La Presse Pontissalienne 192 - Octobre 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Les Shoes

2, 60 €

N° 192

64, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

OCTOBRE 2015

AGRICULTURE DANS LE HAUT-DOUBS

LES SECRETS D’UNE RÉUSSITE

À la veille du Super Comice à Pontarlier, gros plan sur un secteur d’activité qui ne connaît - presque - pas la crise

LE DOSSIER EN PAGES 20 À 25

Pontarlier et ses 9 voisines transformées en une seule commune ? L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8

Après sa condamnation pour corruption : Patrick Goursolle témoigne JUSTICE p. 13

€ *

*Voir conditions en magasin

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

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Le prix de l’économie

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les Fourgs : faut-il déneiger l’accès aux chalets d’alpage ?

Fondamentaux Voilà le grand retour de la dictée à l’école ! Plutôt, l’annonce du grand retour de la dictée. Car au-delà de cet effet de manche de la ministre de l’Éducation Nationale, il faut désormais que ce point qui ne figure pas explicitement dans la nouvelle mou- ture du conseil supérieur des programmes soit clairement ajouté pour qu’on y croie vraiment. L’intention est là, c’est déjà un grand pas. La ministre a enfin compris que le galimatias pondu dans la première mouture de la réforme n’aurait fait qu’ag- graver le problème. Cette première mou- ture où par exemple, au lieu de nommer “ballon” un ballon on parlait de “réfé- rentiel bondissant” et plutôt que de par- ler de nager dans une “piscine”, les adeptes du jargon administratif parlaient plutôt de “milieu aquatique profond standar- disé”. Oubliée donc cette soupe bureau- cratique, la ministre a heureusement sou- haité revenir à l’essentiel après avoir touché le fond de l’absurdité. Retour annoncé des fondamentaux de l’appren- tissage donc, et il est temps. L’abandon de ces méthodes rudimentaires au fil des dernières décennies a incontestablement fait baisser le niveau global des élèves, tout le monde s’accorde maintenant à le dire. Des chercheurs ont soumis des élèves à une même dictée en 1987, puis en 2007. Le résultat est affligeant : les élèves de 5 ème avaient en 2007 un niveau compa- rable à celui des élèves en CM2 vingt ans plus tôt. Le constat est pire en zone sen- sible où ce sont les élèves de 3 ème qui atteignaient le même niveau que ceux de fin de primaire vingt ans plus tôt. L’autre constat récemment mis en lumière est que les outils numériques, que d’aucuns voudraient généraliser dès la maternelle, ne sont pas les meilleurs facteurs d’ap- prentissage pour les élèves. On ne va pas remonter aussi loin que ces lettres de poi- lus, relues récemment, qui montrent qu’à 18 ou 20 ans, les jeunes de l’époque, qu’ils soient paysans ou ouvriers, maniaient la langue autrement mieux que nos enfants aujourd’hui. Il ne s’agit évidemment pas de revenir aux apprentissages en cours au temps de Jules Ferry. Mais pour faire du neuf et du mieux, il faut parfois avoir l’humilité de puiser dans ce terreau ancien tout ce qu’il a encore de fertile. Les fameux savoirs fondamentaux ne sont pas rin- gards, ils sont au contraire bâtisseurs d’avenir pour les “apprenants” d’aujourd’hui que sont nos enfants. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne,

circulaire décerné à la nouvelle école de Jougne

L e propriétaire du Petit Vitiau qui a acquis en décembre 2014 cet alpage privé situé sur la commune des Fourgs a déposé une question priori- taire de constitutionnalité (Q.P.C.) au tribunal adminis- tratif qui devra statuer sur la légalité dʼune servitude admi- nistrative dʼinaccessibilité hiver- nale fixée par la commune en 2004. Chaque citoyen peut

engager cette démarche sʼil estime quʼun texte nʼest pas constitutionnel. Il appartient ensuite au tribunal adminis- tratif de trancher ou de trans- mettre le dossier au Conseil dʼÉtat qui peut lui aussi saisir le Conseil constitutionnel. Comme la plupart des chalets dʼalpage jurassiens nʼétaient pas occupés en hiver, la ques- tion du déneigement ne se posait pas aux communes.

Quand le petit Vitiau a été transformé en résidence secondaire de luxe, la com- mune avait pris la précaution de formaliser cette tradition. Lui évitant ainsi dʼavoir à dénei- ger quatre kilomètres pour une seule propriété. “Jʼai refusé dʼabroger cette décision” , jus- tifie Claudine Bulle-Lescoffit le maire qui pense avoir une réponse avant la fin de lʼan- née.

Denis Poix-Daude a reçu au nom de la commune de Jougne le prix de l’économie circulaire appliqué à la réalisation du groupe scolaire.

bûcheron local, débités à la scierie Renaud à Laberge- ment puis transformés par Prolignum à Frasne et Simo- nin à Montlbebon.” Les bois ont parcouru 120 km contre 2 500 km s’ils avaient été importés de Scandinavie. Cette démarche en écono- mie circulaire a été soutenue par le Parc naturel régional du Haut-Jura. L’exemple de Jougne est intéressant dans le sens où il s’inscrit dans un processus industriel unique en France. Résultat : 1,25 % d’incidence budgétaire par rapport à une filière mondia- lisée. De quoi casser bien des préjugés sur les surcoûts inhérents aux filières courtes.

L a commune de Jougne a décroché une mention “démarche filière courte” au palmarès régional de la construction bois organisé par l’A.D.I.B. Franche-Comté. Sur les 29 réalisations ins- crites à ce concours, sept ont été récompensées. Il fallait oser dans un contexte où même si l’on défend les inté- rêts de l’économie circulaire, c’est bien souvent la mon- dialisation qui l’emporte. Jean- François Vieilley, technicien forestier et ancien adjoint à Jougne est à l’origine de cette initiative. “On amarqué 900m 3 de bois en forêt communale pour en utiliser 180 m 3 sur le nouveau bâtiment. Ces rési- neux ont été coupés par un

Le chalet d’alpage a été transformé en résidence secondaire de luxe.

L es parents d’élèves de l’école Vauthier ont dénoncé la dégradation des conditions d’enseignement. Ils récla- ment l’ouverture de deux classes en maternelle et primaire. Avec 86 enfants répartis sur trois classes, les journées s’annoncent sportives à l’école maternelle Vauthier. “À quatre enfants près, on pouvait espérer l’ouverture d’une quatrième classe en maternelle. C’était le cas l’an dernier, il y avait alors 93 enfants. En passant sous la barre des 90 enfants, on perd un poste d’enseignant et un poste d’A.T.S.M.” , déplore Natacha. Conséquences : les heures de ménage sont réduites de moitié à l’école maternelle. Le problème des classes surchar- gées se pose également au pri- maire. Les parents d’élèves ont demandé en juillet dernier l’ou- verture d’une nouvelle classe dans un courrier remis en mains propres à l’inspecteur de l’Éducation natio- nale de Pontarlier. Sans trop y croire, le jour de la rentrée, ils ont déployé des banderoles et distri- bué des tracts. “On a envie de mobiliser les autres parents pour qu’ils relaient l’information le plus largement possible. L’idée étant de faire pression sur l’inspection aca- démique.” “C’est lamentable. Dans les centres aérés, on impose un animateur pour huit enfants et à l’école Vauthier, on retrouve des classes à plus de 30 élèves. On nivelle par le bas” , observe consterné un parent. École Vauthier : parents d’élèves en colère Les parents d’élèves de Vauthier ont distribué des tracts le jour de la rentrée.

Archives municipales, G. Bédat, Émile Pernot et Fils, S. Grillet.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

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ARTISANAT

Les chambres de Métiers fêtent leurs 90 ans “On assiste hélas à une paupérisation de l’artisanat”

Bernard Barthod laisse entendre qu’il sera “vraisembla- blement” candidat à un

deuxième mandat de

cinq ans à la tête de la Chambre de Métiers.

interdit aux jeunes apprentis de mon- ter sur un toit ! On ne peut pas dire à des gens de courir un 100 m si on leur met un boulet au pied. La réglementa- tion est de plus en plus contraignante. L.P.P. :Les C.M.A. départementales ont été regrou- pées cette année en une seule entité régiona- le. À quand la fusion dans une grande C.M.A. Bourgogne-Franche-Comté ? B.B. : En même temps que la régionali- sation, nous avons réorganisé les mis- sions de chaque Chambre au niveau départemental. Notre souci a été de main- tenir, voire de renforcer les relations de proximité que nous entretenons avec nos ressortissants. Dans cet esprit, nous venons d’ouvrir une antenne de la C.M.A. pour le Haut-Doubs à Houtaud, dans le bâtiment de la Belle Vie. Nous essayons de recentrer un maximum de moyens sur la proximité et la mutualisation. Nous avons aussi réduit considérable- ment les dépenses liées à nos fonctions supports.Au sujet du regroupement avec la Bourgogne, nous avons pris une déli- bération pour qu’elle soit effective au 1er janvier prochain. Il faudra ensuite se mettre d’accord sur le futur président, le futur secrétaire général et le siège de la C.M.A. Bourgogne-Franche-Comté. Pas simple… L.P.P. : Les 90 ans des C.M.A., c’est aussi une occasion de relégitimer votre action et votre existence ? B.B. : Complètement. Nous allons aller prochainement sur le terrain à la ren- contre de nos adhérents bien sûr mais aussi des élus locaux sur les territoires des communautés de communes ou d’agglomération, à Montbéliard, Besan- çon, Pontarlier, Baume-les-Dames,Ornans et Morteau. Pour se faire connaître car il est souvent utile de rappeler à quoi sert la C.M.A. Cette opération autour des 90 ans, c’est clairement l’occasion de revenir sur le devant de la scène.

Bernard Barthod, le président délégué de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (C.M.A.) du Doubs, explique les raisons de la baisse que subit l’artisanat depuis trois ans dans un contexte électoral qui peut être déterminant pour l’avenir de ce secteur employant plus de 15 000 salariés dans notre département.

L.P.P. : Justement, pour ceux qui se posent la question, à quoi ser- vez-vous ? B.B. : Nos services sont là pour guider les artisans au moment de la création de leur entreprise, pour l’apprentissage, pour la for- mation (tertiaire, commer- cial, ressources humaines, gestion…), pour la trans- mission-reprise, pour

Les chiffres de l’artisanat en Franche-Comté 19 820 entreprises une évolution faiblement positive de son nombre d’entreprises (+ 4 %) par rapport à l’année précédente. Le nombre de salariés augmente de 2 %. Dans le Doubs, c’est 15 684 salariés pour 7 913 entreprises. Entre 2010 et 2014, le nombre d’emplois liés à l’artisanat en Franche-Comté est passé de 42 122 à 36 730. La plus forte baisse a été enregistrée entre 2011 et 2012 où le nombre est passé de 42 689 à 38 679. Le nombre de salariés par entreprise est le plus haut dans l’alimentaire (3 salariés) et le plus faible dans les services (1,6). C’est le secteur du bâtiment qui concentre le plus d’entreprises artisanales (33,28 % du total). artisanales. L’artisanat franc- comtois a connu en 2014

“Un grand Livre blanc sur le rôle de l’artisanat.”

L a Presse Pontissalienne : Les Chambres de Métiers fêtent leurs 90 ans actuelle- ment. Comment se porte l’artisanat dans notre région ? Bernard Barthod : L’artisanat en Franche- Comté, c’est 19 800 entreprises et 44 600 salariés. Pour le Doubs, c’est 7 900 entre- prises et 15 700 salariés (soit en moyenne 2 salariés par entreprise). Le constat est net : entre 2010 et 2014, nous avons per- du 5 400 emplois à l’échelle de la Franche- Comté. Surtout dans le B.T.P., mais cette baisse touche tous les secteurs d’activité et notamment aussi les services. L.P.P. : Qu’est-ce qui explique cette fragilité du sec- teur de l’artisanat ? B.B. : L’augmentation du nombre d’autoentrepreneurs, renommés les “micro- sociaux” fragilise beaucoup l’artisanat car ces créateurs sont hélas souvent fragiles en termes de qualification. Même si la légis- lation a évolué récemment dans le sens que nous souhaitions - obligation de déclara- tions, exigence de qualifications profes- sionnelles -, les autoentrepreneurs repré- sentent la moitié des nouvelles immatriculations par an et si on enlève les reprises d’entreprises, ils représentent les deux tiers des nouveaux immatriculés. Or, ces gens-là ont bien souvent des projets assez faibles, peu fiables. Ils représentent aujourd’hui près de 20 % des 19 800 entre- prises artisanales du Doubs mais la moitié d’entre eux ne déclarent aucun chiffre d’affaires ! On assiste hélas à une paupéri-

sation du secteur artisanal. Le résultat financier pour la Chambre en Franche-Com- té, c’est 7 % de produit fiscal en moins, soit 200 000 euros en moins dans le budget. L.P.P. : L’apprentissage, grande cause du gouver- nement, est aussi en baisse ? B.B. : En parlant de gouvernement, j’ai trou- vé scandaleux que les Chambres de Métiers n’aient même pas été conviées aux récentes visites officielles du Premier ministre en juillet à Besançon et plus récemment du président de la République à Vesoul. Com- me si on ignorait totalement nos préoccu- pations et que l’artisanat ne concernait pas nos jeunes… En ce qui concerne l’apprentissage, nous avons subi une bais- se de 20 % du nombre d’apprentis depuis trois ans. Mais il semble qu’en cette ren-

l’investissement. À chaque fois qu’une entreprise a un projet, on est là pour l’aider à le formaliser. Au sujet de la reprise, il y a actuelle- ment environ 400 entreprises artisanales à transmettre en Franche-Comté. L.P.P. : Les élections régionales approchent. À ce propos,vous avez préparé un Livre blanc à l’attention des candidats. Quelles sont vos revendications ? B.B. : Nous avons en effet travaillé sur la réalisation d’un grand Livre blanc sur le rôle de l’artisanat et ce qu’on attend des élus régionaux qui seront concernés au premier chef par cette question. Car par- mi les missions premières des Régions, il y a l’économie et la formation. C’est donc pour nous un enjeu vital d’avoir des rela- tions constructives avec la Région. Le pre- mier point que nous mettons en avant, c’est le maintien de la proximité sur les ques- tions d’apprentissage. Concernant l’emploi, ce sont des revendications comme l’aide à la première embauche, le financement des formations aux dispositifs de validation des acquis de l’expérience et des bilans de compétences. Au sujet de la création d’entreprise, c’est le développement des avances remboursables, etc. Nous avons listé une cinquantaine de points précis. Et en fonction des réponses que nous appor- terons les candidats, nous pourrons nous faire un jugement. Propos recueillis par J.-F.H.

trée 2015, l’hémorragie soit stoppée. Cela est dû je pen- se au fait que le gouverne- ment qui avait supprimé l’aide aux maîtres d’apprentissage dans les entreprises de moins de 10 salariés est revenu sur sa décision. Une des explica- tions de cette baisse depuis trois ans, c’est bien sûr la conjoncture, mais aussi les problèmes d’une régle- mentation qui est de plus en plus contraignante : il est difficile d’apprendre le métier de couvreur si on

“Une nouvelle

antenne de la C.M.A. à Houtaud.”

PONTARLIER

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MOBILISATION Urbanisation rampante Espaces verts en sursis Les riverains de l’espace vert situé face au lycée Xavier-Marmier ont formé le collectif “Stop béton” pour s’opposer à l’urbanisation de ce terrain programmée à plus ou moins long terme.

“S i le béton peut être démoli, les terrains de jeux et les espaces verts eux ne repoussent jamais” , notait avec raison le collectif “Stop béton” dans son tract présenté lors de la collation organisée le 12 septembre sur le terrain menacé. Les riverains étaient nombreux à venir discuter et donner leur point de vue. Des rassemblements populaires assez rares dans la cité pontis- salienne. Comme quoi la fré-

dessus du cimetière Saint-Roch. “On a déjà recueilli plus de 350 signatures sur la pétition et ce n’est pas fini” , explique l’un des membres du collectif.

quentation peut être au rendez- vous quand le sujet est concret et touche directement ses habi- tudes de vie au quotidien. Cette affluence improvisée contraste avec les réunions “offi- cielles” sur la révision du P.L.U. qui n’attiraient guère le badaud. La zone de chalandise s’étendait d’ailleurs au-delà du quartier du lycée. On notait la présence d’habitants des tours Berlioz eux aussi inquiets du devenir du jardin public de la rue Charles-Maire, située juste au-

Car si la révolte se concentre d’abord sur un espace vert en particulier, l’objectif est bien d’étendre le mouvement aux autres quartiers de la ville. “On s’inquiète un peu plus pour le terrain situé en face du lycée car c’est sans doute le plus facile à viabiliser. Il serait assez facile d’y construire entre 20 et 30 mai- sons.” Or, ce terrain est large-

Les membres du collectif ont invité la population à venir les soutenir pour sauver les espaces verts pontissaliens.

l’objet du projet d’aménagement. On va réfléchir et proposer d’associer les habitants à la démarche en gardant à l’esprit qu’on agira toujours dans le sens de l’intérêt général” précisait le maire lors de sa réunion de ren- trée. Le collectif indique qu’il a sollicité une nouvelle réunion auprès de la municipalité. Sans réponse pour l’instant. L’opération du 12 septembre devrait se renouveler cet autom- ne au Toulombief où un terrain de jeux est lui aussi sous le coup d’une urbanisation future. C’est l’effet boule de vert. F.C.

La rencontre qui s’est tenue début juillet avec quelques élus et le maire n’a pas donné grand- chose. Pour Patrick Genre, le collectif prêche pour sa parois- se. “Je ne peux pas comprendre leur action. La stratégie d’urbanisation s’inscrit dans la

ment utilisé par les écoles, les familles, les associations. Sa dis- parition fragiliserait toute la dynamique d’un quartier en plein rajeunissement. “Ce n’est pas logique de construire là. On n’attirera pas plus d’habitants à Pontarlier avec cette stratégie. Il nous semblerait plus perti- nent de revitaliser d’autres quar- tiers comme celui de l’îlot Saint- Pierre. Nos élus doivent aussi penser à préserver des espaces de détente et de verdure pour les enfants. On milite pour que ce terrain ne soit plus construc- tible” , lance un autre membre du collectif.

logique d’occuper les dents creuses pour ne plus gas- piller du foncier. Ce terrain qui a toujours été public aurait très bien pu être ven- du à des promo- teurs. Mais ce n’est pas du tout

Les espaces verts eux ne repoussent jamais.

Le terrain en face du lycée remplit parfaitement sa vocation ludique et sociale.

10 COMMUNES FONDUES EN UNE SEULE ? La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015 L’ÉVÉNEMENT

C’est l’opération que suggère Patrick Genre, le président de la communauté de communes du Grand Pontarlier. La réflexion est lancée pour créer une commune nouvelle qui regrouperait, selon le scénario le plus large, Pontarlier et les neuf communes formant la C.C.G.P. Le sujet à peine posé sur la table suscite de vives réactions de part et d’autre. Quels sont les enjeux de ces “communes nouvelles” qui commencent à fleurir en France ?

Pontarlier lance son projet de “commune nouvelle” Intercommunalité Avec les 10 communes de la C.C.G.P. L’idée lancée par le maire Patrick Genre est de transformer les dix communes du Grand Pontarlier en une seule. Une manière de “maîtriser notre destin” plaide l’élu pontissalien.

Repères 26 communes nouvelles déjà constituées en France Si le projet va au bout, Pontarlier serait la plus grosse opération de France avec la disparition de neuf communes.

L’ union fait la force. C’est un peu l’état d’esprit dans lequel le maire de Pontar- lier, président de la communauté de communes du Grand Pon- tarlier vient de lancer l’idée de créer “la nouvelle commune du Grand Pontarlier”, une seule col- lectivité administrative qui, outre la capitale du Haut-Doubs, regrouperait les neuf autres com- munes périphériques que sont Dommartin, Chaffois, Granges- Narboz, Doubs, Houtaud,Vuille- cin, Verrières-de-Joux, La Clu- se-et-Mijoux et Sainte-Colombe. Une idée neuve que la loi encou- rage désormais. “L’environnement général avec la loi N.O.T.R.E., les restrictions de dotations finan- cières, le schéma de mutualisa- tion que nous sommes obligés de préparer…Tout cela nous pous- se à engager cette réflexion. Nous souhaitons également rester maîtres de notre destin et lan- cer cette mutualisation avant qu’on nous l’impose d’en haut” plaide Patrick Genre qui s’apprête à lancer tout une série de concertations avec les élus des communes concernées puis avec la population. Après la

consultation viendra le temps de l’analyse plus pointue des conséquences concrètes qu’aurait la création de cette commune nouvelle en termes d’organisation, de gestion et de fonctionnement car “l’idée est bien d’aboutir à une efficacité encore meilleure, à mutualiser les choses intelligemment tout en gardant la nécessaire proxi- mité dont les citoyens ont besoin” ajoute l’élu. Les conséquences budgétaires, juridiques et finan- cières de ce scénario seront étu- diées durant l’année 2016 afin que “d’ici un an nous soyons en mesure de nous engager, ou non, dans ce projet.” Sur le plan pratique, que signi- fierait la création de cette com- mune nouvelle ? “Ce n’est pas la disparition des communes pré- vient Patrick Genre. L’habitant de Chaffois restera un habitant de Chaffois.” Le citoyen conti- nuera à s’adresser à sa commune actuelle pour les démarches administratives par exemple, mais les services seront mutua- lisés. Exemple : un seul service d’état civil sur le plan adminis- tratif pour la commune nouvel- le, au lieu de dix aujourd’hui.

Sur le plan électoral, les habi- tants des dix communes ne vote- raient plus que pour un seul mai- re, et les actuels maires deviendraient maires délégués, adjoints de la nouvelle commu- ne. Pour mieux saisir l’idée, on peut comparer cela à Paris ou Lyon avec leurs arrondissements. Les élections nouvelle mouture ne seraient pas anticipées si la commune nouvelle est créée d’ici deux ans. Le nouveau maire de la nouvelle commune du Grand Pontarlier serait élu en 2020, date des prochaines échéances municipales. Sur le plan national, entre 300 et 500 réflexions seraient déjà engagées pour créer des com- munes nouvelles. Plus près de nous, les communes qui forment l’actuelle communauté de com- munes des Premiers sapins (Chasnans,Nods,Athose…) réflé- chissent aussi à se regrouper au sein d’une commune nouvelle. Même si quelques conseillers municipaux ont déjà fait part de leurs réserves, l’initiative de Patrick Genre est plutôt bien reçue pour l’instant. Place à la concertation et au débat. J.-F.H.

Commune nouvelle

Dates de création Département

Nombre de communes supprimées

Bleury-Saint-Symphorien Bois-Guillaume-Bihorel Baugé-en-Anjou Chemillé-Melay Clefs-Val dʼAnjou Saint-Germain-Nuelles Thizy-les-Bourgs Voulmentin Beaussais-Vitré Fontenoy-le-Château Les Auxons Goussainville Éclose-Badinières Saint-Crépin-Ibouvillers Montsecret-Clairefougère Tinchebray-Bocage Boischampré Épizon Vaugneray Clux-Villeneuve Saint-Offenge Villeneuve-en-Perseigne Dévoluy

1 er janvier 2012 1 er janvier 2012 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er r janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 1 er janvier 2013 28 février 2013 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015 1 er janvier 2015

Eure-et-Loir Seine-Maritime Maine-et-Loire Maine-et-Loire Maine-et-Loire Hautes-Alpes Hautes-Alpes Deux-Sèvres Deux-Sèvres Haute-Marne Calvados Eure-et-Loir Vosges Doubs Rhône Rhône

2 2 5 2 2 4 3 2 5 2 2 2 2 2 2 2 2 4 2 7 2 2 6 2 2

Saint-Bonnet-en-Champsaur 1 er janvier 2013

Notre-Dame-dʼEstrées-Corbon 1 er janvier 2015

Isère Oise Orne Orne Orne

Rhône Sarthe Savoie

Saône-et-Loire

Orvanne

Seine-et-Marne

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Cadre Des maires délégués La loi favorise l’émergence

de communes nouvelles Évolution du nombre de communes en Europe

L a proposition de loi améliorant le régime des communes nou- velles, initiée en janvier 2014 par Jacques Pélissard, député du Jura et ancien président de l’Association des maires de France (dont fait partie Patrick Genre) a été adoptée définitivement le 16 mars dernier. Ce texte avait reçu dès l’origine le soutien du gouverne- ment. Pour les collectivités qui décidaient de se regrouper rapidement, la loi offre désormais des perspectives très inté- ressantes. Les communes nouvelles bénéficient également de dispositions financières très favorables si elles sont constituées avant le 1 er janvier 2016. Ce délai sera évidemment intenable pour Pontarlier. une évolution récente de la loi. Les anciens maires des communes périphériques perdraient beaucoup de leur pouvoir. Pour lancer son idée, Patrick Genre a saisi l’opportunité ouverte par

Pays

Nombre de communes

Nombre de communes

Variation

SCI IMMODOUBS - 1 rue du collège - 25800 VALDAHON

en 1950

en 2007

Allemagne (Ouest)

14 338 4 039 2 359 1 389 1 387 9 214 38 800 3 032 7 781 547 744 1 015 11 459 1 118 2 281

8 414 2 357 596 264 277 8 111 416 36 783 3 175 8 101 431 443 238 290 6 244

- 41 % - 42 % - 75 % - 81 % - 80 % - 12 % - 24 % - 5 % + 5 % + 4 % - 42 % - 57 % - 46 % - 79 % - 87 %

à l’image des arrondissements des grandes villes, chaque commune déléguée dispose, si elle est créée ou maintenue d’un mai- re délégué, désigné par le conseil muni- cipal de la commune nouvelle, qui est officier d’état civil et officier de police judiciaire, d’une annexe de la mairie dans laquelle sont établis les actes de l’état civil concernant les habitants de la commune déléguée et éventuelle- ment, sur décision du conseil munici- pal de la commune nouvelle, d’un conseil de la commune déléguée, composé du maire délégué et de conseillers com- munaux, désignés par le conseil muni- cipal de la commune nouvelle parmi ses membres. Le conseil de la com- mune déléguée est compétent sur les questions suivantes : il répartit les cré- dits de fonctionnement qui lui sont délégués par le conseil municipal de la commune nouvelle au sein d’un docu- ment budgétaire annexé au budget de la commune nouvelle. Il vote égale-

Autriche Belgique Bulgarie Danemark Espagne Finlande France Hongrie Norvège Pays-Bas Italie

ment les crédits d'investissements et déli- bère sur l’implantation et le programme d’aménagement de tous les équipements sociaux destinés aux habitants de la commune déléguée dont la réalisation est subor- donnée à la décision du conseil municipal. Il est aussi consulté par le mai- re de la commune avant toute délibération du conseil municipal sur le

La France à la traîne

République tchèque Royaume-Uni

Suède

Plan local d’urbanisme et tous projets d’urbanisme lorsque ce plan ou projet concerne la commune déléguée et il est également - seulement - consulté par le conseil municipal de la nouvel- le commune sur le montant des sub- ventions que celui-ci se propose d’accorder aux associations ayant leur activité sur la commune déléguée.

nouvelle d’ici la fin de l’année, aussi bien des communes rurales qu’urbaines, des bourgs comme des intercommu- nalités. Comment fonctionne les communes nouvelles ? Elles ont les mêmes com- pétences que les autres communes. Et

Il existe à ce jour 26 communes nou- velles rassemblant 70 communes fon- datrices et près de 64 000 habitants. De nombreux autres territoires com- me Pontarlier ont d’ores et déjà enga- gé une réflexion et des démarches dans la perspective de créer une commune

Réactions

Qu’en pensent les autres communes ?

Les maires de la périphérie sont partagés L’idée lancée par Patrick Genre ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut. Les maires des autres villages de la C.C.G.P. apparaissent divisés à l’idée de voir disparaître leur commune. Florilège. Jean-François Ligier, maire d’Houtaud “C’est un passage obligé” Régis Marceau, maire de Doubs

“Si les économies ne sont pas prouvées, je ne vois pas l’intérêt” “Q uelle a été ma surprise de voir que selon Patrick Genre tous les maires sont d’accord sur le principe alors qu’on n’en a même pas parlé ensemble ! Je ne peux pas me prononcer pour ou contre quelque chose sur lequel nous n’avons même pas débat- tu. Et je m’imagine mal donner mon avis en tant que maire sans en parler au préalable à mes adjoints et mes conseillers. J’ai d’ailleurs reçu le boomerang en pleine face. Sur le fond, autant il y a des rapprochements assez faciles comme ce qui a été fait en début d’année àAuxon ou ce qui se réfléchit actuellement entre San- cey-le-Grand et Sancey-le-Long. À la rigueur on pourrait imaginer pourquoi pas un rappro- chement entre Les Verrières et La Cluse, entre

“J e fais partie des maires qui ont soumis l’idée.Quelle autre alternative nous laisse-t-on avec la loi NOTRe et la bais- se des dotations ? Si onne fait pas les choses de gré, l’État nous forcera à les faire plus tard. Si on ne veut pas augmenter la fis- calité et les dettes dans nos communes, il n’y a qu’une solution : mutualiser. À mon

d’hui quasiment tous les services : écoles, collège, crèche, maison de retraite. Qu’est- ce qu’il nous manque ? De la police et du transport. Impossible de financer ces ser- vices seul.Unmariage avec Pontarlier peut être la solution. Comment expliquer que pour une commune de 3 000 habitants il n’y ait eu qu’une liste aux dernières muni- cipales ? Plus personne ne veut s’investir. Et est-il normal d’avoir 23 conseillersmuni- cipaux àDoubs pour décider de refaire un bout de voirie ? Il faut faire bouger les choses, mais dans le sens de la mutuali- sation et des économies. Si on traite un marché d’1 million d’euros de travaux, on aura sans doute des meilleurs prix que si chaque commune traite 10 000 ou 100 000 euros. L’idée de ces communes nouvelles est bien de faire des économies. Pour cela, il faut des structures souples et réactives.” Propos recueillis par J.-F.H.

Jean-François Jodon, maire des Verrières-de-Joux

“Ce projet nous fait très peur”

avis,la créationde communes nouvelles est unpassage obli- gé, l’avenir est là.Pour le sec- teur de Pontarlier, le terme communes nouvelles peut s’entendre aupluriel.Onpeut tout à fait imaginer Pontar- lier avec Doubs, Houtaud avec Dommartin et Vuille- cin et d’autres scénarios. Si je prends une commune com- meDoubs,nous avons aujour-

“Il faut faire bouger les choses.”

“L e premier souci, c’est que ce dos- siern’amême pas encore été abor- dé officiellement. Il faut d’abord qu’on ouvre le débat et qu’on analyse l’idée en profondeur. Ce dossier paraît intéressant mais lourdde conséquences.Et la pre- mière d’entre elles, c’est la dis- parition totale de notre com- mune. Une partie des habitants des Verrières m’a fait savoir qu’elle était totalement opposée à cette idée, j’ai eu de vives réac- tions. La création de cette com- mune nouvelle signifie claire- ment que les communes seront complètement effacées derrière Pontarlier. Il ne nous reste plus qu’à rendre les clés ! Je pense que ce n’est pas un bien pour nous et ce projet nous fait très peur. Ma première réaction est plutôt négative et je ne suis pas le plus virulent auxVerrières… Je suis d’autant plus à l’aide de dire ça que je ne défends rien

puisque c’est mon dernier man- dat demaire.Pour l’instant,nous gérons la commune avec une secrétaire àmi-temps,on se par- tage le travail avec elle et on y arrive plutôt bien. Cette gestion ne nous coûte quasiment rien : mon indemnité de 400 euros par mois et undemi-salaire de secré- taire. Je ne crois plus aux éco- nomies liées à une fusion ou un rapprochement de communes. Onnous a fait croire que la créa- tion de la C.C.L. allait engen- drer des économies et il n’y en a pas eu. On est passé dans l’intercommunalité de 30 à 200 salariés. L’idée de dire qu’il y aura des économies d’échelle est un mensonge. En revanche, je suis complètement d’accordpour ouvrir le dossier et discuter.Mais pour l’instant,jeme fais“engueu- ler” par des habitants ou des élus des Verrières qui ont l’impression qu’on décide des choses sans leur en parler.”

Vuillecin et Dommartin, entre Les Granges et Sainte-Colombe. Mais là, se mettre d’accord entre dix com- munes qui représentent 27 000 habi- tants, ça paraît compliqué. On ne peut pas être contre la mutualisa- tion et les économies d’échelle mais si ces économies ne sont pas prou- vées, je ne vois pas l’intérêt de cette commune nouvelle. Et le mot “mai- ries annexes”, a priori , je ne l’aime pas trop. Les habitants aiment avoir en face d’eux, un maire, pas un mai- re annexe. Pour me prononcer plus précisément, j’attends maintenant un dossier technique et je propose- rai ensuite un débat au sein de mon conseil.”

“Compli- qué de se mettre d’accord.”

Régis Marceau, maire de Doubs : “Un mariage avec Pontarlier peut être la solution.”

L’ÉVÉNEMENT 8

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

L’exemple suisse Val de Travers 2 millions de francs suisses d’économie En s’unissant pour créer la commune du Val-de-Travers, les neuf villages partenaires ont généré des économies importantes pour la collectivité.

N os voisins suisses ont par- fois un temps d’avance sur nous dans l’organisation ter- ritoriale. Alors qu’en Fran- ce nous commençons à percevoir l’intérêt de fusionner des communes pour créer des “communes nouvelles” qui se substitueraient aux commu- nautés de communes, il y a longtemps que les Helvètes ont franchi le pas. L’exemple du Val de Travers est frap- pant. Après dix ans de réflexion, neuf villages (Saint-Sulpice, Noiraigue, Môtiers, Les Bayards, Fleurier, Cou- vet, Buttes, Boveresse et Travers) ont uni leur destin pour former la com- mune du Val-de-Travers qui est née le 1 er janvier 2009. Après six années d’un mariage réussi, le bilan est posi- tif. La commune nouvelle du Val-de-Tra- vers a gagné sur plusieurs tableaux à commencer par celui des économies. “Nous réalisons un peu plus de 2 mil- lions de francs suisses d’économie par an sur les coûts de fonctionnement en conservant les mêmes prestations” annonce le conseiller communal Chris- tian Mermet. Parmi les sources

d’économie, il y a le personnel qui est moins nombreux. Mais il y a aussi les contrats d’assurance. “En fusionnant, nous avons regroupé les portefeuilles d’assurances, ce qui nous permet de réaliser 500 000 francs suisses d’économie chaque année” dit-il. La collectivité ne s’attendait pas à obte- nir de tels résultats aussi rapidement. Les marges dégagées sur le fonction- nement donnent la latitude suffisan- te à la commune du Val-de-Travers pour baisser les impôts qui pèsent sur les administrés, sachant que la fisca- lité avait été uniformisée au moment de la fusion. “Nous les avons baissés une première fois. On a en projet de les baisser à nouveau” poursuit Chris- tian Mermet. À l’inverse, le levier de l’investissement est plus important. Des projets structurants qui étaient hors de portée d’un village seul en rai- son de son coût deviennent suppor- tables pour la commune du Val-de- Travers. Ainsi le réseau de chaleur a été construit à Couvet pour 5 millions de francs suisses (une extension du réseau est en réflexion). “La fusion génère des effets puissants, mais par-

La fusion a permis à la commune du Val-de- Travers de réaliser des économies sur le fonc- tionnement.

globale de ce nouveau territoire. La prochaine étape pour la commune du Val-de-Travers sera peut-être cel- le de l’ouverture. On entend dire que la commune des Verrières envisage- rait, dans un avenir proche, de venir élargir le cercle des villages parte- naires. Rappelons qu’elle avait refu- sé de participer à cette aventure col- lective en 2008. T.C.

ce que l’idée de s’unir vient de la base et pas d’en haut. En fusionnant, nous avons fait disparaître quantité de syn- dicats intercommunaux. Cela produit de l’efficacité” ajoute-t-il. En dehors d’une gestion optimisée, la commune du Val-de-Travers a gagné également en crédibilité. Politique- ment, elle pèse plus lourd désormais dans le canton de Neuchâtel. “Nous sommes mieux considérés, mais aus-

si nous sommes entendus.” Enfin, à l’intérieur même de la nou- velle commune, les craintes de cer- tains élus se sont dissipées. Ils étaient quelques-uns à redouter que Fleurier, la plus importante des neuf communes, concentre tous les investissements au détriment des autres villages plus petits. Finalement, dans les faits, cela ne se vérifie pas. Six ans après sa créa- tion, les élus raisonnent à l’échelle

État civil de septembre 2015

18/09/15 – Camille de Romaric PLAISSE, conducteur d’engins et de Bénédicte LAN- QUETIN, comptable. 18/09/15 – Aline de Sébastien BELKESSA, ouvrier et de Mélanie DUPREY, sans profes- sion. 18/09/15 – Tyna de Christophe BAUD, char- pentier et de Emilie ANZIANI, professeur des écoles. 19/09/15 – Owen de Nicolas LOIDREAU, méca- nicien agricole et de Idaline LOUVRIER, assis- tante de production. 18/09/15 – Eva de Sony OGLIOTTI, chauffeur de car et de Anaïs GUIDOTTI, sans profession. 18/09/15 – Hugo de Loïc BLONDEAU, agri- culteur et de Carole GRILLON, technicienne d’intervention sociale et familiale. 20/09/15 – Zoé de Stéphane REVIL-SIGNO- RAT, aide-mécanicien et de Julie DORNIER, sans profession. 20/09/15 – Hélèna de Benjamin BARBE, pay- sagiste et de Vanessa REOT, vendeuse en jar- dinerie. 19/09/15 – Lilio de Herbert BOURDIN, paysa- giste et de Charline MERCET, sans profession. 19/09/15 – Mustafa de Hayati KOÇAK, infor- maticien et de Zübeyde ÖZEN, sans profes- sion. 20/09/15 – Evan de Benoît LARUE, technicien demaintenanceetdeAlexiaJATTEAU,employée commerciale. 21/09/15 – Anna de Sylvain CHABOD, agri- culteur et de Aline HENRIET, infirmière. 21/09/15 – Ilénia de Antonio ROMANO, maçon et de Déborah ROGER, sans profession. 21/09/15 – Leo de Fabrice MEUNIER, employé de production et de Sophie-Myriam CRINOT, ingénieur. 21/09/15 – Nathanaël de Florian HYVERT, cui- sinier et de Agnès BEAUQUIS, cardiologue. 22/09/15 – Maé de Fabien MIKOLAJEK, coor- dinateur logistique et de Aurélie TITUS, aide- soignante. 22/09/15 – Victor de Joël HENRIET, électro- mécanicien et de Anne-Cécile CROFF, esthé- ticienne. 22/09/15 – Lilou de Steven DUFOUR, opéra- teur sur ligne et de Elodie TONDU, coiffeuse. 22/09/15 – Mathéo de Alexandre DORNIER, chauffeur et de Fanny CHABOD, sans pro- fession. 22/09/15 – Izïa de Gérald JOLY, cuisinier et de Leïla DOUH, agent administratif. 23/09/15 – Loïc de Cyril RENAUD, conducteur d’engins forestiers et de Sonia DELACROIX, agent des services hospitaliers. 22/09/15 – Avdyl de Jetullah SALLAHU, maçon et de Vjosa HAJDARI, opératrice. 24/09/15 – Léna de Gaëtan CRETIN, horloger et de Célia PIHAN, horlogère. 25/09/15 – Jade de Emmanuel GAILLARD, opérateur et de Lydie RENIER, technicienne sensorielle.

26/09/15 – Elif de Muhliz ÇINAR, opérateur et de Dilek SEVING, sans profession. 26/09/15 – Elina de Nicolas EME, dessinateur électricien et de Audrey RICHARD, aide-soi- gnante. 26/09/15 – Zack de Stéphane VACELET, chauf- feur canalisateur et de Ingrid BRUCKMANN, magasinier-cariste. 26/09/15–NolandeJérômeGIRARDET,régleur et de Anaïs GAUME, vendeuse. 26/09/15 – Mya de Patrice CARLOS, gendar- me et de Diane BECHTEL, gendarme. 26/09/15–JuliettedeSamuelCHEVRE,concep- teur en horlogerie et de Blandine GARNIER, assistante en soin. 26/09/15 – Jeanne de Yoann MASONI, kiné- sithérapeute et de Clemence DAUCHELLE, kinésithérapeute et ostéopathe. 26/09/15 – Zoé de Didier POURTEAU, tech- nicien de maintenance et de Ophélie VEZZO- LI, préparatrice en pharmacie. 26/09/15 – Orlando de Martial FUENTES, opé- rateur sur commandes numériques et de Ana RAMIREZ GARCIA , assistante maternelle. 27/09/15 – Leana de Fabien DEVAUX, infor- maticien et de Anabel ABRATE, opticienne. 28/09/15 – Lorenzo de Nicolas SCHALLER, agriculteur et de Elodie SALVI, infirmière. 28/09/15 – Marius de Thomas JACQUEMIN, dirigeant d'entreprise communication et de Clémence VUILLEMIN, assistante administra- tive. 29/09/15 – Louis de Patrick MAGNENET, arti- san charpentier et de Camille HUOT, assis- tante maternelle. 29/09/15–InayadeZakaryMAHROUG,conduc- teur d'engins et de Edwige AMORE, animatri- ce. 30/09/15 – Lisenn de Michael SCHÜTZ, orga- nisateurévènementiel etdeKatellRACINE,pro- fesseur d'arts plastiques. 01/10/15 – Chloé de Steven VÖLKER, opéra- teur et de Laura SIMON, vendeuse. 01/10/15–Eva-LoudeStanislasOZANNE,plom- bier et de Vanessa FORTOUL, formatrice. 01/10/15 – Ambre de Grégory BARAN, gen- darme et de Sabrina LONGO, assistante admi- nistrative. 01/10/15 – Samuel de Thomas PECCLET, chef d’équipe et de Noëlle CHATELET, gestionnaire Ressources Humaines. 02/10/15–AugustindeEricVUILLEMIN,régleur surcommandenumériqueparcalculateuretde Sophie BOURRICAUD, assistante maternelle. MARIAGES 05/09/15 – Sylvain BOLLE-REDDAT, techni- cien informatique et Justine PAUSET, ven- deuse. 12/09/15 – Salih KURT, ingénieur industrie automobile et Meryem COSGUN, pharma- cienne.

12/09/15 – Sofian MOUSSABBIH, dessinateur projeteur et Layla OUBENNACEUR, conseillè- re en prêt-à-porter. 12/09/15 – Philippe BOILLON, agriculteur et Sylvie ANGUENOT, opératrice. DÉCÈS 02/09/15 – Raymond PUGIN, 84 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs) époux de Clau- de COULET. 01/09/15 – Jean-Claude ADAM, 67 ans, archi- tecte, domicilié à Besançon (Doubs) époux de Danièle HATON. 04/09/15 – Bernadette PESLE, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Fournet-Blancheroche (Doubs) épouse de Edmond PURGUY. 07/09/15 – Maurice ORDINAIRE, 92 ans, retrai- té, domicilié à Amancey (Doubs), veuf de Clai- re DESPREZ. 07/09/15 – Francine STAINACRE, 68 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibatai- re. 07/09/15 – Jeannine VERDANT, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean FAURIE. 07/09/15 – Michel BLONDEAU-TOINY, 75 ans, employé de banque retraité, domicilié à Pon- tarlier (Doubs). 08/09/15 – Denise VERJUS, 85 ans, retraitée, domiciliée à Saint Pierre (Jura), veuve de Robert CAHUET. 10/09/15 – Antonio DA COSTA FERREIRA, 89 ans, retraité, domicilié à Sombacour (Doubs), époux de Isaura DA SILVA LOPES. 11/09/15 – Roger GALLOIS, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 12/09/15 – Simone JEANNERET, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pierre BLONDEAU. 17/09/15 – Jeannine MÉREL, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre PETIT. 19/09/15 – Colette VIENNET, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean CHABOD. 18/09/15 – Mathieu LE BOT, 23 ans, aide-soi- gnant, domicilié à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 22/09/15 – Maurice MONCHABLON, 60 ans, sans profession, domicilié à Doubs (Doubs). 27/09/15 – Jean PETROCELLI, 56 ans, pâtis- sier, domicilié à Lugrin (Haute-Savoie), époux de Yolande COSSIN. 26/09/15 – Désiré CLERC, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Renée BOUVERET. 30/09/15 – Jeanne TABONÉS, 86 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de José ALFARO CANO. 02/10/15 – Rachel SERRETTE, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Mignovillard (Jura), veuve de Gilbert PERRET.

NAISSANCES 28/08/15 – Léon de Alexandre RIBAUD, char- pentier et de Carole PARIS, cuisinière. 28/08/15 – Léo de Jules RASSEL, employé logistiqueetdeCoralieCHAUDERON,employée grande surface. 29/08/15 – Louis de Gregory MOUGIN, res- ponsable maintenance et de Aurore GUIN- CHARD, assistante de direction. 29/08/15 – Théo de Cédric FERNAGUT, chauffa- giste et de Marine SCARAMOZZINO, vendeuse. 30/08/15 – Madeleine de Sébastien BAVEREL, imprimeur et de Nadine GARNACHE-BAR- THOD, secrétaire médicale. 30/08/15 – Pierre-Alain de Marc BOURDIN, responsable d’agence intérim et de Aline CAN- NARD, responsable d’agence de placement. 31/08/15 – Kenza de Mohamed-Ali GSOUMA, manipulateur radio et de Aïcha ABDELKADER, sans profession. 31/08/15 – Lison de Jean-Patrick BOURGEOIS, paysagiste et de Aurélie PEPE, éducatrice de jeunes enfants. 31/08/15 – Amandine de Christophe MAR- GUET, aide médico-psychologique et de Ludi- vine BLANCHET, sans profession. 31/08/15 – Naomi de Michel CHOUN, serru- rier et de Carole OLLIVIER, opératrice. 01/09/15 – Isaïah de Fabien BOUVERET, cui- sinier et de Esther BASSOGLOG NDOM, ser- veuse. 01/09/15 – Romane de Matthieu PERRARD, adjoint technique et de Sophie RACLE, aide- soignante. 01/09/15 – Auréden de Julien PIGUET, res- ponsable d’atelier et de Sonia GREPINET, ani- matrice culturelle. 02/09/15 – Louis de Christophe PANZA, chef de ligne en horlogerie et de Carole BUSINA- RO, chargée de clientèle en assurance. 03/09/15 – Lucas de Stéphane MANET, bûche- ron et de Annabelle STACCHINI vendeuse en fromagerie. 03/09/15 – Nolhan de Nicolas POULET, ingé- nieur et de Christelle GRILLOT, émailleuse. 03/09/15 – Lohan de Florian BOUCARD, agri- culteur et de Elise CHEVROTON, gestionnai- re logistique. 04/09/15 – Mathieu de Guillaume SANCHEZ, mécanicien usineur et de Mathilde BROCARD, opératrice. 04/09/15–MélissadeNicolasCORDIER,ouvrier et de Tatiana MANSCOUR, agent des services hospitaliers. 05/09/15 – Lindsay de Matthieu COTTON, mécanicien sport automobile et de Pascaline BULLE, infirmière. 05/09/15 – Agathe de Guillaume SELLIER, chef d’équipe et de Noémie COMPAROT, infirmiè- re.

12/09/15 – Amy de Stéphane BLANDIN, gérant d’entreprise et de Delphine GALMICHE, coa- ch de vie. 12/09/15 – Océane de Jérôme BELPOIS, ven- deur et de Claire DANTAN, comptable. 12/09/15 – Julian de Thomas REYMOND, agri- culteur et de Nadège PHILIPPON, employée de production. 12/09/15 – Domitille de Yvan BONNEVILLE, menuisier agenceur et de Gaëlle ROATTINO, agent de développement touristique. 13/09/15 – Zélie de Loïc MAHON, mécanicien automobile et de Lucilia BROT, infirmière. 13/09/15 – Lucas de Julien ORTELLI, ouvrier et de Préscilla MINARY, assistante de gestion. 13/09/15 – Inaya de Samy BOUAFIA, peintre et de Camille CALDEÏ, vendeuse. 13/09/15 – Marti de Ché DICHAMP, technicien et de Gaëlle MERCIER, agent d’accueil. 13/09/15 – Eva de Julien MOUGEY, opérateur régleur et de Aurélie MAILLARD, opératrice logistique. 13/09/15 – Eva de Eric CHARLIER, aide décol- leteur et de Maud HUNOT, assistante mater- nelle. 14/09/15 – Gabriel de Julien RATTE, mécani- cien et de Carolane AUBRY, serveuse. 14/09/15 – Gabin de Gaëtan GILLON, cuisi- nier et de Anais VERNEREY, serveuse. 15/09/15 – Louise de Benoit GAGELIN, direc- teur de magasin et de Candy DROZ-BAR- THOLET, caissière vendeuse. 15/09/15 – Camille de Sébastien PRÉVALET, menuisier et de Delphine PIGEON, employée commerciale. 15/09/15 – Baptiste de Olivier RÉGNIER, agri- culteur et de Jennifer TRANCHANT, infirmière. 15/09/15 – Maxime de Aurélien SOT-SUAREZ, charpentier et de Marlène POURCELOT, ges- tionnaire de stock. 16/09/15 – Luce de Germain TISSOT, entre- preneur de travaux forestiers et de Elodie GUYOT, professeur histoire géographie. 16/09/15 – Amalia de François JOLYOT, coor- dinateur maintenance et de Stéphanie MES- NIER, professeur des écoles. 16/09/15 – Lise de Antoine VUILLAUME, méca- nicien et de Sandrine PUGIN, comptable. 16/09/15 – Léon de Benjamin HUMBERT, cui- sinier et de Cindy LONCHAMPT, hôtesse de caisse. 17/09/15 – Timothé de Patrice ALLEMANDET, paysagiste et de Aurélie LOBRE, sans pro- fession. 17/09/15 – Diogo de Florian DOS PRAZERES, mécanicien et deMagaly JONCOUR, conseillè- re commerciale. 17/09/15 – Emma de Sylvain BEJANNIN, employé de banque et de Mélanie SASSARD, employée de banque.

05/09/15 – Loéline de Mathieu LENOBLE, peintre lunettiste et de Cyrielle ROMAIN, édu- catrice jeunes enfants. 05/09/15 – Léo de Cédric PIECHOCKI, poly- mécanicien et de Audrey ROSSIER, ouvrière en horlogerie. 06/09/15 – Selena de Charly DEFRASNE, agri- culteur et de Anaïs DAYET, infirmière. 06/09/15 – Romane de Mickaël BESANÇON, commercial et de Audrey PETITHUGUENIN, professeur des écoles. 07/09/15 – Alessia de Patrick FANKHAUSER, employé libre service et de Véronique FABRE, employée commerciale. 07/09/15 – Cameron de Jérôme TISSOT, sans profession et de Mélanie SCHMIED, aide soi- gnante. 07/09/15–AmirdeSidKHELIL,caristeetdeNaoi- le EL MELLOUKI, auxiliaire de puériculture. 07/09/15 – Margaux de Elie BONNEFOY, agri- culteur et de Julie BAVEREL, aide soignante. 09/09/15 – Lena de Stéphane DÉBOIS, agent technique et de Anne-Lise REGNIER, prépa- ratrice en pharmacie. 09/09/15–Ysée de SébastienPIGANIOL, agent Société Nationale des Chemins de Fer Fran- çais et de Delphine DUVAL, professeur des écoles. 09/09/15 – Romane de Thierry CHABOD, kiné- sithérapeute et de Clémence ALBER, infir- mière. 09/09/15 – Ella de Arnaud LANGEL, bûcheron et de Mélanie DROZ-VINCENT, podologue. 09/09/15 – Emilien de Julien DEFRASNE, fro- mager et de Aude DESCOURVIÈRES, techni- co commerciale. 10/09/15 – Mathis de Julien PAGET, technicien d’usinage et de Marina BIDEAUX, coiffeuse. 10/09/15 – Ninon de Benoit PIRALLA, profes- seur des écoles et de Aurore BONNOT, édu- catrice spécialisée. 11/09/15 – Baptiste de Loïc CHEVREY, com- mercial et de Alexie POBELLE, animatrice péri- scolaire. 12/09/15 – Naomie de Cyril GENEVOIS, Char- gé de sécurité et de Maggy-Ketty BOVESSE, agent d’expédition. 13/09/15 – Manon de Loïc PIERROT, horloger etdeValérieBOILLOT,employéedefabrication. 11/09/15 – Nur de Ersin KARDES, conseiller en assurances et de Samira EL-KOUBAITI, conseillère commerciale. 11/09/15 – Léonie de Hervé VALLE, paysa- giste et de Sophie BARON, psychologue. 11/09/15 – Mathéo de Steven FRANÇOIS, employé polyvalent et de Angelique SCHER- PEREEL, sans profession. 12/09/15 – Demba de Carlos DIAKHATE DJI- BY, chaudronnier et de Ndeye Lena LÔ, étu- diante.

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