La Presse Pontissalienne 133 - Novembre 2010

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 133 - Novembre 2010

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PONTARLIER

Quelques pièces rares

Les pépites instrumentales du conservatoire Le conservatoire de Pontarlier possède certainement le plus beau parc instrumental du Haut-Doubs. Le plus complet en tout cas, avec quelques pièces peu communes.

Autre trésor du conservatoi- re, la flûte basse entre les mains de Gilles Kalisky, le professeur de cette famille instrumental.

L’ incendie de 2008 a non seu- lement dévasté les locaux du Conservatoire mais il a détruit presque tous les ins- truments. “Deux contrebasses ont échappé aux flammes. On a égale- ment récupéré un piano à queue en sale état. Il a plus souffert de l’arrosage des pompiers que du sinistre proprement dit” , rappelle Michaël Gavazzi, le directeur du conservatoire. D’où la nécessité de reconstituer ce parc qui rassemble environ 200 instruments. “Les com- pagnies d’assurance ont accepté de ne pas prendre en compte la vétus- té” , apprécie le directeur en signa- lant qu’un instrument de musique bien entretenu perd peu de valeur. Le renouvellement du parc s’est effectué dans le cadre d’un marché à procédure adaptée. Pour un mon- tant global approchant 250 000 euros. “On doit raisonner dans l’esprit d’un conservatoire. L’objectif est d’équilibrer les familles d’instruments” , relativise le direc- teur. Pas question d’investir dans une pièce de collection qui ne ser- virait jamais, ou si peu. Le conser- vatoire dispose par exemple de 5 pianos à queue dont 3 tout neuf. “Ils ont été livrés en juin dernier. Cela nous permet de proposer aux élèves des pièces de meilleure qualité que ce qu’ils ont à domicile.” Tous les instruments du conservatoire font l’objet d’un suivi “technique”. Depuis la rénovation des casernesMarguet, les locaux sont équipés d’une cen- trale de traitement de l’air. Elle sert notamment à gérer le taux d’hygrométrie. Le principe consis- te à maintenir un taux d’humidité proche de 50 %. En deçà, c’est trop sec et au-delà le bois travaille trop. Parmi les instruments à vent, le conservatoire possède deux clari- nettes et une flûte basse. On n’a pas tous les jours l’occasion de jouer ou d’admirer ces belles pièces d’un gabarit insolite. “Le maniement demande d’avoir un bon niveau de

Zoom Près de 200 instruments - 55 instruments à cordes : violons, altos, violon- celles et contrebasses - 81 instruments à vents : bois et cuivres - 25 instruments polyphoniques : 20 pianos dont 5 pianos à queue et 5 harpes dont 3 celtiques et 2 à pédales - instruments à percussion : claviers (xylophone, marimba, vibraphone…) et instruments de type peau, métal ou bois (timbales, jeux de toms, bat- terie, cymbales, poly-blocks, etc.) le tout complété par divers accessoires.

musique se concentre dans le pôle “percussions”. Cet espace se dis- tingue par sa qualité acoustique et ses instruments. Signalons par exemple parmi les dernières acqui- sitions ce jeu de toms accordés sur une octave. F.C. “Ces instruments spécifiques demandent une certaine maîtrise”, indique Bernard Dequeant, professeur au conservatoire qui tient une cla- rinette basse.

Le conservatoire possède une classe de harpes unique dans le Haut-Doubs.

pratique” , en convient Bernard Dequeant, l’un des enseignants. Au registre des pièces peu courantes, on peut aussi inscrire la clarinette alto, le piccolo ou le quatuor de saxo- phones. Autre originalité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans le Haut-Doubs : la classe de harpes du conservatoire de Pontarlier.Avec trois grandes harpes et deux cel- tiques, les élèves pontissaliens sont plutôt gâtés. Certaines harpes pré- sentent même l’originalité d’être de facture locale, fabriquées aux ate- liers David à Sainte-Croix. “Le prix d’une clarinette basse avoisine 6 000 euros. Celui d’une harpe varie de 10 000 à 20 000 euros.” Le dernier trésor de l’école de

Ces instruments rares ont un look décalé, à l’image du saxophone baryton.

GRANGES-NARBOZ Une grande éolienne

Téléthon : un mois de mobilisation aux Granges

la commune représentant les trois “granges” du village (Granges-Dessus, Granges-Dessous et Granges-de-l’Église), musiques, repas… Le cœur de la fête se situera autour de la salle des fontaines. “On fera de la restauration rapide sous chapiteau et des repas servis à la salle des fêtes. Pour ces repas, il sera néces- saire de prendre des réservations au préa- lable” ajoute la présidente. En guise de billets de tombola, des petites bouteilles de sirop de sapin sur lesquelles figure- ra un numéro. Original. Une réunion pour les bénévoles a lieu le 12 novembre à 20 h 30 à la salle des fêtes. Toutes les bonnes volontés sont les bien- venues. Histoire de prouver qu’un villa- ge de la taille de Granges-Narboz peut relever le défi du Téléthon aussi bien qu’une ville de 20 000 habitants. J.-F.H. Renseignements au 03 81 39 50 26 ou au 03 81 39 26 06 (pour les repas)

C’est à Granges-Narboz que revient la lourde responsabili- té d’organiser et d’accueillir le prochain Téléthon de la C.C.L. Le comité d’organisation est sur le pont. V oilà un an que la commune s’y prépare mais c’est maintenant que les réunions s’accélèrent à la mairie de Granges-Narboz. Marie-Clau- de Robbe-Grillet, présidente du comité d’organisation, a pris à bras-le-corps le dossier Téléthon. Elle est épaulée dans un premier temps par Véronique Juif et le maire Bernard Cuinet, et bientôt vien- dra la cohorte des bénévoles et la logis-

tique bien huilée des Compagnons du Téléthon conduits par Gilles Panza. En ce début novembre, l’heure est encore aux préparatifs. Les grandes lignes de ce week-end de mobilisation (vendredi 4 et samedi 5 décembre) sont tracées. Le

thème est choisi, ce sera celui des énergies renou- velables. “Une grande éolienne sera installée au cœur du village Téléthon, actionnée par le vent mais aussi par les personnes qui pédaleront. C’est grâce à cette éolienne que le site sera éclairé” confie Marie- Claude Robbe-Grillet. Du côté des animations prévues, un défilé des enfants du village, la réa- lisation de l’emblème de

Une réunion pour les bénévoles le 12 novembre.

L’écureuil, mascotte des Granges, avec au centre, Bernard Cuinet, le maire. À gauche, Denis Sandona, sculpteur et Gilles Panza, président des Compagnons solidaires.

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