La Presse Pontissalienne 152 - Juin 2012

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 152 - Juin 2012

9

QUARTIER Une tradition religieuse C’est jour de fête au

faubourg Saint-Pierre La famille de Véronique et Philippe

La célébration religieuse de Saint-Pierre se déroule le 24 juin.

F ondée en 1870,la confrérie Saint- Pierre célèbre chaque année son saint patron. La seule interrup- tion remonte à la période de l’Occupation.À l’époque, il existait enco- re différentes confréries, celle des éco- liers, des magistrats, des laboureurs ou encore la confrérie de la Croix. Cette fête religieuse avait une certaine ampleur.La procession qui suivait l’office traversait toute la ville. “La tradition intégrait également une collecte auprès des commerçants de la place. L’argent était ensuite redistribué aux plus dému- nis” , explique Colette Curtit qui prési- de la confrérie depuis 15 ans. Avec le temps, le protocole s’est quelque peu adapté aux évolutions de la socié- té. L’office religieux sera célébré à 10 h 30 en l’église Saint Pierre. “On a préparé la messe avec les enfants du catéchisme” , souligne la présidente. L’entrée dans l’église s’effectue selon un rite immuable : porteur du chan- Au programme, messe et procession suivies du traditionnel apéritif, sans oublier l’épisode de la statue protectrice. Les camions ont suivi le rapatriement des opérateurs de dédouanement sur Pontarlier. Plus de trafic et forcément plus de soucis. “O n a une nouvelle problématique liée au problème de stationne- ment des poids lourds la nuit, voire le week-end” , évoquait Patrick Genre au dernier conseil municipal. C’est tout simplement l’une des conséquences du rapatriement de la plate-forme de dédoua- nement de la Ferrière à Pontarlier. Quand le week-end arrive, les camions convergent sur la capitale du Haut-Doubs. Ils stationnent le plus souvent à proximité des sociétés de dédouanement situées aux Grands-Plan- chants et en zone industrielle. Ce n’est pas vraiment la pagaille mais cela pourrait le devenir si on laisse aller. “La police munici- pale est intervenue de façon préventive” , obser- ve le maire. Pas encore le temps des sanctions mais plu- tôt la canalisation d’un trafic qui dispose d’un vaste parking de délestage à proximité de l’Espace Pourny. “Je pense qu’il faudrait son-

Faivre- Pierret avait recueilli le Saint-Pierre en 2011.

teau, de la statue de Saint-Pierre sui- vi des autres membres de la confrérie. Après la bénédiction du pain, les confrères se rendent en procession jus- qu’à la place Saint-Pierre. C’est alors le cérémonial très attendu de la trans- mission de la statue. L’original en trop mauvais état a été remplacé depuis une dizaine d’années par une nouvel- le version sculptée par Ernest Delacroix.

de jeunesse chez Véronique et Philip- pe Faivre-Pierret. Cette année, il s’offrira une incursion à Houtaud au foyer de Sabine et Pierre-Jean Bonin. Le dépo- sitaire est censé être protégé. “C’est aussi lui qui se charge de l’apéritif ser- vi sur la place avec le soutien de la dis- tillerie Guy. Celui qui redonne la sta- tue offre le pain bénit.” Qu’on y croit ou pas, cette fête reste aussi un beau moment d’échange et de convivialité. C’est l’essentiel. La personne qui tient le chanteau entre la première à l’église. Elle devance celle qui porte le saint-Pierre et les autres membres de la confrérie.

Une incursion à Houtaud.

D’abord concentré autour du faubourg Saint-Pier- re, le rayon d’accueil de la statue s’est élargi aux quartiers riverains voi- re à l’unité pastorale. Le Saint-Pierre était parti l’an dernier à l’auberge

STATIONNEMENT Un phénomène nouveau Ces poids lourds qui prennent de plus en plus de place

Les poids lourds stationnent dans la rue ou sur des espaces privés.

La délinquance en baisse de 12 % Les indicateurs de la sécurité sont au beau fixe dans la capitale pontissalienne. “Depuis le début de lʼannée, la délinquance a baissé de 12 % si lʼon compare avec les chiffres de 2011” , annonce le commissariat qui se félici- te aussi du très bon taux de résolution des affaires. Le curseur 2012 dépasse 52 %, soit un niveau lui aussi supérieur à lʼan dernier.

ger à aménager un bloc sani- taire pour accueillir ces chauf- feurs dans des conditions plus décentes. Comme on l’a déjà fait pour les gens du voyage” , sug- gère à son tour Bertrand Guin- chard, conseiller municipal. Conscientes du problème de sta- tionnement anarchique, les agences de dédouanement sont d’ailleurs prêtes à financer une plaquette d’information à des- tination des chauffeurs.

Aménager un bloc sanitaire.

Made with FlippingBook HTML5