La Presse Pontissalienne 144 - Octobre 2011

FRASNE - LEVIER

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

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BONNEVAUX 6 parcelles Une zone artisanale de 6 parcelles

LEVIER

Les études rassurantes

Pôle bois :

des poussières inoffensives L’analyse des particules commanditée par la commune confirme que les poussières en suspension observées sur la zone d’activité ne contiennent aucun élément nocif.

P remiers coups de pioche au printemps et chantier terminé à l’automne avec la pose du transformateur. La durée des travaux est inver- sement proportionnelle à la longueur des procédures administratives qui exas- pèrent de plus en plus les élus. “Il est loin le temps où l’on arrivait à boucler un pro- jet dans l’année , constate assez réaliste le maire Jean-Louis Néault. Les artisans du vil- lage ont manifesté le besoin d’avoir du terrain à vocation économique après zone artisanale de 6 parcelles, aménagée à la sortie du village direction Censeau. Une zone vite remplie. La commune de Bonnevaux vient d’investir dans la réalisation d’une

L e dynamisme du Pôle bois ins- tallé aux champs Bégaud à l’entrée de Levier peut aussi être une source de désagrément. Les riverains se plaignent parfois de la poussière qui se dépose sur les véhicules et les fenêtres. Cet- te nuisance s’observe surtout par temps de bise. “La forte concen- tration de scieries et d’entreprises de transformation du bois peut générer des particules en suspen- sion mais seulement quand il y a

convenait de vérifier la nature exacte des particules et si possible d’en déterminer la source. Pour ce faire, la commune et une entre- prise de la zone ont fait réaliser deux études par l’A.P.A.V.E. Les élus ont pris connaissance des résultats de l’étude “communale” au dernier conseil. “La seule cho- se qu’on peut affirmer pour l’instant, c’est qu’il n’y a aucune nocivité pour les gens. Ces poussières sem- blent provenir d’un peu partout. Elles sont liées à l’activité globa- le du pôle bois. On ne peut pas poin- ter du doigt une entreprise en par- ticulier” , confirme Alain Guyon, le premier adjoint. Il reste encore à comparer les conclusions de chaque étude pour affiner les com- mentaires et déterminer les mesures à prendre. “On ne peut pas en dire plus. Chacun devra fai- re des efforts pour résoudre ce pro- blème” , conclut l’élu lévitien.

La zone artisanale est située à la sortie du village au bord de la route de Censeau.

du vent. Le trafic des véhicules sur le pôle accentue sans doute le phénomène. Une quin- zaine de camions cir- culent chaque jour sur le site” , en convient Jean-Pierre Gurtner. Le président de la C.C.A. 800 se veut ras- surant. Au-delà de l’impact visuel, il

sont originaires du village. “On a profité de l’aménagement pour rénover le chemin de la Combe au rat qui dessert la zone artisana- le par l’arrière. Aujourd’hui, on attend le feu vert du géo- mètre pour commencer à signer les actes de vente.”

parti volontairement alors que la commune lui mettait une parcelle à disposition” , n’oublie pas de mentionner le maire pour faire taire tou- te rumeur d’éviction. Le pro- jet procède d’une volonté de maintenir sur place le tissu économique. 5 des 6 occupants

l’approbation de la carte com- munale en 2006-2007. On a modifié le document d’urbanisme puis lancé une étude de faisabilité avant de créer la zone d’artisanale.” Les communes peuvent enco- re réaliser des zones d’activité sous réserve qu’elles ne dépas- sent pas 3 hectares, ce qui est le cas à Bonnevaux. le cabinet Verdi à Dole assurait la maîtrise d’œuvre et c’est l’entreprise Jeannin à Cen- seau qui a effectué les tra- vaux de viabilisation. La zone comprend 6 parcelles de 30 à 50 ares vendues 5 euros le m 2 . “On n’a pas pris la place du club canin qui est

“Aucune nocivité pour les gens.”

Les 6 entreprises qui s’installeront - Combette Jean-Pierre : exploitant forestier - Antoine Henriet : électricité - Jean-Paul Rinaldi : exploitant forestier - Les chalets Claudet : création dʼun local dʼexposition - Lʼauberge du Gaulois : construction dʼun local traiteur - Concept détente, entreprise de Vaux-et-Chantegrue spécia- lisée dans les cuisines et les spas

Publi-information

L e dynamisme d’une enseigne nationale à por- tée de chez vous. Pulsat à Frasne bénéficie de la force d’un réseau qui compte 450 ma- gasins en France pour une surface totale de 70 000 m 2 . Côté image, Pulsat mise sur la proxi- mité et la confiance. L’enseigne sponsorise par exemple le magazine Stade 2 et a trouvé un am- bassadeur sur mesure en la personne de Laurent Jalabert, l’ancien champion cycliste. “On adhère à une centrale d’achat européenne qui nous per- met d’être compétitifs au niveau prix et de pro- poser un choix étoffé de produits dans toutes les des portes ouvertes les 14 et 15 octobre pour inaugurer ses nouveaux locaux. Tout beau, tout neuf et pas plus cher . une enseigne qui pulse Le magasin Pulsat à Frasne exploité par Gilles Guyot organise

CHAPELLE-D’HUIN

Le tir de défense est suspendu

Loup, où es-tu ? Vincent Maire a tiré le loup sans parvenir à l’abattre, dimanche 4 septembre à Chapelle-d’Huin. Depuis, personne n’a revu l’animal. Le tir de défense est suspendu depuis la mort d’un sixième animal dans les Hautes-Alpes. E n France, un sixième loup a été tué lun- di 26 septembre dans les Hautes-Alpes. Du coup, le pays a atteint son quota de bêtes abattues pour l’année 2011 si bien que l’autorisation de tir de défense délivrée à Thierry Maire par la préfecture du Doubs est suspendue. L’éleveur de Chapelle-d’Huin n’a donc plus le droit de viser l’animal si celui-ci venait à pointer son museau du côté des parcs à moutons. Dimanche 4 septembre, à 21 h 45, l’éleveur a tout de même utilisé son passe-droit pour abattre le loup. Ce jour-là, lui et son fils Vin- cent sont postés au sommet d’un arbre domi- nant un de leur champ situé à Chapelle-d’Huin. Sur leur mirador, les deux éleveurs attendent la bête qui a déjà tué 26 de leurs moutons depuis le mois de juin. Sous une pluie fine, quelques brebis s’agitent. Les éleveurs éclai- rent le champ à l’aide d’un puissant projec- teur. Le loup est démasqué. En quelques secondes, il déguerpit au niveau de la lisière de la forêt. Vincent appuie sur la détente de son fusil de chasse : le coup part (de la che- vrotine). L’animal s’enfuit, laissant derrière lui de nombreuses interrogations. Les deux

éleveurs pensent l’avoir touché. Les profes- sionnels de l’Office national de la faune sau- vage (O.N.C.F.S.) disent le contraire. Le len- demain du tir (autorisé par le préfet), ces derniers prospectent la zone à la recherche d’indices. Un chien de sang permettant de retrouver les animaux blessés est appelé en renfort. Il ne retrouve pas la piste ni lamoindre goutte d’hémoglobine. Sans être formel, Thierry Maire pense toute- fois que l’animal a été touché : “Il semble qu’il ait accusé le coup. Depuis, personne au villa- ge ni aux alentours n’a aperçu des animaux paniqués, encore moins revu le loup” dit-il. Tant décrié chez les éleveurs, ce dernier s’est peut-être retiré dans une cavité pour mourir. Pendant ce temps, l’éleveur a été indemnisé en partie à raison de 160 à 200 euros pour une brebis et 90 à 110 euros pour un agneau. Vingt animaux ont été remboursés (26 ont disparu). En revanche, la prise en charge financière ne compte pas les blessés ou stres-

dans ce commerce créé en 1976 et spécialisé alors dans le bricolage. Quand Marie-Christine et Gilles Guyot ont repris l’affaire en 1982, ils ont progressivement élargi l’activité vers l’électromé- nager, T.V., antennes puis T.N.T. terrestre et satel- lite. Sans oublier les cuisines intégrées qui figurent parmi les nouveautés de cette rentrée. “On conti- nue à proposer un rayon quincaillerie et électri- cité” , précise Gilles Guyot. Pulsat, c’est la garantie de prix et de services professionnels. Huit catalogues de produits image, son, multimédia et électroménager sont édités tous les ans. Livraisons sous 24 heures. Dépannage sous 48 heures avec prêt d’appareil au besoin. Toujours en développement l’en- seigne mettraen ligne son tout nouveau site in- ternet marchand fin 2011. Les cyberacheteurs pourront ainsi commander sur le web les pro- duits de leur choix et les retirer en magasin, lieu où Myriam vous y accueille avec sourire. Gilles Guyot et Myriam, vendeuse qui vous accueille désormais au magasin Pulsat à Frasne.

gammes” , explique Gille Guyot qui achoisi de rénover complè- tement son enseigne qui rayonne 30 km à laronde. Plus lumineux et fonctionnel, ce magasin de 100 m 2 dispose maintenant d’une nouvelle entrée accessible aux personnes han- dicapées. Une page se tourne

La proximité et la confiance.

sés : “Certaines brebis seront peut- être stériles l’année prochaine” annonce le propriétaire des trou- peaux qui se dit fatigué par les nombreuses nuits passées à veiller ses enclos. L’arrivée de la chasse, bientôt de la neige, et le retour des bêtes à la bergerie (début novembre), per- mettront à Thierry Maire de dor- mir à nouveau sur ses deux oreilles. Pendant ce temps, les autres loups français auront droit à un répit depuis que la France a utilisé son quota européen de six loups tués. E.Ch.

Il a accusé le coup.

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