La Presse Pontissalienne 144 - Octobre 2011

FRASNE - LEVIER - AMANCEY

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

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AGRICULTURE La technologie au service de l’agriculture La vache envoie un S.M.S. avant de vêler Un éleveur de Bians-les-Usiers s’équipe du “Vel’Phone”, un système lui permettant d’être prévenu sur son téléphone portable qu’une vache met bas.

A près la vache qui rit, voilà la vache qui balance des textos. Pas pratique de tapoter le clavier avec ses onglons…Sans rire, les Blondes d’Aquitaine et les Holstein de Jean-Bernard Girard vont bien- tôt communiquer avec leur maître puisque l’éleveur de Bians-les-Usiers, comme d’autres en Franche-Comté, a investi dans un détecteur permettant la surveillance des vêlages à distance.

l’animal, le thermomètre va monter en température pour dépasser les 39,5 °C avant de redescendre brutalement envi- ron 48 heures avant le vêlage de 0,5 à 1 °C. À cet instant, le thermomètre lance donc un signal à un boîtier G.S.M., lui- même relié au téléphone du pro- fessionnel, prévenu sur son écran de l’heureux événement. “Je dois tester l’équipement courant octobre. Celam’apportera davan- tage de tranquillité, notamment la nuit” explique le profession- nel basé dans le Haut-Doubs dont le cheptel est composé de 15 Blondes d’Aquitaine et 15 Prim’Holstein. Il a investi dans cinq thermomètres. Devenus de véritables chefs d’entreprise, les agriculteurs ne plaisantent pas de cette inven- tion. Elle “change” leur vie. Et évite des pertes économiques : “Avec cet appareil, l’éleveur réus- sit à garantir sa production et passe des nuits plus tranquilles.

Mais attention, cela ne veut pas dire que les exploitants font moins de surveillance de leur troupeau” explique Jean-Charles Hanriot, animateur commer- cial Genia’Test, coopérative d’insémination basée à Roulans qui commercialise cet appareil utilisé par d’autres agriculteurs à Chalèze près de Besançon, Placey, dix en Haute-Saône et un dans le Territoire-de-Belfort. Dans le Haut-Doubs, terre de comté, les veaux sont moins coû- teux à leur naissance contrai- rement aux Charolais ou autres races bovines. L’investissement pour un tel équipement varie selon le nombre de thermomètres. Oli- vier Curty, éleveur à Chalèze près de Besançon, a déboursé environ 5 000 euros pour 16 appareils… et gagné en confort de vie. Entre les agriculteurs et les vaches : les ondes passent à merveille. E.Ch.

Olivier Curty (à gauche) et Jean-Charles Hanriot, animateur commercial insémination à “Génia’Test”, présentent l’équipement.

Nommé “Vel’pho- ne”, cet insatru- ment comprend une base radio et des thermomètres vaginaux permet- tant de déterminer la fin de gestation. Son fonctionne- ment est assez simple : placé dix jours avant le vêla- ge dans le vagin de

Permis de sauver un veau.

AMANCEY Sport Le trail du Lison en version développement durable La première édition du Trail du Lison démarre d’Amancey dimanche 23 octobre. Outre de magnifiques paysages, les organisateurs font découvrir la facette “écolo” de ce sport.

D imanche 23 octobre, le premier Trail du Lison démarre d’Amancey pour arriver 45 km plus loin à Nans-sous-Sainte- Anne. Un autre parcours de 19 km et une ran- donnée de 16 km sont également prévus par l’A.S.R.C. Bolandoz. Le Trail du Lison fait le pari de l’originalité et s’engage dans une démarche de dévelop- pement durable. L’épreuve vient d’obtenir le label “Développement durable… le sport s’engage”, délivré par le Comité National Olympique et Sportif Français (C.N.O.S.F). Pour obtenir le précieux sésame, les organi- sateurs ont prévu de multiples actions : “Notre

d’Huin” poursuit-il. Le Trail tire parti des forces locales si bien que les associations des villages voisins (Lizi- ne, Éternoz, Nans-sous-Sainte-Anne, Mont- mahoux et Crouzet-Migette) mettront la main à la pâte. Déjà 170 inscriptions étaient enre- gistrées fin septembre. Outre le développement durable, le trail joue la carte de la solidarité en reversant 50 cen- times par chaque inscription à l’association Semons l’Espoir et 50 centimes pour l’association Samdo Avenir qui aide au déve- loppement économique et sanitaire de Sam- do, village népalais situé au pied du Manas- lu, qui compte de nombreux réfugiés tibétains. Une convention avec l’Office national des forêts et Natura 2000 a été engagée avec la mise en place “ de dispositifs temporaires de passages de ruisseaux pour éviter un impact trop fort sur le milieu, explique Johan Salo- mon. L’eau des douches sera récupérée à Nans- sous-Sainte-Anne afin qu’elle ne rejoigne pas le Lison” annonce l’association. Même les gobelets (en amidon et non en plas- tique) seront biodégradables et les déchets alimentaires prendront la direction d’une por- cherie. Rendez-vous dimanche 23 octobre.

repas d’après-course sera par exemple 100 % local” annonce Johan Salomon, l’une des che- villes ouvrières de l’organisation. “Ce sera salade franc-comtoise avec des œufs venus de Flagey, des pommes de terre produites par un agriculteur de Fertans, des salaisons de Longeville, des salades d’un groupement d’exploitation venant de Reu- gney et des yaourts produits par une exploitation de Chapelle-

“L’eau des douches sera récupérée.”

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Johan Salomon et les organisateurs du trail du Lison promettent de magnifiques points de vue aux coureurs.

Nombreuses PROMOS

Renseignements : www.trailison.fr

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