La Presse Pontissalienne 192 - Octobre 2015

FRASNE - LEVIER

La Presse Pontissalienne n° 192 - Octobre 2015

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FRASNE

Arrivée de la fibre C.G. Tec se positionne sur la microfluidique Forte d’un savoir-faire éprouvé dans la miniaturisation de pièces par micro-injection, l’entreprise C.G. Tec se diversifie dans la fabrication de circuits intelligents en plastique. À quelques microns près.

T out le monde se réjouit de l’arrivée de la fibre à Fras- ne. “Ce n’est plus une option mais une nécessi- té pour apporter de l’efficience dans la communication” , obser- ve Denis Chouffot qui a fondé C.G.Tec en 1997 avec Alain Ger- main. Les donneurs d’ordres ne se posent même plus la ques- tion de savoir si les candidats aux appels d’offres ou leurs sous- traitants potentiels sont en capa- cité de télécharger de gros fichiers à très haut débit. “On a régulièrement des soucis quand il s’agit de transférer rapide- ment de gros volumes de don- nées. Onmanque parfois de réac- tivité dans les échanges de mails avec les clients” , poursuit le gérant qui recevait Christine Bouquin la présidente du Conseil départemental venue inaugu- rer l’arrivée de la fibre à Fras- ne le 1 er septembre dernier. Du pain béni pour la nouvelle patronne du Département, trop heureuse de replonger dans cet- te ambiance industrielle où elle a longtemps évolué. Philippe Alpy, le maire de Fras- ne et vice-président du Conseil départemental ne s’est pas pri- vé de rappeler les efforts déployés en 2008 par sa commune pour accueillir C.G.Tec à Frasne. Bon- ne pioche. L’entreprise qui emploie aujourd’hui 45 per-

sonnes a vu son chiffre d’affaires progresser de 8 % chaque année pour atteindre 5millions d’euros en 2014. “On est spécialisé dans la production de petites pièces par injection.” C.G. Tec mise avant tout sur l’intégration. Résultat : elle maî- trise différentes compétences qui gravitent autour de la plas- turgie, son cœur de métier. “On dispose par exemple d’un ate- lier de mécanique complet. Cela nous permet d’être très réactifs dans la fabrication des moules.” À chaque étape du process, C.G. Tec vise l’excellence. “On a inves- ti dans un parc machines high- tech. Ce qui se fait de mieux en Europe.” Les 22 presses de l’atelier plasturgie ont 9 ans de moyenne d’âge contre 15 ans en France. Chaque année, 77 mil- lions de pièces sortent des ate- liers de Frasne. C.G. Tec réali-

mise beaucoup dans le domai- ne médical où sa maîtrise de la miniaturisation lui donne un temps d’avance sur la concur- rence. Elle produit par exemple des plaques microfluidiques. “Il s’agit de construire des circuits intelligents en plastique à l’image de ce qui se fait déjà dans l’électronique. Si ces plaquettes se développent, cela pourrait représenter 50 à 60 % de notre activité.” Les applications sont très pointues. La précision extrê- me, de l’ordre du micron. Cer- taines plaques servent par De passage à Frasne pour l’arrivée de la fibre, Christi- ne Bouquin a pu apprécier elle-même le savoir-faire de C.G. Tec dans le domaine de la miniaturisation. C.G. Tec se positionne dans la production de plaques microfluidiques.

exemple au diagnostic des tumeurs. “Cette technologie est aussi utilisée dans d’autres domaines que l’on ne peut pas évoquer pour des raisons de confi- dentialité.” Le virage médical dans lequel souhaite s’engager C.G.Tec revêt aussi un intérêt économique car la haute précision rime aussi avec un surcroît de valeur ajou- tée, donc plus de marges. Cet- te démarche n’est pas illogique dans une P.M.E. dont le salut sera avant tout qualitatif. F.C.

se 60 % de ses ventes à l’export. Si l’automobile représente 40 % des débouchés, les deux gérants ont pris soin de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. “On se positionne aus- si dans le secteur électrique, micro- fluidique.” C.G.Tec

60 % de ses ventes à l’export.

“Le médical ouvre un champ d’application immense”, note Denis Chouffot, le responsable de l’entreprise.

Publi-information La reprise dans la continuité chez Souvet Gérald Vuittenez et Vincent Magnenet, deux anciens salariés, dirigent depuis le 1 er juillet l’entreprise de menuiserie et

B ienvenue chez Souvet V.M.B. Seul signe visible du chan- gement, les deux repreneurs ont pris soin d’ajouter quelques initiales au nom de l’entreprise. Petite nuance qui marque aussi la fin d’une petite saga fami- liale initiée en 1932 et qui s’était per- pétuée sur trois générations au sein de la famille Souvet. Au masculin comme au féminin puisque Chris- telle Duband, la petite-fille du fon- dateur avait succédé à son père Paul Souvet en 1997 en gérant l’affaire avec son mari Éric Duband. Au fil du temps, Souvet a acquis une belle réputation dans l’univers des agenceurs avec de prestigieuses réalisations. On peut citer par exemple les stands de la société horlogère Saint-Honoré ou la mai-

son SMB qui a fait une entrée très médiatisée au dernier salon de Bâle avec la marque LIP. Les anciens patrons qui souhaitaient s’investir dans d’autres projets n’ont pas eu à chercher bien loin des candidats prêts à reprendre la boutique. Même quand il s’agit de succession, chez Souvet, c’est enco- re du fait maison. “Étant très impli- qué dans l’entreprise et connais- sant les clients et l’outil de production, c’était pour nous une démarche logique” , explique Gérald Vuittenez chargé d’affaire depuis 2010. Son associé Vincent Magne- net affiche déjà 27 ans de boutique à l’atelier. La succession s’est donc faite assez naturellement entre deux salariés aux profils complé- mentaires. Le binôme s’inscrit dans la conti- nuité. L’équipe composée de neuf salariés et d’un apprenti reste iden- tique. L’outil de travail comprend un parc machines performant avec plusieurs centres d’usinage à com- mande numérique. Efficace, précis

d’agencement implantée à Septfontaine. Rassurant.

Toute l’équipe de Souvet V.M.B. encadrée par les deux dirigeants, Vincent Magnenet à gauche et Gérald Vuittenez à droite.

et rapide. Souvet V.M.B. persiste et signe dans la menuiserie, le mobi- lier et l’agencement intérieur. Du sur-mesure bien sûr. “On conserve le savoir-faire développé dans le bois massif et ses dérivés : panneaux stra- tifiés, mélaminés…” Le bois mais aussi l’alliance des matériaux avec le verre, l’inox, le métal. L’entreprise possède une cabine de finition pour l’application de teinte, vernis, laque… Souvet V.M.B. intervient au servi- ce des particuliers et réalise esca- liers, dressings, cuisines, range- ments, garde-corps intérieurs ou extérieurs… L’entreprise travaille également avec une clientèle pro- fessionnelle. “On nous sollicite régu- lièrement pour faire de l’agencement de magasins, restaurants, hôtels,

locaux tertiaires ou encore des stands sur des salons.” Plusieurs enseignes locales portent la signature Sou- vet : le restaurant du Gounefay au- dessus de Pontarlier, la fromagerie du Mont d’Or à Métabief, l’hôtel de Paris et la brasserie Granvelle à Besançon… Si elle opère générale- ment dans un rayon régional, rien ne l’empêche d’honorer un chantier où que ce soit dans l’Hexagone. “Tous les éléments sont préfabriqués dans notre atelier de Septfontaine et on possède notre propre équipe de pose.” Souvet V.M.B. peut assurer la condui- te d’un projet dans sa globalité en s’appuyant sur les réalisations du designer de l’entreprise. “On exécu- te aussi des commandes d’architecte ou de bureau d’agencement.”

Un bureau contemporain signé Souvet.

Agencement du magasin Delahaye centre-ville Besançon.

19 Route d’Ornans - SEPTFONTAINE Tél. : + 33 (0)3 81 89 53 08 Fax : +33 (0)3 81 49 57 33 www.souvet.fr

Menuiserie - Mobilier - Agencement

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