La Presse Pontissalienne 133 - Novembre 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 20 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2010 N° 133

PAUVRETÉ, PRÉCARITÉ CHÔMAGE, GALÈRES… LA FACE CACHÉE DU HAUT-DOUBS

La Presse Pontissalienne est allée à la rencontre des exclus de “l’eldorado”

LE DOSSIER en p.17 à 23

LAC SAINT-POINT

L’ÉVÉNEMENT

p. 2

p. 6 à 9

Immobilier : le Haut-Doubs retrouve des couleurs

Voie verte : les riverains voient rouge

Après une année 2009 où le nombre de transactions s’est effondré, le marché de l’immobilier commence à retrouver le sourire. Cette reprise - à confirmer - est encouragée par des taux d’intérêt historiquement bas.

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

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Bulle Imaginons un instant que la Suisse intègre lʼUnion Européenne, ou pire encore quʼelle décide suite à une gra- ve brouille diplomatique avec ses voi- sins de fermer ses frontières… Scé- nario catastrophe ou science-fiction : le Haut-Doubs, eldorado de lʼemploi et du confort matériel deviendrait ni plus ni moins quʼune région sinistrée au même titre que lʼemploi dans le Nord de la France sʼest délité au fur et à mesure que fermaient les mines et les industries textiles. La Suisse, avec ses 15 000 travailleurs frontaliers francs-comtois est désormais le prin- cipal employeur de la région, au même niveau que Peugeot à Sochaux. Avec son franc suisse puissant, son indus- trie florissante et ses salaires élevés, notre voisin représente pour le Haut- Doubs une manne vitale. Seulement, ce tableau idyllique dʼun Haut-Doubs doré, parfois bling-bling avec ses voi- tures allemandes et ses maisons haut de gamme - panoplie fréquente du frontalier dʼaujourdʼhui -, est faussé. Car la richesse du Haut-Doubs est une richesse par procuration. Bien sûr on ne dément pas que se développe et prospère un tissu industriel et com- mercial français, local, mais dans 90 % des cas il est également dynamisé par la proximité de la Suisse. Dans cette situation paradoxale se creuse un insi- dieux fossé entre la richesse appa- rente du Haut-Doubs illustrée par lʼaisance des salariés frontaliers et lʼautre facette du Haut-Doubs, moins connue et souvent cachée, car exclue de cette image dʼÉpinal de lʼopulence. Ils sont pourtant des centaines ces tra- vailleurs modestes salariés en Fran- ce, cette “minorité invisible” qui se trou- ve en décalage total avec le train de vie de ce territoire, à tel point que le fossé se creuse de plus en plus entre ces habitants-là et les autres, ceux qui passent chaque jour la frontière. Cʼest cette “face cachée” du Haut-Doubs que nous avons voulu mettre dans la lumière à travers le dossier central de ce numéro. Car à côté dʼun Haut-Doubs sous perfusion dorée de la Suisse, qui semble vivre dans sa bulle, il existe aussi un Haut-Doubs chiche, modes- te et inévitablement de plus en plus complexé par cette cohabitation inédi- te. Enfin veillons aussi à ce que la richesse matérielle du Haut-Doubs ne sʼaccompagne pas dʼune pauvreté cul- turelle croissante… J ean-François Hauser Éditorial

POLITIQUE

Claude Jeannerot face aux critiques “Si la population ne veut pas de la voie verte, alors on mettra l’argent ailleurs !” Le président du Conseil général du Doubs répond à la salve de critiques recueillies lors de l’enquête publique sur la voie verte autour du lac Saint-Point (voir aussi page 27). “On ne fait pas une autoroute !” dit-il.

L a Presse Pontissalienne : Avez- vous été surpris par le nombre de doléances recueillies lors de l’enquête publique ? Claude Jeannerot : Il n’est pas anor- mal que sur un tel projet, il y ait des réactions défavorables dans la mesure où un équipement de cet- te nature bouleversera la tran- quillité des habitants et ce, même si la voie verte est faite pour accueillir des modes doux. Il ne faut pas perdre de vue que cette voie verte qui respectera l’environnement a vocation à fai- re rayonner cette partie du terri- toire. Loin de défigurer l’environnement, la voie verte va le valoriser. Ce qui m’a surpris en effet, c’est l’outrance des propos des riverains. C’est dommage parce que les pro- pos utilisés ne contribuent qu’à tuer leur démonstration. L.P.P. : Le projet peut-il encore être modi- fié ? C.J. : Je rappelle déjà qu’entre le

Cantonales : “Je n’ai aucune inquiétude.”

moment où j’ai présenté le projet et où il a été sou- mis à enquête publique, il a été modifié, amendé, amélioré. Maintenant, il est encore temps de le fai- re progresser encore, c’est bien le but d’une enquê- te publique. Il faut se souvenir un peu des cris d’orfraie qui avaient été poussés quand mes pré- décesseurs avaient créé le sentier pédestre autour du lac, un équipement que personne ne conteste aujourd’hui. Si on se réfère à un autre dossier, la véloroute, que personne ne conteste aujourd’hui, le seul regret est ne pas l’avoir faite plus tôt. L.P.P. : Vous reconnaissez que certains arguments sont rece- vables tout de même ? C.J. : Dans l’enquête publique, il y a tout et son contraire. Certains reprochent qu’il n’y aura pas assez de parkings, d’autres affirment qu’on va trop en faire. On me parle d’un mur en béton de 8 m de haut alors qu’on s’appuie sur les falaises existantes et que l’ensemble sera totalement revégétalisé. Nous ferons en sorte que cette voie verte soit la moins blessante possible pour l’environnement. Il y a beaucoup de craintes non justifiées. Je répète ce que j’ai déjà dit : nous ne faisons pas une cen- trale nucléaire ni une autoroute. Il n’y aura aucu- ne pollution visible. L.P.P. : Existe-t-il un risque que le projet soit carrément aban- donné ? C.J. : Je vais être clair : si j’ai le sentiment que la population dans sa majorité est contre, rien ne se

Claude Jeannerot

tâtera à nouveau le pouls de la population. Il se dit surpris par certains propos “outranciers.”

fera contre son souhait. Si le niveau d’acceptabilité n’est pas au rendez- vous, je ne ferai rien. D’autres par- ties du département sont deman- deurs d’investissements. Si la population ne veut pas de la voie verte, on mettra l’argent ailleurs. Que chacun soit bien rassuré… L.P.P. : Et si les malentendus sont dissi- pés, quel est le calendrier des travaux ? C.J. : J’espère pouvoir lancer les tra- vaux sur le début de l’année 2012 pour une mise en service progres- sive entre 2012 et 2014. L.P.P. : Pour quel coût ? C.J. : Le coût sera bien de 13 mil- lions d’euros et ce, malgré le fait qu’on veuille nous faire croire que des ingénieurs sont persuadés que ça va coûter beaucoup plus cher. Qu’on me présente ces ingénieurs, je ne demande qu’à les rencontrer ! Concernant le coût, soit on envi- sage le projet comme une dépense

“Il n’y aura aucune pollution visible.”

perdue. Moi, je pense au contraire que la voie ver- te permettra de renforcer la position de Christian Bouday. Ceux qui nous reprochent aujourd’hui de mener à bien ce genre de projets sont aussi ceux qui n’ont pas eu le courage de le faire il y a dix ou vingt ans. Je suis persuadé que tout ce que nous engageons en cemoment enmatière d’investissements vient plutôt au crédit de la majorité départemen- tale. L.P.P. : Vous êtes donc confiant pour les échéances de mars prochain ? C.J. : Je n’ai aucune inquiétude. Nous avons un bilan vérifiable dans les faits. Non seulement je n’ai pas de crainte mais je suis très confiant pour renforcer le rapport de force en notre faveur. L.P.P. : Avec quels nouveaux cantons gagnables ? C.J. : Je pense par exemple à Morteau, Roulans, Pont-de-Roide ou encore Saint-Hippolyte. Je suis persuadé que nos concitoyens sauront choisir. Propos recueillis par J.-F.H.

sèche, auquel cas il ne faut pas faire cette voie ver- te. Soit on considère que c’est une dépense d’investissement et on espère un retour sur le plan économique et on envisage alors les choses autre- ment. Je le répète : la voie verte est un outil qui permettra de renforcer l’attractivité de ce territoi- re et de développer l’activité économique et donc les emplois touristiques, non délocalisables, dans un contexte où l’avenir ne repose pas que sur les emplois frontaliers. L.P.P. : Des riverains parlent de “pseudo-concertation” ? C.J. : Soit ces critiques viennent de personnes qui habitent durablement hors de la région ou alors qui sont frappées de surdité avancée pour avoir manqué les dizaines de réunions publiques que nous avons organisées. L.P.P. : Ce dossier épineux ne peut-il pas coûter le siège de Christian Bouday aux prochaines cantonales ? C.J. : Si on considère que cet équipement est une blessure pour le paysage alors oui, l’élection est

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

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Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Harmonie.

RETOUR SUR INFO

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E n 1960, personne ne donnait cher de la peau des “Fauvettes”, centre de vacances implanté à Levier à deux pas de la forêt. “À l’ouverture, cer- tains salariés se demandaient si la struc- ture aller perdurer” se souvient Guy Magnin- Feysot, directeur du centre depuis 1996 qui soufflera les 50 bougies du site le samedi 6 novembre en compagnie du personnel et des anciens salariés. Lorsque de nombreux centres périclitèrent à la fin des années quatre-vingt-dix, Les Fauvettes bénéficièrent (et bénéficient tou- jours) de lʼappui de lʼÉducation nationale. La moitié du personnel travaillant à Levier est en effet détachée du ministère. Vingt et une personnes travaillent dans cet espace de 150 hectares ouvert toute lʼannée. La capacité dʼaccueil est de 120 lits. On trou- ve également deux salles de classe (1 biblio- thèque, 1 salle de jeux, 1 salle télé vidéo, 2 salles de classe dans un bâtiment indé- pendant), un gymnase, un terrain de foot, une aire de jeux, un manège couvert, une carrière et un terrain dʼentraînement ainsi quʼune piscine chauffée. Levier : les Fauvettes ont 50 ans Un demi-siècle plus tard, les “Fauvettes” - dont le but est dʼaccueillir les enfants des personnels de lʼÉducation nationale - sont plus pimpantes que jamais. “Cet été, nous avons battu les records de fréquentation” confie le directeur. Au total, environ 4 000 jeunes auront plongé dans la nouvelle pis- cine (construite en 2009), monté sur le dos des chevaux pour une balade ou marché dans les bois… Pourquoi ce regain dʼintérêt ? “Peut-être en raison de la crise” émet avec précaution Guy Magnin-Feysot. Lʼautre raison de cet- te bonne forme réside dans les derniers tra- vaux engagés, “depuis 2008 et jusqu’en 2010, nous avons engagé un programme de rénovation des chalets, créé une pisci- ne (couverte depuis cette année) et nous lancerons une rénovation du mobilier pro- chainement” précise le directeur.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Pays Nature : la “com com” à la rescousse ?

L e dossier Pays Nature, évo- qué dans notre précédent numéro, risque de sʼapparenter à un vrai boulet si les choses nʼévoluent pas rapi- dement. Comment imaginer que Chaux-Neuve nʼait quasiment plus de possibilités dʼhébergement alors que les collectivités inves- tissent énormément sur le trem- plin ? De son côté, la commune ne veut pas rester les bras croi-

sés. “Nous avons récupéré la licen- ce IV pour pouvoir la remettre en service au cas où un repreneur se positionne. Notre objectif est bien que ça refonctionne le plus rapidement possible” commente Jean-Claude Guy, deuxième adjoint de Chaux-Neuve. Le nœud du problème vient de lʼassociation E.P.P.I. gestionnaire de Pays Nature qui refuse de vendre ses deux bâtiments séparément

alors quʼun repreneur, Hervé Mar- chal, souhaiterait vivement reprendre le bâtiment du haut pour faire fonc- tionner lʼactivité gîte. Lʼissue pourrait peut-être venir de la communauté de communes des Hauts du Doubs que les élus de Chaux-Neuve aimeraient voir se positionner. Car en lʼétat, le bâti- ment principal de Pays Nature est inexploitable, il nécessite dʼimportants travaux de remise en état. Si une collectivité comme la “com com” acceptait de les prendre en char- ge, les repreneurs potentiels seraient alors plus enclins à se positionner. “Nous en discutons” confirme Jean- Marie Saillard, le président des Hauts du Doubs, tout en précisant quʼil nʼy a “rien de décidé.” Dans lʼhypothèse où un repreneur se positionne sur le premier bâti- ment et Hervé Marchal sur lʼautre, Pays Nature ne verrait alors aucun inconvénient à ce quʼil y ait deux repreneurs différents dès lors que les deux bâtiments sont vendus en même temps. À suivre.

Maisons-du-Bois : le panneau vous décroche un sourire

Le bâtiment principal de Paus Nature n’a toujours pas trouvé preneur.

D e plus en plus de communes installent sur leur territoire des panneaux de contrôle automatique de la vitesse. Il ne sʼagit pas de radars qui flashent les contre- venants dépassant la vitesse autorisée, mais de dispositifs qui renseignent lʼautomobiliste sur lʼallure à laquelle il roule. Le cas échéant, le panneau lumineux lʼinvite à lever le pied. Valdahon, Les Fins, Frasne et maintenant Mai- sons-du-Bois-Lièvremont ont fait le choix dʼinvestir dans ce genre dʼéquipement “dissuasif et péda- gogique” estime Bernard Bole, le maire du vil- lage du Saugeais. Le conseil municipal a déci- dé de positionner ce panneau à lʼentrée de la commune sur la Départementale 251. Depuis quelques semaines, les automobilistes qui viennent de Montbenoît reçoivent un souri- re de la part du bonhomme qui sʼaffiche sur le On fait tout pour que le bonhomme esquisse un sourire.

panneau sʼils roulent à 50 km/h ou en dessous. Dans le cas contraire, les conducteurs ont droit à une grimace. Pour Bernard Bole, cet équipement porte ses fruits. De lʼavis des riverains qui se plai- gnaient parfois que les gens rou- laient trop vite à cet endroit avant dʼentrer dans le village, “la majo- rité des automobilistes qui pas- sent par là lèvent le pied” explique Bernard. Objectif atteint.

Le panneau porte déjà ses fruits.

PONTARLIER

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CIRCULATION Le marché du jeudi pourrait être déplacé Déménager le marché ? Le sens de circulation rue de la République est tranché, pas le devenir du marché qui pourrait s’installer au cœur de ville dès le mois d’avril.

S ens A ou sens B ? À cet- te question qui a déchaî- né les passions chez les habitants et commer- çants de Pontarlier, la mairie a répondu en gardant l’actuel sens de circulation rue de la Répu- blique (place Saint-Bénigne-por- te Saint-Pierre). Un choix sensé ? “C’est en tout cas une décision prise après de nombreuses synthèses menées auprès des commerçants, du conseil de quartier, de la com- mission circulation…” répond le maire Patrick Genre qui a pris un arrêté municipal pour conforter ce fameux sens B. Finies les polémiques donc. Aujourd’hui, une nouvelle ques- tion se pose : la pertinence de maintenir le marché le jeudi place Jules-Pagnier mais “avant de prendre une décision, je ren- contrerai les commerçants séden- taires et non-sédentaires, préci- se le maire. Si le marché bouge, ce sera pour le centre-ville. Il y a des possibilités place d’Arçon, devant le parvis de la mairie.” Le dossier dumarché est ouvert. Il pourrait être tranché pour avril 2011 mais Patrick Genre préfère tester plutôt qu’imposer, dialoguer plutôt que contraindre.

Le marché place Jules-Pagnier pourrait déménager au centre-ville suite à la nouvelle politique de circulation.

si, un nouveau lifting . Le pre- mier magistrat veut tester le principe d’un entonnoir dans cette rue en sens unique tout en élargissant la voie réservée aux piétons. Premiers tests dans quelques semaines avant l’arrivée de la neige. La signalétique, pas toujours très visible en entrée de ville, devrait être améliorée au second semestre 2011 grâce à une refon- te complète des panneaux rou- tiers et commerciaux. E.Ch.

ment le soir et week-ends. Plu- sieurs fois, la ville a été bloquée à l’heure du retour des fronta- liers.

D’ailleurs, le choix du sens B a été conforté après la consulta- tion publique à laquelle 600 Pon- tissaliens ont répondu. La majorité des habitants est “favorable” avoue la mairie car “ce sens de circulation est plus logique puisqu’il alimente de façon plus rationnelle les artères de la ville.” Les commerçants, ils ont été 250 à donner leur avis. Il est évident que le sens A (porte Saint-Pierre-Saint- Bénigne) testé il y a quelques mois a prouvé ses limites, notam-

Après la création du rond-point des Chèvres et le sens B, voilà Pon- tarlier en marche. Ou plu- tôt en route puisque la rue Jules-Mathey (sens unique) subira, elle aus-

Place d’Arçon, parvis de la mairie.

L’actuel sens de circulation rue de la République est maintenu.

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L’ÉVÉNEMENT

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MARCHÉ Les délais en baisse La reprise est là… encore timide L’immobilier est certes sorti de sa crise, il n’a pas pour autant retrouvé sa santé d’antan. Il s’est assaini mais les acheteurs sont encore sur leurs gardes. La confiance revient, doucement. ÇA REPART ! Après deux années de flottement, l’immobilier retrouve des couleurs dans le Haut-Doubs. Les années d’euphorie que le secteur a connu en 2006, 2007 et 2008 appartiennent désormais au passé, et c’est peut-être tant mieux car à cette époque, tout s’achetait et à n’importe quel prix. Le marché immobi- lier semble purgé de ses excès passés. Si les volumes de transaction repar- tent à la hausse, les prix ont subi une baisse et se stabilisent. Dans le Haut- Doubs, le marché est toujours influencé par l’attractivité de la zone frontalière, orientant toujours les prix vers le haut. Autre élément, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas. C’est sans doute le bon moment pour se lancer. Le point sur un marché qui retrouve son tonus. IMMOBILIER :

le maison dans un secteur attractif trou- vera toujours pre- neur assez rapide- ment à un prix élevé, au-dessus du mar- ché actuel. Un bien plus banal en termes de prestations ne trouvera plus pre- neur à des prix supé- rieurs au marché. C’est là toute la dif- férence aujourd’hui. “Des maisons à 300 000 ou 400 000 euros, il y en a tou-

dez-vous aussi parce que l’offre de biens a sensiblement augmenté. Consé- quence : avec un choix élargi, ils sont plus exigeants qu’avant. C’est certai- nement la caractéristique principale de cette fin d’année 2010 : les acqué- reurs reprennent le pouvoir. “Comme il y a plus d’offres que de demandes, ce sont les acquéreurs qui vont décider des prix désormais et non plus les ven- deurs.” Par rapport au reste du département, le Haut-Doubs reste néanmoins un cas à part. Les prix y ont raugmenté plus vite qu’ailleurs du fait justement de ces taux d’intérêt bas et des prêts en devises encore plus intéressants qu’avant (voir plus loin). “Actuellement, ce qui fait que le marché reste soutenu dans le Haut-Doubs, ce sont les secon- do-accédants, ceux qui étaient déjà pro- priétaires et qui veulent changer de bien.” Un bel appartement ou une bel-

Le rêve de devenir propriétaire e st toujours intact.

D es prix qui ne flambent plus et des taux d’intérêt histo- riquement bas : tous les ingrédients sont réunis pour que le marché de l’immobilier redécolle. Pourtant, s’il reprend des couleurs après la crise des années 2008 et 2009, le secteur de l’immobilier n’est pas encore retombé dans l’euphorie. Il paraît désormais loin le temps où tout se vendait et tout s’achetait, n’importe où et à n’importe quel prix. Les acquéreurs potentiels

ménages sentent le poids de l’endettement, les banques sont beau- coup plus vigilantes qu’avant la cri- se…Résultat : c’est un marché en dent de scie qui caractérise cette fin d’année 2010. “Les ménages ont parfois l’impression de ne pas avoir la solva- bilité suffisante, ils hésitent encore” confirme Frédéric Marguier. Le dan- ger, c’est que les taux d’intérêt remon- tent à nouveau après avoir été histo- riquement bas. Les acquéreurs sont à nouveau au ren-

sont là, le trafic dans les agences du Haut-Doubs reprend, mais les tran- sactions ne se font pas aussi vite qu’avant. “Les prix avaient pas mal baissé en 2009 si bien que le premier semestre 2010 a été bon. Mais depuis le second semestre, les prix remontent à nouveau à peine et on constate donc que ça se calme un peu à nouveau” ana- lyse Frédéric Marguier, manager de l’agence Century 21 à Pontarlier. C’est sans doute la confiance qui n’est pas encore totalement revenue. Les

jours en vente, illustre Frédéric Mar- guier. Mais une maison à 400 000 euros située à Frasne ou à Levier, il faudra vraiment qu’elle soit exceptionnelle pour trouver preneur.” Dans ce contexte, les métiers de l’immobilier doivent évoluer. Ainsi s’explique le développement étonnant des services comme le “home-staging” qui consiste à dépersonnaliser le bien et à le valoriser pour le rendre plus attractif. On enlève le vieux papier à fleurs et on repeint le mur couleur tau- pe, c’est déjà un pas de plus vers la vente. Le rêve de devenir propriétaire est tou- jours intact dans le Haut-Doubs com- me ailleurs. Devenir propriétaire oui, mais plus à n’importe quel prix. “Les acquéreurs sont prêts à payer le prix à condition que le bien réponde à un cer- tain nombre de critères plus fins qu’auparavant. Ils sont plus exigeants et ils ont raison. On s’attend désormais à voir une hausse des prix sur des pro- duits bien cotés au détriment des mai- sons anciennes” confirme Alban Foul- quier, responsable de l’agence Square Habitat Haut-Doubs. Signe d’optimisme enfin : les délais pour une transaction se réduisent à nouveau. Ils étaient montés au-delà de 120 jours jusqu’au début de cette année. En ce moment, il faut entre 70 et 80 jours en moyenne pour écouler un bien entre le moment où il est mis en vente et le jour de la signature d’un compromis. Au final, les professionnels de l’immobilier ne font plus la grimace. Mais leur sourire est encore timide. Il ne manque plus que la confiance des acquéreurs pour redonner de vraies couleurs à ce secteur d’activité. J.-F.H.

Un bien ancien et mal entrete- nu ne se ven- dra plus, ou très difficile- ment contrai- rement à un bien récent et mieux isolé par exemple.

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TENDANCES D’après les notaires du Doubs Immobilier : le marché se redresse La crise de l’immobilier semble toucher à sa fin. Même si la confiance n’est pas complètement retrouvée, les prix ont fini de baisser et les volumes de transaction sont repartis à la hausse.

Les maisons anciennes Entre 2009 et 2010, le prix des maisons anciennes a accusé une baisse de 3,8%dans notre dépar- tement. Au premier trimestre 2010, le prix des maisons a conti- nué à plonger avec une sérieu- se dégradation de - 5,3 % dans le Doubs. Contrairement à d’autres départements francs- comtois comme la Haute-Saô- ne où les prix se sont mis à aug- menter à nouveau (+ 0,4 %), et surtout le Jura (+ 6,6 %). Les derniers chiffres officiels des notaires au vu des transactions

secteur deMorteau est le deuxiè- me le plus cher du département avec un prix médian de 216 000 euros, tout comme Pon- tarlier (216 100 euros). Mais la zone urbaine de Pontarlier a subi une des baisses les plus importantes : - 5,9 % en un an. Malgré tout, selon les derniers chiffres, on trouve rarement dans le secteur de Pontarlier des maisons à moins de 280 000 euros pour un standing exigé par les clients.

enregistrées depuis cet été font état d’une stabilisation du prix des maisons. Entre 2009 et 2010, le prix médian d’une maison ancienne dans le Doubs s’établit à 160 000 euros (contre 166 400 euros l’année précé- dente). Et c’est toujours Besan- çon qui détient la palme des prix les plus hauts avec un prix médian de 220 000 euros pour une maison ancienne. C’est par exemple 80 % plus cher qu’à Baume-les-Dames où une mai- son moyenne se monnaie 120 600 euros seulement. Le

Les appartements anciens La baisse des prix au mètre car- ré a atteint - 5,9 % dans le Doubs entre 2009 et 2010. Lueur d’espoir dès le début de l’année 2010 néanmoins avec une haus- se de + 5,3 % sur le premier tri- mestre. Le prixmédian dumètre carré est passé de 1 734 euros en 2009 à 1 633 euros en 2010.

mètre carré dans le Haut-Doubs, secteur duMont d’Or et des deux lacs. Dans notre département cette année, le budget requis pour acquérir un appartement neuf est 1,6 fois plus élevé que pour un appartement ancien. Après une diminution régulière depuis 2000, ce rapport est à nouveau remonté cette année. Les terrains à bâtir Le prix des terrains à bâtir a fait un bond en avant depuis le début de l’année 2010. Sur une année, entre 2009 et 2010, le prix de vente médian d’un ter- rain à bâtir s’est établi à 50 000 euros. Sur le premier tri- mestre 2010, il fallait débour- ser 4 000 euros de plus pour un terrain de la même taille. Une fois de plus, le Doubs pré- sente de nombreuses disparités entre les secteurs. Si les ter- rains les moins chers se situent dans le secteur de Maîche (27 600 euros de prix médian), c’est à Besançon que le foncier à bâtir est le plus onéreux : 75 000 euros de moyenne. Un terrain nu se monnaye 90 euros le mètre carré à Besançon tan- dis qu’il faut débourser 105 euros le mètre carré en lotissement. La palme du prix revient à Pon- tarlier où le mètre carré loti s’élève à 127 euros. J.-F.H.

Entre 2009 et 2010, une excep- tion toutefois pour la périphé- rie de Besançon où le prix des appartements anciens avait continué à progresser entre 2009 et 2010, de + 8,2 %. Entre 2009 et 2010, seuls les secteurs de Morteau et de la périphérie de Besançon affichent des prix en hausse, + 6,6 % pour le bassin mortuacien. Les prix ont reculé de 2 % sur le secteur Mont d’Or-Deux lacs et de 8,2 % dans la zone urbaine de Pon- tarlier. Concernant le volume des ventes, que ce soit en maison ancienne ou en appartement ancien, il augmente “de maniè- re sensible” selon les notaires depuis le début de l’année. Ils tempèrent cependant : “Nous sommes encore loin de la rapi- de remontée de l’activité consta- tée à Paris.” Les appartements neufs Le prix du neuf a poursuivi son ascension vers le haut entre 2009 et 2010. Dans le Doubs, le prix du mètre carré est ainsi passé de 2 622 à 2 639 euros. Plus de la moitié des ventes d’appartements neufs du Doubs se font à Besançon où les prix atteignent cette année les 2 887 euros le mètre carré. Dans les autres secteurs, le prix du neuf est compris entre 1 867 euros dans la périphérie de Besançon et 2 915 euros le

Prix de vente médian et évolution sur 12 mois

Montbéliard

5% des entrées

220 000 € /-8,9% 216 200 € /-5,3% 216 000 € /-8,7%

BESANÇON

Périphérie Montbéliard

ZONE URBAINE PONTARLIER MORTEAU MONT D’OR ET LACS PÉRIPHÉRIE BESANÇON MAICHE DOUBS ORNANS - VALDAHON MONTBÉLIARD PÉRIPHÉRIE MONTBÉLIARD BAUME-LES-DAMES

5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées

Baume-les-Dames

Besançon

Maiche

185 500 € /-5% 179 800 € /-8,9%

Périphérie Besançon

160 000 € /-5,3% 160 000 € /-3,8% 159 000 € /6%

Ornans - Valdahon

Morteau

145 000 € /1% 134 000 € /-4,3%

Zone urbaine de Ponrtarlier

Les maisons anciennes Plus de 200 000 € De 150 000 € à 200 000 € Moins de 150 000 €

120 700 € /-7,2%

0 €

50 000 €

100 000 € 150 000 € 200 000 €

Mont d’Or et Lacs

ÉCONOMIE

Immobilier et banque

Les meilleures agences sont dans le Haut-Doubs La proximité de la Suisse a transformé le Haut-Doubs en un territoire propice aux affaires immobilières. Ici, des agences et des banques battent des records d’activité. B

Montbéliard

Périphérie Montbéliard

Baume-les-Dames

Besançon

Maiche

Périphérie Besançon

U n

Ornans - Valdahon

potentiel d’acquéreurs qui inves- tissent. Il n’y a pas de

agences en Franche-Comté (la banque en compte 140 sur la région). “L’agence de Mor- teau emploie 17 personnes, alors que pour une ville de cette taille, l’effectif se situe aux alentours de 7 ou 8 sala- riés. Nous mettons les moyens là où se trouve le marché pour répondre à la demande” explique le Crédit Agricole qui a bâti toute une straté- gie pour répondre aux attentes des frontaliers en mettant par exemple à leur disposition des conseillers formés pour les accompagner. Après une année 2009 en demi-teinte, cette banque a augmenté de plus 30 % le

chiffre d’affaires en tran- saction, Pontarlier est en 2010 la deuxième meilleure agence de France ! Elle est aussi dans le peloton de tête en ce qui concerne la loca- tion. Des volumes de tran- sactions importants et des biens qui se vendent dans des délais plus courts, sont deux facteurs qui permet- tent à Century 21 Pontarlier de se distinguer dans le réseau national de l’enseigne. Régulièrement citée en exemple, elle s’impose devant les agences parisiennes ou niçoises. T.C.

nombre de prêts bancaires (devises et euros) en 2010. Si dans le Jura, les montants des crédits immobiliers sont en général inférieur à 150 000 euros, dans le Haut- Doubs ils se situent plutôt entre 200 000 et 300 000 euros ! Dans la catégorie des agences immobilières qui battent des records, il y a l’agence Cen- tury 21 de Pontarlier. C’est une des filiales du groupe Century 21 Avenir Immobi- lier qui en compte neuf prin- cipalement basées sur le Haut-Doubs. Le groupe emploie une centaine de per- sonnes. Compte tenu de son

Morteau

Zone urbaine de Ponrtarlier

miracles, c’est dans ce ter- reau fertile que germe la per- formance d’agences immo- bilières comme bancaires. Pour dire que le Haut-Doubs est un territoire rural, elles atteignent des objectifs excep- tionnels. La proximité de la Suisse a fait de ce secteur un marché propice aux affaires immobilières. Lorsque le Cré- dit Agricole compare le nombre de prêts accordés et leur montant, les bureaux des Hôpitaux-Vieux, de Pon- tarlier et de Morteau sont dans le top 10 des meilleures

Plus de 1 800 € De 1 500 € à 1 800 € Moins de 1 500 €

Les appartements anciens

Mont d’Or et Lacs

2 000 €

1 000 €

1 618 €

1 271 €

1 604 €

1 620 €

0 €

Mai 09 à juillet 09

Août 09 à octobre 09

Novembre 09 à janvier 10

Février 10 à Avril 10

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

8

ÂGE De jeunes acquéreurs 33 % des acteurs ont moins de 30 ans C’est une des composantes du marché de l’immobilier. Les acquéreurs sont de plus en jeunes dans le Haut-Doubs.

LOCATION

La situation à Pontarlier La location dans le creux de la vague S’ils veulent louer leur bien, beaucoup de propriétaires doivent baisser leurs prix ou rénover. Au locataire de faire jouer la concurrence à Pontarlier.

L es prix des appartements mis en location seraient à la baisse à Pon- tarlier. Ce n’est pas un immense rabais mais une baisse “de l’ordre de 5 %” calcule Didier Bessot, responsable du service location à l’agence immobi- lière Pontim. “Pour l’heure, la location est dans le creux de la vague. Nous avons environ une cinquantaine de biens à louer” dit ce professionnel bénéficiant de vingt années d’expérience. De son côté, Century 21 Pontarlier pos- sède une trentaine de biens en location (sur 600 appartements) pour un taux de vacance d’environ 3 % alors qu’il y a

trois ans, ce taux était proche de zéro. Certaines zones gardent une bonne côte, à l’instar de Métabief où la demande demeure plus importante que l’offre avec “ 15 contrats de location en un mois” confie Century 21. Force est d’admettre que “l’effet crise” a remis de l’ordre dans un marché loca- tif qui avait atteint des sommets. Après les licenciements, de nombreux loca- taires ont quitté le Haut-Doubs, d’autres sont devenus propriétaires en profitant de la faiblesse des taux d’intérêt en investissant dans des programmes immo- biliers neufs en centre-ville, libérant au

passage d’anciens appar- tements. “Ces apparte- ments vétustes, nous avons beaucoup de mal à les louer” admet “Pontim. “Aujourd’hui, le locataire peut faire jouer la concur- rence” assure de son côté une autre agence. Certains biens demeurent recherchés à l’image des maisons : dernièrement, une bâtisse a été louée 1 100 euros pour 240 m 2 à Pontarlier. Ce genre de transaction demeure rare. À l’inverse, les bailleurs sont toujours plus nom-

L’ enquête rendue en sep- tembre par les notaires révèle un certain nombre d’éléments sur la typologie des acquéreurs. Il apparaît tout d’abord que 80 % d’entre eux sont originaires de la région où ils achètent le bien. “Seul le sec- teur du Mont d’Or et Deux Lacs se distingue en appartements anciens avec une forte propor- tion d’acquéreurs extérieurs au Doubs (45 %)” indique l’étude. 16 % de ces investisseurs sont originaires de la région Île de

28/09/10 – Léonie de Mounir KOSSOU, auto- maticien et de Charline ROY, kinésithérapeute. 28/09/10 - Zoély de Thierry MOUGE, second fromager et de Aline GIRARD, vendeuse. 28/09/10 – Élisa de Nicolas JACOTTET, techni- cien et de Ludmila MEDNE, sans profession. 28/09/10 – Raphaël de Philippe ROY, enseignant et de Séverine LARQUIER, enseignante. 29/09/10 – Martin de Thomas CUENOT, exploi- tant transport et de Laure GAUTHIER, aide-soi- gnante. 29/09/10 – Lucas de Mathieu SIMPLOT, méca- nicien et de Marlène BIDAUX, auxiliaire de pué- riculture. 29/09/10 – Clothilde de Cédric SCHWEITZER, qualiticien et de Nathalie GARCIA, sans pro- fession. 29/09/10 – Manon de Aurélien DRIANT, bran- cardier et de Angélina VOISIN, secrétaire de mairie. 29/09/10 – Ewan et Ilan de Julien MICHAUT, technicien fromager et de Adeline VACHÉ, tech- nicienne de laboratoire. 29/09/10 – Kendra de Walter BOURGLAN, cui- sinier et de Djamila TAHRI-BOUKOUBLI, sans profession. 28/09/10 – Marilou de Loïc VUILLERMET, meu- nier et de Séverine JACQUES, professeur. 29/09/10 – Kevin de Yohan SALVI, peintre en bâtiment et de Emmanuelle WELFELE, décora- trice en horlogerie. 30/09/10 – Félicie de Olivier RAEIS, ingénieur et de Marylène BARNÉOUD, ingénieur. 30/09/10 – Kawthar de Ali BERRABAH, conduc- teur de four et de Kheira TADJER, sans profes- sion. 30/09/10 – Jules de Fabien ROUSSELET, cui- sinier et de Corinne PETITE, serveuse. 30/09/10 – Nada de Houssam EL MASRI, for- mateur et de Jihane HILAL, sans profession. 01/10/10 – Emma de Marc AUBIN, angleur et de Audrey GROSSET-JANIN, sertisseuse. 01/10/10 – Lilo de Jérome PEYLABOUD, ouvrier et de Justine POÊTE, coiffeuse. 01/10/10 – Lana de Cédric TOURNIER, conduc- teur d'engins et de Audrey TESSIER, sans pro- fession. 03/10/10 – Nathan de Stéphane BECQUET, bou- langer et de Sabine PINAULT, serveuse. 03/10/10 – Kélya de Alexandre SAURET, conduc- teur d'engins et de Julie MASNADA, transitai- tuacien a lui aussi une spécifi- cité. Dans le département du Doubs, c’est là que les acqué- reurs sont les plus jeunes, puisque 33 % d’entre eux ont moins de trente ans contre 29 % à Maîche, 16 % à Montbéliard. La moyen- ne départementale est de 23 %. “La part des acquéreurs de moins de 30 ans a progressé ces der- nières années, notamment dans lesmaisons anciennes (+ 3 points) et sur le foncier (+ 5 points). Ces hausses ne sont pas visibles sur tous les secteurs.” Ceux qui enre- gistrent les plus fortes progres- sions sont les secteurs d’Ornans- Valdahon (+ 8 points), de la périphérie de Besançon (+ 7 points) et de Morteau (+ 6 points) par rapport à l’année dernière. Il apparaît également que la durée de détention d’un bien dans le Doubs est relativement stable. Il se maintient aux alen- tours de neuf ans pour un appar- tement. Elle est en léger recul en ce qui concerne les maisons puisqu’elle passe de 13 à 12 ans.

500 à 600 euros pour un F3.

breux à louer en périphérie, réputée moins chère. Exemple à Ouhans où une maison se loue 650 euros. Face à une baisse de la demande, pro- priétaires et agences immobilières ont donc revu leurs offres. Ainsi, vous pou- vez espérer louer un T3 pour 550 euros (sans les charges) alors que le prix il y a quelques mois était d’environ 40 euros plus élevé. Comptez 250 à 330 euros pour un studio, 350 à 450 euros pour un F1 et 500 à 600 pour un F3. La crise a eu un autre effet : elle a per- mis aux propriétaires de rénover leurs biens vacants. En somme, le marché s’est tassé mais il est devenu plus qua- litatif. Le locataire a toutes les clés en main pour faire jouer la concurrence.

France. C’est évidemment la proximité de la frontière suisse et le potentiel d’emplois que représente ce pays voisin qui est la principa- le explication à l’évolution de la typologie des acquéreurs dans ce secteur. Le bassin mor-

Tous les secteurs ne sont pas concernés.

Cet immense appartement au centre de Pon- tarlier est pro- posé à la loca- tion : plus de 1 000 euros par mois.

État-civil d’octobre 2010

DECES

spécialisé et de Elia FAÏS, vendeuse. 16/10/10 – Hugo de Fabien TERRAZ, magasi- nier vendeur et de Hélène GONCALVES DE ALMEIDA, comptable. 16/10/10 – Maëlys de Loïc THOREL, menuisier et de Laëtitia MARTINS, sans profession. 17/10/10 – Lana de Luigi ORLANDO, agent de sécurité et de Mélanie CORDIER, aide à domi- cile. 18/10/10 – Alizée de Anthony MONTRICHARD, ouvrier et de Aurore GENRE-GRANDPIERRE, ouvrière. 18/10/10 – Melvyn de Patrice MARGUET, mon- teur en ventilation et de Anne MOREL, contrô- leuse qualité. 18/10/10 – Lola de Gerald POURCHET, coiffeur et de Amel BTAÏLA, sommelière. 19/10/10 – Jwan de Natalia MOROI, employée de service. 19/10/10 – Andy de Younes CHARID, opérateur et de Nadia MOUTARLIER, opératrice. 19/10/10 – Aleyna de Ayhan ISIK, restaurateur et de Sevda BARCIN, employée. 19/10/10 – Raphaël de Alain DAULER, respon- sable laboratoire et de Alexandra PUCEL, sans profession. 20/10/10 – Apolline de François SAUZAY, ensei- gnant et de Céline VUILLET, technicienne. 20/10/10 – Albin de Fabien DOYON, respon- sable logistique et de Sophie BONNET, assis- tante dentaire. 20/10/10 – Evan de Julien JOUANIN, magasi- nier et de Sabine BULABOIS, cuisinière. 21/10/10 – Eloïse de Johnatan DORNIER, ven- deur et de Emilie REGNIER, infirmière. 20/10/10 – Axel de David MARDELÉ, hydrauli- cien et de Annabelle CRETIN, professeur des écoles. 21/10/10 – Özlem de Mustafa SARITAS, ouvrier et de Rukiye ORMANTEPE, sans profession. 21/10/10 – Nathan de Yoann VUAGNIAUX, agent de détention et de Sonia LAURIN, sommelière.

09/10/10 – Lena de Pascal BESSON, agricul- teur et de Fanny JEANNIN, employée de banque. 10/10/10 – Marilou de Xavier MAGNIN-FEYSOT, artisan boulanger et de Sylvianne BRETILLOT, vendeuse. 10/10/10 – Gabriel de Michaël DORNIER, agri- culteur et de Aline AUDY, responsable import export. 10/10/10 – Clément de Pierre-Antoine RENAUD, ouvrier agricole et de Marlène JEANTET, ser- veuse. 11/10/10–MélissadeMichaëlVERGOBY,menui- sier et de Karen STIEL, aide soignante. 11/10/10 – Camille de Jean-Baptiste CHEYRE- ZY, ingénieur commercial et de Nathalie PEZ- ZANO, chiropracticienne. 12/10/10 – Émilie de Sébastien ROUX, veilleur de nuit et de Aurore SURIEUX, assistante mater- nelle. 13/10/10 – Celestine de Gaëtan DÉFORÊT, plom- bier zingueur et de Angélique PRILLARD, infir- mière. 13/10/10 – Hélène de Xavier BLONDEAU, maître nageur et de Nelly GAINE, professeur des écoles. 13/10/10 – Yanis de Sébastien DENISET, tech- nicien et de Coralie DHÔTE, infirmière. 13/10/10 – Michel de Alpha SOW, peintre et de Juliette CANDIOTTI, sans profession. 14/10/10 – Charlotte de Jérémy LONCHAMPT, meunier et de Gaëlle PARRIAUX, éducatrice spécialisée. 12/10/10 – Océane de Alexandre GOGUELY, employé polyvalent dans le bâtiment et de Elo- die DEWEIRDER, sans profession. 15/10/10 – Loucas de Laurent DERIAZ, opéra- teur et de Stéphanie MANZANO CANTERO, sans profession. 15/10/10 – Lison de Cyril LACOSTE, soigneur animalier et de Emmanuelle NICOLAS, éduca- trice spécialisée. 15/10/10 – Jeanne de John MINARY, conduc- teur d'engins et de Laetitia MESNY, commer- ciale. 15/10/10 – Théo de Denis CHABRAND, techni- co-commercial en imprimerie et de Fabienne PANNETIER, professeur d'allemand. 15/10/10 – Romain de Gaël ARNOUX, informa- ticien et de Sylvie VAUCHIER, assistante achats. 15/10/10 – Euphémia de Renaud LEGLISE, chauffeur et de Lysianne QUÉLEN, sans pro- fession. 17/10/10 – Cathy de Arnaud BULLY, ingénieur et de Natacha PATTHEY, opératrice en horlo- gerie. 16/10/10 – Kezia de Johann PATOZ, éducateur

27/09/10 – Georgalbert SCHMIDT, 84 ans, retrai- té, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Léonie OUDOT. 28/09/10 – Léon DORNIER, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Simone LOMBARDOT. 28/09/10 – Georges BERTIN, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 27/09/10 – Christian GRENIER, 60 ans, méca- nicien, domicilié à Morez (Jura), célibataire. 03/10/10 – Marie SALOMON, 83 ans, agricul- trice retraitée, domiciliée à Bians les Usiers (Doubs) épouse de Pierre CORDIER. 04/10/10–YvonneDUSSOUILLEZ,87ans,retrai- tée, domiciliée à Bief du Fourg (Jura) veuve de Paul LHOMME. 06/10/10 – Jeanne MICHAUD, 91 ans, retraitée, domiciliée à Sarrageois (Doubs) veuve de Hen- ri GUINCHARD. 08/10/10 – Roger CLAUDET, 97 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Henriet- te JACQUOT. 09/10/10 – Pierre DELACROIX, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gilberte CHAUVIN. 12/10/10 – Jeanne LONVIS, 87 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Roger DEMANGEAT. 11/10/10 – Jean FANKHAUSER, 91 ans, retrai- té, domicilié à Sombacour (Doubs), veuf de Jean- ne RONOT. 12/10/10 – Henri SALVI, 81 ans, retraité, domi- cilié à Jougne (Doubs), époux de Suzanne SAL- VI. 15/10/10 – Gabrielle BERTIN, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Hen- ri POURCHET. 16/10/10 – Claire ANDRÉ, 81 ans, retraitée, domi- ciliée à Bulle (Doubs) veuve de Emile CHAM- BELLAND. 17/10/10 – Marcel CHOPARD-GUILLAUMOT, 96 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Denise MAGNIN. 18/10/10 – Spartaco PLACUZZI, , 82 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Anne- Marie GREMEAU. 20/10/10 – Odette BUATOIS, 84 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Ali JAC- QUIER. 20/10/10 – Michel CLAUDET, 75 ans, retraité, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs) époux de Raymonde CAISSÉE.

re. 03/10/10 – Noélie de Cyril OUDOT, fromager et de Sophie VERNEREY, animatrice musicothé- rapeute. 04/10/10–ThomasdeMarcBELLANGER,mana- ger dans la restauration et de Frédérique SAN- SOULET, laborantine. 04/10/10 – Luben de Joël TRICHET, auto entre- preneur et de Julie KERVAREC, formatrice. 04/10/10– Élina de Marc SCHEIDEGGER, comp- table et de Marina SALOMON, coiffeuse. 04/10/10 – Valentine de Alexandre MANQUILLET, employé hospitalier et de Maryline MARTINEN- GHI, opératrice de production. 04/10/10 – Louise de Vincent ROBBE, com- mercial informatique et de Valérie FAYOLLE, secrétaire comptable. 05/10/10 – Hanna de Baptiste ROBERTY, ébé- niste et de Nadia KEBDANI, sans profession. 04/10/10 – Paul de Frédéric BOUËRY, employé de restauration et de Céline LORIN, serveuse. 05/10/10 – Alexis de Yohann FALLAS, ouvrier et de Julie GIRARDET, assistante achats. 05/10/10 – Ryan de Didier HUERTAS, ouvrier et de Emilie MOREL, vendeuse. 05/10/10 – Lucie de Martin HALDIMANN, assis- tant enseignant et de Biliana ARSOVSKI, infir- mière. 05/10/10 – Pauline de Fabrice COQUET, chef d'équipe et de Valérie BRETON, sans profes- sion. 06/10/10 – Victor de William BELFILS, étudiant et de Sandra SIMON, enseignante. 06/10/10 – Timéo de Maxime COURTET, agri- culteur et de Anne-Laure GUICHON, monitrice éducatrice. 07/10/10 – Shen de Pierre TAMO, expert comp- table et de Reine NGOUNOU NGA, conseillère juridique. 07/10/10 – Luisa de Luis DA FONSECA LOU- REIRO, ouvrier et de Laétitia GALLI, ouvrière. 09/10/10 – Lauréline de Benoît LARUE, techni- cien et de Alexia JATTEAU, employée com- merciale. 08/10/10–ManondeRomainBOUVERET,bûche- ron et de Marlène DECHARRIERE, secrétaire. 08/10/10 – Léana de David FELICE, menuisier plaquiste et de Linda DROUOT, sommelière. 09/10/10 – Manon de Anthony DONZÉ, gen- darme et de Anne-Laure MOUGIN, assistante sociale.

NAISSANCES

23/09/10 – Louna de Romain TISSOT, magasi- nier et de Mathilde BERTHOD, vendeuse. 23/09/10 – Noah de Luis SOUSA DO VALE, ser- veur et de Sabrina GRANGER, intérimaire. 23/09/10 – Ylan de Dominique JOLY, ouvrier qualifié et de Mary-Line MYOTTE-DUQUET, hôtesse de caisse. 23/09/10 – Noa de Stéphane PEREIRA-RODRI- GUEZ, opérateur et de Anne BRUTILLOT, secré- taire médicale. 24/09/10 – Nouréline de Mansour SALHI, inté- rimaire et de Zohra DJEBAILIA, sans profession. 24/09/10 – Élysia de David PARROT, boulanger- pâtissier et de Solène JOURNOT, secrétaire. 25/09/10 – Nathanaël de Claude BESSON, tech- nicien et de Ludivine PERRIN, chargée de mis- sions. 25/09/10 – Léo de Johvan TICAR, cariste et de Béatrice BORTOLIN, serveuse. 25/09/10 – Kessy de Laurent DUPREY, décol- leteur et de Jennifer WURTZ, sans profession. 25/09/10 – Maelys de Django CUNCHON, pla- quistepeintreetdeAngéliqueBENZONI,employée libre service. 25/09/10 – Emma de Alban BARREAU, ingé- nieur et de Sophie-Charlotte SALAGNAC, ache- teur. 26/09/10 – Elyne de Ludovic PENNANT, récep- tionnaireautomobileetdeEmilieBONNET,comp- table. 26/09/10 – Guillaume de Gregory MOUGIN, tech- nicien process et de Aurore GUINCHARD, assis- tante ressources humaines. 26/09/10 – Byron de Sébastien HUNOT, chauf- fagiste et de Hélène MOREL, secrétaire. 27/09/10 – Burhan de Saban ESER, technicien chauffage et de Nimet AKIN, sans profession. 27/09/10 – Éliot, de Nicolas GUERLÉE, horlo- ger et de Stéphanie PAROLA, employée de com- merce. 27/09/10 – Manon de Arnaud BOURGEOIS, plâ- trier et de Mathilde PERROT-MINOT, aide à domi- cile. 27/09/10 – Emma de Stéphane ROUSSILLON, agent de sécurité et de Marie-France TREBOS, vendeuse. 27/09/10 – Charly de Sylvain JEANNIER, fro- mager et de Vanessa JEANNINGROS, inspec- teur qualité.

MARIAGES

02/10/10 – Monier ZEBIRI, collaborateur comp- table et Sonia LAZEREGUE, étudiante. 16/10/10 – Pascal BERREUR, entrepreneur et Antonella CRESPINO, commerciale.

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

9

LES BANQUES

En cas de perte d’emploi

Prêt en devises, gare à l’effet boomerang

mensualités. Des banques proposent aussi de transformer le prêt en francs suisses en euros. S’il s’agit d’un crédit récent, le rachat ne pré- sente pas de véritable intérêt, car dans l’opération, le prêt sera doublement impacté par le taux de change, et les taux d’intérêt moins intéressants en euros. Il n’existe donc pas solution miracle. Néanmoins, pour les établissements bancaires, il ne faudrait pas faire de quelques cas litigieux une généralité. Le contexte actuel est favorable aux frontaliers. Leurs revenus ont progressé de 12 % en un an du fait de l’évolution du franc suisse par rapport à l’euro. La posture intéressante dans laquel- le se trouvent les travailleurs frontaliers a d’ailleurs donné l’idée à une entreprise de la région de Bâle d’amputer leurs salaires d’environ 6 %… T.C.

1 % pour un prêt non capé ! Les frontaliers auraient tort de se priver d’un prêt en devises pour leur investissement immobilier, à condition d’une situation professionnelle stable.

bourse son prêt par anticipa- tion, “la somme qu’il doit réel- lement à la banque sera calcu- lée par rapport au cours du franc suisse actuel.” Compte tenu de l’évolution du taux de change, une personne qui par exemple, a emprunté la somme de 200 000 francs suisses en 2008, soit l’équivalent de 130 000 euros, doit aujourd’hui 148 000 euros à sa banque si l’emprunteur décide de solder son prêt en devises. “Il arrive que des clients nous doivent plus que ce que nous leur avons prê- té, sachant qu’en deux ans ils ont surtout remboursé des inté- rêts et très peu de capital.” Quand la vapeur se renverse, un client peut aller au-devant de difficultés, surtout dans le

cas d’une perte d’emploi. Sur ce point, le Groupement Trans- frontalier Européen met en gar- de les travailleurs frontaliers. “Le prêt en devises peut devenir un problème pour un frontalier qui se retrouve au chômage.Tout d’abord il ne perçoit que 57 % de son salaire. Ensuite son indemnité lui est versée en euros et il doit rembourser un crédit

S i, pour les prêts immobi- liers en euros, les taux d’intérêt sont très attrac- tifs (taux fixe à 3,60 % sur vingt ans), que dire alors des prêts en devises proposés aux travailleurs frontaliers ? Sans cap, les taux flirtent avec les 1 % ! Ce qui signifie qu’un client qui sous- crit à une telle formule ne rem- bourse pratiquement que du capital. En revanche, il prend le risque sur une longue pério- de d’avoir à supporter le relè- vement des taux. C’est la raison pour laquelle la

plupart des prêts en devises sont capés. Dans ce cas, le taux ini- tial est plus élevé (aux alentours de 2 % sur vingt ans), mais le client a la garantie qu’il n’excédera pas les 3 % sur la durée du prêt, quelle que soit l’évolution du marché. “Même dans le cas d’un taux révisable, le prêt en devises est toujours plus avantageux que le prêt en euros” précise un banquier de la place. Plus avantageux certes, mais plus épineux aussi. L’effet boo- merang du prêt en devises est

redoutable dans un contexte où le franc suisse est fort. Le méca- nisme monétaire peut se retour- ner contre le client qui, pour dif- férentes raisons (la perte d’emploi est la plus fréquente), doit envisager le rembourse- ment anticipé d’un prêt sous- crit à une période où la mon- naie nationale helvétique était plus faible qu’aujourd’hui. Pour- quoi ? “Quand on fait un prêt en devises, la banque prête une somme en euros qu’elle conver- tit en francs suisses” explique un banquier. Si le client rem-

contracté en francs suisses. Ses mensualités s’envolent.” Dans ce sens, le change est défa- vorable au client qui se retrouve à ache- ter des francs suisses pour honorer ses

Acheter des devises pour rembourser.

IMMOBILIER

De 3,20 à 3,50 %

C’ est le moment d’emprunter mais ne vous ruez pas dans la première agence bancaire venue. Si les taux de crédit en immobilier sont historiquement bas en cette fin octobre, la prudence reste de mise. “Il faut rester vigilant car ces taux bas ne changent pas la pratique et certaines banques se récupè- rent sur les frais d’assurances” dit Dominique Coulon, président de Franche-Comté Consommateurs. “Ne vous faites pas piéger par une forme de compensation et dites non aux taux variables” dit de son côté Serge Maître, de l’Association française des usa- gers des banques (A.F.U.B.). Quels taux ? À Besançon, les taux affichés mi-octobre allaient de 3,50, plus souvent 3,40 et jusqu’à 3,20 % sur une période de 15 ans (avec apport personnel de 20 000 euros). Banque Postale et Crédit Agricole semblent bien positionnés mais une fois enco- re, chaque dossier est personnel, fonction de l’apport, du salai- re et de la durée d’emprunt. Frais d’assurance. “Jouez la délégation d’assurance et vous pour- rez gagner jusqu’à 10 % du coût du crédit. Ça peut monter jus- qu’à 10 000 euros” dit l’A.F.U.B. Faut-il emprunter maintenant ? “Oui” mais c’est surtout le moment de profiter de cette baisse pour souscrire par exemple une assu- rance perte d’emploi. Ça ne vous coûtera que 0,2 % en plus. En province, cette assurance n’est pas négligeable. Frais de dossiers. De 300 à 500 euros pour un prêt de 145 000 euros. Durée. Raccourcir la durée d’un prêt, c’est évidemment moins coûteux à la fin. Certaines banques ne prêtent pas au-delà de 25 ans “comme la Banque Postale” annonce l’A.F.U.B. Jusqu’en 2007, des banques prêtaient sur une période allant jusqu’à 35 ans. C’est terminé aujourd’hui. Est-ce le moment pour renégocier ? Encore une fois oui. “Il faut aller voir un autre banquier et lui demander une offre après avoir inclus les indemnités de remboursement anticipé (I.R.A.).” Les pièges. Il faut bien faire attention entre l’offre commerciale éditée au guichet lors du premier entretien et l’offre valable de crédit au final : “C’est souvent dur de lire et on se rend compte que les deux ne correspondent pas toujours” annonce l’association venant en aide aux usagers des banques. Pour ce qui est du cré- dit à taux variable, il est à bannir. Pour bien comparer deux offres, il est important de regarder le coût final du crédit. E.Ch. d’emprunter ? “Oui” répond l’Association française des usagers des banques. Elle invite à la prudence sur les assurances et incite l’emprunteur à dire “non aux taux variables”. Est-ce le moment

Outre la mensualité, c’est bien le coût total

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du crédit qu’il faut regarder.

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