La Presse Pontissalienne 144 - Octobre 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 144 - Octobre 2011

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EN BREF

AFFAIRE

900 000 euros de préjudice Des concessionnaires plumés par un négociant de voitures d’occasion Entre le 15 juillet et le 15 août, des concessions automobiles de Pontarlier, Besançon et Dijon se sont faites piéger par un acheteur de véhicules d’occasion qui les a payés avec des chèques sans provision avant de disparaître. Préjudice estimé : 900 000 euros.

Exposition “L.Alphabet des sens”, exposition les 5 et 6 novembre à la salle annexe des Annonciades. La M.P.T. des Longs- Traits invite Laure- Anne Duchet-Lemaire. Valdahon L’Amicale du Personnel Communal de Valdahon invite à assister à sa traditionnelle soirée Cabaret le samedi 8 octobre à 20 h 30 à l’Espace Ménétrier. Les organisateurs vont célébrer les 10 ans de cette soirée en proposant les artistes suivants : Guillaume Ibot, imitateur, chanteur et humoriste, Hassan, humoriste et Marylise, contorsionniste. Renseignements : Maison des Services Concert Concert de l’Orchestre d’Harmonie des Gardiens de la Paix de la préfecture de police de Paris, mardi 18 octobre à 20 h 30 à l’Espace Pourny de Pontarlier. Organisé par l’Harmonie municipale de Pontarlier. Entrée 10 euros. Réservation Virgo et Office de tourisme de Pontarlier. Rens. au 06 80 13 48 86.

L’ affaire agite en ce moment les concessionnaires automobiles de Franche-Comté et de Bourgogne. Durant l’été, plusieurs enseignes de dif- férentes marques se sont fait piéger par un acheteur de véhicules d’occasion qui avait pignon sur rue à École-Valentin et avec lequel elles avaient l’habitude de travailler. L’activité de ce prestatai- re était simple. Il achetait aux conces- sions des voitures d’occasion qu’il reven- dait principalement à l’export. L’affaire était rodée et la confiance établie. Mais entre le 15 juillet et le 15 août, l’intéressé a changé ses habitudes. Il a fait le tour de ses clients pour charger des véhicules qu’il a payés cette fois-ci avec des chèques sans provision. “Il nous avait demandé d’attendre une quinzai- ne de jours avant d’encaisser le règle- ment. Quand nous l’avons fait, il a reje- té par la banque” raconte un concessionnaire du Haut-Doubs pon- tissalien qui s’est aperçu trop tard de la supercherie comme beaucoup d’autres de ses confrères de Dijon et de Besan-

çon. “Cela faisait dix ans qu’il travaillait sur la région. Nous lui avons vendu plu- sieurs voitures. Nous n’avions jamais eu de problèmes avec lui jusque-là. À la fin, nous traitions même par téléphone” pré- cise un autre concessionnaire de la pla- ce qui s’est fait entourlouper. Pendant l’été, le prestataire a bien écou- lé les véhicules en France et à l’étranger. Mais il semble qu’il ait gardé la recette avant de disparaître au Liban, son pays d’origine. “On s’est fait avoir comme tout

Le prestataire peu scrupuleux a visiblement écoulé les véhicules en quelques jours en France et à l’étranger.

le monde” déplore un ven- deur de voitures pour qui le manque à gagner est de 15 000 euros, soit trois automobiles. C’est une “petite” somme comparée à une enseigne à l’effigie d’une marque allemande qui a perdu 150 000 euros dans cette histoire ! Sur l’ensemble des conces- sions concernées par les agissements de ce pres- tataire peu scrupuleux, le

“Nous n’avons que nos yeux pour pleurer.”

poursuites à l’égard d’un homme en fui- te qui, selon nos informations, était dans le collimateur de la police depuis long- temps. De leur côté, les concessionnaires lésés ne se font guère d’illusions. Beaucoup pensent qu’ils ne reverront sans doute jamais leur argent. “Nous n’avons que nos yeux pour pleurer” lâche d’un ton désabusé un concessionnaire du Haut- Doubs. T.C.

préjudice s’élève à 900 000 euros ! Une bonne partie du forfait a été enregistrée dans les grandes vitrines dijonnaises des constructeurs automobiles allemands. “Elles sont quatre ou cinq à s’être fait plumer” relève une source policière. Les concessionnaires ont porté plainte. La Police Judiciaire de Dijon a ouvert une enquête pour des faits difficiles à qualifier. Elle doit transmettre le dos- sier au procureur de la République qui jugera de l’opportunité d’engager des

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