La Presse Pontissalienne 152 - Juin 2012

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Fête des Pères 17 juin 2012

Vins - Foie gras - Produits régionaux - Restauration 22 rue du Docteur Grenier - PONTARLIER Tél. 03 81 39 03 84

2, 50 €

JUIN 2012 N° 152

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

PONTARLIER ET LE SPORT LA BELLE HISTOIRE CONTINUE

Les rugbymen du C.A.P. Pontarlier retrouvent la Fédérale 2.

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

TOURISME p. 16 Lac de Saint-Point Feu vert pour les bateaux électriques

ÉLECTIONS

LE DOSSIER p. 19 à 29

Législatives 2012 Une bataille de femmes ? Sur les douze candidats aux législatives des 10 et 17 juin, sept sont des femmes. Tous les candidats répondent.

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

2

La nouvelle gendarmerie retoquée sans sommation

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fermeture de la M.J.C. du Loutelet : complément d’explication

Ambition L’ambition a deux faces. Ce peut être un désir profond, celui d’être heureux ou de rendre heureux par exemple. Le revers de ce mot est moins sain quand il s’agit d’un désir ardent de réussite ou de fortune. C’est cette ambition-là qui comme le disait Mar- cel Proust, “enivre plus que la gloire.” C’est peut-être celle-là aussi qui guide ces innom- brables candidats dont les noms se bous- culeront dans les bureaux électoraux les 10 et 17 juin. Pas moins de 130 en Franche- Comté, et 12 pour cette seule cinquième circonscription du Doubs. Douze candidats, dont une bonne partie qui n’ont certaine- ment aucune attache avec le Haut-Doubs. Comme ils n’ont pas plus d’idée non plus pour défendre les intérêts de ce territoire. Poussés par leur parti pour tenter de grap- piller quelques subsides, de faire passer un message idéologique, ou par leur simple ego pour tenter d’exister, ils ne feront que passer leur chemin. Qui entendra encore parler après le 10 juin de Jean-Marie Pié- toukhoff, de Chantal Charles ou de Renée Rémy ? Seront-ils là quand il s’agira de défendre le monde rural, les projets d’infrastructures ou l’emploi local sur la ban- de frontalière ? Non. D’autres sont plus impliqués, souvent sincères, certainement ambitieux aussi. Particularité de ces légis- latives de juin dans le Haut-Doubs, elles verront s’affronter unemajorité de femmes, sept, sur les douze candidats alignés. Et c’est d’ailleurs certainement une femme qui l’emportera. Sur le podium des favorites, Annie Genevard, Nathalie Bertin et peut- être, portée par la poussée de la gauche nationale et une division de la droite, la socialiste Liliane Lucchesi. L’autre particu- larité de ce combat des femmes, c’est qu’il se résumera certainement moins à un tra- ditionnel duel gauche-droite, mais qu’il ver- ra s’opposer deux anciennes alliées qui ont, hélas pour l’unité de la droite, mis au grand jour depuis bien longtemps leur détesta- tion réciproque. Annie Genevard et Natha- lie Bertin se sont déclaré une guerre “fra- tricide” depuis bien longtemps déjà et jouent hélas le remake malsain des sénatoriales 2008 où la droite locale a tout perdu, jusque son honneur. La paire Genevard-Bertin aurait pourtant pu constituer la dream-team du Haut-Doubs, avec deux femmes à la per- sonnalité forte, mais ce combat risque au contraire de dégrader plus encore l’image que se font les électeurs de la politique, fût- elle locale. Les législatives 2012 seront celles des femmes dans le Haut-Doubs. Cette bataille n’en sera pas pour autant plus tendre. Aux électeurs de faire le tri entre les deux acceptions du terme ambition, celle louable, l’autre plus discutable. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2012 Commission paritaire : 0217I79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne,A. Baud, P.-J. Bonin, les candidats, C.A.P. handball et rugby, Mines d’asphalte, O.T.S.I. Mont d’Or-Deux lacs, S.D.I.S. 25.

M athieu Noblet, le directeur de la M.J.C. de Besançon propriétaire du centre de plein air du Loutelet réagit aux propos de Jean-Louis Grandjean. Lʼancien directeur du site pointait sévère- ment du doigt le rôle des politiques dans la fermeture de cette structure. “La réalité qui a conduit au redressement judiciaire est plus complexe. Ce nʼest pas seulement un défaut de soutien des collectivités et des choix dʼorientation. Lʼancien directeur oublie de prendre en compte une conjoncture défa- vorable dont souffrent aussi les autres centres de vacances du Haut-Doubs. On constate depuis plusieurs années une diminution notable des séjours découvertes et des classes neige. Les établissements scolaires nʼont plus les moyens de sʼoffrir ce type dʼexpérience” affirme le directeur.

Sʼil admet que des choix dʼaménagement peu- vent être remis en cause, le directeur réfute lʼargument dʼun recentrage des activités sur Besançon au détriment du Loutelet. “600 enfants des Clairs-Soleils et 32 familles bison- tines sont venus au Loutelet en 2011. Par contre, on a perdu en 2008 un gros partena- riat avec le comité dʼentreprise E.D.F.-G.D.F. qui sʼest replié sur ses propres centres. On nʼest jamais parvenu à compenser ce départ.” Le sort du centre de plein air du Loutelet qui intègre aussi le chalet Bouzereau à Métabief et la base nautique au Vézenay nʼest toujours pas réglé. Faute dʼavoir abouti à une solution de reprise, le tribunal administratif a prolon- gé la période dʼobservation jusquʼen sep- tembre. Dʼici là, Espace Mont dʼOr a repris lʼactivité sur les trois sites jusquʼà lʼéchéance. Plutôt une bonne nouvelle.

Il s’agissait de remplacer la vétuste gendarmerie de la rue du Moulin-Parnet.

nique. On a finalement trou- vé le terrain adéquat à proxi- mité de l’E.H.P.A.D. de Doubs.” Les plans ont été élaborés par les services de la gen- darmerie. Le montant du pro- jet conçu pour accueillir une quarantaine de gendarmes avoisinait 10 millions d’euros. La C.C.L. avait sollicité une renégociation des conditions financières l’automne dernier car la part qui lui incombait s’avérait bien supérieure aux loyers escomptés. “ On avait retravaillé une nouvelle reconstruction juridique” ajou- te M. Genre. Plus d’obstacle en vue avant la mauvaise sur- prise émanant de la D.G.N. La question du positionne- ment du P.S.I.G. reste entiè- re. La collectivité propriétai- re de la caserne actuelle va devoir prendre à bras-le-corps la rénovation des locaux. “On avait logiquement reporté des travaux de structure. Avec l’abandon du projet, on va solliciter la réalisation d’un audit pour avoir des éléments budgétaires. Quoiqu’il en soit, nous devrons nous engager sur des travaux importants” termine l’élu.

L’ affaire semblait réglée du moins pour la C.C.L. qui venait de recruter un assistant à maître d’ouvrage. “J’ai reçu de manière tout à fait surpre- nante le courrier de la Direc- tion de la Gendarmerie Natio- nale annonçant que le projet de reconstruire une caserne de gendarmerie était tout sim- plement abandonné” , s’en étonne encore Patrick Gen- re. Le lieutenant-colonel Gri- maud, responsable des gen- darmes du Doubs, semblait tout aussi surpris en relayant l’information au président de la C.C.L. “On envisage de demander quelques explica- tions car les commentaires sont plutôt lapidaires” , pour- suit Patrick Genre. Rappe- lons quand même que ce pro- jet de nouvelle caserne répondait à une requête de la gendarmerie elle-même qui souhaitait rapatrier le P.S.I.G. (peloton de sur- veillance et d’intervention de la gendarmerie) de Mouthe sur Pontarlier. Personne ne conteste d’ailleurs l’intérêt de ce redéploiement. “Suite à cette demande, on a tra- vaillé sur une solution tech-

Le sort du centre de plein air du Loutelet n’est toujours pas réglé.

Solar Impulse a survolé le Haut-Doubs

J eudi 24 mai au matin, Solar Impulse a décollé de l’aérodrome de Payerne en Suisse, destination l’Afrique du nord. D’une envergure de 63,4 mètres pour un poids de 1 600 kg, l’avion expérimental imaginé par Bertrand Piccard et André Borschberg en par- tenariat avec l’école polytechnique de Lau- sanne, ne se meut qu’à l’énergie solaire grâ- ce aux 12 000 cellules photovoltaïques qui couvrent ses ailes. Le 24 mai, Solar Impulse a survolé Pontarlier en milieu de matinée à une altitude de 3 000 mètres, avant de mettre le cap vers Rabat au Maroc, via Madrid en Espagne où il a fait esca- le, soit un périple de 2 000 kilomètres à une vitesse de 89 km/h de moyenne.

C’est la première fois que Solar Impulse ten- te un vol intercontinental en franchissant la mer Méditerranée. Pour Bertrand Piccard et André Borschberg, ce vol est un test, une sor- te d’ultime répétition avant le tour du monde prévu en 2014 aux commandes d’un nouvel avion plus grand encore, mais fonctionnant toujours sans une goutte de carburant. Sa construction a déjà débuté. Le premier vol d’essai devrait avoir lieu en 2013. L’élaboration et la construction de Solar Impul- se ont nécessité sept ans de travail. 70 per- sonnes et 80 partenaires ont été associés à ce projet. Bertrand Piccard et André Borsch- berg sont en train d’écrire une nouvelle page de l’aéronautique.

Solar Impulse a survolé Pontarlier avant de mettre le cap vers l’Espagne. Il a fait une escale plus longue que prévu à Madrid compte tenu des mauvaises conditions météo.

Publi-information industrie et habitat Ma terrasse , maintenant, j'en profite vraiment

P avillon Terrasse est une gamme astu- cieuse d’abris coulissants qui vous per- met de créer un tout nouvel espace de détente en parfaite harmonie avec la nature. Cette extension constitue un com- promis intéressant de prolongement de la maison entre la véranda et la ter- rasse à ciel ouvert. JURALU conçoit et installe des constructions coulissantes à structures aluminium. Grâce à sa gamme d'abris Pavillon Terrasse ® et à la qualité de ses produits, la société du Haut-Doubs est devenue un des leaders nationaux.

menaçante, vous fermez l’abri toujours aus- si simplement. Ouvert et fermé, Pavillon Ter- rasse permet une utilisation optimale. En hiver : le rayonnement du soleil procure un effet thermique appréciable. La forme cintrée accumule l’énergie solaire et vous profitez de cette douce chaleur. En été : Pavillon Terrasse ouvert, vous êtes à l’air libre. Grâce à sa toiture dégagée, même en pleine saison estivale, vous ne subissez pas l’effet de serre. L’accessoire indispensable pour parfaire votre installation : le rideau intégré, plus astu- cieux qu’un store traditionnel. Le système épouse parfaitement la forme cintrée des profilés de la structure. Les rideaux de chaque élément peuvent s’ouvrir et se fer- mer indépendamment de l’abri. Vous choisissez la hauteur de recouvrement pour avoir la meilleure protection contre les rayons du soleil. Le déploiement du store jusqu’au sol et l’option idéale pour une soirée agréable entre amis. Ou encore, pour les chanceux qui disposent d’un spa et qui veu- lent une intimité maximale.

-5° C dehors, un rayon de soleil et 22°C sur ma terrasse : un vrai bonheur !

Abolissez les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

Grâce à son vitrage 100 % trans- parent, bénéficiez toute l’année d’une luminosité maximale. Pavillon Terrasse n’assombrit pas votre intérieur et vous conservez une vue panoramique sur votre

jardin. Grâce à son coulissement modulable de la toiture, en quelques secondes, vous découvrez votre terrasse pour bénéficier à nouveau du grand air. Si la météo devient

Pour chaque saison, une utilisation optimale. L'été l'abri terrasse coulisse et permet de retrouver une terrasse découverte. Si nécessaire, le store intégré protège du soleil.

Avec un Pavillon Terrasse, vous pouvez : vous inventer un nouvel espace de vie et de détente. vous assurer chaleur et confort

OUVERT

sur votre terrasse en inter- saison. oublier les caprices de la météo comme par exemple le vent.

FERME

Les éléments coulissants se déplacent librement en quelques instants. Votre terrasse est couverte ou de plein air en moins de deux minutes. Découvrez toutes nos autres constructions d'aménagements sur : www.juralu.com

Modèle MEDI’O

Abris de piscine

Modèle SUBLIM'O

Abris de spa

Modèle CARPORT

Abris de voiture

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

4

COMMERCE Le président des Grands-Planchants Philippe Gille : “Je défends la liberté d’entreprendre” Entrepreneur, vice-président de la Chambre de Commerce du Doubs et président de l’association des commerçants des Grands-Planchants, Philippe Gille pose un regard sur la situation – plutôt bénie – du commerce pontissalien. Interview.

mettre un H et M, ou d’autres choses encore. Après, c’est la liberté indivi- duelle de chacun et c’est cette liberté d’entreprendre-là que je défends. Ce n’est pas pour autant qu’il faut tout bloquer. L.P.P. : En tant que vice-président de la C.C.I.T. du Doubs, vous êtes un peu le représentant du Haut-Doubs à la Chambre de commerce. Quelles actions avez-vous initié pour ce ter- ritoire ? P.G. : D’abord l’antenne de la C.C.I. à Pontarlier fonctionne très bien, on va même renforcer ses effectifs. Ensui- te, nous travaillons justement sur les problématiques spécifiques au Haut- Doubs. J’ai fait récemment venir le président de la C.C.I. et le président régional de Pôle Emploi pour tenter de trouver des solutions pour pallier cette fuite de la main-d’œuvre en Suis- se. Nous travaillons sur la façon d’attirer des personnes de bassins d’emploi moins favorisés. La derniè- re assemblée générale de la C.C.I. du Doubs a eu lieu ce 4 juin au Goune- fay, preuve supplémentaire que ce ter- ritoire, même s’il est d’un côté privi- légié, est loin d’être négligé. L.P.P. : Vous êtes aussi le directeur du McDo- nald’s de Pontarlier qui selon nos informa- tions serait le restaurant de la ville qui enre- gistre le plus d’activité. On parle de 7,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Vrai ? P.G. : Ce chiffre n’est pas exact dans le sens où il couvre un exercice comp- table qui s’est étalé sur 21 mois. Ceci dit, l’activité se porte très bien avec 800 couverts par jour. C’est à peu près comme les deux McDo de Besançon. Nous sommes dans les quinze McDo les plus actifs du Grand Est de la Fran- ce. Mais la plupart des restaurants de Pontarlier marchent très bien, preu- ve qu’il y a vraiment de la place pour tout le monde. L.P.P. : La clientèle suisse est primordiale pour vous ? P.G. : C’est la clientèle locale qui est vitale pour nous mais la clientèle suis- se est loin d’être négligeable. C’est environ 20 % de la fréquentation, et jusqu’à 35 % le week-end. Malgré cet- te progression régulière de notre acti- vité, nous continuons les investisse- ments. Après la réfection de la cuisine et la rénovation intérieure en 2008, l’extension avec les jeux en 2009 et l’extérieur en 2010, on va revoir cet- te année tout le système de “drive”. Et, nouveauté, on va attaquer d’ici les vacances les tests de commandes par Internet. Nous sommes un des 50 éta- blissements de France à entrer dans cette démarche-pilote. L.P.P. : Le projet de McDo à Morteau, toujours l’arlésienne ? P.G. : Il n’y a toujours rien de concret en effet mais je sais que McDo est toujours sur le dossier et que je le suis de près. Il y a deux ans, Morteau était inscrit au plan d’ouverture natio- nal, puis il y a eu des soucis de ter- rain. McDo en cherche toujours un sur Morteau. Ce projet n’est pas du tout enterré. Propos recueillis par J.-F.H.

L.P.P. : La zone comprend pourtant quelques friches emblématiques comme Sbarro ou Parker.Vous com- prenez la position de Patrick Genre qui refuse de les transformer en nouvelles surfaces commerciales ? P.G. : Je comprends sa prudence. Mais ce que je constate, c’est que les deux seules friches des Grands-Planchants ne sont pas commer- ciales mais indus- trielles. Profitons de ces belles surfaces pour faire des commerces complémentaires ! Il y a des années que des sites industriels fer- ment. Qu’on les rase ou qu’on en fasse des commerces. Quelle bel- le vitrine ce serait un site comme Sbarro ! Qu’on y mette des arti-

L a Presse Pontissalienne :Vous pré- sidez une des quatre associations de commerçants de Pontarlier et de ses environs. Pourquoi mainte- nir encore autant d’associations de commerçants ? Philippe Gille : De grands progrès ont été faits dans ce domaine. Déjà les deux associations du centre s’étaient réunies et aujourd’hui ne subsiste que Com- merce Pontarlier Centre (C.P.C.). Pour le reste, il y a l’association des Grands- Planchants que je préside, il y en a une des commerçants d’Houtaud et une des commerçants de Doubs. Cela fait plus de dix ans que je milite pour qu’il n’y en ait qu’une seule mais aujourd’hui, toutes ces associations sont fédérées au sein de Commerce Grand Pontar- lier qui permet de faire des actions com- munes en matière de promotion. C’est déjà un grand pas parce qu’on est plus intelligents groupés que seuls. Si mon souhait reste de n’avoir à long terme plus qu’une association, j’estime que Grand Pontarlier est déjà un très bon compromis et que les choses marchent très bien comme ça. Il faut reconnaître quand même que le centre-ville n’a pas toujours les mêmes préoccupations qu’Houtaud par exemple.

épiphénomène.

L.P.P. : Les polémiques récurrentes entre le centre-ville et la périphérie semblent peu à peu s’estomper dans le commerce.Vous confir- mez ? P.G. : En effet, les tensions se sont apai- sées et tant mieux, même s’il reste encore un ou deux commerçants, jeunes de surcroît, qui sont encore récalci- trants à faire des choses communes. Mais ils représentent une toute peti- te minorité. On peut regretter aussi certaines choses. Il y a deux ans, on a lancé les chèques-cadeaux avec le Grand

L.P.P. : Le commerce pontissalien se porte tou- jours comme un charme ? P.G. : Je pense que la plupart des com- merçants, qu’ils soient en zone ou au centre-ville, vivent bien à Pontarlier. On ne va pas nier le fait que le pou- voir d’achat des Suisses et des fron- taliers y est pour quelque chose. Cet- te bonne situation a cependant son revers, connu comme les difficultés à recruter et le manque de compétitivi- té de nos salaires français, ou d’autres comme l’état de nos liaisons routières qui reste un sérieux problème dont les autorités ne semblent pas encore avoir pris la mesure. L.P.P. : Et comment se porte l’association des Grands-Planchants que vous présidez ? P.G. : Elle rassemble un peu plus de 50 enseignes adhérentes sur les 80 que compte la zone. Cela représente tout de même un bon millier d’emplois. On fait donc figure d’association dyna- mique avec des avantages pour ses membres comme cette carte dont tous les salariés bénéficient et qui leur per- met d’avoir des avantages dans tous les commerces adhérents.

“800 couverts par jour au McDo.”

Pontarlier, on peut s’étonner que C.P.C. lance les siens seuls dans leur coin. Cela démontre qu’il y a encore quelques “aya- tollahs” et je me plais souvent à leur rappe- ler que s’ils bénéficient de fonds d’État F.I.S.A.C. pour réno- ver leurs enseignes, c’est quandmême grâ- ce aux taxes que payent les grandes surfaces de périphé- rie. Mais ces réticences sont heureusement un

“Il y a encore quelques “ayatollahs” dans le commerce.”

sans ne me choquerait pas non plus, mais au moins qu’on fasse vivre ces sites. Si les fonds publics et l’industrie n’y arrivent pas, laissons faire le com- merce. L.P.P. : Décathlon est arrivé (et d’ailleurs aucun commerce de sport n’a fermé). Pensez-vous qu’il manque encore des enseignes à Pon- tarlier ? P.G. : Rien ne manque, mais ça ne veut pas dire que d’autres enseignes à la mode ne viendraient pas. On pourrait

Philippe Gille est à la tête du principal établisse- ment de restauration de Pontarlier qui emploie 45 équivalents temps plein.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

5

Après avoir connu un développement spectaculaire, le groupe Muller est en difficulté. Plusieurs de ses filiales dont Perrin S.A.S. sont en redressement judiciaire. La situation est liée au contexte économique difficile. Mais pour beaucoup dans le milieu du bâtiment, elle serait aussi le résultat d’une super-croissance du groupe mal maîtrisée. Un coup dur économique L’entreprise Perrin en redressement judiciaire BÂTIMENT

L e 9 mai, le Tribunal de Commerce de Besançon a placé en redressement judiciaire l’entreprise pontissalienne Perrin spéciali- sée en plâtrerie, menuiserie, peinture. La juridiction a pris une mesure similaire pour la société-mère “La Financière”, propriétaire de Perrin S.A.S., et pour trois des six autres filiales du groupe Muller, dont Muller Industrie qui possède les Ate- liers Comtois à Ouvans. “Cette décision est due à plusieurs fac- teurs indépendants. Principa- lement : les difficultés d’une filia- le industrielle qui ont mobilisé une grande partie des fonds propres du groupe, une agence Perrin Rhône-Alpes non rentable et fermée depuis la fin 2011, une chute des prix de vente depuis 2 ans alors que les matériaux n’ont cessé d’augmenter, la mise en application de la loi de moder- nisation de l’économie (L.M.E.) qui nous est défavorable, le tout

cipalement à des causes exté- rieures. Pourtant, au regard de l’histoire, on est tenté de pen- ser que d’autres facteurs sont à prendre en compte comme la croissance rapide, trop sans dou- te, de la société. Depuis qu’il a repris l’entreprise Perrin en 2005, le jeune entre- preneur voit grand. Il a fait croître cette société du bâtiment créée en 1968 qui employait une quarantaine de salariés. Selon nos informations, il a multiplié par cinq son chiffre d’affaires qui au moment de la reprise était d’environ 3millions d’euros. En quelques années, le nombre de collaborateurs chez Perrin a dépassé la centaine. Emporté dans son élan, Cédric Muller a joué la carte de la diver- sification. Il a racheté les Ate- liers Comtois à Ouvans (plus de 7 000 mètres carrés de locaux), une entreprise spécialisée à la base dans la fabrication de mobi- lier pour enfant. Il s’est tourné

dans une conjoncture morose que nous connaissons tous” jus- tifie Cédric Muller, le président du groupe. L’entrepreneur ne souhaite pas commenter la situa- tion au-delà du communiqué dans lequel il énonce les causes du déclin et sa volonté d’agir pour redresser la barre. Le pla- cement en redressement judi- ciaire apparaît selon lui “com- me une très bonne décision, celle

L’entreprise du bâtiment Perrin emploie encore une centaine de salariés. Elle est en redressement comme les filiales Terre Neuve Energy, Muller Industrie et la société-mère La Financière.

plus tendu. Pour cela, la direc- tion aurait pratiqué des prix cassés pour faire la nique aux concurrents et récupérer des marchés. Une méthode qui a fait long feu. Si elle a permis de faire tourner la boutique, elle a inévitablement creusé un défi- cit qui conduit aujourd’hui le Tribunal de Commerce à mettre Perrin S.A.S. en redressement judiciaire assorti d’une période d’observation de 6 mois. D’un point de vue tant écono- mique que social pour le Haut- Doubs, il faut souhaiter que cet- te société parviendra à enrayer son déclin. T.C.

les plus dynamiques de France dans le classement du magazi- ne l’Entreprise. Mais ce “touche-à-tout” qui “a le sens du commerce” disent ses proches, a pris des risques. “Il a grossi beaucoup trop vite” observe-t-on dans le milieu du bâtiment. Une croissance mal maîtrisée, dont il paierait le prix aujourd’hui. “Il a continué à grossir dans une période néfas- te pour le bâtiment. Nous ne sommes pas encore sortis de la crise” rappelle un profession- nel. En plus d’avoir à faire vivre les filiales, il fallait alimenter la machine Perrin dans un contexte économique de plus en

également dans les énergies renouvelables en investissant dans la filialeTerre Neuve Ener- gy. Avec Orienté Sud, une autre entité du groupe Muller, il s’est lancé dans la construction et la promotion. Il a construit un nou- veau bâtiment estampillé Mul- ler Industrie, dans la zone indus- trielle d’Étalans, aujourd’hui en vente. Son développement spec- taculaire a surpris les acteurs du monde économique. La chaî- neM6, dans le cadre de son émis- sion Capital a même consacré une émission à ce jeune entre- preneur audacieux et talen- tueux. En 2010, Perrin entre dans le Top 15 dans 100 P.M.E.

qui nous permet- tra de continuer à exercer sereine- ment notre métier avec profession- nalisme et à satis- faire nos clients.” Dans son propos, Cédric Muller veut croire en l’avenir. Les difficultés de Perrin et d’une partie du groupe Muller seraient donc liées prin-

“Il a le sens du commerce.”

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

6

FOOT, HAND, BASKET, RUGBY PONTARLIER SE “SPORTE” À MERVEILLE Avec la montée du handball et du rugby et le maintien du foot, Pontarlier rayonnera la saison prochaine au niveau national. Le basket prend la balle au rebond en accédant à l’échelon supérieur, faisant de la capitale du Haut-Doubs un terreau plus que jamais fertile pour les sportifs. Reste à concrétiser ces résultats dès septembre prochain. Une question se pose : le contribuable pontissalien devra-t-il passer à la caisse pour assumer les ambitions des clubs ? Une chose est certaine : les supporters et partenaires sont là.

FINANCES Les clubs montent mais les subventions n’explosent pas Course aux financements : pas de guéguerre entre clubs Les accessions du handball, du rugby et du basket, combinées avec l’excellente saison du foot offrent une vitrine de marque à la Ville. Devra-t-elle passer à la caisse l’année prochaine ? Éléments de réponse.

Combien vont-ils toucher en 2013 ? le Rugby passe de Fédérale 3 à Fédérale 2 : + 6 750 euros, soit 22 500 euros en 2013 le Basket accède à la Pré-Nationale : + 9 000 euros - Rien en 2012 le Hand Féminin passe de National 3 à National 2 : + 6 750 euros soit 15 750 euros en 2013. le Football reste en C.F.A. 2 : pas dʼévolution pour 2013 (22 500 euros en 2013) Pour la Ville, lʼévolution des contrats dʼobjectifs en 2013 faisant suite aux montées sʼélève à + 22 500 euros. Ce que touche un ambassadeur sportif Pierre Bourliaud (kayak) : 3 000 euros Anouk Faivre-Picon (ski de fond) : 1 400 euros Jérémy Monnier (tir) : 1 500 euros

Les subventions de fonctionnement

1. C.A.P. football : 14 382 euros 2. Club Nautique : 10 351 euros 3. Pontarlier gym : 9 132 euros 3. Handball : 8 361 euros 4. Judo club : 8 062 euros 5. Rugby : 6 416 euros 6. U.N.S.S. : 4 247 euros 7. Tir : 3 332 euros 8. Tennis : 2 985 euros 9. LʼEspérance : 2 507 euros 10. C.R.S.P. : 2 460 euros 11. Basket : 2 330 euros 12. Canoë-Kayak : 2 099 euros 13. Foulques du Haut-Doubs : 2 056 euros 14. Vélo Club : 1 787 euros 15. Lutte : 1 485 euros 16. Escrime : 1 427 euros 17. Roller skate : 1 392 euros 18. Attitude danse sportive : 1 112 euros 19. Pétanque : 1 100 euros Sont aussi aidés : Aéro-Club de Pon- tarlier, aïkido, amicale boule, les archers, lʼaviron, le badminton, les Balbuzards, la boxe, le C.A.F., cyclotourisme, D.S.A., E.P.K.S.T. golf club, handisports, les Capucines, Haut-Doubs air libre, moto, karting, scouts, U.S.E.P., tennis de table.

À Pontarlier, “c’est le logo qui est carré, pas les pieds.” Franche- ment, la Ville pourrait déposer ce slogan comme l’a fait celle de Montpellier, certes douze fois plus gran- de en nombre d’habitants, qui a célé- bré le titre champion de France de Ligue 1 en foot et fêté le titre en handball. Pontarlier, plus modestement, n’a pas à rougir. 2012 restera un excellent cru pour la capitale de l’absinthe. Le ver- re est à moitié plein si les footballeurs n’avaient pas buté à quelques points de la montée de la C.F.A. en terminant seconds derrière Strasbourg. Il n’empêche : le rugby monte en Fédé- rale 2, quatrième division, les hand- balleuses accèdent à la Nationale 2 (quatrième division), l’équipe réserve monte en Prénationale, le basket accè- de pour la première fois de son histoi- re à la prénationale et le foot se main- tient largement enC.F.A.2 (5 ème division) en nourrissant de grandes ambitions pour la saison prochaine. “Comme quoi, à 800mètres d’altitude et avec de la nei- ge, on peut faire du sport collectif” s’amuse Jean-Louis Gagelin, président du C.A.P. rugby qui a fêté avec “les moustachus” (équipe des vétérans) le Bouclier de Brennus des anciens rem- porté face à aux clubs du Sud de la France. Rien que ça. Va se poser la douloureuse équation des subventions et équipements spor- tifs. Quelle est la politique de la Ville et de son maire Patrick Genre, amou- reux de sport ? Elle consiste à traiter chaque club sur le même pied d’égalité. En fonction du niveau, du nombre de licenciés, de la représentativité, la Vil- le fixe des contrats. Chacun sait où il va. Cela évite toute frustration mais cela empêche un club d’émerger à haut niveau, faute de moyens financiers. “Ce

sauver son club de foot puis 100 000 euros pour le handball, leHaut- Doubs met peu lamain porte-monnaie. Il est arrivé une fois que le conseil muni- cipal aide le rugby. “C’était il y a plus de 15 ans dans le cadre d’une subven- tion exceptionnelle” précise le maire. La collectivité a un droit de regard sur chacun des comptes des associations. Les plus gros budgets sont tenus de posséder un commissaire aux comptes. Bref, les finances semblent saines d’autant que chaque entité s’est entou- rée d’un club de partenaires impliquant peu l’impôt des habitants. “Il n’y a aucu- ne concurrence entre clubs de Pontar- lier pour les subventions” dit Jean-Luc Courtet, entraîneur du football. Chaque matin, je prends par exemple le café avec une personne du rugby. Il y a une excellente ambiance.” Au handball, l’ambiance est également à la fête. Les filles du président Phi- lippe Nicod ont offert un beau cadeau à leur club - qui fêtera le 25 août ses 40 ans - en accédant à l’échelon supé- rieur. Avec un budget de 90 000 euros, le C.A.P. ne peut offrir de primes de match. Il gère en bon père de famille. Après un excédent de 500 euros en 2010- 2011, cette année sera légèrement défi- citaire (entre 3 000 et 4 000 euros) mais le hand n’est pas jaloux du sort finan- cier qui lui est réservé par rapport aux autres. “Les relations entre chaque sport sont bonnes” souffle le président. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des footbal- leurs encourager leur compagne sur le parquet. Qu’on se le dise, le sport à Pontarlier est une affaire de famille. Aux joueurs de ne pas trop lézarder sur la plage cet été. Sinon, la reprise risque d’être dif- ficile… E.Ch.

mode de traitement, je l’avais mis en place en 1995 alors que j’étais adjoint aux sports car auparavant, les sub- ventions se négociaient à la tête du client, explique l’édile. Ces contrats sont une grille de transparence.” En diluant toutes les subventions (soit 296 931 euros répartis), aucun club ne pourra à l’avenir espérer jouer un rôle majeur à un niveau national. Pontar- lier l’assume au risque de devenir un vivier pour les autres clubs qui vien- dront ensuite piocher de jeunes joueurs formés. “Il faut être raisonnable. En comparaison de la taille de notre ville, il sera difficilement facile d’aller plus haut pour le rugby. Peut-être le foot peut- il y arriver” , émet Patrick Genre qui ne privilégie aucun sport. Ces succès, il les explique “par la qualité de l’encadrement, la politique éducative de chaque club et le soutien de la ville.” La bonne santé sportive va-t-elle plom- ber les finances de la commune ? “Pas du tout. Pour exemple, le rugby passe- ra de 15 000 euros de subventions en contrat sportif à 22 500 euros, soit une

augmentation de 6 750 euros. C’est faible” annonce la collectivité. Le basket est le grand gagnant : il passe de 0 euro à 9 000 euros. Et chacun des clubs pour- ra revoir ses demandes auprès d’autres collec- tivités que sont le Conseil général du Doubs ou le Conseil régional. Contrairement àBesan- çon qui a voté il y a quelques mois une sub- vention exceptionnelle de 150 000 euros pour

De 0 à 9 000 euros

pour le basket.

Les handballeuses pontissaliennes peuvent jubiler : elles accèdent à la nationale 2. Beau cadeau pour le club qui fête ses 40 ans le 25 août.

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

7

RUGBY Le C.A.P. déjà à la recherche de sponsors Le XV Jaune et bleu enivre Pontarlier Le rugby est descendu puis il a vaincu. De retour en Fédérale 2 la saison prochaine, le C.A.P. et ses 450 000 euros de budget veut se pérenniser tout en flairant les bons coups pour engager de nouveaux joueurs. Sans trop débourser…

ter sur l’animateur du vestiaire : Cyril- le Mattera. “Matos” de son surnom a fêté son jubilé. Il est parti avec les hon- neurs…Pour mieux revenir ? “Non, cet- te fois c’est sûr je ne remettrai plus le maillot. Entre la vie de famille et pro- fessionnelle, je ne continue pas mais en revanche, j’aiderai le club pour recher- cher des sponsors” dit-il. Là est le prochain travail de Pontar- lier : trouver de nouveaux financements. Avec les contrats d’objectifs, le C.A.P. aura de quoi vivre (lire par ailleurs) mais pas de quoi faire de la gloriole à cet échelon car certaines équipes pos- sèdent des joueurs rémunérés. Ce qui n’est pas le cas au C.A.P. Ou tout du moins pas officiellement car des primes de match sont allouées et ils sont rem- boursés de leurs frais de déplacement. Logique. Bref, les budgets seront ser- rés. Encore une fois, les fidèles parte- naires, entreprises privées pour la plu- part, seront au rendez-vous pour apporter leur pierre à l’édifice dans un club des partenaires bien huilé. Rap- pelons que le club emploie une personne (Audrey Forestier) qui s’occupe de la formation des jeunes et du club en géné- ral. Jean-LouisGagelin y tient.D’ailleurs, Pontarlier n’ira pas chercher des Fid- jiens et autres mercenaires pour enta- mer la saison prochaine. Une raison de coût et de culture. Comme la gentiane, il faut des mecs avec des racines enra- cinées dans le cru local. Un gage de réussite. L’autre force réside dans sa capacité à organiser des événements… et mobiliser une flopée de bénévoles. “On ne les remerciera jamais assez” lâche l’entraîneur tout en regardant Louis Locatelli, bénévole de la premiè- re heure. Dans le club-house, sous le regard protecteur des présidents défunts qui se sont succédé depuis 1927, le C.A. Pontarlier devient le meilleur club de Franche-Comté alors que les autres connaissent des rétrogradations spor- tives ou financières. Les Jaune et Bleu auront à la reprise en septembre des centaines de supporters derrière eux. C’est sans doute cela la plus bellemora- le du sport pontissalien : du cœur et du talent. E.Ch.

Remonter la rue de Salins à contresens est une tradition à chaque montée.

L es cheveux de Jean-Louis Gage- lin sont tombés ! Rassurez-vous, le président du C.A.P. rugby n’a pas fait une pelade due au stress… Non, tout juste est-il passé sous la ton- deuse de ses joueurs qui lui ont rasé la moitié du crâne pour fêter l’accession en Fédérale 2 ! Le boss n’a eu d’autre choix que raser l’autre partie… Cela lui va plutôt bien. C’était à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise où les Pon- tissaliens ont surpris par leur déter- mination.Trois bus de supporters avaient fait le déplacement pour encourager leurs hommes. De bons gars comme on dit ici. Des joueurs du cru, qui savent mouiller le maillot et qui ont offert un retour en Fédérale 2, troisième montée après 1999, 2008 et 2012.“Matos”,“Boli- de”, “Sarko”,“Farine”,“laGaine”,“Tayo”, “la Jol” - surnoms donnés à quelques- uns des joueurs du XV pontissalien ont réussi ce que peu de clubs sont parve-

nus à faire en Franche-Comté : accé- der directement à la Fédérale 2 après une relégation. Cela valait bien une remontée de la rue de Salins à contre- sens avec les trois bus pour s’arrêter devant le Springbok café, repère des rugbymen.Une tradition partagée avec 500 Pontissaliens ! “C’est fort… car il fallait tout reconstruire” indique Alexandre Farina, l’entraîneur. Arrivé il y a un an après avoir remplacé au pied levé Jean-Jacques Abbamonte, remercié par le club, Farina a fait du bon boulot et loue la mentalité du club qu’il a découvert. “Le feeling est passé entre nous” dit le président. Il est sur- tout parvenu à intégrer des jeunes de l’équipe junior dans l’équipe première à l’instar du jeune pilier Romain Gue- nat (20 ans),titulaire à plusieurs reprises ou Pierre Schiedegger (centre) et Ludo- vic Dhote (arrière). En revanche, il ne pourra plus comp-

SPORT INDIVIDUEL Kayak Pas de J.O. pour Pierre Bourliaud Le kayakiste a manqué les qualifications compos- tant le billet vers Londres. Le Pontissalien est frustré mais pas abattu. Difficile de se remobiliser. L es Jeux olympiques d’été, Pierre Bourliaud les regardera sur sa télé. Dur. Le Pontissalien de 27 ans n’a pu obtenir le seul billet qui était mis en jeu par la fédération française de canoë-kayak. “Il y a une part de frustration, dit Pierre Bourliaud. J’avais l’impression d’être bien préparé mais je suis passé à côté. La sélection se déroulait sur une semaine avec trois courses. J’ai fait des fautes même si je ne suis pas d’accord avec une pénalité au niveau d’un passage de tête” dit l’athlète qui s’était préparé en début de saison en Australie. À la surprise générale, c’est le jeune Étienne Daille (23 ans) qui a vali- dé son billet, laissant Pierre Bourliaud à la maison… Du coup, le gar- çon a mis les bouchées doubles pour passer d’autres portes : celles de ses études : “J’ai passé mes partiels de kiné, validés” explique l’étudiant en deuxième année à Toulouse. Sportif de haut niveau, Pierre aux larges épaules concilie donc études et vie sportive. Reste à savoir quelle trajectoire il donnera à cette der- nière. Il participera début juillet à une course internationale en Italie, à la Coupe de France à Tours (30 juin et 1 er juillet), aux championnats de France (20 juillet). Le Pontissalien défendra avec son club le titre de champion de France obtenu l’année dernière et pour la deuxième année consécutive. Avec lui, Benjamin Travostino et Kévin Schutz, remplaçant de Tho- mas Bosset qui participera ce jour-là à une course aux États-Unis. Ambassadeur sportif de la Ville de Pontarlier, Bourliaud va retrouver la motivation tout en préparant sa reconversion.

TENDANCE

Un argument pour attirer des joueurs Quand la Suisse dope nos footballeurs

L e foot n’est plus ce qu’il était. Les salairesmiro- bolants délivrés à un joueur évoluant au niveau national sont rares. Seules quelques villes peu- vent - encore - se le permettre. Besançon a tenté… et s’est brûlé les ailes avec une rétro- gradation du club en C.F.A. 2 et un budget dans le rou- ge. Pontarlier a dans sa chaus- sure une baguette qui plaît de plus en plus : l’argument frontalier. Six joueurs du un argument de recrutement pour l’entraîneur. Le C.A.P. foot ne propose pas de salaires à ses joueurs mais offre la possibilité de trouver un job en Suisse. C’est

Pontarlier termine second du championnat

de C.F.A. 2 et a réalisé des exploits en Coupe de France. (Photo d’archive Patrice Dutrulle).

C.A.P. évoluant en équipe première ont dégoté leur emploi en Suisse voisine grâ- ce à l’appui du club : “À chaque fois que l’on promet, nous tenons notre parole, dit l’entraîneur Jean-Luc Cour- tet. Aujourd’hui, j’ai de plus en plus de joueurs extérieurs qui m’appellent pour venir à Pontarlier afin de leur trou- ver un emploi en Suisse et jouer en même temps. C’est un de mes arguments de recrutement. La Suisse n’est pas un problème mais donc

Khrimou passent la frontiè- re pour travailler et revien- nent le soir pour l’entraînement.Un vrai “plus” pour le club qui n’a pas les moyens de lutter et qui ten- te de garder son ossature pour la saison prochaine. Pour comparaison, le club de Saint-Louis (Alsace) bénéfi- cie d’une aide de la collecti- vité de 160 000 euros alors que Pontarlier plafonne à 36 882 euros. Comme quoi l’argent ne fait pas - toujours - le bonheur…

un atout. Peu de nos joueurs sont partis pour jouer là-bas pour un salaire dans un club” poursuit le tacticien pontis- salien qui a réalisé une sai- son presque parfaite. Ses joueurs ont terminé sur la seconde marche du podium derrière Strasbourg qui avait tous les moyens pour que son club remonte en C.F.A. les Haut-Doubistes ne pouvaient pas lutter. Ainsi, Cyril Letellier, les frères Brice et Romain Marguier, Bertrand Jeanneret et Ali

Le kayakiste Pierre Bourliaud a obtenu une vic- toire en Coupe du Monde

de kayak mais a manqué les qualifications pour les J.O.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

Mickaël Courtet vient d’être élu à la tête du syndicat Jeunes Agriculteurs du Doubs. Une ascension prometteuse pour ce jeune producteur laitier de 28 ans pas du tout impressionné par les responsabilités de la fonction. Une forte implication De la graine de président AGRICULTURE

L a Presse Pontissalienne : Quelques mots sur le congrès national des J.A. qui se tient à Pontarlier jusqu’au 7 juin. Mickaël Courtet : C’est toujours la bagarre pour avoir cet événement. C’est une petite victoire. On est très fier d’accueillir près de 1 000 congres- sistes à Pontarlier. L’organisation de cet événe- ment impliquait de tisser de nombreux liens avec des collectivités et des organismes para-agri- coles. On compte bien pérenniser ces partena- riats, conforter des points communs et en profi- ter pour faire passer des messages. L.P.P. : Comment définir votre engagement syndical ? M.C. : Originaire de Villers-sous-Chalamont, j’ai repris une ferme aux Hôpitaux-Neufs.Au départ, je n’avais aucune envie de militer. Les premières réunions syndicales auxquelles j’ai participé ont facilité mon intégration localement. J’ai pris ensuite des responsabilités cantonales avant de devenir secrétaire des J.A. du Doubs.

dit des militants qui mouillent la chemise dans chaque canton pour promouvoir le mouvement. L.P.P. : Le Doubs est un département leader dans le domai- ne de l’installation. Comment expliquer ce phénomène ? M.C. : Avec une installation pour un départ, on a un taux de renouvellement parmi les plus forts de France. Trois facteurs contribuent à ce dyna- misme. D’abord notre passion pour l’élevage Montbéliard. Il suffit de voir le succès des comices qui sont devenus de vraies fêtes villageoises. J’avancerais ensuite l’attractivité pour le métier. Dans le Doubs, on a 30 % d’installations hors cadre familial. Ce résultat est le fruit d’une poli- tique développée par les J.A. depuis 1989 avec le précieux soutien du Conseil régional. Sur les 30 % d’installations hors cadre familial, la moi- tié correspond à la reprise d’exploitations et l’autre moitié à des projets innovants. Le troi- sième facteur repose bien entendu sur la quali- té de nos filières dont la plus célèbre n’est autre que celle du comté. L.P.P. : Quelles sont les qualités d’un bon président ? M.C. : Il faut déjà avoir envie, savoir écouter et être fédérateur. Je suis partisan de la recherche de consensus avec l’idée d’avancer dans lemême sens. Aujourd’hui le conseil d’administration des J.A. 25 compte 28 membres et j’espère bien qu’on sera autant d’ici deux ans à la fin de mon mandat. L.P.P. : Pas trop court deux ans ? M.C. : C’est court mais bien. On reste motivé avec une certaine obligation de résultats dans un laps de temps réduit.

Le nouveau président

des Jeunes Agriculteurs du Doubs se réjouit à l’idée d’accueillir à Pontarlier le

congrès national des J.A.

opposer les systèmes.

L.P.P. : Quelles sont vos priorités ? M.C. : En premier lieu l’installation avec 7membres du C.A. chargés spécifiquement de ce dossier. On souhaite travailler à l’accompagnement des J.A. en assurant aussi une veille syndicale. La pro- motion du métier constitue aussi un axe d’action fort. On doit reconduire des animations comme “La Semaine des produits locaux” avec des jeunes agriculteurs qui interviennent dans les collèges. On a touché 2 000 élèves en décembre dernier. C’est important de montrer toutes les facettes de la profession, histoire peut-être de susciter quelques vocations. Parmi les priorités, je dois aussi veiller à assurer la cohésion départemen- tale. Chacun doit s’y retrouver sans clivage entre la zone haute et le bas. Je ne suis pas là pour

L.P.P. : En vivant sur la bande frontalière, vous êtes sans doute confronté à la problématique de la pression fon- cière. Quelle est votre position sur ces questions ? M.C. : L’accès au foncier est primordial pour les J.A. On incite à la modération. Les J.A. siègent à la commission départementale sur la consom- mation de l’espace agricole. Cela permet d’émettre des avis positifs ou négatifs sur les projets. Il faut savoir qu’en France, c’est 26 m2 de surface agricole qui disparaissent chaque seconde. On milite pour que toutes les communes disposent de documents d’urbanisme. Ces outils sécuri- sent l’avenir des installations. Propos recueillis par F.C.

“26 m 2 de surface agricole disparaissent chaque seconde.”

L.P.P. : Vous étiez prêt à aller plus loin ? M.C. : Cette présidence relève d’une candidature désignée et volontaire. C’est une chance d’être à la tête des J.A. duDoubs qui rassemble 420 adhérents. L’effectif est en progression puisqu’on a récupéré 80 coti- sations supplémentaires aux cours des cinq dernières années. Ce résultat est à mettre au cré-

État civil de mai 2012

17/05/12–ManondePhilippeSAULNIER,agriculteur et de Maryline CHAUVIN, secrétaire médicale. 17/05/12 – Ben de Jean-Marc NOYALET, militaire et deNathalieMARCISET,aide-médicopsychologique. 17/05/12–MaximedeSébastienROGNON,ingénieur et de Emilie DEPREZ, ingénieur. 18/05/12–MaëlynedeRudyHORY,chauffeurméca- nicien et de Ophélie DIDOT, sans profession. 18/05/12 – Nolhan de Kevin SOLLEU, chef d'atelier et de Kathia LEHMANN, sans profession. 19/05/12–LouisedeJulienLETOUBLON,agriculteur et de Alexandra FERCOT, secrétaire. 19/05/12 – Xavier de Hervé MATHEZ, électrotechni- cien et de Cindy VACELET, vendeuse. 19/05/12–MalonedeAnthonyNICOLET,machiniste et de Jennifer ADENOT, opératrice en horlogerie. 20/05/12 – Maëlys de Freddy PILLOT, ouvrier et de Sabrina JOURNOT, responsable boutique. 21/05/12 – Clarisse et Philippe PLASENCIA, techni- cien de maintenance et de Edith BOUVIER, respon- sable qualité. 21/05/12 – Stella de Filipe LEANDRO, employé de banqueetdeAnaïsVUILLEMIN,employéedebanque. 21/05/12–GuillaumedeGéraldPOURCELOT,maçon et de Marjorie CONCHON, monitrice d'équitation. 21/05/12 – Mathilde de Philippe JOURDAIN, chef d'équipe et de Fabienne MONNIN, professeur des écoles. 22/05/12 – Ethan de Aurélien GUICHARDON, tech- nologue et de Graziella DEFFEUILLIER, sans profes- sion. 22/05/12 –GabindeCédricMESNIER,technicienen bureau d'études et de Amélie SAUGIER, infirmière. 23/05/12 – Nollan de Carl GIRARD, paysagiste et de Maryline MORISSET, sans profession. 23/05/12 – Ecrin de Servet KARAKURT, ouvrier et de Fatma AKCAY, sans profession. 24/05/12 – Kalie de David MAIRE, employé de cave et de Audrey MONNIER, directrice centre d'accueil. 24/05/12 – Hugo de Antoine MICHEL, constructeur naval et de Julie LEVILLAIN, sans profession. 24/05/12 – Madelyne de Laurent GERMANN, ingé- nieur et de Jessica PIERROT, horlogère. 24/05/12 – Olivia de Benoit PIRALLA, professeur des écolesetdeAuroreBONNOT,éducatricespécialisée. 24/05/12 – Clémentine de Benoit GENOT, ingénieur et de Virginie TAILLARD, assistante maternelle. 24/05/12 – Kieran de Vincent GUERIN, magasinier et de Aurore MENART, polisseuse. 24/05/12–Lili-RosedeRémyGASNE,horlogeretde Emilie LOVERA, horlogère. 25/05/12 – Colas de Lionel BESSON, chauffagiste et de Carole BOURGEOIS, visiteuse médicale.

25/05/12 – Manon de Guillaume JACQUES, techni- cien agricole et de Angélique MOREL, sans profes- sion. 26/05/12–CharlesdeNoëlAYMONIN,mécanicienet de Josiane DORNIER, secrétaire. 26/05/12 – Hamza de Ügur KÖSE, artisan et de Naz- miye EROGLU, sans profession. 26/05/12 – Anatole de Antoine NICOD, moniteur de ski et de Auriane LANCIN, infographiste. 27/05/12 – Alicia de Jimmy RENARD, opérateur sur ligne et de Cindy BATAILLE, sans profession. 27/05/12 – Tom de Jérémy DECKER, soudeur et de Audrey KLEIN, responsable administration. 28/05/12 – Suzie de Raphaël FERREUX, agriculteur et de Elisabeth BOURGEOIS, secrétaire de mairie. 29/05/12–EthandeYohanBERTHOUD,règleurdécol- leteur et de Laetitia LOUVRIER, ouvrière horlogère. 29/05/12 – Alex de Jean-Michel BOILLON, chauffa- giste et de Lucie ROUSSEL, infirmière. 29/05/12 – Adrien de Olivier PRÉVOST, ingénieur et de Marie GRANDJEAN, enseignante. 29/05/12–JadedeAurélienBOURGEOIS,entraîneur deskietdeTiphaineSALVI,directriced'accueildeloi- sirs. 30/05/12 – Zeynep de Ilhan SAVAS, polisseur et de Serpil KAVCAR, horlogère. 30/05/12–AdèledeMickaëlSIRON,agriculteuretde Mélanie ROGNON, infirmière. 30/05/12–JessimdePatrickJEBBAR,masseuretde Rabiaa KOUZEMT, ouvrière en fromagerie. 30/05/12 – Pierre de David REGNIER, agriculteur et de Benoîte LIEGEON, aide soignante. 31/05/12 – Stanislas de Pierre VETTER, gérant et de Anaïs CUENOT, documentaliste. 31/05/12–LouanedeSébastienBRETILLOT,presta- tairedeservicestravauxpublicsetdeLudivineRECE- VEUR, infimière. 31/05/12 – Justine de Patrick MÉNAGER, intérimaire et de Marlène COCHU, sans profession. 31/05/12–AliciadeFabienMARQUILLANES,poseur en menuiserie et de Marie-Laure PETIT, sans profes- sion. Mariages 05/05/12 – Régis GROS, chef de culture et Céline PANOT,éducatriceàlaprotectionjudiciairedelajeu- nesse. 05/05/12 – Philippe FREYRE, gérant de société et Mireille BAVEREL, assistante maternelle. 12/05/12 – Jérome BAUDIN, analyste programmeur et Anissa HADJ-ALI, infirmière. 12/05/12–IbrahimNAMOUDI,opérateurdeproduc- tion et Fatma ZAOUI, maîtresse de maison.

19/05/12 – Rémi DELACROIX, perceur tatoueur et Magali CASAGRANDE, horlogère. 02/0612 – Olivier ANDREANI, employé de banque et de Géraldine COMTE, infirmière. Décès 28/04/12–ItaloDELGRANDE,88ans,retraité,domi- cilié à Labergement Sainte Marie (Doubs), époux de Renée ARDIET. 01/05/12 – Marie-Rose CHABOD, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 01/05/12–Jean-LouisMARTIN,73ans,retraité,domi- cilié à Berche (Doubs), époux de Gilberte NEDEZ. 04/05/12 – Marcel VUILLEMIN, 56 ans, sans profes- sion, domicilié à Maisons-du-Bois (Doubs), célibatai- re. 10/05/12 – Paulette GRABY, 94 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre BAILLY- MAITRE. 12/05/12–AlainMONNIER,62ans,techniciendomi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Nadine BAILLY. 12/05/12 – René PASSARD, 89 ans, menuisier retrai- té,domiciliéàRochejean(Doubs)veufdeAndréePETI- TE. 17/05/12 – Bouselah ABBAZ, 78 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Khadra HEMSAS. 17/05/12 – Abdelhamid MEDFOUNI, 78 ans, retraité, domiciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeSimoneROUS- SET. 18/05/12 – Marie-Louise THIEBAUD, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 18/05/12 – Pierre LANQUETIN, 85 ans, retraité agri- cole,domiciliéàMaisons-du-Bois-Lièvremont(Doubs) veuf de Roberte CHENEVEZ. 24/05/12 – Aline JEUNET-MANCY, 93 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeCharlesBON- NEVAUX. 27/05/12 – Yves CASSARD, 82 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvette GOËLLER. 28/05/12 – Jeanne PERREY, 87 ans, retraitée, domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),épousedeRobertFAIGNEZ. 29/05/12 – Maurice NEUTE, 55 ans, maçon, domici- liéàPontarlier(Doubs),épouxdeMarie-JoséeALPE. 27/05/12–ElisaPRINCE,94ans,retraitée,domiciliée à Amancey (Doubs), veuve de André BERNARD.

NAISSANCES 27/04/12 – Antoine de Julien MOUROT, enseignant et de Anne-Carole KOPP, formatrice en agro ali- mentaire. 28/04/12 – Lilian de Georges BÉDOURET, scieur et de Mélanie PÊPE, agent de tourisme. 28/04/12–NolandeSébastienGAGNON,soudeuret de Gaëlle PAYET, coiffeuse. 28/04/12–QuentindeLaurentCHABOUD,maçonet Aurélie PUTELAT, comptable. 28/04/12 – Melvyn de Gaëtan CAILLAULT, livreur et de Aline PONTIER, vendeuse. 29/04/12 – Victoria de Fabrice NADOHOU BLEKES, planificateur et de Myriam CHAM- BELLAND, secrétaire. 29/04/12 – Léna de Nicolas MAITRE, militaire et de Clémence DESBROUSSES, sans profession. 29/04/12 – Juline de Paul GASPAR, boucher et de Bénédicte BOILLIN, professeur des écoles. 29/04/12 – Typhenn de Grégory GÉKIERE, peintre enbâtimentetdeSandraIGIER,contrôleuseenhor- logerie. 29/04/12 – Zoé de Sébastien BRUNNER, bûcheron et de Elodie DORNIER, ouvrière. 29/04/12–PauldeJean-PhilippeGIRARD, garagiste et de Luce JACQUIN, monitrice d'équitation. 29/04/12 – Luan de Afrim HAMITI, ouvrier et de Lisa TROUTET, ouvrière. 29/04/12 – Matthéo de Sullivan JACQUET, mécani- cien automobile et de Angélique MONNIER, pâtis- sière. 29/04/12 – Enoha de Raphaël PERRIN, automaticien et de Karine SARRAZIN, animatrice périscolaire. 30/04/12 – Agathe de Gaétan MATHIEU, salarié agri- coleetdeEmmanuelleCOUSAERT,comptablenota- riale. 29/04/12 – Marwane de Mustapha LAMRABET, pro- totypiste et de Ismahane AZZOUZI, sans profession. 30/04/12 – Savinau de Frédérick SCHONER, techni- cien et de Hathaichanok SOMSED, sans profession. 30/04/12–Pierre-AntoinedeMickaelTAVARES,méca- nicienetdeDelphineTOURNIER,saisonnièreenMont d'Or. 30/04/12 – Joé de Sébastien LOPEZ, fonctionnaire à la Préfecture du Doubs et de Sophie BOURGEOIS, assistante d'éducation. 01/05/12–LisondeCyrilMERCET,micromécanicien et de Lucie BRUTILLOT, éducatrice spécialisée.

30/04/12 – Mathis de Hervé MARTIN, directeur tech- niqueetdeBarbaraBERTON,conseillèreemploifor- mation. 29/04/12–ClovisdeFrédéricPASTEUR,ingénieuret de TIV Siv Chheng, responsable des achats. 02/05/12 – Léna de Rudy VANDEVOORDE, électri- cien et de Laetitia ANDREY, contrôleuse en horloge- rie. 02/05/12 – Mathias de Daniel LEFEVRE, vendeur et de Rebecca SIREDEY, vendeuse. 03/05/12–KamilyadeJulienMARTELLO,décolleteur et de Asya BELKEBIR, aide soignante. 03/05/12 – Arthur et Maël de Bastian EDME, ouvrier et de Manon POLARD, vendeuse. 03/05/12–YannetEvandeNicolasCOLMANS,maître chien et de Valérie TRANNOY, sans profession. 04/05/12 – Juliette de Vincent TARDY, en formation environnement et de Isabelle BOSIO, préparatrice en pharmacie. 04/05/12 – Rosy de Régis PINGAT, décolleteur et de Emilie MANGIN, contrôleuse horlogerie. 05/05/12 – Sixtine de Gauthier PASSARD, acheteur et de Clarisse BESCHET, secrétaire. 06/05/12 – Thibaud de Frédéric JEANDOT, antennis- te et de Delphine JEANNIER, secrétaire. 06/05/12–AlbandeStéphaneREIGNIER,gardefores- tier et de Anne-Laure GARRESSUS, comptable. 07/05/12 – Juliette de Raphaël CHANEZ, chauffagis- te et de Marie-Madeleine BRUNIE, conseillère princi- pale d'éducation. 07/05/12 – Maéva et Juline de Pierre-Marie ROY, conducteur de train et de Betty BARRAND, ven- deuse. 07/05/12 – Cylia de Alain LACROIX, cuisinier et de Céline BERNARDIN, technicienne de laboratoire. 08/05/12 – Nina de Bastien LUGUEL, horloger et de Claire DELERUE, horlogère. 09/05/12 – Ilayda de Mustafa ÇOBANOGLU, ouvrier de scierie et de Fatma OZBAKIR, serveuse. 09/05/12 – Younes de Sief-Eddine ZEBIRI, intérimai- reetdeAmiraZEBIRI,chargéedemissionmarketing. 09/05/12 – Emma de Stéphane REVIL-SIGNORAT, employé de fromagerie et de Julie DORNIER, anima- trice d'enfants. 09/05/12 – Ezio de Anthony BRUGHERA, technicien automobile et de Vanessa GOFFREDO, employée commerciale. 10/05/12 – Nahel de Gérald KUDER, vendeur et de Isabelle MÉAU, vendeuse.

07/05/12 – Théo de Jean-Jacques COMTE, com- mercial et de Cécile MARGUET, comptable. 10/05/12 – Thaïs de Romy PRUDHON, sans profes- sion. 07/05/12–LéoniedeBenoitSIGONNEY,fromageret de Aurélie MENETREY, sans profession. 10/05/12–NoahdeRomainEBLE,serveuretdeNatha- lie PATEZ , employée polyva- lente. 09/05/12 – Noévan de Julien PIGUET, responsable d'atelier et de Sonia GREPINET, directrice accueil de loisirs. 11/05/12 – Zoélie de Didier BÔLE, ouvrier dans les travauxpublicsetdeEmilieJOURNOT,aide-soignante. LuciedeFrédéricLEDUC,microtechnicienetdeKari- ne DROZ-VINCENT, sans profession. 12/05/12 – Robin de Cyrille MOUETTE, tourneur sur commandes numériques et de Alexandra RAMEL, sans profession. 12/05/12 – Eliott de Franck BON, chauffeur livreur et de Stéphanie GERMAIN, femme de ménage. 12/05/12–Abdul-MelikdeYusufKAN,carreleuretde Nuray TUTKUN, sans profession. 12/05/12–CamilledeYoennLECAUX,mécanicienet de Sylvie LAGUILLIEZ, serveuse. 14/05/12 – Elisa de Philippe GAIFFE, infographiste et de Caroline BERGUER, infirmière. 15/05/12 – Paolo de Laurent MULIN, pharmacien et de Pauline FERRARI, préparatrice en pharmacie. 15/05/12–ElisadeOlivierPETITE,acheteuretdeCin- dy STOLLER, assistante postale. 14/05/12–ManondeNicolasBOURLIAUD,ingénieur d'application et de Sandrie DROMARD, horlogère. 15/05/12 – Léona de Didier THOMAS, charpentier et de Emmanuelle GIRARDET, assistante maternelle. 15/05/12 – Raphaël de Pierrick GARNIER, menuisier et de Isabelle BORGES, employée commerciale. 16/05/12 – Joé de Jérome PERNY, monteur livreur et de Delphine POURNY, assistante commerciale. 16/05/12 – Manoée de Jean-Michel VIPREY, menui- sier et de Cécile POURCELOT, coiffeuse. 16/05/12–EddydeRaphaëlGRANDVUILLEMIN,arti- san carreleur et de Mariana DINCU, sans profession. 16/05/12 – Ynesse de Florian ZUCCONI, pilote d'installation et de Milène JACQUOT, horlogère. 17/05/12 – Hasan de Nizamettin SOLKOL, polisseur et de Funda GÜZEL, intérimaire en horlogerie. 17/05/12 – Kevin de Julien DONELIAN, ingénieur et de Svetlana ZITNIK, comptable.

Made with FlippingBook HTML5