La Presse Pontissalienne 133 - Novembre 2010

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

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CULTURE Un bilan serein “La médiathèque est ma priorité” René Émilli, l’adjoint à la culture, revient sur les projets et la politique culturelle de la Ville, sans oublier le château de Joux, un dossier qu’il gère au sein de la C.C.L.

“Je suis un adjoint heureux”, annonce René Émilli, l’adjoint à la culture.

L a Presse Pontissalienne : Quel- le est votre définition de la cul- ture ? René Émilli : La culture, c’est l’accès à la connaissance. Cet accès amène à la compréhension entre les hommes. On s’apprécie mieux. C’est un facteur de paix et de tolérance. L.P.P. : Et comment cela se traduit dans l’action culturelle de la Ville ? R.É. : D’abord à travers la volon- té de rendre la culture acces- sible au plus grand nombre. Cela passe par des tarifs très modé- rés, voire de la gratuité comme c’est le cas au musée pendant les vacances scolaires. L.P.P. : D’autres actions illustrent cet- te démarche ? R.É. : On peut citer par exemple “L’orchestre à l’école”. Des pro- fesseurs de musique intervien- nent dans une classe de C.P. à Joliot Curie. L’an dernier, sur

les 24 enfants qui ont bénéficié de cette opération, 6 se sont ins- crits au conservatoire. L.P.P. : Où en est le projet de média- thèque ? R.É. : 3 500 personnes sont ins- crites à la bibliothèque. Cela représente 110 000 prêts par an. L’outil arrive à saturation et il est devenu obsolète. On pro- jette de faire quelque chose de nouveau mais le maire souhai- te s’engager sur un projet inter- communal sachant que la moi-

culturelles à Pontarlier. Je ne vois aucun inconvénient à tra- vailler avec les associations. Mais cela ne nous empêche pas, nous Ville, d’organiser des concerts. N’oublions pas que cer- taines associations à l’image du ciné-club contribuent largement à la notoriété de Pontarlier. L.P.P. : Comment évolue la fréquenta- tion au château de Joux ? R.É. : Fin septembre, on enre- gistrait un peu plus de 48 000 entrées, soit une progression de 6 %. On est dans le rythme. Toutes les formes d’animations évoluent positivement. 3 700 personnes contre 3 100 en 2009 ont participé à la dernière fête

té. Aujourd’hui, on est prati- quement à 90 % de remplissa- ge à chaque spectacle. C’est une bonne façon de familiariser le public à la culture en essayant ensuite d’aborder des répertoires plus compliqués. La Ville consacre environ 110 000 euros par an à la saison culturelle. Avec les Scènes du Haut-Doubs, cela englobe aussi la fête de la musique, les Estivales, la Ville aux artistes… On invite deux têtes d’affiche, l’une au prin- temps, l’autre à l’automne. L.P.P. : La Ville a souvent tendance a se reposer sur les associations. Qu’en pensez-vous ? R.É. : On compte 44 associations

médiévale qui se tenait sur deux jours. Maintenant, on est qua- siment à saturation.On va devoir réfléchir à une nouvelle forme d’organisation, la priorité étant bien sûr liée à la sécurité du public. L.P.P. : Les travaux de restauration sont bientôt achevés ? R.É. : On est à mi-chemin. Il res- te encore pour 6 millions d’euros de travaux à réaliser. Avec le désengagement financier de l’Europe, la participation de la C.C.L. est passée de 6 à 20 %. On conservera la gestion jus- qu’à la fin de la restauration qui durera encore quelques années. Propos recueillis par F.C.

des archives au centre-ville.

L.P.P. : Faudra-t-il attendre plusieurs années avant l’aboutissement ? R.É. : La situation devient com- plexe. La médiathèque, c’est la priorité des investissements cul- turels pour ce qui me concerne. J’espère qu’une décision sera prise d’ici le début 2011 pour essayer d’aller de l’avant sur cette question. L.P.P. : La municipalité semble avoir trouvé une formule de saison cultu- relle porteuse ? R.É. : On est parti sur la pro- grammation de six spectacles par an avec le souci du pana- chage et en privilégiant la varié-

tié des abonnés actuels vien- nent de l’extérieur. Pour l’instant, rien n’a encore été défini. En tout cas, pas un emplacement précis. Ce pro- jet intègre éga- lement le retour

110 000 euros par an pour la saison cultu- relle.

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