La Presse Pontissalienne 144 - Octobre 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 20 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2011 N° 144

CRISE FINANCIÈRE À L’HÔPITAL DE PONTARLIER

La situation inquiétante du budget. Un déficit de 5,7 millions d’euros. Le gâchis de la psychiatrie. Inquiétudes pour le personnel.

LE DOSSIER en p. 21 à 26

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Les socialistes battent le rappel Les 9 et 16 octobre, les électeurs qui le souhaitent choi- siront leur candidat de gauche à la présidentielle de 2012. Pour qui votent les ténors du Haut-Doubs ?

ÉCONOMIE p. 5 Arnaque aux voitures d’occasion dans le Haut-Doubs

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

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Ringardiser En politique comme ailleurs, le coura- ge finit souvent par payer. En un sens, la primaire, cet exercice risqué auquel se livrent les socialistes en ce moment pourrait être assimilé à un certain cou- rage, cela justement parce quʼil est extrê- mement périlleux et pourrait réduire à néant toute chance de reconquête du pouvoir au moindre dérapage. Dʼici le 16 octobre, ils auront en effet multiplié les risques de sʼentre-déchirer. Mieux : ils ont pris ce risque non pas seulement dans une université dʼété qui après tout nʼintéresse que les socialistes eux- mêmes, mais à travers le filtre intransi- geant de la télévision, devant la Fran- ce entière. Quelle idée saugrenue tout demême de sʼimposer un débat lorsque lʼon partage tous la même sensibilité et quand, mieux encore, on a tous adop- té un programme commun ! Les socia- listes le font et en le faisant sʼexposent chaque jour aux risques dʼimplosion. En créant ce concept inédit de primaire, ils ont certainement franchi un pas de géant vers leur tentative maintes fois infruc- tueuse de reprendre les rênes du pou- voir. À droite, on a bien du mal pour lʼinstant à démolir cet exercice inédit de démocratie. Un temps, lʼU.M.P. a bien tenté de mettre des bâtons dans les roues des socialistes, arguant de lʼillégalité dʼun tel exercice. En vain. En prenant les premiers le train de ce vote militant, les dirigeants de gauche sont arrivés à dépasser le schéma classique dʼun scru- tin majoritaire à deux tours, en créant ce “tour de chauffe” qui présente deux mérites : celui de réconcilier le citoyen avec le débat politique, et, en quelque sort, de “ringardiser” la droite qui ne peut pour lʼinstant que subir. Bien sûr les divergences pointent entre les six per- sonnalités de gauche mais cʼest juste- ment à lʼaune de ces divergences de forme ou de fond sur certains sujets sen- sibles que celui ou celle qui sortira vain- queur des urnes le 16 octobre impri- mera plus encore sa marque et partant, augmentera ses chances de victoire. Pour autant, il ne faut pas non plus que si cet exercice réussit, les socialistes se croient arrivés et tombent dans lʼeuphorie. Ils auront ensuite à surmonter deux obs- tacles majeurs : le dernier, loin dʼêtre gagné, de battre un président sortant, lʼautre, deux semaines plus tôt, de ne pas être devancés par les partisans de Marine Le Pen, dont la contestation sourd en silence et qui pourrait aussi exterminer leurs espoirs. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Thomas Mourey. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2011 Commission paritaire : 1102I80130

POLITIQUE

Georges Gruillot, ancien sénateur Georges Gruillot : “Il faut persister pour le contournement de Pontarlier”

Ancien sénateur et président du Conseil général, Georges Gruillot coule une retraite active entre Besançon et Vercel. L’homme politique retraité (U.M.P.) se confie sur l’endettement du département, la ligne de chemin de fer, la route des Microtechniques et le contournement de Pontarlier. D epuis trois ans et sa retraite d’homme public, Georges Gruillot - 80 ans - est discret dans les médias. “Je suis comme un curé qui quit- te sa paroisse : j’évite d’y revenir pour ne pas faire de l’ombre à mon successeur” dit-il. Pour La Presse Pontissalienne, celui qui fut élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 2009 joue le jeu des questions-réponses. Il apporte sa vision éclairée sur des projets qu’il a pu mener à bien ou ceux qui ont capoté. La Presse Pontissalienne : Depuis 2008, vous êtes retiré de la vie publique et politique. Que fait Georges Gruillot de ses journées ? Georges Gruillot : Je croyais que je m’ennuierais car j’ai passé ma vie à 100 à l’heure aussi bien profes- sionnelle (1) que publique. Je constate que je ne touche pas terre et m’intéresse toujours à l’actualité en lisant deux heures par jour les journaux. L.P.P. : Vous avez tout de même gardé des responsabilités nationales ? G.G. : Je suis membre de la commission nationale d’aménagement commercial (C.N.A.C.), chargée de régler en appel les problèmes des gens mécontents des décisions des commissions départementales d’aménagement commercial. Cela concerne les implantations et extensions de grandes surfaces ou cinémas. Nous sommes 8 membres. Je repré- sente le Sénat. L.P.P. : Des dossiers comme l’extension du cinéma de Besan- çon, de Pontarlier ou d’hypermarchés, sont peut-être passés sur votre bureau. Avez-vous voté ? G.G. : Nous avons une règle : lorsque l’on connaît un des thèmes, on s’abstient pour éviter les conflits d’intérêt. L.P.P. : La politique dans le Doubs a évolué. À quoi attribuer le fait que deux sénateurs sur trois sont désormais de gauche dans le Doubs ? G.G. : On ne peut pas dire que le Doubs est une ter- re de droite. Cela fait longtemps que ça balance. Les postes de responsabilité sont tenus par la gauche mais ce n’est pas irréversible. L.P.P. : Maire de Valdahon, Léon Bessot (P.S.) a fait virer le canton à gauche. Votre sentiment ? G.G. : Ici, les élus ont eu l’intelligence de comprendre qu’il fallait être solidaire pour s’en sortir en milieu rural. Il n’y a plus de querelle de clochers ! Il se trouve que Valdahon, Étalans, Orchamps-Vennes

Ancien sénateur et chevalier

de la légion d’honneur, Georges Gruillot vit l’été à Vercel, le reste de l’année à Besançon.

L.P.P. : Vos prévisions pour la Présidentielle de 2012 ? G.G. : J’ai toujours pensé que Sarkozy serait réélu. Et cela semble moins ridicule de dire ça qu’il y a un an. L.P.P. :Comment avez-vous géré votre rapport entre vie publique et vie privée et quelle vision avez-vous de l’affaire D.S.K. ? G.G. : Pour D.S.K., c’est inadmissible de ne pas être plus exemplaire. De mon côté, j’ai toujours évité les photographes et les journalistes. Là, je me lâche car je vieillis. Je prends du recul. L.P.P. : Quel bilan tirez-vous des actions de Claude Jeanne- rot, votre successeur au Département ? G.G. : Une satisfaction : Claude Jeannerot a gardé une continuité dans les actions menées. Problè- me, l’argent est gaspillé. L.P.P. : Le Doubs vit donc au-dessus de ses moyens. N’est- ce pas dû désengagement de l’État ? G.G. : C’est facile de dire que la faute est à l’État. Si je reprenais le Département, j’engagerais des économies sur le poste “dépenses”. À mon arrivée à la présidence (1982), j’avais dénoncé tous les contrats d’assurances et ainsi divisé par deux la dépense en faisant valoir la concurrence. J’avais également supprimé toutes les subventions aux associations… On a choisi de soutenir celles qui avaient un impact sur la vie locale. Je diminue- rais aussi d’autres postes de saupoudrage. L.P.P. : Quelle est la conséquence de ce déficit ? G.G. : Le Département est pendu. Il fallait réser- ver les gros emprunts pour l’emploi. Emprunter pour la vie courante quand on a déjà une masse financière, ce n’est pas un bon point. Mais je ne suis pas idiot, ils (le Département) sont débordés par le financement des politiques sociales. L.P.P. : Avec le recul, quelles sont vos plus belles réalisations à la tête du Doubs ? G.G. : La création de la route des Microtechniques même s’il faut la terminer jusqu’à Morteau et la poursuivre en Suisse. C’est faisable. Le maintien du chemin de fer entre Besançon, Valdahon et Morteau a été déterminant dans le développe- ment du Haut-Doubs. J’ai travaillé en collabora- tion avec le conseiller général de l’époque (Henri Cuenot, socialiste) pour maintenir cette ligne aujourd’hui très utilisée. J’ai eu aussi l’opportunité d’acheter les terrains de la Croix de Pierre à Éta- lans avant de les céder à la communauté de com- munes. Les gens ont dit : “Gruillot est fou.” Aujour- d’hui, la zone est attractive. Pontarlier doit avoir de son côté son contournement, mais je pense que les élus locaux n’ont pas assez de poids.

L.P.P. : Vous avez milité pour le Grand Canal, projet aujour- d’hui abandonné. C’est un échec personnel ? G.G. : Je me suis battu toute ma vie pour le canal. Il ne s’est jamais fait mais il reviendra. C’est une erreur monumentale car E.D.F., via une astuce, était prêt à payer tous les investissements en ven- dant l’électricité. Nous n’aurions rien payé…mais Dominique Voynet est arrivée, ça a capoté. Ce fut un coup politique. Aujourd’hui, il serait terminé. Cela aurait généré de l’implantation industriel- le et moins de camions sur nos routes. L.P.P. : Avoir donné tant pour si peu : c’est une leçon ! G.G. : On ne perd jamais de voix en gardant de cap, même si on se trompe. On perd beaucoup lorsque l’on change son comportement. L.P.P. : Vous avez acheté les bâtiments accueillant l’actuel musée Courbet à Ornans. Que pensez-vous de cette réalisa- tion ? Faut-il mener une action en justice pour récupérer les tableaux ? G.G. : Bien qu’invité, je n’étais pas à l’inauguration pour éviter que ma présence soit interprétée par les uns ou les autres. Lorsque j’étais à la tête du Doubs, j’ai rencontré des difficultés en voulant répertorier ces œuvres. Je ne suis jamais arrivé au bout des conclusions de savoir quelles œuvres avaient été financées. Aujourd’hui, je ne sais pas si le Département est arrivé à tout répertorier. Ceci, dit, cette réalisation est un excellent point pour l’art. L.P.P. : Le chômage, la violence, l’insécurité, les banques qui s’écroulent… Que vous inspire notre génération ? G.G. : “La génération dorée” : c’est la faute à la nôtre, celle qui connut le plein-emploi. Nous nous sommes défoncés et avons nivelé le terrain à nos enfants pour qu’ils ne se tordent pas les chevilles. Nous n’avons pas donné le goût à l’effort. En disant cela, j’ai l’impression de passer pour un vieux rabat-joie (rires). C’est triste de voir des étudiants ne pouvant étudier dignement. J’avais proposé au Sénat une loi où l’État se portait garant pour financer les études. Lionel Jospin m’avait alors opposé un point de la Constitution. Propos recueillis par E.Ch. En bref 1988-2008 : Sénateur du Doubs 1982-1999 : Président du conseil général du Doubs 1979-2004 : Conseiller général du Doubs 1977-2001 : Maire de Vercel-Villedieu-le-Camp

sont mieux placés géographique- ment que les autres. Cela explique leur expansion rapide. Dans notre secteur, seul Pierrefontaine-les- Varans peine à décoller car cet espace est plus éloigné des voies de communication. Avec la Voie des Mercureaux, je pense que le Plateau devrait en bénéficier éco- nomiquement. L.P.P. : Que se passe-t-il avec l’U.M.P. dans le Doubs pour Jean-François Humbert tacle son propre camp (voir La Presse Pontis- salienne de septembre) ? G.G. : Je suis toujours inscrit à l’U.M.P. Sous la houlette de Jean- Marie Binétruy et Michel Vienet, l’U.M.P. fonctionne bien. Pour Jean- François Humbert, que je connais bien, est un peu aigri.

“La ligne de chemin fer Valdahon- Morteau primordiale.”

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Compagnons solidaires contre la maladie, François Perret, Laurent Roch.

RETOUR SUR INFO

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Restaurant du Gounefay :

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

bientôt habillé pour l’hiver

E n découvrant vendredi 23 septembre lors d’une visite de chantier la ter- rasse du futur restau- rant de Gounefay au soleil couchant, on se prend déjà à rêver. Effet panoramique garanti sur la chaîne juras-

sienne et la plaine de l’Arlier. Vivement l’hiver. On ne revien- dra pas sur l’architecture audacieuse du bâtiment qui a déjà fait beaucoup jaser. Tou- jours est-il que la première réa- lisation de la C.C.L. relevant de sa compétence touristique com-

me le rappelait Patrick Genre fait la part belle à la lumière. Surtout pour l’espace restauration avec ses grandes baies vitrées orien- tée au sud-ouest. Exposition rime avec type d’utilisation dans ce bâtiment composite. “Les locaux techniques de la station : hangar pour dameuse, matériel alpin sont tournés vers l’Est car on y vient plutôt le matin. Avec une occupation intermittente, les salles hors-sac et scolaire béné- ficient d’une orientation un peu moins favorable” , précise Vin- cent Lombard du cabinet d’architectes Amyot-Lombard en charge du projet. Le chantier sera terminé dans les délais prévus, c’est-à-dire pour une ouverture le 15 décembre. “On doit encore travailler à l’installation et l’accompagnement de nos per- sonnels et du couple qui assu- rera l’exploitation du restaurant” ,

annonce visiblement satisfaite du scénario Nathalie Bertin, la vice-présidente de la C.C.L. chargée du tourisme. Au-delà de la disposition des locaux, la visite a permis de se familiari- ser avec les spécificités d’un bâtiment équipé de panneaux solaires et qui disposera d’une chaudière à granulés bois. “C’est assez compliqué d’un point de vue thermique. Le chauffage combine plusieurs dispositifs variant en fonction des besoins saisonniers de chaque espace. Comme on se situe dans un envi- ronnement très naturel à 1 200 m d’altitude, on voulait faire un bâtiment qui ne consomme pas. Il pourrait être labellisé B.B.C. mais on n’a pas souhaité qu’il le soit” , complète l’architecte. Le coût du projet s’élève à 3,5 millions d’euros en prenant en compte les travaux d’adduction d’eau.

Maisons-du-Bois :

la commercialisation redémarre

S itué sur la droite à l’entrée du village de Maisons-du-Bois en venant de Pontarlier, le projet de construction d’un collectif de 18 appartements reprend

vie après être longtemps resté en plan. Des bâches ont été accrochées cet été sur les murs du chantier. On peut lire “Pro- gramme neuf, appartements de standing du T2 au T5, jardin, terrasse, garage”. Pour avoir plus de renseignements, il faut s’adresser à l’agence pontissalienne du groupe Lapierre qui est chargée de la com- mercialisation de ce bien. Ces calicots sont le premier signe de vie observé sur ce site depuis plusieurs mois. Cela fait plus de deux ans maintenant que la construction de ce petit collectif de 18 logements dont l’architecture fait écho à celle d’une ferme comtoise est en plan. Les travaux ont été stoppés après que le promoteur privé à l’origine de ce projet a

rencontré des difficultés. Il faut attendre maintenant qu’un certain nombre de loge- ments soient vendus pour que les travaux reprennent. Dans notre édition de novembre 2010, nous précisions qu’une solution venait d’être trouvée afin d’amener ce projet à son terme. À l’époque, le chan- tier passait sous le contrôle d’une socié- té civile de moyen du Haut-Doubs, la S.C.M. Immobilier qui avait annoncé un calendrier des opérations dont le rythme était étroi- tement lié à celui de la commercialisation des biens. Le chantier devait être réacti- vité au début de l’année 2011 afin que les appartements soient livrés en 2013. La S.C.M. annonçait aussi la réalisation d’un petit lotissement de quatre lots.

Des calicots ont été accrochés sur les murs du chantier pendant l’été.

Le chantier sera terminé dans les délais prévus, soit autour du 15 décembre.

L a plante la plus symbolique de nos alpages ne fait pas toujours l’unanimité. Quand le bétail vient à manquer, ce qui arrive parfois, elle peut devenir enva- hissante. On peut récolter ses racines pour les distiller en eau-de-vie. On la fauche aussi. Une pratique moins naturelle défraie chaque année la chronique de deux côtés de la frontière : le traitement chimique. L’application se fait généralement pied par pied même si certains ont déjà tenté de s’en débarrasser au pulvérisateur motori- sé. Les défenseurs de l’environnement dénoncent régulièrement ces méthodes qui n’ont pour l’instant rien d’illégal. Si la cueillette est effectivement réglementée, la question des traitements échappe à tou- te préconisation légale. Sauf à prouver que ledit traitement peut être une source de pollution des nappes phréatiques. “On est dans un flou juridique complet” , admet Lau- ra Reynaud. Interpellée sur ces problèmes récurrents, la sous-préfète de Pontarlier a sollicité les services de la D.R.E.A.L. pour faire un point réglementaire sur la ques- tion. Mieux protéger la grande gentiane

Pas le droit de cueillir la gentiane mais rien n’interdit de la traiter chimiquement.

PONTARLIER

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EN BREF

AFFAIRE

900 000 euros de préjudice Des concessionnaires plumés par un négociant de voitures d’occasion Entre le 15 juillet et le 15 août, des concessions automobiles de Pontarlier, Besançon et Dijon se sont faites piéger par un acheteur de véhicules d’occasion qui les a payés avec des chèques sans provision avant de disparaître. Préjudice estimé : 900 000 euros.

Exposition “L.Alphabet des sens”, exposition les 5 et 6 novembre à la salle annexe des Annonciades. La M.P.T. des Longs- Traits invite Laure- Anne Duchet-Lemaire. Valdahon L’Amicale du Personnel Communal de Valdahon invite à assister à sa traditionnelle soirée Cabaret le samedi 8 octobre à 20 h 30 à l’Espace Ménétrier. Les organisateurs vont célébrer les 10 ans de cette soirée en proposant les artistes suivants : Guillaume Ibot, imitateur, chanteur et humoriste, Hassan, humoriste et Marylise, contorsionniste. Renseignements : Maison des Services Concert Concert de l’Orchestre d’Harmonie des Gardiens de la Paix de la préfecture de police de Paris, mardi 18 octobre à 20 h 30 à l’Espace Pourny de Pontarlier. Organisé par l’Harmonie municipale de Pontarlier. Entrée 10 euros. Réservation Virgo et Office de tourisme de Pontarlier. Rens. au 06 80 13 48 86.

L’ affaire agite en ce moment les concessionnaires automobiles de Franche-Comté et de Bourgogne. Durant l’été, plusieurs enseignes de dif- férentes marques se sont fait piéger par un acheteur de véhicules d’occasion qui avait pignon sur rue à École-Valentin et avec lequel elles avaient l’habitude de travailler. L’activité de ce prestatai- re était simple. Il achetait aux conces- sions des voitures d’occasion qu’il reven- dait principalement à l’export. L’affaire était rodée et la confiance établie. Mais entre le 15 juillet et le 15 août, l’intéressé a changé ses habitudes. Il a fait le tour de ses clients pour charger des véhicules qu’il a payés cette fois-ci avec des chèques sans provision. “Il nous avait demandé d’attendre une quinzai- ne de jours avant d’encaisser le règle- ment. Quand nous l’avons fait, il a reje- té par la banque” raconte un concessionnaire du Haut-Doubs pon- tissalien qui s’est aperçu trop tard de la supercherie comme beaucoup d’autres de ses confrères de Dijon et de Besan-

çon. “Cela faisait dix ans qu’il travaillait sur la région. Nous lui avons vendu plu- sieurs voitures. Nous n’avions jamais eu de problèmes avec lui jusque-là. À la fin, nous traitions même par téléphone” pré- cise un autre concessionnaire de la pla- ce qui s’est fait entourlouper. Pendant l’été, le prestataire a bien écou- lé les véhicules en France et à l’étranger. Mais il semble qu’il ait gardé la recette avant de disparaître au Liban, son pays d’origine. “On s’est fait avoir comme tout

Le prestataire peu scrupuleux a visiblement écoulé les véhicules en quelques jours en France et à l’étranger.

le monde” déplore un ven- deur de voitures pour qui le manque à gagner est de 15 000 euros, soit trois automobiles. C’est une “petite” somme comparée à une enseigne à l’effigie d’une marque allemande qui a perdu 150 000 euros dans cette histoire ! Sur l’ensemble des conces- sions concernées par les agissements de ce pres- tataire peu scrupuleux, le

“Nous n’avons que nos yeux pour pleurer.”

poursuites à l’égard d’un homme en fui- te qui, selon nos informations, était dans le collimateur de la police depuis long- temps. De leur côté, les concessionnaires lésés ne se font guère d’illusions. Beaucoup pensent qu’ils ne reverront sans doute jamais leur argent. “Nous n’avons que nos yeux pour pleurer” lâche d’un ton désabusé un concessionnaire du Haut- Doubs. T.C.

préjudice s’élève à 900 000 euros ! Une bonne partie du forfait a été enregistrée dans les grandes vitrines dijonnaises des constructeurs automobiles allemands. “Elles sont quatre ou cinq à s’être fait plumer” relève une source policière. Les concessionnaires ont porté plainte. La Police Judiciaire de Dijon a ouvert une enquête pour des faits difficiles à qualifier. Elle doit transmettre le dos- sier au procureur de la République qui jugera de l’opportunité d’engager des

L’ÉVÉNEMENT

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PRIMAIRE SOCIALISTE : SIX POUR UN FAUTEUIL Les candidats à la primaire socialiste ont encore quelques jours pour convaincre. Cette campagne- éclair, inédite à cette échelle dans la politique française, met en émoi les sympathisants de gauche dont certains ténors de la gauche locale qui n’ont pas tardé à se positionner pour tel ou tel candidat après la chute de D.S.K. que nombre d’entre eux soutenaient. L’élection primaire aura lieu les 9 et 16 octobre prochains en cas de second tour. Dans le Doubs, les électeurs pourront se rendre dans 77 bureaux de vote (au moins un par canton). Les socialistes du Doubs espèrent mobiliser au moins 8 000 électeurs pour paraître crédibles à l’occasion de cette première démocra- tique. L’occasion de savoir quel candidat soutien- nent les barons locaux de la gauche. les bureaux de vote sont ouverts de 9 heures à 19 heures. verser 1 euro (ou plus). signer la charte suivante : “Je me reconnais dans les valeurs de la gauche et de la République, dans le projet dʼune société de liberté, dʼégalité, de fra- ternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire.” être inscrit sur les listes électorales. être âgé dʼau moins 16 ans mais il faut sʼêtre inscrit sur le site des primaires avant le 14 juillet si on a moins de 18 ans. pièce dʼidentité obligatoire. Les règles du scrutin :

POLITIQUE

9 et 16 octobre

Les candidats à la primaire socialiste ont encore quelques jours pour convaincre. Les socialistes du Doubs espèrent atteindre les 8 000 votants. Grande inconnue du scrutin : les sympathisants de gauche non-adhérents au P.S. se déplaceront-ils ? Les socialistes du Doubs battent le rappel

“J’ ai des sueurs froides” avoue Nicolas Bodin, le secrétaire dépar- temental du P.S. dans le Doubs. Voilà bientôt dix mois qu’il s’arrache les cheveux pour dénouer le casse-tête de l’organisation de la primaire. Il a mobilisé ses troupes - le P.S. compte 1 100 adhérents dans le Doubs - d’abord pour tenir les 77 bureaux de vote qui seront répartis sur le territoire départemental, ensui- te pour battre le rappel afin que cet- te première démocratique en Fran- ce soit couronnée de succès. Et le succès, Nicolas Bodin l’estime à “au moins 6 000 votants dans le Doubs. Si on se base sur 1 million de parti- cipants en France, ça donne 8 500 votants dans le Doubs. Ce serait déjà beau.” Les bureaux de vote seront répartis Où voter dans le Haut-Doubs ? Canton dʼAmancey : mairie dʼAmancey (salle Daniel Grand). Concer- ne toutes les communes du canton. Canton de Levier : mairie de Levier (salle du club). Concerne toutes les communes du canton. Canton de Montbenoît : mairie de Gilley (salle du 3ème étage). Concer- ne toutes les communes du canton. Canton de Mouthe : Labergement- Saint-Marie (école des Deux-Lacs). Concerne toutes les communes du canton. Canton de Pontarlier : théâtre Ber- nard-Blier. Concerne toutes les com- munes du canton. Canton de Vercel : Valdahon (espa- ce Ménétrier). Concerne toutes les communes du canton.

sur l’ensemble du territoire, il y en aura au moins un par canton. Mais ils ne seront pas forcément localisés dans le chef-lieu du canton. Exemple avec le canton de Mouthe où le bureau

gauche entament la dernière ligne droite : 200 000 tracts ont été édités pour le Doubs. Mais pour eux, cette primaire socialiste ne doit pas s’apparenter à un congrès du P.S. “Il ne faut pas tout confondre poursuit Nicolas Bodin. Il s’agit là de choisir celui ou celle qui sera la mieux placée pour remporter l’élection présidentielle. Le soutien des grands ténors à tel ou tel candidat ne pèse pas beaucoup. Ségolène Royal avait fait 60 % à la primaire de 2006 alors que la plupart des grands élus soutenaient D.S.K.” ajoute Nicolas Bodin qui ne souhaite pas dévoiler sa préférence pour tel ou tel candidat, devoir de neutralité obli- ge il était un pro-D.S.K. avant la chu-

de vote sera installé à l’école de Laberge- ment-Sainte-Marie, “parce que cette com- mune est centrale par rapport aux autres communes du canton” indique le P.S. local qui tenait sa confé- rence de presse de pré- sentation le 1 er octobre à Pontarlier. Les sympathisants de

Convaincre les milliers de sympathisants.

te de l’ex-directeur du F.M.I.). L’heure est pour l’instant à la mobi- lisation des futurs électeurs à cette primaire, mais aussi aux militants pour l’organisation et la tenue du scrutin. “Il nous faut 400 personnes les 9 et 16 octobre pour tenir les bureaux de vote. On a déjà tous les

présidents des bureaux de vote, il nous reste quelques assesseurs à trouver.” Reste aux socialistes du Doubs à convaincre les milliers de sympathi- sants potentiels dans un cercle qui doit largement dépasser celui des militants purs. Une gageure ? J.-F.H.

Nicolas Bodin, secrétaire départemental

du P.S. dans le Doubs.

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LES LOCAUX Le choix politique de nos élus avant les primaires

Christian Bouday vote Montebourg Le conseiller général du canton de Pontarlier ne cache pas sa préférence pour le chantre de la démondialisation. Pour lui, Montebourg, c’est l’avenir de la gauche. Il s’explique. “M a préférence va à Arnaud Montebourg. D’abord parce qu’avec Manuel Valls, il représente la jeu- nesse et la relève et ces deux candidats sont dans une logique différente. Arnaud Montebourg ne fait pas qu’accompagner le libéralisme, il veut que le politique reprenne la main sur la finance et remoralise le capitalisme. En cela, il est à contre-courant des autres, il donne un point de vue qui tranche avec l’ensemble des candidats. Sa position est plus à l’aile gauche du parti, sans tomber pour autant dans le gau- chisme à la Mélenchon. Je n’oublie pas non plus qu’Arnaud Mon- tebourg, alors jeune avocat, avait soutenu l’association de défen- se des contribuables qui a contribué à faire “tomber”André Cuinet à l’époque, sans demander aucun honoraire. Si ce procès n’avait pas abouti, peut-être d’ailleurs que je n’aurais pas été élu conseiller général et que la gauche n’aurait pas repris ce Département. Mais avant tout, c’est sa force de conviction qui impressionne. Il faudra compter avec lui dans l’avenir.”

Liliane Lucchesi mise sur Aubry Pour la responsable de la gauche pontissalienne, Martine Aubry détient ce qui fera la différence : une flamme, une énergie, un volontarisme, de la sérénité, de la simplicité dans l’attitude, alliée à un vrai courage.

Léon Bessot se tourne vers Hollande Le conseiller général du canton de Vercel et maire de Valdahon apprécie le “pragmatis- me” et le réalisme de François Hollande. “M on choix se tourne plutôt vers François Hollan- de. C’est un homme pragmatique qui préfère l’action à la communication. Il a une cohérence dans ses propos : il ne dit pas qu’il va tout révo- lutionner en quelques jours mais prévient les Français que les années à venir ne vont pas être faciles. Les Français ont besoin de quelqu’un comme lui qui puisse représenter le pays de façon crédible. Il a déjà pu prouver son sérieux dans les années Jos- pin et actuellement grâce à son travail sur le terrain. Comme pour le nucléaire où il dit que l’on ne peut pas en sortir du jour au lendemain, il se montre cohérent. Le domaine politique est dévalué par une communication à outrance. Hollande agit.”

P our Liliane Lucchesi,Mar- tine Aubry se détache des cinq autres candidats. Elle livre un vrai plaidoyer pro- Aubry : “Martine Aubry est une candidate animée par la force de ses convictions, elle possède une réelle volonté de change- ment et de l’ambition pour la France. Elle croit à l’exemplarité républicaine, à la sauvegarde de l’intérêt public, au rétablis- sement de l’État de droit. Elle est claire et déterminée dans ses propositions comme par exemple la sortie du nucléaire, le non- cumul des mandats, l’égalité salariale femmes-hommes. Elle apporte des réponses efficaces et d’avenir, en phase avec les réalités économiques (P.M.E., agriculture…), l’éducation, la culture, la sécurité, la voix de la France dans le monde…Serei- ne, solide, équilibrée, fidèle à ses valeurs elle ne penche pas vers la facilité en fonction du vent car elle sait que la volonté poli- tique peut changer le monde et réinventer la vie. Ces qualités font d’elle la candidate le mieux

àmême de représenter laGauche évidemment, mais aussi, et cela est essentiel, la France que l’on aime : celle qui trouve ses racines dans l’unité, la tolérance, la jus- tice, la solidarité, la laïcité et la fraternité. Avec Martine Aubry, on sait où l’on va.”

L a Presse Pontissalienne : Qui soutenez-vous et pourquoi ? Claude Jeannerot (Président du Conseil géné- ral) : Je soutiens François Hollande. Il a les compétences d’un homme politique de premier plan. Il porte un programme dont les priorités essentielles sont l’économie, l’emploi, la fiscalité, ou enco- re l’éducation et la santé. D’abord res- ponsable politique national de premier plan, il a acquis l’expérience et la matu- rité nécessaires à l’exercice de la fonc- tion présidentielle. Ensuite, élu local, il est ancré au cœur de nos territoires. Enfin, sa personnalité : c’est un homme chaleureux. L.P.P. : Quel sera le thème stratégique de cam- pagne ? C.J. : Il nous faut réussir les primaires. Hollande Le président du Conseil général du Doubs place l’emploi et les solidarités au cœur du débat. Il soutient Hollande. Jeannerot opte pour

Marie-Guite Dufay préfère Aubry L a présidente de RégionMarie-Guite Dufay, seule femme avec Ségolène Royal à la tête d’une Région, soutient la candidature de Martine Aubry. Mieux, elle fait partie de

l’équipe de campagne présentée le 12 juillet et portera ses idées et son expérience dans le domai- ne de l’économie sociale et solidaire. Elle se confie et explique son soutien pour le maire de Lille : “Martine Aubry est un modèle de détermination et de courage. J’aime son discours sur les valeurs de la gauche et son éthique. Comme elle, je suis contre le cumul des mandats…Ce n’est pas par- ce que c’est une femme que je la soutiens mais pour son combat pour le social et l’économie. Les 35 heures sont un choix de société. Sans elles, la crise de 2008 aurait été encore plus dramatique… Ce qui me guide, c’est cette idée de mettre en pla- ce une banque publique d’investissement, d’assurer le partenariat public-privé en matière écono- mique, que l’on rétablisse les services publics en créant par exemple ces visio-guichets…Dans sa campagne, Martine Aubry place la notion de bien-vivre, l’aide à la dépendance : tout cela m’exalte.”

En ce qui concerne le point stratégique, je dirais l’emploi bien sûr mais aussi tout ce qui concerne les solidarités : sociales, territoriales. Le projet socialiste fixe les priorités : réduire la dette, mettre en pla- ce une fiscalité plus juste et redistribu- tive, garantir la protection pour tous, favoriser la recherche et l’innovation au service des entreprises et au bénéfice de l’emploi, soutenir l’école, reconsidérer les services publics comme un outil d’intérêt général, lutter contre toutes les formes de discrimination et favoriser l’intégration, permettre à chacun de dis- poser d’un logement décent et de la garan- tie d’une protection sociale tout au long de la vie… Enfin nous avons le devoir de redonner à la jeunesse l’espoir et l’épanouissement. Recueilli par E.Ch.

Paulette Guinchard choisit Aubry L’ ex-secrétaire d’État désor- mais installée à Chaux-Neu- ve met toute sa confiance ser le parti socialiste de façon très dynamique. J’ai beaucoup de res- pect pour François Hollande aus- si mais j’ai vu la différence à l’œuvre entre les deux.” dans son ancienne collègue au gou- vernement. Pour plusieurs rai- sons : “C’est une femme d’une gran- de exigence vis-à-vis d’elle-même et des autres, vis-à-vis des comptes publics et qui s’intéresse aux gens, c’est essentiel. Elle a une grande largeur de vue, elle croit à l’action politique. En plus, elle a su redres-

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

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VILLE

Une approche environnementale Le mobilier urbain

se met au vert Les nouveaux abris, arrêts de bus et

Q u’est-ce qui ressemble plus à un abri de bus qu’un autre abri de bus. Si la forme reste sensi- blement la même, la conception et les matériaux diffèrent. Le mobilier urbain en cours d’installation dans la cité pon- tissalienne répond désormais à des exigences environnemen- tales. Ces critères figuraient d’ailleurs dans le cahier des charges défini dans le cadre du renouvellement de ce marché attribué en juillet dernier à la société Clear Channel. planimètres en cours d’installation en ville présentent des propriétés écologiques qu’on ne soupçonne pas. 09/09/11 – Timéo de Jérôme VERGUET, pay- sagiste et de Stéphanie MÉNETTRIER, ser- veuse. 09/09/11 – Maxandre de Damien BUTHIAUX, conducteur d'engins-mineur et de Séverine TASSOUX, aide médico-psychologique. 10/09/11 – Flora de Arnaud LOCATELLI, infir- mier et de Cladie CHANTREL, infirmière. 10/09/11 – Camille de Olivier RÉGNIER, agri- culteur et de Jennifer TRANCHANT, infirmière. 10/09/11 – Jade de Eddy ESTUR, convoyeur de fonds et de Vicky VINCENTI, infirmière. 10/09/11 – Baptiste de David POCHON, tech- nico-commercial et de Eve-Lyne NICOLIER, technicien territorial. 12/09/11 – Arthur de Julien OUDOT, pro- grammeur commande numérique et de Sophie BUSSON, agent administratif. 12/09/11 – Enzö de Benoît LATRASSE, méca- nicien et de Sophie KOEHLER, vendeuse. 12/09/11 – Cristiano de Annabelle MALAVILLE, sans profession. 13/09/11 – Enzo de Arnaud BLANCK, ouvrier et de Marine BROSSARD, conseillère emploi. 13/09/11 – Antoine de Laurent BOULINEAU, boulanger et de Sophie GUIGNARD, employée. 13/09/11 – Lena de Christophe ROLDÂO, contrôleur qualité et de Marie-Aline HUGUE- NIN-BERGENAT, contrôleuse qualité. 14/09/11 – Romain de Olivier GENIN, restau- rateur et de Caroline CHILLON, restauratrice. 14/09/11 – Cyprien de Olivier FONTA, fores- tier et de Séverine WITSCHI, infirmière. 14/09/11 – Lilian de Arnaud MALFROY, agri- culteur et de Laëtitia GRESARD, sans pro- fession. 15/09/11 – Elie de Jean-Philippe DELACROIX, exploitant agricole et de Cindy MARGUIER, éducatrice de jeunes enfants. 15/09/11 – Ninon de Olivier COURDIER, maçon et de Nadine MICHEL, secrétaire comptable. 15/09/11 – Philippine de Guillaume GOSSE, directeur industriel et de Agathe GINDRE, enseignante. 15/09/11–EmmadeMarcMOUREAUX,ouvrier en horlogerie et de Arlette MAGNENET, infir- mière. 15/09/11 - Élise de Philippe STEFANI, res- ponsable de projet et de Stéphanie NOUAIL, animatrice.

33 abribus sont en cours de remplacement.

Tous ces éléments sont main- tenant lavables à l’eau pure. Ils sont conçus avec un taux de recy- clage plus performant qu’auparavant. Les abribus contiennent aussi des poubelles amovibles. Reste à espérer qu’elles ne soient pas massa- crées. Plus fort encore, le papier qui sera utilisé dans ces sup- ports d’information sera obli- gatoirement du papier recyclé. On dit les produits écolos chers. “Cela ne coûtera pas un centi- me de plus aux Pontissaliens” , note Sylvain Ducret du service communication. L’opérateur fournit le mobilier et l’installe à ses frais. Il se rem- 22/09/11 – Tao de Hervé ARNOUX, technico- commercial et de Virginie SANCEY, sans pro- fession. 22/09/11 - Tytouan de Guillaume BERTHON, maître de sport et de Marie-Daisy BAUDOUIN CARPENTIER, éducatrice spécialisée. 22/09/11 – Halil de Hasan DEMIRTAS, gérant et de Fatma SARICA, sans profession. 22/09/11 – Fabian de Erick BERTHE, plom- bier chauffagiste et de Alexandra BOURDIN, opératrice sur presse. 22/09/11 – Naomie de Aurélien TERRIER, inté- rimaire et de Marine LAURENT 22/09/11–LisandrodePeterLOUBRY,acheteur et de Mélanie WURTZ, contrôleuse qualité. 23/09/11 – Lison de Jean-Louis CHAUVIN, ingénieur territorial et de Laurence DHOU- TAUT, contrôleur de travaux. 23/09/11 – Louison de Vivien BRESSAND, et de Elodie NICOLET, professeur des écoles. 23/09/11 – Yzia de Rémy BOCHU, opérateur régleur et de Nunzia PALLONE, gardienne d'enfants à domicile. 23/09/11 – Nolan de Cyrille FISCHER, ouvrier et de Fanny KUTTLER, sans profession. 23/09/11 – Evan de Pedro OBOVA DA COS- TA, mécanicien et de Emerance TSHITENGA, infirmière assistante. 23/09/11 – Ekin de Hasan HAYRET, carreleur et de Yeliz DEMIRKAPI, sans profession. 23/09/11 – Serife de Murat ÖZVER, aide décol- leteur et Aysun DEMIRTAS, assistante com- merciale. 24/09/11 – Camille de Mathieu JAVAUX, com- mercial et Maud BOLE, coiffeuse. 25/09/11–LéoniedeRaphaëlHUGUES-DISSI- LE, électricien et de Emilie JACQUES, ouvrière. 25/09/11 – Tom de Ludovic BERTIN-GUYON, charpentier et de Floriane BONNEFOY, secré- taire. 25/09/11 – Yoni de Alexandre NICOD, méca- nicien et de Emilie VANTHIER, agent des ser- vices hospitaliers. 25/09/11 – Leïla de Ersin KARDES, conseiller en assurances et de Samira EL-KOUBAITI, conseillère commerciale. 26/09/11 – Timéo de Nicolas BETTINELLI, boucher et de Sarah MIDEZ, vendeuse. 26/09/11 – Alexis de Dany FAIVRE, exploitant forestier et de Nathalie ROLAND, secrétaire. 26/09/11 – Félicien de Olivier MARLOT, pro- fesseur de sport et de Marie CARTIER, secré- taire de direction.

bourse sur les recettes publici- taires. La ville gagne même un peu d’argent grâce à la rede- vance prélevée au titre de l’occupation de l’espace public. La convention passée avec Clear Channel intègre aussi la mise à disposition de deux journaux

son publicitaire. Ajoutez à cela 52 poteaux arrêts de bus, 40 “sucettes” double face de 2 X 2 m, dont 10 avec un plan de la ville et 30 flèches événemen- tielles provisoires et clipsables. Clear Channel procédera aus- si au changement des “4 X 3 m” aux entrées de ville et qui seront remplacés par des panneaux de 8 X 2 m comme le stipule le nou- veau règlement local de publi- cité. “Tout sera mis en place en octobre. On tient à aller assez vite pour que les gens puissent attendre le bus à l’abri du mau- vais temps” , conclut Denise Adréani, l’adjointe à la com- munication. Sabine BULABOIS, cuisinière. 03/09/11 – Sylvian LEBLANC, étudiant et Clé- mentine BLANES, étudiante. 17/09/11 – Frédéric SANTAGATA, opérateur commande numérique et Marie PARROD, sans profession. 17/09/11 – Edin MURATOVIC, employé de commerce et Mirzeta NUHANOVIC, psycho- logue pédagogue. 17/09/11 – DavidMAIRE, charpentier et Audrey MONNIER, directrice de centre accueil. DÉCÈS 20/08/11 – TRUCHET Georges, 90 ans, retrai- té, domicilié à Jougne (Doubs), époux de Ray- monde BECK 20/08/11 – PEREIRA DE ABREU José, 54 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Maria SILVA OLIVEIRA 22/08/11 – LETONDAL Claude, 64 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Régine FREDIN 22/08/11 – Noëlle POURCHET, 81 ans, retrai- tée, domicilié à Morteau (Doubs) célibataire. 23/08/11 – Marie-Louise VIEILLE, 88 ans, retraitée, domiciliée à Hauterive-la-Fresse (Doubs), veuve de Alexandre LOCATELLI 24/08/11 – Julienne BOLOGNEL , 92 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs), veuve de Joseph SANDONA 26/08/11 – François JÉQUIER, 87 ans, retrai- té, domicilié à Le Thor (Vaucluse), époux de Denyse ROUGEMONT 29/08/11 – Blanche KLAINGUER, 95 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de René BESSON. 31/08/11 – Christine POIX-DAUDE, 54 ans, technicienne en télécommunications, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 10/09/11 – Paulette DURIAUX, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Armand REMETTER. 15/09/11 – Raoul CAGNON, 92 ans, peintre retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 15/09/11 – Marcel VERNEREY, 81 ans, retrai- té, domicilié à Passonfontaine (Doubs), céli- bataire. 15/09/11 – Gisèle RUGINIS, 73 ans, retraitée, domiciliée à Montlebon (Doubs), épouse de Bernard TUPINIER. 26/09/11 – José PICASARRI ARRIETA, 85 ans, bucheron retraité, domicilié à Cernay-L'Eglise (Doubs) époux de Alice RENAUD.

électroniques d’information

dont il reste enco- re à déterminer les emplacements. Le marché com- prend le renou- vellement ou l’installation de 33 abribus dont 28 avec un cais-

“Cela ne coûtera pas un centime de plus.”

Les poteaux arrêts de bus comme tout le mobilier urbain sont conçus avec des matériaux qui répondent aux critères du développement durable.

État civil de septembre 2011

26/09/11 – Enola de Antony BIGEY, pâtissier et de Aline MERCIER, sage femme. 26/09/11 – Killyan de Florian CHEVAIS, chauf- fagiste et de Julie FAIVRE, secrétaire médi- cale. 26/09/11 – Ali de Ahmet BAYAR, program- meur et de Elif KARA, opératrice. 26/09/11 – Lilie de Christian CLUZEL, opti- cien et de Janick HOAREAU, ouvrière. 27/09/11 – Apolline de Charles DORNIER, chef d'équipe et de Anne BESCHET, esthéti- cienne. 27/09/11 – Anaya de Gaël GUILLEMIN, ven- deur et de Elsa LOPES, horlogère. 27/09/11 – Feho de Rahman KOLAREVIC, décorateur et de Belma RASIDOVIC, employée libre service. 28/09/11 – Vilius de Franck ROUSSEAU, ambu- lancier et de Agné RIAUKAITÉ, sans profes- sion. 28/09/11–LéanedeMathieuJARLAUD,régleur et de Pascale FIEROBE, ouvrière. 28/09/11 – Wellan de Loïc SAUQUET, agent de sécurité et de Sarah PAQUET, sans pro- fession. 28/09/11 – Maëlle de Christian BARTHELET, électricien et de Eve PHARIZAT, esthéticienne. 28/09/11 – Kaïs de Hafid BOUDYHY, opéra- teur et de Malika SBIRI, sans profession. 28/09/11 – Ibtissame de El Kbir RACHIDI, mécanicien et de Amina EL FAKIR, sans pro- fession. 29/09/11 – Lyla de Fouad FENNOUR, ins- pecteur qualité et de Sarah MELLOUK, tech- nicien en pharmaceutique. 29/09/11 – Matt de Raphaël ROBINOT, char- pentier et de Katia MOECKES, aide soignante. 29/09/11 – Léane de Sylvain JEANNIN, agri- culteur et de Mathilde NOIR, infirmière. 27/09/11 – Rohan de Bruno PALMA, décolle- teur horloger et de Corinne GRUET, polis- seuse. 29/09/11 – Nina de Yoann COLIN, menuisier et de Emmanuelle EYPERT, sans profession. MARIAGES 27/08/11 –Jean-Marc BERGER, enseignant et Nadège PAQUETTE, serveuse. 27/08/11 – Jérôme PIERLUIGI, technicien de maintenance et Catherine MICHEL, gouver- nante. 27/08/11 – Stéphan BAZILE, hôtelier et Camil- le DORNIER, assistante dentaire. 03/09/11 – Julien JOUANIN, magasinier et

NAISSANCES 22/08/11 – Louna de Arnaud DEPAEPE, élec- tricien et de Isabelle PONTHIEU, agent des services hospitaliers 19/08/11 - Théo de Vincent NAPPEY, carre- leur et de Déborah BEZAZ, sans profession 20/08/11 – Alix de Alain MARTINOT, agent de maîtrise et de Myriame THÜLER, sans pro- fession 21/08/11 – Léa de Vincent FIEVET, directeur commercial et de Sabine DEVENAT, employée de banque 20/08/11 – Lucien de Sylvain BILLOD-LAILLET, artisan et de Elvire DEMOLY, ouvrière 22/08/11 – Lohan de Sébastien THIONNET, peintre et de Priscillia GUYON, employée de commerce 22/08/11 – Mélodie de Hervé BURGUNDER, menuisier charpentier et de Béatrice BES- SON, sans profession 22/08/11 – Maxence de François JACQUET, directeur de cafétéria et de Elodie MOREL, pâtissière 22/08/11 – Elsa de Alexandre BARRET, ramas- seur de lait et de Diane FURSTENBERGER, aide soignante 22/08/11 – Emma de Jérome BERTIN, com- merçant et de Justine BÔLE, étudiante 23/08/11 – Julie de Olivier MONNIER, recti- fieur et de Christine DE ALMEIDA, décoratri- ce horlogère 23/08/11 – Chamseddine de Abdelkader BEN MAHMOUD, technico-commercial et deMarion BUAT, enseignante 23/08/11 – Lucas de Alexandre CHAINHO, ingénieur mécanicien et de Caroline BUCHIN, aide soignante 24/08/11 – Belinay de Sadettin SIMSEK, polis- seur et de Dérya ÇAKMAK, sans profession 24/08/11 – Jules de Julien JEUDY, sapeur- pompier et de Marie VERDANT, pâtissière 24/08/11 – Emma de Mickaël MARGUIER, électricien et de Audrey JEANNEROD, opti- cienne 24/08/11 – Myriam de Radouane LAMRI, bou- langer et de Razika KHELFA, sans profession 25/08/11 – Esteban de Alain DROZ-BAR- THOLET, agriculteur et de Isabelle WYMANN, sans profession

25/08/11 – Isaak de David FLECCHIA, horlo- ger et de Anu HALONEN, horlogère 25/08/11 – Ross de Jacques BARTHOULOT, charpentier couvreur et de Christelle MES- GOLITS, contrôleuse qualité 25/08/11 – Louis de Cyril LETELLIER, récep- tionnaire et de Séverine BOISSIER, assistan- te maternelle 25/08/11 – Lohan de Stelio COUTAND, menui- sier charpentier et de Perrine VANVLAMER- TINGHEN, animatrice socioculturelle. 24/08/11 – Lohane de Stéphane GROSHE- NY, sans profession et de Céline CLOCHEY, sans profession. 26/08/11 – Abel de Patrice COUTURIER, res- ponsable hygiène et sécurité et de Virginie VUILLAUME, instructeur du droit des sols. 26/08/11 – Camille de Grégory BILLON, menui- sier et de Laure CHATELAIN, cuisinière. 26/08/11 – Marylou de Olivier JOLIOT, fro- mager et de Tiffany BEY, laborantine. 27/08/11 – Nina de Samuel LANGLOIS, régleur et de Solène CLERC, sans profession. 28/08/11 – Kylian de Samuel PARENT, ouvrier et de Joanne FLATTOT, ouvrière. 29/08/11 – Mélinda de Cédric VAN WALLE- GHEM, opérateur qualité et de Emilie DUCROCQ, opératrice de production. 29/08/11 – Cyprien de David FERNANDES, opérateur régleur et de Elodie MELET, enca- drante technique. 30/08/11 – Lenny de Olivier HERMANS, des- sinateur en bâtiment et de Aurélie LOMBARD, sans profession. 30/08/11 – Valentin de Alexis FÉMÉNIA, disc jockey et de Dolorès PETETIN, fromagère. 31/08/11 – Lola de Mickaël JEANNINGROS, charpentier et de Marie-Céline BEZ, intéri- maire. 01/09/11 – Alwen de Nicolas NIEDERLAN- DER, chercheur en biologie et de Laureline MASO, médecin. 08/09/11–TiagodePascalPEREIRA,chauffeur et de Sandra FARINHA, médiatrice sociale. 08/09/11 – Roz de Yannick FAIVRE, pompier et de Maud ORNY, professeur des écoles. 09/09/11 – Valentin de Samuel GOUX, char- gé de projet et de Chrystelle RENARD, char- gée de projet.

PONTARLIER

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MUSÉE 6 000 avant J.-C. L’archéologie fait peau neuve La salle en sous-sol dévolue aux collections archéologiques a bénéficié d’une grande phase de travaux. Réouverture le 14 octobre avec quelques richesses préhistoriques découvertes dans le Haut- Doubs. Le point avec Christophe Cupillard, archéologue.

L a Presse Pontissalienne : Le musée de Pontarlier s’apprête à dévoiler au public ses collec- tions d’archéologie. On y verra notam- ment des outils découverts au bord du Doubs à Villers-le-Lac, à la Chaux- d’Arlier, à Doubs. Quelle est l’histoire de ces découvertes ? Christophe Cupillard : Les premières fouilles effectuées à Villers-le- Lac sont anciennes puisqu’elles ont été entreprises entre 1926

glier. Concernant le Néolithique, il s’agit de haches polies, d’outils en pierre et de céramiques (frag- ments de récipients). L.P.P. : Quel est l’intérêt scientifique de ces fouilles ? C.P. : Il est indéniable : on a pu grâce à ces fouilles déterminer précisément les dates d’occupation de la haute vallée du Doubs. Car on a souvent considéré que cette région d’altitude était un désert inha- bité et froid. Or, il n’en était rien. Mieux : on a retrouvé des traces d’occupation humaine remon- tant à 12 000 avant J.-C. dans une grotte proche de La Chaux- de-Fonds. C’est la raison pour laquelle j’ai intitulé la confé- rence que je donne à Pontarlier le 3 octobre “La haute Vallée du Doubs entre 13 000 et 2 200 av. J.-C. : des derniers chasseurs de rennes aux premiers agricul- teurs.” On sait que le renne était présent dans le Jura et qu’il a disparu en 12 400 avant J.-C.

ces objets notamment que l’on pourra voir aumusée. Plus tard, dans les années quatre-vingt- dix, j’ai procédé à de nouvelles fouilles qui m’ont permis de trou- ver encore de nombreux objets, qui seront eux aussi exposés. L.P.P. : Quelle est la nature de ces trou- vailles ? C.P. : Plusieurs sites préhisto- riques ont été découverts, notam- ment au bord du lac de Chaillexon dans un abri-sous- roche bien orienté Sud. Les objets qui y ont été trouvés datent, pour les plus anciens, de 6 000 avant J.-C., et de 1 500 à 1 600 avant J.-C. pour les plus récents. Pour les plus anciens, on est dans la période des chasseurs- cueilleurs, puis il y a des objets datant du Néolithique, l’époque des premiers agriculteurs (entre 4 000 et 2 500 avant J.- C.), jusqu’à l’âge du bronze. Il s’agissait pour l’essentiel d’outils en pierre et de lames en silex, de lamelles, de pointes de flèches et d’ossements d’animaux chas- sés, surtout du cerf et du san-

et 1933 par un douanier féru d’archéologie, Louis Chapuis. Il s’agissait alors des toutes pre- mières fouilles préhistoriques à avoir été menées dans la haute vallée du Doubs. Bien plus tard, j’ai retrouvé ces collections chez les descendants de Louis Chapuis qui ont accepté d’en léguer une partie. Ce sont

Le renne était présent dans le Jura.

Les outils préhistoriques seront exposés dans les salles réaménagées du musée de Pontarlier dès le 14 octobre.

Propos recueillis par J.-F.H.

A LOUER MORTEAU, GRANDE RUE SURFACE COMMERCIALE 135 M 2 EN PLEIN CENTRE-VILLE, EMPLACEMENT PRIVILÉGIÉ, PLUSIEURS VITRINES. DISPONIBLE 15 JANVIER 2012 RENSEIGNEMENTS : 06 07 40 50 76

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