La Presse Pontissalienne 192 - Octobre 2015

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

BILAN

Rentrée politique Patrick Genre : “efficace à 77 %” Le maire de Pontarlier a dressé un bilan très positif des projets engagés après 18 mois de mandat municipal. Il évoque l’idée d’une commune nouvelle à l’échelle de la C.C.G.P.

C haque chose en son temps. Ne comptez surtout pas obtenir un commentaire de Patrick Gen- re sur les élections régionales. ’est d’une rentrée politico-pontissa- lienne qu’il s’agissait. “On affiche un taux de réalisation de 77 % sur les 114 projets de campagne” , résume le mai- re. 33 % des actions ont été finalisées en 2015 et 44 % sont en cours de trai- tement. Et le maire de revenir par le menu détail sur le travail effectué par ses troupes depuis mars 2014. Au menu animations, il se félicite du succès de Ponta Beach, des Absin- thiades, des Nuits de Joux. Même si cela relève d’une compétence inter- communale, la zone d’activité du Crêt de Dale tient toutes ses promesses.

“Les 14 parcelles sont déjà réservées. On va lancer la prospection sur la zone des Gravilliers où les fouilles archéo- logiques commenceront prochainement.” La rentrée s’annonce chargée avec l’organisation des assises sociales à la mi-octobre. Plusieurs innovations à signaler depuis 18 mois : lancement des S.M.S. info, nouvelle charte des comités de quartier, mise en place des rythmes scolaires, stratégie globale de sûreté avec la vidéo-protection et la réorganisation de la police municipa- le, pass’sport, piscine intercommuna- le, travaux médiathèque. Sur le plan fiscal, Pontarlier exposée comme les autres communes françaises à la baisse des dotations a plutôt bien surmonté sa frustration. “On propose

une fiscalité toujours inférieure à la moyenne.À cause de la baisse des dota- tions, on n’a pas pu tenir tous nos enga- gements. On a dû augmenter la fisca- lité de deux points d’impôt.” D’autres augmentations sont-elles à craindre pour les années à venir ? Un peu trop tôt pour le dire annonce Patrick Gen- re. Avec un endettement de 781 euros par habitant, la collectivité n’est pas du tout prise à la gorge. “La signatu- re de la ville est bonne. Le montant des emprunts en cours s’élève à 2,3 mil- lions d’euros, soit une charge d’endettement en baisse de 2,4 %. En 2015, on a investi 5 millions d’euros.” Toujours aussi à l’aise avec les indi- cateurs budgétaires, Patrick Genre se projette sereinement dans l’avenir. Il reconnaît bénéficier d’un contexte assez favorable. “On a la chance de vivre dans un bassin économique qui reste dynamique.” Qu’est-ce qui va changer demain ? Se pose par exemple la ques- tion de l’avenir de la régie des pompes funèbres qui risque d’évoluer en socié- té publique locale. Le projet de funé- rarium reste d’actualité. Les services étudient l’idée d’un guichet d’accueil unique pour les services. “Marie-Clau- deMassonmène un audit sur les moyens d’organiser différemment les services de la Ville pour gagner en efficacité et améliorer les conditions de travail.”

Côté urbanisme, l’automne sera marqué par le lancement du P.L.U.I. (Plan local d’urbanisme intercom- munal) et l’élaboration du S.C.O.T. (Schéma de cohérence territoriale). Toujours à l’étude : le schéma d’aménagement de l’îlot Saint-Pierre et le développement du réseau de chaleur. La halle couverte sur le Petit Cours sera terminée courant 2016. Socialement parlant, il est prévu de réaliser une nouvelle crèche munici- pale et de lancer l’appel à projet sur la résidence senior avec la fin de l’année. “On va mieux accompagner les struc- tures qui gravitent dans l’économie sociale et solidaire. Certaines connais- sent parfois de grosses difficultés.” La mise en service de la gare multimo- dale pourrait donner lieu à la créer d’un guichet unique de transport. Souvent titillé sur la place du vélo en ville, le maire annonce la réalisation 77 % sur les 114 projets de campagne.

d’un schéma global des pistes cyclables. Les transferts du service politique de la ville et du centre technique inter- communal sont programmés pour 2016. La mutualisation reste l’une des prio- rités des orientations intercommu- nales. “On souhaite aboutir à un pack financier qui traduira les engagements pris dans le cadre du schéma de mutua- lisation. Les 10 communes de la C.C.G.P. ont accepté de réfléchir à la création d’une commune nouvelle. Il ne s’agit pas de fusion mais d’un nouveau dis- positif.” En 2016 sera annoncée la date de fer- meture du centre sportif municipal. On découvrira aussi avec impatience à quoi ressemblera la nouvelle pisci- ne intercommunale. Question anec- dotique pour finir : les partisans de la tapisserie qui décore la salle du conseil peuvent dormir tranquille, aucun chan- gement n’est prévu. “Les avis sont très partagés sur la question. Cette opéra- tion qui coûterait plusieurs milliers d’euros n’est pas à l’ordre du jour.” Dommage. F.C.

Pas assez de places dans le restaurant scolaire se plaignent aussi

certains parents.

CULTURE Concert 17 octobre à Dijon La grande symphonie des artistes du bistouri Pontarlier compte une nouvelle association musicale : l’orchestre symphonique des médecins de France fondé par Didier Gallinet et son confrère dijonnais Patrick Coignat. Musique maestro.

Une journée pour découvrir des solutions connectées pour votre entreprise

À l’heure du rapprochement entre la Bourgogne et la Franche-Comté, le corps médical prends les devants pour se rassembler sous la même bannière musi- cale. Rien d’officiel bien sûr, juste une ami- tié entre deux médecins instrumentistes. Depuis qu’il a pris sa retraite, Didier Galli- net s’est découvert une envie de partager et faire partager sa passion de la grande musique. Porté à la tête de l’orchestre sym- phonique de Pontarlier, il n’a eu de cesse de diversifier le programme de représentations. Avec son épouse Élisabeth, ils ont intégré depuis trois ans l’orchestre des médecins du monde. Début d’une belle aventure et de beaux souvenirs de concerts àVienne,Tokyo… “Sur les 900 membres, on compte seulement cinq Français” , explique ce violoniste qui a appris par ce biais l’existence d’orchestres nationaux. Il n’en fallait pas plus pour lui donner l’envie de monter la version fran- çaise, aidé en cela par son ami et médecin

dijonnais Patrick Roignot, lui aussi musi- cien du monde. Les statuts de cette nouvel- le association pontissalienne ont été dépo- sés en novembre. Le recrutement s’est fait par le bouche à oreille et grâce à des annonces dans les revues spécialisées. “L’enthousiasme des médecins musiciens français fait plaisir à voir, puisque pour la première année, nous avons dû refuser du monde.” L’orchestre symphonique des médecins de France rassemble aujourd’hui 80 membres. Ils sont répartis sur 20 départements. Une vingtaine vivent en Bourgogne-Franche- Comté. On dénombre quatre Pontissaliens : Didier Gallinet et son épouse Élisabeth, Rachel Marguet et Pierre Boyadjian. Quel- le est la finalité de cet élan corporatiste uni autour de la musique classique ? “On sou- haite simplement organiser des concerts cari- tatifs. On versera le bénéfice du concert du 17 octobre au profit de l’association S.O.S. villages vacances d’Annie Duperey.” Mozart, Beethoven et Smetana auront les honneurs de ce rendez-vous programmé à la salle Romanée-Conti au palais des congrès de Dijon. “En 2016, on jouera à Nice et l’année suivante à Reims” , poursuit Didier Gallinet en annonçant que Pontarlier était sur les rangs pour les accueillir. Pour l’heure, cha- cun répète dans son coin. “Mieux vaut être au point car le groupe n’aura que trois jours de répétition pour finaliser l’événement.”

lundi 19 octobre 2015 º =!E5

Inscription gratuite et obligatoire sur : www.lesclesdunumerique.fr contact CCI du Doubs : 03 81 25 26 50

les partenaires

un événement

Didier Gallinet et Patrick Roignot ont fondé ensemble l’orchestre sympho- nique des médecins de France.

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