La Presse Pontissalienne 120 - Octobre 2009

FRASNE - LEVIER - JURA VOISIN

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La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

NOZEROY

Une formule gagnante Le menu de crise à 3,50 euros Sans trop s’y attendre, la Taverne des Remparts à Nozeroy s’est offert un joli coup de pub avec cette formule de repas très économique proposée tous les samedis midi.

Articles dans la presse locale et nationale, reportage télé, radio, La Taverne des Rem- parts a bénéficié d’une cou- verture médiatique sans pré- cédent. De quoi attirer les curieux. “On voit revenir une clientèle familiale qui désertait les restaurants faute de moyens.” Autre effet positif, le couple a réussi par ce moyen à fidéliser quelques clubs sportifs du sec- teur. Les rugbymen par exemple qui profitent de l’aubaine pour déjeuner ensemble avant de regarder le match du Top 14 retransmis à la télé le samedi après-midi. Daniel et Véronique sont évi- demment ravis de ce coup de pub auquel ils ne s’attendaient

rines, le pain, tout est fait mai- son.” Véronique Adam recon- naît que cette idée de menu de crise lui est venue en regar- dant un reportage sur l’un des premiers restaurateurs, nan- tais en l’occurrence, à avoir pro- posé ce type de formule. Encore fallait-il oser la mettre en application. “On a commencé en janvier. Au départ, on pen- sait faire ça pendant trois mois. Le succès nous a encouragés à poursuivre jusqu’en juin.” Après deux mois de trêve touristique, la formule si populaire est de nouveau au menu de la Taver- ne des Remparts. Il faut dire que l’initiative n’est pas pas- sée inaperçue. Le sujet même dont raffolent les médias.

À ce prix-là, on peut se demander ce qu’on trouvera dans l’assiette ? Deux choix sont possibles avec cette for- mule à 3,50 euros : l’entrée et le plat principal ou le plat prin- cipal et le dessert. On démar- re, par exemple, par une ter- rine ou une soupe de poisson. Puis c’est spaghettis bolognai- se, choucroute voire morbiflette en saison plus touristique. Ceux qui optent pour le dessert se

voient proposer des glaces, une tarte, des fruits. “La plupart des clients jouent le jeu en com- mandant les boissons” , préci- se Véronique Adam qui tient ce restaurant avec Daniel, son époux de cuisinier. Originaire du Nord de la Fran- ce, le couple a repris ce res- taurant en 2006 et l’a déve- loppé avec une cuisine de terroir qui fait la part belle aux pro- duits de saison, de qualité. “Ici, les gâteaux, pâtisseries, les ter-

Daniel et Véronique Adam ont été plutôt bien inspirés en lançant ce menu de crise qui attire une nouvelle clientèle familiale et associative.

pas forcément. Vu la tournure des événements, ils prolongent la durée de vie de ce menu de crise et risquent même de le programmer toute l’année. “Ce

n’est pas le seul plat servi le samedi midi. Il y a toujours la formule du jour et la carte” , souligne la patronne. F.C.

SEPTFONTAINE Un argument commercial La porte sectionnelle bois décroche son visa européen Le produit phare de l’entreprise Lazzeroni Alain Fermetures répond désormais aux exigences de la conformité européenne. De quoi s’ouvrir sur d’autres marchés. L’ examen n’a rien d’une formalité. Avant d’aboutir, il faut satisfaire aux épreuves théoriques et pratiques. En l’occurrence un volumineux dossier technique accompa- gné d’une batterie de tests effectués sur place par le Centre Technique des Industries Mécaniques (C.E.T.I.M.). “On n’a pas le droit à l’erreur avec cet organisme certificateur. C’est tout à fait normal quand il s’agit de valider la sécurité d’un produit. Ces tests ont permis de vérifier par exemple la résis- tance au vent, le fonctionnement de la porte quand un câble casse” , explique Alain Lazzeroni, ravi de se voir délivrer le fameux sésame donnant droit au numéro d’agrément. Cette norme C.E. deviendra obligatoire dès l’an prochain. Elle va permettre au fabricant de Septfontaine de répondre aux appels d’offres publics et de crédibiliser encore son produit aux yeux des constructeurs. Elle consacre aussi l’évolution d’une entreprise spécialisée initialement dans la cuisine et la porte de garage bois à contrepoids. Cette dernière fabrication a été délaissée à partir de 1995 au profit de la porte section- nelle bois. Le système a encore été perfectionné en 2005 avec la possibilité d’intégrer un portillon. “On est pratiquement les seuls à proposer aux particuliers comme aux professionnels cette option sur des portes sectionnelles en bois.” L’activité fer- metures représente aujourd’hui plus de la moitié du chiffre d’affaires global. Le savoir-faire c’est bien, le faire savoir c’est encore mieux. “On a décidé d’investir dans la création d’un site Internet attrac- tif et surtout bien référencé. Grâce à quoi beaucoup de profes- sionnels : architectes, constructeurs nous contactent. On inter- vient en Franche-Comté, dans les Alpes et jusque dans le Midi de la France. Ce site constitue pour l’instant notre meilleur outil commercial” , affirme Alain Lazzeroni.

L’engouement autour de la construction bois contribue à cet essor. Le produit leader de la maison Lazzeroni est proposé en différents types de finition : rainuré, brossé ou brut de sciage. “On peut même aller jusqu’à reprendre la tein- te et la finition d’un bardage existant. On s’efforce aussi d’être en phase avec le respect de l’environnement en privilégiant l’utilisation de produits de traitement à l’eau.” Autre adapta- tion aux exigences contemporaines : l’automatisation de l’ouverture et de la ferme- ture à distance de ces portes sectionnelles bois. C’est beau, c’est propre, c’est moderne et en plus, conforme aux normes européennes.

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