La Presse Pontissalienne 120 - Octobre 2009

AGENDA

La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

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“Dans les yeux de Simone” le 24 octobre E n marge et en préambule des ren- contres, la ville de Pontarlier pro- jettera au théâtre Blier le 24 octobre à 18 heures, le court-métrage “Dans les yeux de Simone”. Ce mini-film de 7 minutes retrace la vie et surtout la passion de Pierre Blondeau pour le 7 ème art, toujours épaulé par son épou- se Simone, qui est “les yeux” de Pier- re Blondeau, non-voyant. Lʼœuvre a été présentée début dernier sur la Piazza Grande de Locarno lors du festival inter- national du film dans la cité du Tessin. Il avait alors reçu un triomphe.

CINÉMA

Du 27 octobre au 1 er novembre Volker Schlöndorff aux rencontres de cinéma

Le réalisateur allemand revient trente ans après à Pontarlier, avec 12 films de sa cinématographie.

Le commentaire de Pierre Blondeau, le pilier de ce rendez-vous culturel.

En même temps sera présenté un ouvra- ge, “Rencontres à Pontarlier” qui retra- ce les grandes heures des rencontres de cinéma de 1996 à 2008. Pierre Blondeau (à droite, ici en compagnie de Jean-Claude Carrière), organise ses rencontres depuis 1961. La passion est intacte

L a Presse Pontissalienne : Pourquoi avoir choisi le cinéma de Volker Schlöndorff cette année ? Pierre Blondeau : Le plus marquant, c’est que Volker Schlöndorff est venue une première fois à Pontarlier il y a exac- tement trente ans présenter l’ensemble de son œuvre. Il est venu en 1979, jus- te après avoir obtenu la palme d’or à Cannes pour “Le tambour”. Comme il a refait une bonne dizaine de films depuis, il paraissait légitime de l’inviter à nouveau. L.P.P. : Une douzaine de films seront présen- tés, dont le mythique “Tambour”. Un des meilleurs selon vous ? P.B. : Ce film est excellent dans le sens où cela relevait de la gageure d’avoir mis au cinéma le romandeGünterGrass,

9 ème jour”, peut-être le plus grand de ses films selon moi, qui date de 2004. L.P.P. :Après Volker Schlöndorff, qui sera l’invité d’honneur des prochaines rencontres ? P.B. : Certainement Agnès Varda, cela reste à confirmer.

cetteœuvre philosophico-historique sur le nazisme. Le film, et c’est une proues- se, reflète totalement le bouquin. Le gros problème avec Schlöndorff, c’est qu’on arrive à une situation difficile car la plupart de ses films anciens, c’est-à- dire qui ont plus de 5 ans, sont introu- vables. Réunir l’intégralité de l’œuvre était mission impossible. L.P.P. : Quel autre film conseilleriez-vous ? P.B. : Il y a un film très marquant qui s’appelle “Ulzhan”, tourné enAise cen- trale et où il met en scène Philippe Torreton sur un scénario de Jean-Clau- de Carrière. Parmi les autres films marquants de Schlöndorff, on peut citer “La soudaine richesse des pauvres gens de Kombach” ou “L’honneur per- du de Katharina Blum”, ou encore “Le

Propos recueillis par J.-F.H.

68 èmes rencontres internationales de cinéma Du 27 octobre au 1 er novembre Théâtre Bernard Blier - Pontarlier Rens.au 03 81 39 18 69

L’Allemand Volker Schlöndorff est largement francophone, il a fait ses études secondaires en France.