La Presse Pontissalienne 144 - Octobre 2011

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

4

Restaurant du Gounefay :

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

bientôt habillé pour l’hiver

E n découvrant vendredi 23 septembre lors d’une visite de chantier la ter- rasse du futur restau- rant de Gounefay au soleil couchant, on se prend déjà à rêver. Effet panoramique garanti sur la chaîne juras-

sienne et la plaine de l’Arlier. Vivement l’hiver. On ne revien- dra pas sur l’architecture audacieuse du bâtiment qui a déjà fait beaucoup jaser. Tou- jours est-il que la première réa- lisation de la C.C.L. relevant de sa compétence touristique com-

me le rappelait Patrick Genre fait la part belle à la lumière. Surtout pour l’espace restauration avec ses grandes baies vitrées orien- tée au sud-ouest. Exposition rime avec type d’utilisation dans ce bâtiment composite. “Les locaux techniques de la station : hangar pour dameuse, matériel alpin sont tournés vers l’Est car on y vient plutôt le matin. Avec une occupation intermittente, les salles hors-sac et scolaire béné- ficient d’une orientation un peu moins favorable” , précise Vin- cent Lombard du cabinet d’architectes Amyot-Lombard en charge du projet. Le chantier sera terminé dans les délais prévus, c’est-à-dire pour une ouverture le 15 décembre. “On doit encore travailler à l’installation et l’accompagnement de nos per- sonnels et du couple qui assu- rera l’exploitation du restaurant” ,

annonce visiblement satisfaite du scénario Nathalie Bertin, la vice-présidente de la C.C.L. chargée du tourisme. Au-delà de la disposition des locaux, la visite a permis de se familiari- ser avec les spécificités d’un bâtiment équipé de panneaux solaires et qui disposera d’une chaudière à granulés bois. “C’est assez compliqué d’un point de vue thermique. Le chauffage combine plusieurs dispositifs variant en fonction des besoins saisonniers de chaque espace. Comme on se situe dans un envi- ronnement très naturel à 1 200 m d’altitude, on voulait faire un bâtiment qui ne consomme pas. Il pourrait être labellisé B.B.C. mais on n’a pas souhaité qu’il le soit” , complète l’architecte. Le coût du projet s’élève à 3,5 millions d’euros en prenant en compte les travaux d’adduction d’eau.

Maisons-du-Bois :

la commercialisation redémarre

S itué sur la droite à l’entrée du village de Maisons-du-Bois en venant de Pontarlier, le projet de construction d’un collectif de 18 appartements reprend

vie après être longtemps resté en plan. Des bâches ont été accrochées cet été sur les murs du chantier. On peut lire “Pro- gramme neuf, appartements de standing du T2 au T5, jardin, terrasse, garage”. Pour avoir plus de renseignements, il faut s’adresser à l’agence pontissalienne du groupe Lapierre qui est chargée de la com- mercialisation de ce bien. Ces calicots sont le premier signe de vie observé sur ce site depuis plusieurs mois. Cela fait plus de deux ans maintenant que la construction de ce petit collectif de 18 logements dont l’architecture fait écho à celle d’une ferme comtoise est en plan. Les travaux ont été stoppés après que le promoteur privé à l’origine de ce projet a

rencontré des difficultés. Il faut attendre maintenant qu’un certain nombre de loge- ments soient vendus pour que les travaux reprennent. Dans notre édition de novembre 2010, nous précisions qu’une solution venait d’être trouvée afin d’amener ce projet à son terme. À l’époque, le chan- tier passait sous le contrôle d’une socié- té civile de moyen du Haut-Doubs, la S.C.M. Immobilier qui avait annoncé un calendrier des opérations dont le rythme était étroi- tement lié à celui de la commercialisation des biens. Le chantier devait être réacti- vité au début de l’année 2011 afin que les appartements soient livrés en 2013. La S.C.M. annonçait aussi la réalisation d’un petit lotissement de quatre lots.

Des calicots ont été accrochés sur les murs du chantier pendant l’été.

Le chantier sera terminé dans les délais prévus, soit autour du 15 décembre.

L a plante la plus symbolique de nos alpages ne fait pas toujours l’unanimité. Quand le bétail vient à manquer, ce qui arrive parfois, elle peut devenir enva- hissante. On peut récolter ses racines pour les distiller en eau-de-vie. On la fauche aussi. Une pratique moins naturelle défraie chaque année la chronique de deux côtés de la frontière : le traitement chimique. L’application se fait généralement pied par pied même si certains ont déjà tenté de s’en débarrasser au pulvérisateur motori- sé. Les défenseurs de l’environnement dénoncent régulièrement ces méthodes qui n’ont pour l’instant rien d’illégal. Si la cueillette est effectivement réglementée, la question des traitements échappe à tou- te préconisation légale. Sauf à prouver que ledit traitement peut être une source de pollution des nappes phréatiques. “On est dans un flou juridique complet” , admet Lau- ra Reynaud. Interpellée sur ces problèmes récurrents, la sous-préfète de Pontarlier a sollicité les services de la D.R.E.A.L. pour faire un point réglementaire sur la ques- tion. Mieux protéger la grande gentiane

Pas le droit de cueillir la gentiane mais rien n’interdit de la traiter chimiquement.

Made with FlippingBook flipbook maker