La Presse Pontissalienne 120 - Octobre 2009

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 120

Octobre 2009

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

L’ÉVÉNEMENT

Économie p. 6 L’entreprise B.E.C. va fermer ses portes Une mauvaise nouvelle de plus pour l’emploi local. Le spécialiste du bobinage électrique va disparaître. B.E.C. emploie 43 salariés. L’événement p. 4 et 5 Grippe A : comment Pontarlier se prépare

IMMOBILIER : C’est le moment !

À partir du 13 juin 2008

On a choisi de ne pas badiner avec la sécurité… Quitte à effrayer la population locale.

Polémique p. 14 Le mur de la discorde au collège de Doubs Les escaladeurs de Pontarlier aimeraient grimper l’hiver au chaud. Problème : l’accès au gymnase Lucie-Aubrac leur est toujours refusé. Drugeon p. 27 Haro contre la réserve ! Les chasseurs et les pêcheurs de la Vallée du Drugeon s’opposent au projet de réserve nationale.

Haut-Doubs : la baisse des prix est amorcée

Lire en pages 15 à 23

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Horaires : lundi au vendredi 9h - 12h et 14h - 19h Fermé le mardi matin - Samedi 9h - 18h sans interruption 03 81 39 09 00 Les Grands Planchants PONTARLIER

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Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr

RETOUR SUR INFO

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La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

Cuisines Delacroix, c’est fini !

2009, un bon cru pour le château de Joux abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets

Impuissance Lʼentreprise B.E.C. va fermer ses portes et cʼest un nouveau pan de lʼindustrie pontissalienne qui sʼeffrite. Et 43 emplois de plus voués à disparaître. Oh non, ce ne sont pas des suppressions dʼemplois puisque lʼon propose aux salariés pontissaliens de se “reclasser” sur le site de Courlaoux situé à… plus de 100 km de la capitale du Haut-Doubs. Après F.C.I. il y a quelques années, Streit Technologies plus récemment, les Cuisines Delacroix il y a quelques semaines, le tissu industriel pontissa- lien est bien mal en point. Que reste-t- il pour sauver les apparences ? Arm- strong, Schrader, Nestlé…Pour combien de temps encore, quand on sait que ces deux sociétés appartiennent à des groupes qui nʼont plus aucun lien avec le Haut-Doubs ? Pontarlier est contraint de constater impuissant lʼampleur des dégâts. Parallèlement à ces fermetures, combien dʼentreprises industrielles de taille équivalente ont été créées ces dernières années ?Aucune. En lʼespèce, le pouvoir politique est totalement impuis- sant à enrayer cette spirale. Le maire de Pontarlier nʼavait pas encore connais- sance de la fin annoncée de B.E.C. que la presse locale le savait déjà. Lʼéconomie locale est de moins en moins aux prises des décideurs locaux et cʼest bien cela qui inquiète. Les entreprises familiales, lorsque leur santé est pros- père, tombent aux mains de groupes internationaux et dès lors, plus rien ne garantit le maintien dʼun site dès que des turbulences se font sentir. Lʼexemple de B.E.C. est flagrant : le groupe indus- triel dont dépend le site pontissalien a fait le choix le moins pire, celui de conser- ver le site jurassien, qui emploie plus de salariés que le site pontissalien. B.E.C. nʼavait plus aucune attache loca- le, il est victime de cette logique de groupe. Pontarlier a beau avoir une main-dʼœuvre qualifiée ou “un envi- ronnement privilégié” comme savent le mettre en avant les promoteurs locaux de lʼéconomie, la logique des groupes industriels nʼest pas la même. Un poli- tique nʼa pas les moyens de maintenir une industrie en place pas plus quʼelle en a réellement dʼen attirer sur son ter- ritoire. Alors Pontarlier sʼy soumet, une fois de plus, une fois de trop. Que res- te-t-il au Haut-Doubs pour se conso- ler ? Lʼépaule suisse naturellement, mais cette dernière donne elle aussi des signes de fêlure. J ean-François Hauser Éditorial

Lʼ entreprise Delacroix a cessé son activité le 2 octobre après que le tribunal de com- merce de Besançon lʼa pla- cée en liquidation judiciai- re en septembre. Le pari lancé il y a deux ans par Laurent Pourchet de remettre sur les rails de la croissance le fabricant de cuisines pontissalien a échoué pour deux raisons principales. Tout dʼabord, le responsable met en cau- se “une conjoncture défavo- rable” caractérisée par un recul “de 30 % du marché de la cuisine” dit-il. La seconde explication est liée à lʼimposant parc immobilier que possède encore Dela- croix. Pourtant, une fois lʼunité de production transférée à LʼSpace 900, les anciens locaux de la rue de Salins qui abritaient la société devaient être vendus. Or les 12 500 m 2 disponibles nʼont pas trouvé preneur. Cette vente faisait partie du plan de redressement puisquʼel- le devait permettre dʼoxygéner les finances de Delacroix qui connaissait des difficultés depuis plusieurs années.

Cʼest donc la conjonction de ces deux facteurs, commer- cial et patrimonial, qui a pré- cipité le fabricant de cuisines vers la liquidation judiciaire. Il est probable que dans un contexte économique por- teur, lʼépilogue de cette affai- re nʼaurait pas été celui-ci. LʼSpace 900 a été rénové pour accueillir lʼunité de pro- duction et doté dʼun vaste showroom. Ces investisse- ments prouvent que Laurent Pourchet avait des ambitions pour cette marque. Aujour- dʼhui, le P.D.G. se dit “déçu” après avoir cru en cette aven- ture industrielle qui a mobi- lisé “toute (mon) énergie pen- dant deux ans.” Avec la fin de Delacroix Cui- sines et Bains, cʼest une nou- velle page de lʼhistoire éco- nomique de Pontarlier qui se tourne. Les 31 salariés sont licenciés, le matériel de pro- duction sera vendu et pour lʼinstant, on ne sait pas ce quʼil adviendra de lʼSpace 900. Ce bâtiment abrite A.J. Développement, la société de Laurent Pourchet quʼil a créée antérieurement au rachat de Delacroix et qui elle, ne connaît pas de diffi- cultés.

L e premier bilan chiffré de lʼannée 2009 est encourageant. La fréquentation du château de Joux progresse. “En 2008, nous avons enregistré 55 000 visiteurs et nous étions en augmentation de 5 % par rapport à 2007. Depuis le début de lʼannée 2009, nous sommes déjà à 44 000 visiteurs” se félicite René Émilli, vice-président de la Communauté de Communes du Larmont en charge du patri- moine. Le cru 2009 devrait être meilleur que le précédent. Cʼest déjà le cas si lʼon compa- re les chiffres dʼaffaires. “Sur lʼannée 2008, le chiffre dʼaffaires global du château de Joux (entrées et boutique) sʼest élevé à 266 000 euros. Nous sommes pour lʼinstant à 235 000 euros” observe lʼélu. Différentes raisons sont avancées par la Com- munauté de Communes du Larmont pour expli- quer le retour des visiteurs dans ces murs. “Cʼest une conjugaison de plusieurs facteurs. Nathalie Chabod et ses collègues qui sʼoccupent

du château ont de bonnes idées. Ils ont mis en place des visites thématiques et des visites nocturnes qui trouvent leur public. Entre 2008 et 2009, le nombre de personnes qui a parti- cipé aux visites nocturnes est passé de 1 107 à 2 000.” Le 4 octobre, la seconde édition de la fête médiévale qui se déroulait au château a réuni 3 200 visiteurs. Ces initiatives vont dans le bon sens. “Il y a des salles dans le casernement Joffre qui seront dédiées à des expositions. On pourra y organiser des sémi- naires. Ce château est comme un musée, il faut quʼil vive pour rester attractif” estime René Émilli. Mais ces bons résultats et ces perspectives ne font pas oublier que le château est un gouffre financier pour la collectivité. 7 millions dʼeuros ont été investis pour le rénover. Il en reste autant à mobiliser pour poursuivre le pro- gramme de réhabilitation de ce domaine his- torique.

Hôtels, chambres d’hôtes, structures touristiques, mairies.

L es travaux de restructuration du collège Edgar Faure à Valdahon se poursuivent. À la rentrée de septembre, les 531 élèves inscrits dans cet établissement ont intégré leurs nouvelles salles de classe. L’année dernière fut moins confortable puisque, pour les besoins des travaux, ils ont dû suivre des cours dans des “Algécos” montés dans l’enceinte du collège. “La situation a été très compliquée. Cette fois- ci, on souffle un peu” admet la principale Christine Richard. Trois services sont encore abrités dans ces bâtiments pro- visoires : le C.D.I., la salle des professeurs, et la salle de tech- nologie. Il est prévu que ces trois services rejoignent à leur tour les nouveaux locaux après les vacances de la Toussaint. En revanche, l’organisation va se compliquer pour l’administration qui devra déménager provisoirement puisque les travaux de rénovation du bâtiment qu’elle occupe en par- tie seront engagés dès le mois de novembre. Cette secon- de opération prévoit de restaurer les locaux médico-sociaux, l’internat fille et garçon, le pôle administratif et les logements. Cette phase comprend en plus la construction d’une salle polyvalente entre le gymnase et l’internat. Les travaux de rénovation du collège Edgar Faure seront définitivement terminés au premier semestre 2011. Au total, le Conseil général du Doubs investit 16,866 millions d’euros dans ce projet qui fait partie du plan de réhabilitation des collèges engagé par la collectivité. 40 établissements sont concernés, ce qui représente un investissement global de 495 millions d’euros. L’administration du collège de Valdahon déménage provisoirement

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est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

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Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2009 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Gérard Benoit à la Guillaume, “Des livres et vous”, Charles Griffond, O.T. Yverdon.

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L’ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009 GRIPPE A : COMMENT PONTARLIER SE PRÉPARE ? Pas encore enrhumée que Pontarlier tousse déjà. La Ville a pris toutes ses dispositions pour contrecarrer un risque de pandémie grippale - qui ne pointe pas encore le bout de son nez - en prévoyant une cellule de vaccination et en achetant des milliers de masques. L’hôpital est fin prêt et les établissements scolaires ont donné des consignes, pas toujours appliquées. Les collectivités ont choisi de ne pas badiner avec la santé publique… quitte à effrayer la population.

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LE POINT AU CENTRE HOSPITALIER 120 000 masques Grippe A : Pontarlier ne lésine pas Salles de réunions transformées en salles de tri, masques à disposition, plan de risques établi : l’hôpital de Pontarlier se dit prêt à affronter la grippe A… en attendant le pic.

P as question d’affirmer que l’hôpital en fait trop quant à la prévention et l’anticipation du risque grippe A. Avec la santé publique, le centre de Pontarlier ne veut pas jouer. Capable d’assurer le passage d’une centaine de patients dans son service d’urgences, l’hôpital de la capitale haut- doubienne a prévu un plan de continuité d’activité (P.C.A.) digne de ce nom depuis plusieurs semaines. Près de 120 000 masques ont été achetés, prêts à être distribués. Les solutions hydroal- cooliques sont légion, les conseils foisonnent. Certaines salles de conférences ont même été réquisitionnées et transformées en salles de tri pour personnes atteintes de la grip- pe A. Bref, Pontarlier ne badine pas. Recommandation du minis- tère de la Santé oblige. En septembre, le service des Urgences dirigé par Philippe Mar- guet n’a eu à traiter qu’un cas avéré. Pour l’heure, les cas sont redirigés vers le centre universitaire hospitalier de Besançon sachant que le C.H. de Pontarlier n’est pas “Centre de référence.”

En cas d’afflux importants de malades, Pontarlier sera capable d’accueillir les malades. “Nous avons de nouvelles données sur cet- te grippe. Nous savons notamment qu’elle est cinq fois plus conta- gieuse que la saisonnière mais elle n’est pas plus dangereuse, rap- pelle Emmanuel Grosjean, ingénieur et responsable des risques à l’hôpital de Pontarlier. Elle peut toucher 30 % de la popula- tion.” Jusqu’à ce début du mois d’octobre, le patron du S.M.U.R. de Pon- tarlier assure “qu’il n’est pas débordé avec la grippe.” Il se montre néanmoins très prudent : “L’avant-dernier week-end de septembre, nous avons eu 80 passages aux urgences pour de la “bobologie”. Si la grippe A venait se greffer, nous serions en dépassement.”

Dans le pire des cas, le “plan blanc” pourrait être activé sous décision du préfet ou du médecin res- ponsable des urgences. “Dans ce cas, il y aura une politique de choix dès lors qu’un patient arrivera aux urgences. Nous ne traiterons que les cas les plus sévères et renverrons les autres chez eux” évoque Philippe Marguet. Bien évidemment, on en est loin. Pour l’heure, les rouages semblent huilés pour parer à toute éven- tualité. En cas d’afflux, l’hôpital reverra l’arrivée des patients atteints de la grippe. Ceux-ci ne ren- treront pas par la porte des urgences mais par l’entrée située faubourg Saint-Étienne. Histoire de ne pas faire cohabiter lesmalades avec d’autres patients. “En ce moment, le système peut paraître lourd mais s’il devait y avoir un afflux important de malades, nous serons bien contents d’avoir mis en place ce système” enchérit Philippe Marguet. Les professionnels de santé - qui le désirent - seront vaccinés. Ceux, partis en retraite, pourront être réquisitionnés. “Nous avons des listings que nous mettons à jour tous les six mois sur la base du volontariat” concède Emmanuel Grosjean. Ce dis- positif aun coût pour la structure (achat demasques, permanences de médecins…). La santé n’a vrai- ment pas de prix. E.Ch.

Emmanuel Grosjean, ingénieur biomédical et Philippe Marguet - responsable des urgences de l’hôpital de Pontarlier - ont repensé l’organisation des urgences. Au cas où…

“Possibilité de déclencher

un plan blanc.”

TRAITEMENT Pas de symptômes spécifiques La grippe A est difficile à diagnostiquer

Les médecins ne peuvent pas établir le diagnostic de la grippe lors d’une simple visite. Il faut pour cela procéder à une prise de sang.

la prise de sang” explique un médecin du Haut-Doubs. Sylvie a eu droit à la prise de sang dont les résultats sont tombés deux semaines après le début de la maladie alors qu’elle était tirée d’affaire. “J’ai donc été traitée pour une grip- pe saisonnière et on m’a admi-

un masque. J’ai systémati- quement désinfecté tout ce que je touchais comme la télécom- mande de la télévision. Je n’ai plus embrassé mes enfants” raconte-t-elle. En respectant ces quelques règles, elle avoue n’avoir contaminé personne. Le ministère de la Santé a annoncé que la campagne de vaccination contre la grippe A doit débuter d’ici la fin dumois d’octobre. Les autorités sani- taires expliquent que les patients devront se rendre dans les centres de vaccination pré- vus à cet effet. Huit centres ont été identifiés dans le Doubs. Il s’agit de Besançon, Mont- béliard, Audincourt, Maîche, Pontarlier,Morteau,Valdahon, Baume-les-Dames et Saint- Vit.

L es premiers symptômes sont apparus un soir. “J’avais 40 de fièvre. Le lendemain, ça a pris de l’ampleur avec une toux impres- sionnante et des courbatures” raconte Sylvie qui se rétablit de la grippe A après deux semaines de maladie. Lors- qu’elle s’est présentée affai- blie chez son médecin géné- raliste, rien ne permettait de dire qu’elle avait contracté le virus H1N1. C’est tout le problème de cet- te pathologie qui n’est pas dia- gnosticable en tant que telle. En effet, le faisceau de symp- tômes de la grippe A est com-

mun à plusieurs maladies, à commencer par ceux de la grip- pe saisonnière. Pour savoir s’il s’agit véritablement du virus H1N1, le seul moyen efficace est d’effectuer une prise de sang. Désormais, un diagnos- tic rapide peut-être fait en 12 heures par un laboratoire agréé. Face à l’incertitude du dia- gnostic, les médecins généra- listes n’ordonnent pas systé- matiquement l’analyse sanguine. Le plus souvent, ils essaient d’abord un traitement. “Si l’état de santé ne s’améliore pas ou se dégrade, on pousse plus loin les investigations par

nistré six jours de traitement” ajoute-t-elle. Par sécurité, dès l’apparition des premiers symp- tômes, Sylvie a tout de suite considéré qu’il pouvait s’agir d’une grippe A. Alors, pour éviter de conta- miner son entourage, “j’ai porté des gants,

“Je n’ai plus embrassé mes enfants.”

Zoom Vaccinations à l’ancienne caserne des pompiers S ur décision préfectorale, la vaccination dʼune partie de la population peut être réalisée. À Pontarlier, plusieurs espaces sont prévus pour accueillir les personnes qui seront les pre- mières vaccinées. Lʼancienne caserne des pompiers pourrait devenir ce lieu.

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LYCÉE

Consignes difficiles à respecter

Xavier-Marmier : la planche à savon Les lycéens veulent bien se laver les mains pour éviter la propagation du virus. Encore faudrait-il qu’il y ait du savon !

ZOOM

Les lycéens de Xavier-Marmier veulent bien respecter les consignes de sécurité. Problème : certaines toilettes de l’établissement ne sont pas équipées de savons.

Comment nos voisins suisses gèrent la grippe A ? Les voisins prennent leurs dispositions Si les Suisses prennent la grippe A au sérieux, ils ne tombent pas dans l’alarmisme. Le point dans les écoles du canton de Neuchâtel.

L e sujet grippe A, le lycée Xavier-Marmier ne l’a pas bâclé. Disons qu’il n’a pu explorer toutes les pistes de l’intitulé. Note finale : peut mieux faire, sachant que toutes les toilettes de l’établissement ne seraient pas dotées en savons alors même que l’établissement demande à ses lycéens de bien se laver les mains afin de limiter les risques de propagation du virus. L’établissement n’est pas un mauvais élève. Loin de là. “Nous avons du savon normalement dans toutes nos toilettes, dit le proviseur Martine Dupont. Mais je ne peux pas vous jurer qu’il y en a toujours… C’est le rôle des agents et de l’infirmière de sur- veiller mais on se rend compte que les gels que nous mettons à

disposition sont parfois rapide- ment vidés. Nous essayons de responsabiliser les élèves.” Pas simple d’autant que le coût financier est à la charge de l’établissement. Plusieurs mil- liers d’euros répartis sur les trois trimestres. Les lycéens demeu- rent perplexes quant au risque : “J’ai eumal à la tête. L’infirmière m’a donné une pastille à sucer pour la gorge” commente Maud, élève de seconde pas franche- ment effrayée. “On sait qu’il ne faut pas cracher, compter jus- qu’à 30 lorsqu’on se lave s’amuse un autre de ses camarades. Pro- blème : il n’y a pas du savon par- tout à l’internat.” Pour l’heure, aucun cas de grip- pe A avéré n’a été signalé. Sans doute le plus important ! E.Ch.

11 h 30 aux Verrières-de-Joux, moment de la sortie des classes pour les écoliers du district du Val-de-Travers. Ici, comme partout en Suisse, les bambins et leurs parents ont bien entendu parler de la grippe A. Ils ont également pu lire les directives et recommandations adres- sées par le canton de Neuchâtel en matière de prévention du risque. Fin septembre, le canton comptabili- sait deux cas de grippe A avérés et 87 cas probables. Pas de quoi inquiéter les directeurs d’écoles. Sur les 1 300 élèves âgés de 4 à 16 ans qu’il dirige, Serge Franscechi a dû gérer seulement un cas, “celui d’une enseignante” explique le directeur général de l’établissement Jean-Jacques Rous- seau. AuxVerrières, à Fleurier, aux Bayards,

Contrairement en France, les Suisses ne demandent pas de fermer les classes une fois les 3 cas avérés. “Nous ne vou- lons pas faire dans l’alarmisme mais nous tenons un protocole de situation de gestion critique. Chaque fin de semai- ne, nous dressons un bilan des cas avec le secrétaire général du département.” Jusqu’à présent, doudous et autres ours en peluche ont encore le droit d’accompagner les bout d’choux suisses dans leurs classes. Ce qui n’est plus forcément vrai en France. E.Ch.

5 000 masques Lʼ école obligatoire (enfantine et primaire, secondaire) dans le canton de Neuchâtel éduque 21 000 élèves cette année. Pour éviter la pandémie, le canton a acheté 5 000 masques et mis à disposition des sites Internet pour informer ou déli- vrer des cours à distance.

Comme ici aux Verrières-de-Joux en Suisse, il n’y a pas de messages particuliers concernant

la grippe A. Pourtant, nos voisins sont prêts.

Boveresse, Môtiers, Noiraigue, Saint-Sul- pice, Travers, aucun panneau n’est affiché sur les devantures des écoles pour annoncer le risque. Presque logique : le canton de Neuchâtel fut un des pionniers dans le trai- tement du symptôme grippe A en adressant des messages directe- ment aux parents. “Nous avons été les pre- miers à créer une pla- te-forme, puis un état- major, pour envoyer les recommandations aux 21 000 élèves de l’école obligatoire (comment se laver les mains, cours dispensés en ligne…)” concède Jean-Claude Marguet, chef de ser- vice de l’enseignement obligatoire du canton.

“Deux cas avérés.”

PONTARLIER

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EMPLOI

EN BREF

43 salariés

B.E.C. emploie actuellement 43 salariés à Pontarlier. Un nouveau fleuron de l’industrie pontissalien- ne qui disparaît.

L’entreprise B.E.C.

Cohésion Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de la Ville de Pontarlier définit le projet urbain et social à mettre en œuvre pour réduire les écarts de développement entre les territoires prioritaires et leur environnement. Le C.U.C.S. repose sur des programmes d’actions annuels. Un appel à projet est lancé. Pour y répondre, télécharger le dossier de demande de subvention sur le site Internet de la ville de Pontarlier www.ville- pontarlier.fr, rubrique : Politique de la Ville (C.U.C.S.). Dossiers à retourner au plus tard le 2 novembre prochain sur : cucs.politiqueville@vill e-pontarlier.com La Poste Le bureau de Poste de Pontarlier, est, avec celui de Vesoul, le premier certifié par l’A.F.N.O.R. en Franche-Comté pour la qualité de son accueil. À vous de juger.

va fermer ses portes Le groupe Tech Power Electronics a annoncé la fermeture définitive du site B.E.C. à Pontarlier, au plus tard au début de l’année prochaine. 43 personnes se retrouvent sur le carreau.

U ne mauvaise nouvelle de plus pour l’économie locale : la socié- té B.E.C. (Bobinage Électronique Comtois) est victime de la crise que traverse actuellement le groupe Tech Power Electronics, qui avait repris le site pontissalien en août 2006. Le président du groupe, Salvatore Gora, confirme cette décision : “Le site de Pon- tarlier doit bien fermer. En revanche, nous ne savons pas encore exactement quand, sans doute au début de l’année prochaine.” Une fois de plus, c’est la cri- se qui justifie cette décision brutale. “Nous subissons une sérieuse baisse d’activité, le groupe est obligé de se restructurer et hélas, nous avons choi- si de fermer Pontarlier car c’est le site qui emploie le moins de monde.” Le groupe Tech Power Electronics a un deuxième site en France, vers Cour- laoux dans le Jura, qui fabrique des composants bobinés pour l’industrie électronique. Le site jurassien emploie 110 personnes. Le personnel de B.E.C. a été informé

de la fermeture du site pontissalien le 1 er octobre. Le groupe se donne moins de trois mois pour préparer le plan de fermeture et de transfert. “Nous pro- poserons aux salariés de Pontarlier un reclassement à Courlaoux” promet Sal- vatore Gora qui dément cependant la délocalisation de l’usine pontissalien- ne dans les sites roumains que possè-

Salvatore Gora,

président du groupe Tech Power Electronics : “Hélas, c’est le site de Pontarlier qui doit faire les frais de cette restructura- tion.” (photo archive L.P.P.).

de également le groupe. “En Roumanie aussi, nous avons été obligés de licencier 94 per- sonnes.” B.E.C. subit la baisse d’activités et des com- mandes émanant de ses principaux donneurs d’ordre, notamment Schneider mais surtout la S.N.C.F. pour qui B.E.C. fabrique des appareils pour équiper les voies de chemin de fer. J.-F.H.

Le personnel informé le 1er octobre.

État-civil de septembre

02/09/09–MarcelGRIFFOND,91ans,retraité,domi- ciliéàArçon(Doubs),épouxdeGisèleVUILLEMIN. 31/08/09 – Thierry GUILLOT, 48 ans, sans profes- sion, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 02/09/09 – Simone DAVID, 74 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Daniel ROSSI. 03/09/09–MarieMORISOD,76ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Yves EGRET. 04/09/09 – Arlette PRCANOVIC, 41 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibatai- re. 05/09/09 – Suzanne ROUDIER, 83 ans, couturière retraitée,domiciliéeàArc-Sous-Cicon(Doubs),veu- ve de Léonor ROATTA. 07/09/09 – Louis MAGNENET, 95 ans, retraité du bâtiment,domiciliéeàPontarlier(Doubs),épouxde Nelly FAURE. 09/09/09 – Alfred BLÄUENSTEIN, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Andrée DEFRASNE. 09/09/09 – Simonne LAMBERT, 87 ans, retraitée, domiciliéeàMorteau(Doubs),veuvedeOlivierEMEL. 10/09/09–JeanROUXBÉDAT,88ans,retraité,domi- cilié à Jougne (Doubs), époux de Jeanne GRES- SET. 11/09/09 – Emile LAMBERT, 96 ans, retraité, domi- cilié à Gilley (Doubs) époux de Simone PONELLE. 12/09/09 – Renée COUCHOUX, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 13/09/09 – Fiore DI CENTA, 78 ans, retraité, domi- cilié à Saint Laurent en Grandvaux (Jura) époux de Gina DI LENA. 16/09/09 – Charles BOURGEOIS, 79 ans, retraité, domicilié à Arçon (Doubs)époux de Jeannine LAT- TET. 16/09/09 – Francine TURLOTTE, 79 ans, retraitée de l'éducation nationale, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Gérard MARTEL. 20/09/09 – Georgette BRESSAND, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veu- ve de François CÔTE-COLISSON. 20/09/09 – Madeleine BESSON, 92 ans, retraitée, domiciliée à Doubs(Doubs), veuve de Noël TOUR- NIER. 21/09/09–JulesDESCOURVIÈRES,87ans,retrai- té, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs), époux de Berthe GAVIGNET. 20/09/09–PierreMALCAUSE,61ans,retraitéagri- cole, domicilié à Bians-les Usiers (Doubs), céliba- taire. 21/09/09–AndréeLIÈNARD,86ans,retraitée,domi- ciliéeàAvoudrey(Doubs),veuvedeRobertBOUR- LEAU. 22/09/09 – Pierre SAINTOT, 84 ans, entrepreneur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Suzanne MAGRIN.

21/09/09 – Manon de Fabrice ROBBE, ouvrier et de Sophie BEAUFOUR, secrétaire médicale. 21/09/09 – Emma de Joe MAZOUNI, livreur et de Aurélie VIGNERON, sans profession. 22/09/09 – Sam de Cyrille MATTERA, agent immo- bilier et de Géraldine GORMOND, secrétaire. 22/09/09 – Aleyna de Hakan ÖZER, ouvrier et de Cynthia TEUFEL, technicienne assurance qualité. 23/09/09–LénadeDanielFAURE,technicienetde Aline HERBERT, documentaliste. 23/09/09–InèsdeJoëlAMIOTTE,professeuretde Elen COURVOISIER, professeur des écoles. 23/09/09 – Eloïse de Guillaume JULIEN, artisan et de Géraldine DETOUILLON, coordinatrice. 23/09/09 – Ziya de Ahmet AKCAY, ouvrier qualifié et de Sati TOPBAS, ouvrière. 23/09/09 – Jocelyn de Léonard ROUSSEL-GALL, sans profession et de Paule VOYNNET, collabora- trice d'agence. 24/09/09 – Timéo de Christophe MICHEL, électri- cien et de Maud CHIAVEGATO, étudiante. 24/09/09– Evaëllede AlainCOINTE, cuisinier etde Caroline BILGER, agent des services hospitaliers. MARIAGES 29/08/09 – Cédric GHINI, maître d'hôtel, et Anne- Sophie NOIROT, aide soignante. 29/08/09–JosephGUIDA,serveuretCarineMAR- GUET, agent à domicile. 29/08/09 – Gérald MARION, conducteur d'engins et Tüken TUGRUL, ouvrière en horlogerie. 12/09/09 – Benjamin MARTINELLI, électricien et Anne DEMATTE, infirmière. 25/09/09 – Johan LEBRÉDONCHEL, technicien cycle et Amélie ASAL, paysagiste. 26/09/09 – Pietro GALASSO, retraité et Josiane MONNOT, sans profession. 26/09/09 – Mehdi AMRI, opérateur de production et Aurélie PICARD, employée commerciale. 25/08/09 – Jeanne LAUREND, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 26/08/09 – Antonio COVANCA, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Helena MONTEIRO PEREIRA. 26/08/09 – Germaine BEZUIT, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de René GRAVELLE. 26/08/09–MartheLACROIX,89ans,retraitée,domi- ciliée à Courvières (Doubs) veuve de Paul DELA- CROIX. 28/08/09 – Suzanne MARGUET, 84 ans, retraitée, domiciliéeàChapelled'Huin(Doubs)veuvedeAlfred GIRARDET. 29/08/09 – Paul GERMAIN, 85 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 31/08/09 – Gabrielle FRISETTI, 78 ans, retraitée, domiciliéeàMorteau(Doubs),veuvedeDanielBES- SOT. DÉCÈS

12/09/09 – Lubin de Sébastien NICOD, informati- cien et de Séverine MONNIN, agent comptable. 12/09/09 – Killian de Patrick GAUTHIER, charcu- tier et de Patricia NIBBIO, technicienne laboratoi- re. 12/09/09 – Louane de Philippe LALLEMAND, ven- deur et de Florence BAILLY, infirmière. 12/09/09 – Paul de Johannes VIREY, ferblantier et de Marie LALUNE, ouvrière en horlogerie. 13/09/09 – Candice de Stéphane GRANDJEAN, responsable de maintenance et de Aurélia MARI- CHY, conseillère à l'emploi. 14/09/09–MarinadeFabriceCOQUET,chefd'équipe et de Valérie BRETON, sans profession. 14/09/09–LénadeJean-PhilippeDESSORT,ingé- nieur et de Tanja KOLIC, aide soignante. 14/09/09 – Hugo de Jérôme TSCHIRKY, respon- sable secteur de fabrication et de Isaline GOLAY, horlogère. 14/09/09 – Meldin de Edin MEHONIC, opérateur industriedentaireetdeMersihaDZANKOVIC,sans profession. 14/09/09 – Yvan de Arnaud RUFFENACHT, ouvrier et de Charlotte CHAMBELLAND, vendeuse. 14/09/09 – Marco de Pierre-Arnaud PERRIGUEY, horloger et de Valérie PERROT, éducatrice spécia- lisée. 15/09/09 – Lana de Cyril BOILLON, technicien et deLucieHUGUENIN-DUMITTAN,sansprofession. 15/09/09 – Louis de Christophe MARGUET, aide médico-psychologiqueetdeLudivineBLANCHET, surveillante. 15/09/09 – Yoni de Johan GUILLARD, horloger et de Céline GUYON-GELLIN, horlogère. 17/09/09 – Illan de Karine RICHARD, sans profes- sion. 17/09/09 – Gabriel de Alexandre COMTE, com- mercial en immobilier et de Amélie SCHWARTZ, horlogère. 18/09/09 – Timothée de Adrien ROMAIN, chargé de mission et de Laure HENRY, enseignante. 18/09/09 – Nacime de Salah BEN AMOR, maçon et de Cindy COFALA, sans profession. 18/09/09 – Hanaé de Aurélien CUENOT, éducateur et de Emilie CLERC, opticienne. 19/09/09 – Esther de Christophe SPATZ, profes- seur de musique et de Sandra DA SILVA NUNES, professeur des écoles. 19/09/09 – Sohan de Damien DOMINGUEZ, opé- rateur régleur et de Léa BROZZETTI, intérimaire. 20/09/09 – Yléana de Denis VERNEREY, exploitant forestieretdeMelodyGALY,gestionnairedestock. 20/09/09 – Timéo de Olivier GROSJEAN, mécani- cien et de Stéphanie MATHIS, comptable. 20/09/09–MélodiedeFabricePERRIN,agriculteur et de Rachel DOUARD, conseiller location. 21/09/09 – Elsa de Hugues VITTE, charpentier et deFannyBLANCHET,aidemédico-psychologique. 21/09/09 – Imène de Mustapha LAMRABET, pro- totypiste et de Ismahane AZZOUZI, sans pro- fession. 21/09/09 – Camille de Didier TAILLARD, décolle- teur et de Julia BRIOT, employée de banque.

NAISSANCES

29/08/09 – Alexis de Cyriaque MOREL, agent d'exploitationcentredetrietdeStéphaniePIQUET, sans profession. 30/08/09 – Lila de Samuel LIGIER, enseignant et de Audrey GRANDPERRIN, psychologue. 30/08/09 – Quentin de René GIRARDIN, menuisier et de Noëlle COUËT, intérimaire. 30/08/09 – Agathe de Marian DESCOURVIERES, conducteur de travaux et de Laetitia DEFRASNE, diététicienne. 30/08/09 – Swann de Arnaud COULOT, respon- sable d'atelier et de Sabine BUFFARD, juriste. 31/08/09–LéanedeJean-FrançoisCHABOD,menui- sier charpentier et de Emilie FAIVRE, gestionnaire des stocks. 31/08/09 – Tristan de Stéphane GOSSET, douanier et de Sandra DELLE-VALL, sans profession. 01/09/09 – Hugo de Stéphane LAMIELLE, respon- sable chef de projet et de Christelle SERRETTE, responsable de rayon. 01/09/09–ThéodeEymericWEINBERGER,ouvrier polyvalent et de Elodie BIGUEURE, sans profes- sion. 01/09/09 – Lily de Christophe REGNIER, agricul- teur et de Angélique GARNIER, infirmière. 01/09/09–RubendeDavidGRABER,régleuretde Cyndie PIC, ouvrière. 01/09/09 – Kim de Dominique VUEZ, graveur en horlogerie et de Céline RAMEL, employée horlo- gère. 02/09/09 – Alicia de Alban DEGOUD, régleur et de Ghislaine RAGUIN, commerçante restauratrice. 02/09/09 – Coline de Emmanuel JEANNEROD, adjointtechniqueetdeJoëlleGRILLET,adjointadmi- nistratif. 03/09/09 – Clémentine de Rodolphe MORANT, ouvrier et de Corinne MONTANARI, secrétaire. 03/09/09 – Lénna de Lionel COCHU, employé libre serviceetdeMarinaPIEMONTESE,employéelibre service. 03/09/09 – Axel de Didier BOITEUX, fraiseur et de Corinne MOUGE, assistante maternelle. 04/09/09–PascaldeChristopheDROMARD,char- gé d'affaires et de Anouchka NICOD, sans profes- sion. 04/09/09–ApollinedeJean-ChristopheGAUTHIER, conducteurdetravauxetdeMarieDENOYER,pro- fesseur des écoles. 04/09/09 – Jade de Alexandre VOUILLOT, vétéri- naire et de Nelly MEYER, conseillère commerciale. 04/09/09 – Yanïs de Nicolas BOURDIN, routier et de Adelia TIMOTEO, aide à domicile. 04/09/09 – Nathan de Frédéric AMELOOT, aide régleur et de Stéphanie BAGUE, sans profession. 04/09/09 – Lucas de Mathieu CÔTE, technicien bureau d'études et de Sandra VUITTENEZ, assis- tante commerciale. 05/09/09 – Roxane de Guillaume JACQUES, tech- nicien agricole et de Angélique MOREL, vendeuse.

05/09/09 – Pierre de Thierry PATOZ, chauffeur et de Laetitia POURCHET, sans profession. 05/09/09 – Nina de Cyrille PESENTI-DEFRASNE, cariste et de Sylvia PESTALIC, assistante de ges- tion. 02/09/09 – Thomas de Malgorzata ZDZIECH, sans profession. 06/09/09–KylliandeFrançoisKREIT,employémuni- cipal et de Tiphanie GRAH, sans profession. 07/09/09–MalonedeChristopheDEVILLERS,ven- deur et de Heïdi CLERC, formatrice. 07/09/09–MaylisdeDavidBOUTEILLE,contrôleur technique et de Emilie BARON, sans profession. 07/09/09 – Fabio de Nicolas BAVEREL, horloger et de Marie ROBERT, sans profession. 07/09/09–ClaradeMathieuFISCHETTI,ouvrierTP et de Déborah MALGERY, sans profession. 07/09/09 – Yvan de Mikaël BROCARD, technicien méthode et de Christine JAILLET, pharmacienne. 08/09/09–MaxencedeMickaëlDELAVELLE,tech- niciendemaintenanceetdeEmilieGLASSON,hor- logère. 08/09/09 – Julie de Antony FOURNIER, sans pro- fession et de Isabelle VUILLARD, sans profession. 07/09/09–NolandeStéphaneTERRIER,ouvrieret de Corinne GIL, sans profession. 08/09/09 – Basile de Michel JEUNE, agent territo- rial et de Isabelle GRANDPERRET, infirmière. 08/09/09 – Timothé de Florent WATIEZ, opérateur parc aventure et de Adeline COLIN, animatrice. 08/09/09 – Lucie de Martial BERTIN, dessinateur etdeSylviaBILLOD-LAILLET,responsablederayon. 08/09/09–KyliandeStéphanePANCHOT,cuisinier et de Audrey POIROT, serveuse. 07/09/09 – Marius de Yanis ANDRÈBE, technicien laser et de Marie-Eve POBELLE, analyste qualité. 09/09/09 – Arthur de Nicolas MARGUET, comp- tableetdeMathildeBARBEZAT,agentdesservices hospitaliers. 09/09/09 – Mélissa de David GROS, magasinier et de Lucile BOUVIER, sans profession. 10/09/09 – Camille de Daniel BREMER, polyméca- nicien et de Angélique PERRIGOT, fonctionnaire territorial. 10/09/09–LoanedeSébastienPREVALET,menui- sier et de Delphine PIGEON, aide-soignante. 10/09/09–MélinedeJérômeMODOUX,technicien en plasturgie et de Sandrine JORIOT, assistante commerciale. 09/09/09 – Elisa de Vincent MARCELINO, mécani- cien automobile et de Maud MANGIN, infirmière. 10/09/09 – Léo de Pierrick SIMON, agent commu- nal et de Jessica JEANROY, hôtesse de caisse. 10/09/09 – Rayan de Nabil EL AARAJ, serveur et de Kaouatar BENSIRI, sans profession. 11/09/09–NolandeBaptisteVUILLAUME,bûche- ron et de Cindy DAUMAS, sans profession. 12/09/09–CharlydeDamienDELOUP,mécanicien travaux publics et de Virginie FERRÉ

21/08/09 – Elena de Frédéric MONTEIRO, ouvrier et de Anaïs KREMER, sans profession. 21/08/09 – Lily-Rose de Olivier PERNOT, pépinié- riste et de Laurence DEMONTROND, aide à domi- cile. 21/08/09 – Clélia de Sylvain CACHOD, mécanicien automobile et de Laetitia HAUCK, employée de commerce. 22/08/09 – Gabin de Mathieu FOUCHÉ, ingénieur et de Karine INVERNIZZI, fonctionnaire. 22/08/09 – Simon de Cyrille KRIER, responsable d'atelier et de Claire PLANTAIN, infirmière. 22/08/09 – Lyse de Steve MOUGIN, charpentier et de Sandrine FUMEY, professeur. 23/08/09–JuliendeFrédéricZORZIT,infirmieranes- thésiste et de Corinne MARY, infirmière. 24/08/09 – Jeanne de Laurent BOULINEAU, bou- langer et de Sophie GUIGNARD, employée. 24/08/09 – Célie de Romain CORNU, charpentier et de Sarah MOUTARLIER, infirmière. 24/08/09 – Killian de Romain ARNOUX, vendeur et de Elodie ZELASKO, sans profession. 25/08/09 – Noa de Yves MALLÉTROIT, infirmier et de Gwladys BACONNET, infirmière. 26/08/09 – Ysatis de Matthieu BUSARELLO, cuisi- nier et de Marlène TOURNIER, sans profession. 26/08/09–ÉliedeSylvainBRISEBOIS,responsable conseillerensantéetdeBéatriceRAVIER,conseillè- re en santé. 25/08/09 – Sarah de Raphaël BÉDOURET, menui- sier et de Stéphanie BILLET, technicienne logis- tique. 26/08/09 – Tenessy de Gérard MOUROT, artisan et de Karine MAHÉ, sans profession. 27/08/09 – Daphné de Mickaël SCHOEPF, direc- teurd'associationetdeClaireDIMIER-VALLET,infir- mière. 27/08/09 – Lili de Mike RAGOUCY, régleur et de Séverine DELORME, assistante de gestion. 27/08/09 – Gaston de Rémy VAUFREY, commer- cial et de Tatiana GORCHEVA, opératrice en horlo- gerie. 27/08/09 – Pauline de Yoenn LECAUX, mécanicien poids-lourds et de Sylvie LAGUILLIEZ, serveuse. 27/08/09–NoadeDanielMETBACH,commerçant et de Séphora MICHELET, sans profession. 27/08/09–TomdeVirginiePOURCELOT,employé. 28/08/09 – Rose de Nicolas DURAFFOURG-BET- TEMBOST, aide-soignant et de Valérie GACHOD, infirmière. 28/08/09–ChiaradeYohannCHABOD,technicien dépanneur électro-ménager et de Marina DAME, vendeuse. 28/08/09–EnzodeDenisGOMES,mécanicienauto et de Sandra KRIEGER, monitrice-éducatrice. 29/08/09 – Laurynn de Benoît LEBRUN, technicien informatique et de Cindy STAQUET

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PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

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Colis À l’occasion des fêtes de fin d’année, le Centre Communal d’Action Sociale de Pontarlier offrira un colis aux personnes retraitées de plus de 60 ans et aux personnes EN BREF Pontarlier et dont les revenus mensuels ne dépassent pas les plafonds suivants : 831 euros pour une personne seule, 1 074 euros pour les personnes vivant en couple. Pour toute inscription, renseignements au 03 81 46 94 48. Économie Pour accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprise, l’agence économique “Développement 25” s’est entourée d’un réseau de conseillers bénévoles, anciens dirigeants ou cadres managers. Développement 25 recherche de nouveaux conseillers bénévoles à la création et à la reprise d’entreprises dont un conseiller pour le secteur de Pontarlier. Contacter Catherine Humbert au 03 81 65 10 21. Faïences Faïences : six ans d’acquisitions du musée et des Amis du musée (2003-2009). Exposition jusqu’au 31 janvier 2010, la section faïence du musée s’étoffe d’année en année. Les derniers enrichissements de ces deux ensembles sont réunis le temps d’une exposition-dossier. À découvrir au musée de Pontarlier. Renseignements au 03 81 38 82 14. handicapées domiciliées à

CONTESTATION Votation du 3 octobre Les postiers dénoncent leurs conditions de travail Un “oui” massif des usagers contre les craintes de privatisation de La Poste. Mais plus que le statut, les postiers dénoncent des conditions de travail qui se dégraderaient sans cesse. L’exemple de Pontarlier et du Haut-Doubs.

Le service public postal n’est plus ce qu’il était selon les

I nsidieusement, l’ambiance se dégra- de à La Poste de Pontarlier. Des tour- nées à rallonges, des traitements de faveur histoire de dresser les fac- teurs l’un contre l’autre… Selon les distributeurs de courriers, les choses ont bien changé dans l’entreprise para- publique. Prémices d’une privatisation rampante ? Les postiers le craignent. La “votation” citoyenne que les syndi- cats organisaient début octobre dans les principales communes du Haut-Doubs a permis de les conforter sur l’idée que

agents de La Poste.

les usagers se faisaient du maintien d’un service public postal de qualité. Par une écrasante majorité, les usa- gers se sont prononcés contre la priva- tisation de La Poste (voir tableau). Mais plus que ce spectre de la privatisation qui n’est même pas à l’ordre du jour officiel- lement, le service public postal aurait sérieusement du plomb dans l’aile à entendre les postiers pontissaliens et plus largement, de tout le Haut-Doubs. Hors toute appartenance syndicale, ils sont nombreux à se plaindre de la dégrada-

tion des conditions de travail. “Ils ne veu- lent pas embaucher, se plaint un facteur pontissalien. Ils préfèrent faire appel à des petits jeunes,au jour le jour,sous contrat précaire. On fait des lotissements nou- veaux partout et on nemet pas de facteurs en face !” Autre pomme de discorde entre les facteurs et leur hiérarchie : la désor- ganisation des tournées. Pontarlier est divisé en 36 tournées que doivent théoriquement assurer 36 fac- teurs. En pratique,les choses sont un peu différentes. Les 36 tournées sont organi- sées en trois groupes de 12, chacun des groupes scindé en deux sous-groupes de 6 tournées. Sur ces 6 tournées, l’une est divisible en 5 et l’habitude a été prise de confier à 5 facteurs présents, 1/5 ème de la tournée du 6 ème facteur,absent deux jours par semaine. Ce système, créé pour pal- lier l’absence des facteurs en vacances, s’est semble-t-il pérennisé ces derniers mois. “Désormais, on récupère tous 1/5 ème de cette fameuse 6 ème tournée. Résultat, pour moi, c’est 168 boîtes aux lettres en plus. Ilme faut environ40minutes enplus pour les faire” raconte ce facteur de Pon- tarlier. “Pour ma tournée, c’est 80 boîtes

en plus” ajoute ce collègue du secteur de Levier. Au final, les facteurs du Haut- Doubs dénoncent la volonté de la direc- tion de tout bonnement “supprimer des tournées, donc des emplois de facteurs.” Parfois, les réorganisations de tournées se font en dépit du bon sens. C’est notam- ment le cas dans le secteur de Montbe- noît. “Ona ajouté à la tournée des facteurs de Montbenoît et du Saugeais, un petit bout de Pontarlier vers la chapelle de l’Espérance. Et après onparled’économies ! s’interroge ce postier. Maintenant, on ne sait plus qui fait quoi. Sans parler des conditions de travail :onorganise des tour- nées faciles pour certains facteurs,des tour- nées plus difficiles pour d’autres. Tout cela pourmonter les facteurs les uns contre les autres.L’ambiance est devenue détestable” dit cet autre facteur. La pression que fait subir La Poste à ses agents est, aux dires des professionnels, devenue “de plus en plus forte.” Ce serait pire encore pour les postiers travaillant en agence. Tous redoutent plus que tout une privatisation. J.-F.H.

PONTARLIER

Coup de gueule

Halte aux massacres des grenouilles ! Choqué de voir autant de batraciens écrasés sur la route menant aux Alliés, Michel Faivre a décidé d’alerter les services du Conseil général sur la question.

M ême si la sécheresse per- sistante ne le laisse pas supposer, les grenouilles semblent avoir déjà entamé leur migration automnale sous le couvert forestier. Michel Faivre n’a rien d’un spécialis- te, ni d’un militant. Originaire de Bulle, il vit depuis fort longtemps dans le Vaucluse où il s’investit depuis une dizaine d’années dans la production de pommes bio. Toujours attaché au Haut- Doubs, il vient régulièrement séjourner dans un gîte à Bief- du-Fourg. “En avril dernier, j’ai eu l’occasion d’emprunter la route départementale qui va de Pontarlier à Morteau en passant par les Alliés. J’ai été surpris de voir autant de traces d’écrasement de grenouilles au niveau où la route longe le ruisseau des Entreportes à la sortie de la ville.” Scénario habituel à cette époque dont on ne s’offusque plus guère dans la région si ce n’est dans les conversations de bon voi- sinage. Au même titre qu’on annonce

l’arrivée des hirondelles, les premières gelées. De retour dans le Haut-Doubs à la mi- septembre, il passe par curio- sité au même endroit. “Là, j’ai de nouveau constaté l’ampleur des dégâts. C’est très impres- sionnant. Comme on ne cesse de nous rabâcher les oreilles avec la conservation de la fau- ne, je me suis dit que ça valait le coup d’alerter Conseil géné- ral. À mon avis, il y a peut-être des solutions à trouver pour arrêter ce massacre.” Michel Faivre évoque par exemple l’idée d’un ou plu- sieurs petits tunnels. Ce type d’opération avait déjà été ten- té entre Les Granges-Narboz et Sainte-Colombe. Ce citoyen proche de la nature a adressé un courrier au président du Conseil général pour lui faire part de ses observations. Ne dit-on pas que les petits ruis- seaux font les grandes rivières ? Le collectif des grenouilles des Entreportes sait désormais qu’il peut compter sur un por- te-parole à taille humaine. F.C.

Les chiffres du Haut-Doubs Résultats de la votation du 3 octobre Commune Votants Contre Pour Nul Les Fourgs 69 68 1 Gilley 104 92 10 2 Pontarlier 894 882 12 La Rivière 297 295 2 Rochejean 44 44 Labergement 1 1

BROCHURES ÉLECTRONIQUES Meubles Lombardot http://www.meubles-lonbardot.fr

Originaire de Bulle mais installé dans le Vaucluse, Michel Faivre ne supporte plus de constater la mortalité des grenouilles sur les routes du Haut-Doubs sans réagir.

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La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

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Deux fermetures simultanées Le centre-ville ne trouve plus chaussure à son pied Présentes depuis des décennies en ville, les boutiques Eram et Bata disparaissent en même temps du paysage commercial. L e centre-ville perdrait-il de son attractivité ? Pas vraiment puisque ces beaux emplacements sitôt libérés ont déjà trouvé preneurs. Boutique de lingerie Etam en remplacement d’Eram et installation des opticiens Atoll à la suite de Bata. Si la chaussure déserte le centre, l’optique semble beaucoup s’y plaire. La concurrence risque d’être sévère puisqu’ils seront six à officier en ville. On annonce aussi en zones l’arrivée de deux autres enseignes dans la même branche d’activité. La population du Haut-Doubs a-t-elle plus de problèmes de vue qu’ailleurs ? Peu plausible. Il semblerait que la clientèle suisse fréquente encore assez régulièrement les opticiens locaux. La disparition des deux principales enseignes de chaus- sures françaises interpelle surtout par leur simultanéité. Bata com- me Eram qui n’a pas toujours été remplacé dans la rue de la Répu- blique faisaient quasiment partie du patrimoine commercial pontissalien. On peut supposer qu’elles évoluaient dans un contexte concur- rentiel tendu, marqué par un glissement de l’activité vers les zones périphériques où sont implantées plusieurs grandes surfaces spé- cialisées dont Gemo qui appartient d’ailleurs au groupe Eram. “La fermeture du magasin Eram s’explique par une activité commer- ciale en déclin depuis quelque temps, sans possibilité de renouer

PONTARLIER Une grande émotion Un résistant pontissalien sous l’Arc de Triomphe Guy Fumey était porte-drapeau lors du Congrès de l’Association des Combattants Volontaires de la Résistance le 13 juin dernier à Paris.

tion, j’ai préféré rester à Paris car je n’avais plus de famille à Pontarlier. Ma mère était décédée pendant la guerre et mon frère fait partie des résistants sau- vagement tués par les Allemands lors de la bataille du Larmont.” Il n’aura de cesse d’ailleurs en revenant s’établir à Pontarlier en 2000 d’intercéder auprès des autorités locales pour que soit (enfin) érigée la stèle commémora- tive sur les lieux du combat. Guy Fumey n’a jamais couru après la reconnais- sance. Ce que d’aucuns considéreraient à juste titre comme un parcours héroïque, lui estime avoir juste servi la nation. En ce 13 juin justement, la nation ne pou- vait lui faire un plus bel honneur que d’officier en première ligne en mémoire de tous les combattants de la liberté.

À 85 ans, cet ancien résistant et sol- dat volontaire dans l’armée d’Afrique ne s’attendait pas à un tel honneur. C’est avec fierté et émotion qu’il s’est acquitté de cette mission qui consistait tout de même à rester plus d’une heure au garde-à-vous, sans bou- ger, face à la flamme du soldat inconnu. “Pendant la minute de silence qui a sui- vi la sonnerie aux morts, j’ai vécu l’un des moments les plus émouvants de mon existence. J’ai même senti monter une larme tellement la pression était forte” , avoue Guy Fumey. Rien n’était pro- grammé. Mais trouver des anciens résis- tants en aussi bonne forme, ça devient de plus en plus rare. Ce qui n’a pas échap- pé aux responsables de la cérémonie. Et ils n’ont pas hésité à l’interpeller, lui qui se préparait à assister tranquillement à cet hommage solennel marquant la fin du Congrès des Anciens Combattants. “Des policiers m’ont demandé si je vou- lais rejoindre le gardien de la flamme. J’ai accepté sans savoir de quoi il s’agissait vraiment.” C’est probablement la première fois qu’un Pontissalien assiste à une telle mani- festation en tant que porte-drapeau offi- ciel. Et l’heureux candidat le mérite amplement. Entré dans la résistance en 1941, il travaillait au Service du Ren- seignement, étant chargé de surveiller le camp du Valdahon et de transmettre ses informations en Suisse. Collé de près

par la Gestapo, l’ouvrier de la Tricote doit se résigner à fuir en zone libre. Il va alors s’engager quatre ans dans l’armée d’Afrique et notamment au sein du Corps expéditionnaire français qui œuvrera aux côtés des Américains. Bataille de Cassino, libération de Rome, Sienne, Flo- rence, débarquement en Provence, il fut de toutes les campagnes. “J’étais dans la colonne qui a libéré une partie de la Franche-Comté par le Sud-Ouest. On est passé à Lure,Montbéliard avant de pour- suivre jusqu’en Allemagne. À la Libéra-

Guy Fumey est probable- ment le premier combattant pontissalien à qui échoit l’honneur d’être porte-drapeau au ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu.

avec un niveau de croissance suffisant pour assurer sa rentabilité” , indique Gilles Aballéa du groupe Eram. Sans en avoir obtenu la confirmation auprès du siè- ge parisien, la boutique Bata était peut-être concer- née par le plan stratégique de Bata France Distri- bution adopté en 2006 quand le groupe n’était pas dans une santé resplendissante et qui prévoyait la fermeture de 27 magasins (83 emplois) d’ici 2009. À l’instar d’une épicerie qui ferme dans un village, une enseigne qui disparaît du centre-ville, c’est tou- jours un aller sans retour. F.C.

Un contexte concurrentiel tendu.

du 18 septembre au 8 novembre 2009

EXPO PERMANENTE

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