La Presse Pontissalienne 192 - Octobre 2015

PONTARLIER ET ENVIRONS 18

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

LA CLUSE-ET-MIJOUX L’exposition universelle

Les fils d’Émile Pernot présents à Milan La distillerie de la Cluse- et-Mijoux a été invitée à présenter un assortiment

“O n a été sollicité par le label Entreprise du Patrimoi- ne Vivant (E.P.V.) qui regroupe 1 300 sociétés de sa production au pavillon France de l’exposition universelle de Milan.

dont la distillerie” , explique Dominique Rousselet le directeur de la distillerie. Ce label a été mis en place par l’État pour distinguer des entreprises fran- çaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. L’ambassadeur du Haut-Doubs appa- raît en plusieurs endroits. Les produits de la distillerie occupent l’une des alvéoles proposées aux représentants du label E.P.V., une vingtaine était

conviée à exposer à Milan. “On pré- sentait aussi une fontaine à absinthe avec des verres fabriqués à la Rochè-

re” , poursuit le direc- teur qui s’était dépla- cé sur place le 16 septembre à l’invitation de Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Com- merce, de l’Artisanat,

Dominique Rousselet tire un bilan très positif.

Sivous choisissez lebois, c’estquenous avonsdes traitsde caractère en commun. Contemporainou traditionnel,mélange desstyles,nous sommes àvotre écoute pourpersonnaliservotrehabitat ; pourqu’il soit sourcedeplaisir etdebien-être. Attentifs à traduirevosdésirs,nous

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composonsunprojet cohérent : del’implantation à l’orientation,

de la Consommation et de l’Économie Sociale et Solidaire. Au-delà du protocole, Dominique Rous- selet tire un bilan très positif de l’expérience. “C’est déjà une belle recon- naissance. On a établi des contacts inté- ressants avec des clients potentiels. Cela nous a aussi permis de rencontrer des représentants du ministère.” Toujours bon à prendre.

Dominique Rousselet a pu s’entretenir en toute simplicité avec la secrétaire d’État

La distillerie a présenté une fontaine à absinthe dans l’espace d’exposition du pavillon France.

Martine Pinville.

grou- Une déchetterie pour les pros ENVIRONNEMENT De nouveaux services Après avoir repris les établissements Artmann en 2011, la société Doubs Recyclage poursuit son développement en récupérant les déchets des professionnels. Rien ne se perd, tout se transforme.

C eux qui ont connu - et ils sont encore nombreux - lamaisonArtmann ris- quent de trouver du changement en découvrant com- ment les nouveaux propriétaires ont aménagé l’endroit. C’est un peumoins brouillon dirons-nous. “On a imperméabilisé en totali- té le site et procédé à la réfection des réseaux et du prétraitement des eaux pluviales. Nous dispo-

pe familial compte aujourd’hui sept sites en Bourgogne et en Franche-Comté où sont traitées 450 000 tonnes de déchets par an. L’activité génère un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros et mobilise 250 collaborateurs. L’antenne pontissalienne emploie quant à elle 7 salariés sous la responsabilité de Nicolas Cour- dier. “Quand on a repris les éta- blissements Artmann en 2011, on recyclait environ 5 500 tonnes de déchets par an. On se situe aujourd’hui à 12 000 tonnes par an” , poursuit Geoffroy Secula. Cette progression s’explique par le développement de différentes activités. La reprise de métaux ferreux et non ferreux reste bien sûr d’actualité. Doubs Recycla- ge récupère également les véhi- cules hors d’usage qui subissent un premier traitement sur pla- ce avant d’être acheminés àDijon sur le site de déconstruction automobile du groupe Bour- gogne Recyclage. “On réceptionne 200 véhicules par an sur Pon- tarlier.” Doubs Recyclage s’est lancé depuis un an dans la col- lecte et le tri des déchets d’ameublement. Cette diversi- fication dans l’éco-mobilier repré-

sons aujourd’hui de la triple cer- tification I.S.O. 9 001 pour la qualité, I.S.O. 14 001 pour la sécurité et I.S.O. 18 001 pour l’environnement. Suite à quoi nous avons décidé de renommer l’entreprise Doubs Recyclage” , indique Geoffroy Secula, le direc- teur opérationnel de l’entreprise Bourgogne Recyclage. Fondé en 1949 à Beaune par son grand-père Étienne Secula, ce

“On traite actuellement 12 000 tonnes de déchets sur Pontarlier. L’ouverture de la déchetterie pro est un nouveau pas dans le développement de Doubs Recyclage”, explique Geoffroy Secula, directeur opérationnel de Bourgogne Recyclage.

sente un volume annuel de 1 000 tonnes de matières recyclées. Autre innovation : l’ouverture de la déchetterie professionnelle qui a été présentée début sep- tembre aux élus et acteurs éco- nomiques locaux. “Le concept consiste à accueillir des artisans,

communes du Grand Pontarlier où l’on voit plutôt d’un bon œil cet outil de recyclage au servi- ce des pros. “On a un travail à mener sur la déchetterie de Pon- tarlier qui arrive à saturation. On pourrait détourner une par- tie des flux vers Doubs Recycla- ge et reporter ainsi les investis- sements sur la déchetterie” , suggère Patrick Genre. Un dis- cours qui n’est pas pour déplai- re aux dirigeants de Bourgogne Recyclage qui affichent claire- ment leur ambition de devenir la première entreprise de ges- tion globale des déchets en Franche-Comté. F.C.

alvéoles bien identifiées.À l’échelle du groupe, on réceptionne 60 000 tonnes de déchets profession- nels.” Cette nouvelle déchetterie concurrence-t-elle les structures déjà en place ? On pense bien sûr aux déchetteries mises en place par les intercommunali- tés. “On serait plus complé- mentaire que concurrent. On s’adresse aux particuliers alors que Doubs Recyclage travaille avec les professionnels. On col- labore même ensemble sur la collecte du plâtre”, annonce Clau- de Dussouillez, le président de Préval. Même son de cloche au niveau de la communauté de

commerçants et industriels sur notre site et de prendre en char- ge les plastiques, les cartons, les gravats, les végé- taux, le bois, le plâtre. Chaque type de déchet se retrouve dans des

“Plus complé- -mentaire que concurrent.”

Les déchets sont triés par famille de matériaux dans les alvéoles.

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