La Presse Pontissalienne 192 - Octobre 2015

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

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EN BREF

JUSTICE

8 mois avec sursis

Patrick Goursolle : “Le jouet s’est transformé en cauchemar” Accusé de harcèlement sexuel, corruption active, exécution de travail dissimulé en sa qualité de gérant du Komplex, le promoteur immobilier bien connu sur le Haut-Doubs a finalement été relaxé des poursuites de harcèlement sexuel mais reconnu coupable des faits de corruption. Il écope de 8 mois avec sursis. Réactions.

Drugeon L’A.P.V.D. (Association de protection du val du Drugeon) et le C.P.I.E. du Haut-Doubs organisent le vendredi 9 octobre une conférence de Fabien Gréban “Blanc sauvage, un hiver dans le massif du Jura” à 20 h à la salle du Temps Libre de La Rivière-Drugeon. Entrée 3 euros pour les adultes, gratuit pour les enfants. Le photographe animalier Fabien Gréban nous emmène dans le massif du Jura, à la rencontre de la vie sauvage en hiver. À la fin de la projection, l’auteur sera à la disposition du public pour dédicacer son livre “Blanc sauvage”. Exposition “En voiture M’sieurs Dames ! Les transports en commun dans le Doubs du Moyen-Âge à nos jours” à voir jusqu’au 26 novembre aux Archives départementales du Doubs à Besançon (Planoise). À travers photos, cartes, documents écrits ou modèles réduits, du XII ème siècle à aujourd’hui, les Archives départementales présentent quelques aspects de l’histoire des transports en commun dans le Doubs : du développement des réseaux à leur exploitation, de la diligence au T.G.V. en passant par le tacot, de l’indicateur des chemins de fer à l’aire d’autoroute. Le lundi de 14 h à 18 h, du mardi au jeudi de 9 h à 18 h et le vendredi de 9 h à 12 h Gratuit pour tous. Site : http://archives.doubs.fr

Le tribunal de Besançon a jugé l’affaire le 9 septembre (photo archive L.P.P.).

jets en cours et je dois conti- nuer à monter les bâtiments et les vendre. L.P.P. :Vos activités immobilières repré- sentent combien d’emplois ? P.G. : Une dizaine d’emplois directs sans compter tous les corps de métier qui réalisent les chantiers. L.P.P. : Êtes-vous toujours actionnai- re du Komplex ? Comptez-vous quit- ter cette société ? P.G. : Oui, je suis toujours action- naire. Il faut savoir qu’avec tous ces soucis, il y a eu beaucoup de tiraillement, de ressentiment au niveau du personnel. On ne se retire pas comme cela d’une société même si c’est mon objec- tif. Je n’ai plus remis les pieds au Komplex. Je ne me sens plus concerné. Le jouet s’est trans- formé en cauchemar. Je rap- pelle quandmême que tout fonc- tionnait normalement jusqu’en octobre 2013.

gens auraient eu dumal à accep- ter de travailler avec moi. Mal- gré cette relaxe, le mal est fait. L.P.P. : Qu’en est-il des faits de cor- ruption active ? P.G. : Àmon sens, ils ne sont pas justifiés mais je n’avais pas le choix que d’accepter la senten- ce pour pouvoir avancer. Je rap- pelle aussi que j’ai été relaxé sur la question des détourne- ments de fichiers. J’ai peut-être fait preuve d’une certaine naï- veté. Je ne me suis pas rendu compte que laisser faire la cais- se à une personne qui n’était pas embauchée pour cela, c’était de la corruption. L.P.P. : À quoi aspirez-vous mainte- nant ? P.G. : Aujourd’hui, je souhaite me consacrer à ce que je connais et ce que je sais le mieux fai- re : l’immobilier. Dans un pre- mier temps, j’ai besoin de me retaper. J’ai beaucoup de pro-

L.P.P. : Si l’affaire est close, il semble que vous ayez encore des ennemis comme en témoignent les attaques sur facebook et les slogans lourds de sous-entendus à votre égard ? P.G. : La campagne de dénigre- ment n’est pas terminée. Des plaintes seront déposées pour tous les actes de nuisances. J’ai parfois l’impression que cela ne s’arrêtera jamais. L.P.P. : Sur le plan professionnel, vous avez subi des préjudices ? P.G. : Oui, on a perdu des ventes. Les clients pensaient que j’allais aller en prison. On a du retard sur certains projets. Il faut remettre le bateau en route. J’ai aussi la chance d’avoir du personnel et des collaborateurs solidaires et qui m’ont toujours fait confiance. Mais je reste quand même toujours sur la défensive. Propos recueillis par F.C.

L a Presse Pontissalienne : Pen- sez-vous faire appel du juge- ment ? Patrick Goursolle : Non. J’ai été très éprouvé par cette affaire. Psychologiquement, je ne suis plus prêt. Ma famille est affec- tée. Sur le plan professionnel, je ne peux plus me permettre de faire appel. On a besoin de se remettre au travail. L.P.P. : On vous a vu très touché au procès quand le parquet a requis contre vous une peine de 14 mois de prison ferme ou assortie de sursis, avec une interdiction des droits civils, civiques et de famille. P.G. : Effectivement, j’étais plus

qu’effondré. Les moyens d’enquête étaient dispropor- tionnés par rapport aux faits qui m’étaient reprochés.Aucu- ne convocation, j’ai eu droit à deux gardes à vue avec une per- quisition. L.P.P. : Un soulagement d’avoir été relaxé des poursuites harcèlement sexuel ? P.G. : Oui car pourmoi cela aurait été quelque chose d’insurmontable sur le plan per- sonnel, familial et profession- nel. D’autant plus que je n’ai jamais eu d’histoires préala- blement. Si j’avais été condam- né sur ce plan, je pense que les

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