La Presse Bisontine 99 - Mai 2009

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

N° 99

Mai 2009

2 €

Le troisième mercredi du mois

Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

Faites des économies, retrouvez le sourire, jouez la solidarité… 20 RECETTES LOCALES CONTRE LA CRISE

Le sexe s’invite chez vous On connaissait les réunions “Tup- perware” à domicile. Place aux réunions sex-toys . Entre amies ou parfois en famille, les Bison- tines font leur marché de ces petits jouets sexuels. Ces ventes à domicile sont tendance. p. 31 Stationnement : ça va changer !

La ville de Besançon s’apprête à modifier son plan de stationne- ment. Moins de places gratuites. p. 5 Économie : Saint-Vit craint pour son avenir La ville de Saint-Vit a décidé de suspendre un projet de tennis couverts pour des raisons finan- cières. Dans les comptes, il manque encore 600 000 euros. p. 24

L’équipe d’animation de “La Ribambelle” à la Grette.

Lire le dossier p. 13 à 17

Les dossiers qui empoisonnent la vie des Bisontins Arnaques à Besac ! Lire l’événement en p. 6 et 7

mai 2009 1er & 2 . . Soul System 8 & 9 . . Quartier Latin 15 & 16 . . Graffiti

Avril 2009 17 & 18 . . Tel Quel 24 & 25 . . Amelie Trio le 30 . . Soul System

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20, 21, 22 & 23 . . Ultravox

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’INTERVIEW DU MOIS

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La Presse Bisontine n°99 - Mai 2009

Anti-crise Et si la crise que lemonde traverse actuel- lement était une chance ? Ou plutôt une opportunité de changer dʼère. Le sommet duG20 qui sʼest déroulé à Londres début avril nʼa pas, contrairement aux prévisions des oracles modernes, accouché dʼune souris. En tout cas en apparence. “Effet Obama” ou véritable conviction partagée par les plus grands, la moralisation de la finance mondiale semble enclenchée. Et avec elle, celle du capitalisme qui reste, quoi quʼon en dise, le meilleur système possible. Car le mot “capitalisme” ne doit pas être considéré comme une insulte et ceux qui se disent capitalistes ne doivent pas être vus comme les grandsméchants loups. Seulement, les débats actuels qui entourent lʼattribution éhontée de stock- options ou la rémunération obscène de certains capitaines dʼindustrie est dʼautant plus vif quʼil est réactivé en pleine crise. Si bien que lʼon retombe actuellement dans un manichéisme idiot qui a pour conséquencede vouer aux gémonies tou- teentreprisequiaffichedesrésultatsbrillants ou toute initiative individuelle à succès. Un mal bien français. Ces exemples de capitalismedévoyéont logiquement contri- bué à polluer le débat sur les bien-fondés de ce système économique, pensé à la base certes pour produiredes profits,mais sʼappuyant aussi sur dʼautres valeurs qui nʼont rien de répréhensible comme la sai- ne concurrence ou la rémunération du tra- vail par unbonsalaire. Unpatronnedevrait pas gagner plus de 40 fois ce que son salarié lemoins bienpayénegagne. Cʼest Henry Ford en personne qui lʼaffirmait il y a plus de 100 ans. Un des pères du capi- talisme doit se retourner dans sa tombe à constater ce que ses descendants peu scrupuleux ont fait de ce modèle écono- mique qui reste pourtant le meilleur sys- tème possible, à condition quʼil soit mis en application à bon escient. Dans son nou- veau numéro, LaPresseBisontine a choi- si de proposer “20 recettes locales anti- crise”. Non pas quʼelles soient censées révolutionner la marche du monde, ni même celle du Grand Besançon, loin de là. La rédaction a seulement jugé oppor- tun de mettre en lumière les petites initia- tives à la portée de tous, au quotidien, et qui peuvent moyennant un tout petit effort intellectuel, contribuer à améliorer les choses. Indirectement, ces petites recettes aux ingrédients élémentaires, ont aussi une autre vertu indirecte, celle de pouvoir redonner le sourire. En ces temps, cenʼest un luxe pour personne. ? Jean-François Hauser Éditorial

ÉCONOMIE

Rencontre avec Jean Peyrelevade

L’ex-banquier veut réguler

L’ invitation de Philippe Gonon a tenu bon. Conseiller d’opposition à la ville de Besan- çon, le représentant du MoDem avait convié début avril Jean Peyrelevade - vice-prési- dent du MoDem - à découvrir à Besançon une pépi- nière d’entreprises (privées) avant d’animer une conférence sur le thème “L’Europe et la crise”. Le maire P.S. Jean-Louis Fousseret s’est opposé à cet- te visite (dans un complexe financé par les collec- tivités) au motif que ce dernier était en campagne pour les élections européennes. Malgré ce contre- temps, Jean Peyrelevade s’est entretenu avec les membres du MoDem. L’ancien patron du Crédit Lyonnais, auteur du livre “Sarkozy, l’erreur histo- rique” se livre. Entretien. La Presse Bisontine : Vous avez redressé le Crédit Lyonnais alors au bord de la faillite. L’avez-vous quitté avec un para- chute doré ? Jean Peyrelevade : Non. Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade évoque des solutions à la crise. Il se prononce pour la suppression des stock-options. Invité par le MoDem à Besançon, l’économiste et ex-patron du

Jean Peyrelevade, économiste (à droite) et vice- président du MoDem invité par Philippe Gonon, conseiller d’opposition à la ville de Besançon.

de la finance mondiale. Pour la régulation, les prin- cipes sont simples : il faut de la transparence, des fonds propres pour amortir les chocs et réguler toutes les professions. Je crains que les chefs d’État croient que leur réunion suffit à résoudre le pro- blème. Il faut des architectes. L.P.B. : Qui doivent être ces architectes ? J.-P. : J’en vois deux : le Fonds monétaire interna- tional (F.M.I.) qui a l’avantage d’avoir la visibilité politique mais qui n’a pas la compétence technique. Le deuxième : c’est la banque des règlements inter- nationaux à Bâle. Tant qu’il ne sortira pas la déci- sion de confier à l’un ou à l’autre la responsabilité d’un système de régulation, je crains que tout ne soit que des effets d’annonce. L.P.B. : Est-il possible d’imposer une régulation du marché au niveau européen ? J.-P. : Les États-Unis, c’est 50 % du capitalisme mon- dial. Cela fait deux fois en moins d’un siècle que le système risque d’être emporté en raison d’un pro- blème de régulation né aux États-Unis (1929, pro- blème de spéculation et les subprimes aujourd’hui). Il faut un pouvoir européen pour négocier avec les États-Unis. Mais savez-vous combien y a-t-il de régulateurs en Europe ? Et bien 27 ! Pour négocier avec les États-Unis, il faut louer un charter ! Avez- vous entendu un chef d’État européen dire que l’on

a besoin d’un régulateur ? Moi pas. L’Europe est stupide dans le sens où elle montre ses muscles alors qu’elle doit faire preuve de cohésion. L.P.B. : La Franche-Comté a été presque oubliée par le plan de relance. Quel regard portez-vous sur notre région ? J.-P. : La crise touche tout le monde mais vous pos- sédez la technologie avec l’horlogerie, une école de microtechnique, de biomédical, le savoir-faire et l’innovation. J’ai rencontré le P.D.G. de l’entreprise Statice à Besançon (spécialisée dans le médical) qui m’a dit que sa société n’avait pas de concur- rents. C’est fort car ces gens ont su innover. La solu- tion : elle est devant vous. L.P.B. : Mais où exactement ? J.-P. : Dans la recherche en entreprise. Une seule réforme a été utile : le crédit impôt recherche, mais l’opinion publique ne sait même pas ce que c’est. Nicolas Sarkozy, au lieu de relever les redevances publiques, a dépensé de manière stupide si bien que notre appareil productif est moins compétitif que celui des autres pays. Le stock d’heures sup- plémentaires continue à augmenter alors que des emplois sont supprimés. Résultat : c’est le contri- buable qui paye. L’État paye 15 % du coût du tra- vail !

L.P.B. : Avec un bonus alors ? J.-P. : J’ai relevé le Crédit Lyonnais au bord de la faillite et je suis par- ti en 2003. Il ne valait plus que 20 milliards d’euros… autant que le Crédit Agricole aujourd’hui. L.P.B. : Pensez-vous que l’opinion publique est trop véhémente avec les banquiers ? J.-P. : On adore avoir des boucs émis- saires mais j’ai un théorème : tout système financier a besoin d’être régulé. Par ailleurs, je trouve que les patrons du C.A.C. 40 sont trop payés et je suis pour la suppression des stock-options. L.P.B. : La réunion du G20 a laissé place à un optimisme économique. Est-ce un effet d’annonce ou une vraie solution à la cri- se ? J.-P. : On a besoin d’une régulation

“Ici, vous possédez la technologie.”

Propos recueillis par E.Ch.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2009 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Bisontine, Amagalerie, Robin Davis, Claude Mislin, Conseil général, Passe- Muraille, Système U, Ville de Besançon.

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RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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S.M.A.C. : les travaux commencent !

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

E n septembre, le projet de S.M.A.C. était menacé suite à lʼaugmentation de 30 % de certains devis. Lʼincertitude dʼalors appartient désormais à lʼhistoire ancienne. Car les travaux de construction de la salle de musiques actuelles et contem- poraines doivent débuter dʼici la fin du mois dʼavril. Pour lʼinstant, des entreprises défri- chent le terrain des Prés-de-Vaux sur lequel sera prochainement édifié ce nouveau pôle culturel dʼenviron 2 000 m 2 à lʼarchitecture innovante. 6 millions dʼeuros sont investis dans cette opération. “Le chantier va durer 17 à 18 mois” précise Franck Monneur, lʼélu qui a défen- du ce dossier. Il heureux de voir ce projet se concrétiser. “J’étais ému quand le 15 jan- vier je l’ai présenté au conseil municipal. En le faisant voter, je savais que nous n’étions plus très loin du premier coup de pioche. Mais je serai plus satisfait encore quand nous écouterons le premier concert dans cette salle.” La S.M.A.C. sera dotée de deux

salles indépendantes de 960 et 350 places, qui pourront fonctionner en même temps. La direction de ce pôle culturel sera assu- rée dans le cadre dʼune régie autonome per- sonnalisée, différente de la délégation de service public. “Nous allons faire appel à un directeur qui va lui-même constituer son

équipe de collaborateurs. Il devra suivre un cahier des charges et aura un budget à gérer. Il y aura un conseil d’administration qui aura un droit de regard sur ce qui se passe” poursuit Franck Monneur. Pour le recrutement du futur directeur, lʼélu confie que “la piste régionale sera privilégiée.”

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Un ménage bisontin sur six est en dessous du seuil de pauvreté

Ville, Agglo, Département Où sera investi l’argent public en 2009 La crise va-t-elle freiner les investissements des collectivités ?

La S.M.A.C. (Salle des Musiques A

Un chantier international de jeunes au chevet des fortifications

L e fort de Chaudanne va être investi du 4 au 25 juillet prochains par une vingtaine de jeunes venus de tous horizons. La mission de ces bénévoles : redonner son lustre au fort de Chau- danne en aménageant notam- ment “un cheminement pié- tonnier dans un des fossés du fort” illustre Yves-Michel Dahoui, lʼadjoint bisontin à la culture. Lʼobjectif de ce chan- tier-école est aussi de créer une rampe dʼaccès au fort, dʼenlever la végétation qui masque la construction, de mettre en place des barrières pour sécuriser les fossés et dʼaménager un nouveau point de vue panoramique sur le centre ancien. “Tous ces tra- vaux permettront d’offrir au public un itinéraire complet de visites découvertes du fort et des richesses naturelles du

L a ville de Besançon a ren- du publique son “analyse des besoins sociaux” réa- lisée par le C.C.A.S. chaque année. Si jusquʼà la crise éco- nomique, les choses semblaient sʼaméliorer à Besançon avec une hausse du revenu médian, une baisse du nombre de RMistes et une baisse du nombre de foyers non impo- sables, la tendance sʼest bru- talement inversée depuis que lʼéconomie traverse des tur- bulences. En ce début dʼannée 2009, le C.C.A.S. “a dû dou- bler ses crédits en aide socia- le” confie Marie-Noëlle Schoel- ler, la première adjointe en charge des questions sociales à la ville. Le chiffre actuel est éloquent : un ménage bisontin sur six est en dessous du seuil de pau- vreté, estimé à 871 euros de revenus par mois. “Nous avons

site.” La ville de Besançon débloque une enveloppe de 20 000 euros pour cette opé- ration. Les jeunes en question seront nourris et logés, mais ils financent eux-mêmes leur voyage depuis leur pays dʼorigine. Lʼauberge espagnole au cœur du patrimoine Vau- ban, cʼest aussi une manière de faire rayonner la renom- mée de Besançon aux quatre coins du monde. Ce projet intègre les opérations menées à travers le monde par lʼassociation “Solidarités Jeu- nesses” créée en 1923, dont un des objectifs est “le décloi- sonnement intergénération- nel, interculturel, internatio- nal.” Renseignements sur www.solidaritesjeunesses.org. Dʼaprès lʼadjoint à la culture, “5 Bisontins par jour pourront s’associer à ce chantier de réhabilitation du patrimoine.”

ressenti par rapport à l’an der- nier une tendance accrue à l’isolement, une baisse de la mobilité et moins d’aidants fami- liaux” poursuit la responsable. Signe des temps, entre sep- tembre 2008 et février 2009, le C.C.A.S. de Besançon a enre- gistré une hausse de “20 % des ménages bénéficiaires” des aides sociales, “avec une poin- te à 314 ménages en janvier.” Et le nombre de bénéficiaires du R.M.I. est reparti à la haus- se. Sans surprise, cʼest à Planoi- se-Île-de-France, Cassin, Pié- mont, Diderot, Époisses, à la Grette, rue Battant et dans le secteur Chopin à Palente que la part des allocataires à bas revenus est la plus importante. Dans ces quartiers, elle dépas- se les 30 % et atteint parfois quasiment 50 % de la popula- tion.

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BESANÇON

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DÉPLACEMENTS La Citadelle interdite Dossier “stationnement” : en attendant le tramway Stop à la voiture-ventouse ! C’est le principal message que tentera de faire passer la ville de Besançon cette année. Plusieurs zones pour l’instant gratuites vont passer payantes. Dont une partie du grand Chamars. Et dès ces vacances, l’accès à la Citadelle sera proscrit aux voitures.

Les places situées rue des Fusillés de la Résistance, en montant à la Citadelle, devien- draient des places payantes classée en “zone de visite”.

Q uand on aborde l’épineux sujet du stationnement à Besan- çon, on risque immédiatement de tomber dans une guerre des chiffres. De son côté, la mairie mar- tèle ce chiffre de 8 000 places de parking disponibles au centre-vil- le dont 43 % sont gratuites. Pro- blème : dans ce pourcentage qui

mais il faut offrir aux visiteurs la possibilité de le faire. Et donc fai- re la chasse aux voitures-ventouses des résidents ou des travailleurs qui “squattent” du matin au soir les places gratuites, Chamars en pre- mier. “Sur 1 000 à 1 200 places à Chamars, 125 seulement connais- sent des rotations dans la journée.

paraît flatteur sont également comp- tabilisées les places privées et les garages des particuliers ! Dès lors, les arguments de la ville peuvent ne pas paraître à premiè- re vue recevables par toutle mon- de. Pourtant, selon les élus muni- cipaux, il y aurait bien assez de possibilités pour se garer au centre

Il faut changer cela” affirme Nico- le Weinman, l’adjointe chargée du dossier. Pour tenter de résoudre ce délicat problème, la ville s’apprête à lan- cer une nouvelle catégorie de places payantes situées en zone dite “de visite”. Tarifées 1 euro de l’heure (même prix que sur les zones régle- mentées bleues) ou 5 euros pour la journée. “Ces nouvelles zones doi- vent répondre à un besoin de la ges- tion de l’espace public destiné à résoudre la traditionnelle rivalité entre visiteurs, actifs et résidents” argue M me Weinman. Dans le péri- mètre retenu pour cette nouvelle catégorie, les abords de la cathé- drale Saint-Jean. À court terme, c’est l’accès à la Cita- delle (des travaux sont en cours en haut) qui sera concerné par des

mesures d’interdiction. Le disposi- tif expérimental testé l’été dernier de navettes à partir de Chamars sera mis en place dès ces congés de Pâques. 200 places de Chamars seront figées pour les visiteurs de la Citadelle. Il se pourrait bien qu’elles deviennent ensuite, après l’été, des places payantes classées en “zone de visite”. Ce début de refonte du système de stationnement n’est qu’une phase transitoire de préparation à l’arrivée du tramway (en 2014). Lorsque ce nouveau mode de transport sera opérationnel, on peut légitimement penser que les actuelles places gra- tuites disparaîtront au profit de places dans les futurs parkings- relais qui irrigueront le parcours du tram. J.-F.H.

200 places du parking Chamars pourraient passer payantes définitivement après l’été.

L’ÉVÉNEMENT

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L’ESCROQUERIE SE TROUVE UN FONDS DE COMMERCE

Les consommateurs n’ont paraît-t-il jamais été aussi bien protégés pour se retrouver dans

la jungle commerciale. Si la direction générale de la concurrence,

de la consommation et de la répression des fraudes veille, ils sont pourtant toujours plus nombreux à sonner à la porte des associations de consommateurs. Victimes d’escroquerie ou de tromperie, les acheteurs n’ont plus peur de saisir la justice. Revue d’effectif des secteurs d’activité bisontins où l’arnaque est devenue un fonds de commerce, même en période de tension économique. De qui faut-il se méfier ? De quoi ? Éléments de réponse.

De la dérive de la téléphonie mobile en passant par les crédits revolving jusqu’à de faux agents E.D.F. déguisés, le point sur des secteurs qui empoisonnent la vie et le porte-monnaie des Bisontins. Arnaques à Besac CONSOMMATION Un centre de remise en forme

B ientôt midi. Au standard de l’association Franche-Comté Consommateurs rue Battant à Besançon, les appels téléphoniques ne cessent d’affluer. Rien d’exceptionnel pour la secrétaire qui a traité l’année dernière 5 500 appels. Au bout du fil : des acheteurs floués. Comme d’autres associations de consommateurs, “Franche-Comté Consommateurs” est une des dernières bouées de sauvetage pour régler un litige commercial avec une société ou un tiers. Problème, “les personnes vien- nent quand le mal est fait” déplore

gie” qui selon lui auraient sciemment usurpé leur identité. “Afin de pallier leur déficit d’image, les démarcheurs ne prennent pas la peine de mention- ner leurs liens avec ces sociétés, préfé- rant entretenir une certaine confusion en laissant croire qu’ils sont manda- tés pas E.D.F. Pour vous rétracter : vous avez 7 jours.” Ce système de démar- chage se serait réalisé dans la pre- mière couronne de Besançon. L’autre arnaque - révélée par son asso- ciation mais également par “Que Choi- sir 25” - concerne le domaine du bien- être. Déjà condamnée par la justice, une société de remise en forme ins- tallée au centre-ville propose une “cure énergie et vitalité” de douze mois à une personne pour un montant de 1 834,50 euros. Cette même société propose à sa nouvelle adhérente de réaliser un crédit. Elle accepte (paie- ment de 69 euros sur 32 mensualités). Or, l’adhérente demande quelques mois plus tard la résiliation de son contrat à la suite de problèmes de santé. Refus de la société. Alerté par son adhéren- te, “Que Choisir 25” constitue un dos- sier devant le Tribunal d’instance. Résultat : “Accord” accepté avant la date du procès. L’association, par

Dominique Coulon, directeur des services juridiques à l’association Franche-Comté Consommateurs conseille un habitant d’Amagney suite à un litige avec une entreprise d’énergie.

après-vente échange expresse d’Orange où vous pouvez souscrire 125,58 euros qui vous “permettent” de changer votre mobile défectueux, les contrats d’abonnements de Canal + et Canal Sat lesquels ont une manière curieu- se d’appliquer la date anniversaire et enfin les problèmes de connexion Inter- net avec l’opérateur Free. Selon Monique Bisson, même les agences matrimoniales ont des conten- tieux car elles ne présenteraient pas suffisamment de personnes. Pour ceux qui l’ignoraient encore : la consom- mation est une jungle. À vous de trou- ver votre chemin. E.Ch.

175 euros pour prendre contact avec les propriétaires au risque de ne pas trouver chaussure à son pied. Actuel- lement, le crédit revolving est un fléau. “C’est national, pas spécifiquement bisontin” avoue Monique Bisson, pré- sidente de “Que Choisir 25”. Son asso- ciation a mené une enquête dans le Doubs. Il s’avère que les taux d’intérêt s’envolent “jusqu’à 21 %.” Anormal, d’autant que “ce sont des personnes à bas revenus qui signent ce type de cré- dit.” Autres problèmes le plus souvent ren- contrés par les associations bisontines : des avalanches de factures délirantes concernant Gaz de France, le service

l’intermédiaire de ses juristes, met en garde car “les litiges avec Cléo Spa se multiplient et sont difficiles à résoudre.” Résoudre justement, c’est le leitmotiv des juristes.À“Franche-Comté Consom- mateurs”, ils sont parvenus à classer positivement 69 % des dossiers. Au total, ils ont réalisé 1 128 consulta- tions pour 834 dossiers présentés. “90 fois sur 100, les personnes ont de bonnes raisons d’être là !” calcule Dominique Coulon. En 2009, des dossiers jadis litigieux ont disparu… au profit de nouveaux. Ainsi, les litiges avec les agences immobilières faisant payer l’accès à leur base de données sont ter- minés. Il fallait débourser près de

Dominique Coulon, directeur des services juridiques. Les arnaques à la consom- mation seraient-elles plus nombreuses en période de tension éco- nomique ? “Je ne le sais pas, dit le direc- teur. Toujours est-il que certains se per- mettent d’énormes abus en ce moment” constate-t-il. Les derniers en date : “Poweo et Direct éner-

“Même les agences matrimoniales”

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DES EXEMPLES D’ARNAQUE L’eau La Bisontine : “Qu’elle reste la moins chère !”

Pour les restaurateurs, “La Bisontine” est un bon produit… commercial qui permet de réaliser une marge non négligeable.

Le prix de La Bisontine pétillante varie du simple au double dans les restaurants. Les élus de Besançon ont évoqué l’idée de créer une charte avant de se raviser.

restaurants. De nombreuses villes à l’instar de Grenoble ou Annecy se disent intéressées par le concept “d’eau de ville”. “Notre but : montrer que l’eau produite par les communes est autant de qualité que l’eau en bouteille. Il y a une véritable inversion dans le mode de consommation. C’est une eau

produite par une entreprise franc- comtoise, avec des bouteilles recy- clées (…).” Le groupe Nestlé s’inquiéterait de cette concurrence. Pas sur la quantité produite mais sur la symbolique. Reste désormais à trouver le juste prix de “La Bison- tine”. E.Ch.

L ancée le 13 mai 2008, La Bisontine est un excellent cru en matière de com- munication pour la Ville de Besançon. L’année dernière, 70 000 bouteilles de cette eau pétillante ont été écoulées. “Avec les beaux jours, les ventes repar- tent” concède DavidMourot, res- ponsable du service eau à Besan- çon. Problème, certains restaura- teurs ou bars ont fait - et font toujours - pétiller les additions

l’Hôtel Mercure mais le plus souvent à 3,90 euros, comme à la Brasserie du commerce à Besançon. L’idée d’une charte qui cadre- rait son prix dans des limites proches du raisonnable en conformité avec l’éthique du développement durable tant mise en avant sur les étiquettes a été évoquée. Mais l’idée n’a pas abouti. Pourquoi ? “Une char- te ce n’est pas possible même si j’aimerais bien, dit Christophe Lime. C’est impossible car nous sommes sur le marché concur- rentiel. Entre élus, nous avons une consigne : lorsque nous allons manger dans les restaurants, on discute afin que le prix soit rai- sonnable pour ne pas perdre cet- te partie de la signification.” Avec une autorisation de 100 000 bouteilles, l’entreprise Rième vend la bouteille à 45 centimes d’euros (4 centimes sont rever- sés à la Ville de Besançon). Ce n’est donc pas une multiplica- tion par 3, 4 ou 5, habituelle- ment pratiquée sur les boissons, mais une multiplication par 9 ou 10 qui est appliquée dans les

ARGENT Un principe : la discrétion

Le cercle ou “chaîne d’argent” : l’escroquerie Miser 1 000 euros et repartir avec 8 000 quelques mois plus tard : beaucoup y ont cru. À Besançon, ils sont encore nombreux à attendre de fermer leur cercle.

cercle doivent être repourvues, ce qui relance la recherche de nouveaux dona- teurs… Le début de l’arnaque. ÀBesançon comme dans leHaut-Doubs, plus aucun cercle n’arrive à se fermer à l’heure actuelle. Sous couvert d’anonymat, Pierre (28 ans) qui habi- te Besançon, affirme que depuis neuf mois “plus rienn’avance dans son cercle. J’ai lâché 1 000 euros dans le vent” dit ce dernier. Les seuls qui ont sont repar- tis avec 8 000 euros sont les personnes à l’origine de la création du jeu. D’où l’escroquerie. À en croire les mathé- maticiens, la progression géométrique est impossible car pour continuer à fonc- tionner, elle suppose en effet de faire appel à un nombre de personnes supé- rieur à la populationmondiale ! La ven- te pyramidale est interdite en France depuis 1953. ÀBesançoncommeàBelfort,des groupes se retrouvaient dans les bars il y a enco- re quelques mois avec un principe : la discrétion. C’était parfois loin d’être le cas puisque les réunions atteignaient les 40 membres. Actuellement, ce gen- re de réunion en groupe est terminé même si certains parieurs tentent tou- jours de démarcher leurs amis ou connaissances, histoire de trouver un nouveau pigeon… lequel devra encore en trouver d’autres. Un microsystème à la Madoff vous disait-on. E.Ch.

alors que la bou- teille doit avoir “une signification de produit moins cher que les autres” analyse Christophe Lime, adjoint à l’eau et l’assainissement. Dans certains res- taurants, la bou- teille d’un litre est étiquetée à 4,50 euros, soit le prix d’une Badoit. Parfois, elle est même affichée à 5 euros comme à

5 euros la bouteille à l’hôtel Mercure.

C ela ressemble fort à la trompe- rie financière version Bernard Madoff. Sauf que dans le cas pré- sent, les personnes flouées demeurent discrètes. Elles ont joué… et souvent perdu. Arrivé il y a deux ans dans l’arrondissement deBesançon,le“cercle”

ou “chaîne d’argent” a fait perdre des milliers d’euros à de nombreux Bison- tins et Doubiens. Arrivé d’Allemagne puis de Suisse, ce jeu d’argent est simple. Un groupe de huit personnes se rencontre. Chacun apporte avec lui 1 000 euros (parfois 500). Le participant au cercle de dons cherche, parmi ses connaissances, deux personnes qui sont disposées à faire “don”. Le cercle est divisé en quatre niveaux hiérarchiques.Lorsque les huit personnes à la périphérie du cercle (ou “bulle”) ont remis leur don à celle qui est au centre (l’initiateur), celle-ci quit- te le cercle avec l’argent (8 000 euros lorsque l’on a misé 1 000). Ensuite, le cercle se scinde alors en deux. Les participants remontent d’un niveau vers le centre du cercle et cha- cun des cercles voit ainsi un nouveau centre se constituer.Chacun croit avan- cer. C’est un leurre. Les huit places devenues vacantes à la périphérie du

L E R ENOUVEAU

Les personnes se réunissent le plus souvent à domicile. Ce jeu d’argent est totalement illégal.

Les infractions en chiffres - En légère baisse. 799 infractions concernant le domaine financier et économique ont été enregistrées dans le Doubs depuis janvier 2009. 814 avaient été comptabilisées en 2008. - Lʼexplosion des infractions sur Internet. La Préfecture du Doubs ne différencie pas les infractions économiques sur Internet. Elles seraient néanmoins en forte augmentation.

- Répartition géographique des litiges (sour- ce Franche-Comté Consommateurs). Besan- çon et environs : 38 %, Doubs : 48 %, Franche- Comté : 13 %, divers : 1 %. - Résultats obtenus (source F.C. Consomma- teurs). Classé positivement 69 %, négative- ment : 8 %, stop donné par lʼadhérent : 14 %, envisagés devant la justice : 9 %. - Secteurs touchés. Téléphonie-communica- tion : 37 %, Service/S.A.V. : 24 %, Habitat : 14 %, Immobilier : 9 %, Automobile : 6 %, Assu- rance : 5 %, Banque/Crédit : 5 %, Divers : 1 %.

20 rue Bersot - Besançon Tél. 03 81 82 27 14

www.bar thod. f r

BESANÇON

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INTERVIEW

Le foot et les affaires Vincent Diaz : “Je n’ai jamais dit

que la ville était responsable”

L a Presse Bisontine : L’Olympique de Marseille annon- ce qu’il refuse la part financière qui lui revenait lors des 1/32 èmes de finale de la Coupe de France. C’est une bonne nouvelle pour votre club, pour sa santé finan- cière. Était-ce prévu ? Vincent Diaz : Oui, c’était prévu. L.P.B. : Un club de Ligue 1 qui tient parole, c’est rare… V.D. : C’est tout à leur honneur mais cela se pra- tique assez souvent lorsqu’une équipe de Ligue 1 rencontre une équipe plus faible. C’est de cou- tume. L.P.B. : Quel est le montant “offert” ? V.D. : Il s’agit d’un montant d’environ 60 000 euros après la déduction des frais de sécurité ou le déplacement des joueurs marseillais que nous avons payé. L.P.B. : C’est une bonne nouvelle ! V.D. : Disons que c’était une étape dans le dérou- lement de la saison mais nous pensons au cham- pionnat et on espère monter en fin de saison en National. L.P.B. : Pensez-vous que votre équipe a les moyens d’y accéder ? Vous avez été critiqué pour avoir choisi le même groupe que l’année dernière. Que répondez-vous ? Président du B.R.C. foot, Vincent Diaz évoque ses relations avec la ville de Besançon et coupe court aux fausses rumeurs, notamment celle concernant la responsabilité de la municipalité dans le budget du club. Responsable d’une société de rachat de crédits à Roche-Novillars, il perçoit la crise de près. Rencontre.

clubs, il y a des responsabilités, qu’on le veuille ou non. L.P.B. :Peut-on imaginer un partenariat avec le F.C. Sochaux, club historiquement concurrent ? V.D. : Les relations sont très bonnes avec Sochaux qui reste le club de phare de la région. Le B.R.C. doit être le deuxième club en Franche-Comté. Nous avons des éducateurs de qualité et je ne vois pas pourquoi nous ferions un partenariat. L.P.B. : Guy Roux, ancien entraîneur, fait une campagne de publicité pour votre société Créditec, spécialisée dans le rachat de crédits. Il a l’étiquette d’une personne qui sait gérer son argent. Est-ce une bonne image ? V.D. : Oui, je le pense et je suis très admiratif de ce monsieur car sa carrière est irréprochable. Le jour où m’a proposé la communication, j’ai sauté sur l’occasion même si je ne le connaissais pas plus que cela. L.P.B. : En période de crise, les sociétés de rachat de cré- dits comme la vôtre ont-elles le vent en poupe ? V.D. : Effectivement au point de vue du travail, nous avons beaucoup plus de demandes mais le problème reste l’aboutissement des dossiers, car avec la crise, c’est assez difficile d’obtenir un cré- dit. L.P.B. : Le gouvernent demande plus de régulation de ce marché. Est-ce un effet d’annonce selon vous ? V.D. : Je suis un intermédiaire en opération de banques, c’est le terme, c’est-à-dire que je mets en relation des clients avec des banques. Le pro- blème des banques nous échappe mais nous pou- vons dire qu’elles sont devenues beaucoup plus prudentes. L.P.B. : Les Français deviennent véhéments face aux ban- quiers. Comment est perçu votre métier ? V.D. : Le ressenti que j’ai, c’est au moment où j’ouvre le courrier : des clients dont nous avons réussi à résoudre les problèmes financiers nous disent “merci.” Les personnes sont satisfaites car le rachat de crédits permet d’avoir moins à rembourser à la fin du mois. L.P.B. : Quel est le profil de vos clients ? Beaucoup de Bisontins sont-ils concernés ? V.D. : Les gens qui viennent ne sont pas forcé- ment au fond du trou : ce sont des accidentés de la vie, des personnes à la retraite, des enfants qui grandissent mais aussi des personnes qui se rendent compte que leur revenu baisse ou bien que les charges augmentent. Ce ne sont pas des gens surendettés mais endettés. J’ai environ 20 % de mes clients qui sont des Francs-Com- tois. Et Besançon n’est pas épargné. L.P.B. : Le rachat de crédit est-il une solution intermédiaire pour passer la crise ? V.D. : C’est en tout cas une solution avant le sur- endettement. Propos recueillis par E.Ch.

Vincent Diaz dirige également l’enseigne Créditec, spécialisée dans le rachat de crédits.

de l’affiche de Coupe de France, nous aurions pu remplir un stade de 25 000 personnes. Je me mets à la place des collectivités pour prendre la décision de construire un stade important : ce n’est pas facile mais je crois que nous sommes à notre niveau. L.P.B. : Vous ne demandez plus rien aujourd’hui ? V.D. : Je sais qu’il y a une crise aujourd’hui et qu’il ne faut pas trop être exigeant. L.P.B. : Vous aviez dit par voie médiatique que la Ville de Besançon était “responsable des difficultés financières du club.” Confirmez-vous ? V.D. : Je n’ai jamais dit cela ! Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. J’en profite pour remettre les choses au clair : la ville de Besan- çon a toujours joué le jeu avec notre club.

V.D. : Des raccourcis sont trop vite faits. Le foot est médiatique, tout le monde s’y intéresse… L.P.B. : Être président de club ne semble pas simple. Vous confirmez ? V.D. : J’ai repris le club en juillet en 2006. Un des grands moments reste le tirage au sort contre Marseille. C’est un bon souvenir. L.P.B. : Et le pire souvenir… V.D. : Lorsque j’ai repris le club en juillet 2006, je me suis demandé si j’avais pris la bonne déci- sion après avoir découvert les difficultés finan- cières. L.P.B. : Vous avait-on caché des choses ? V.D. : Je n’irai pas jusque-là mais en tout cas, on ne m’avait pas tout dit et notamment les fortes difficultés financières. Dans le foot, le haut niveau n’est pas seulement la L1. Même dans les petits

V.D. : Je suis confiant pour l’accession mais comme dit le proverbe : “C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses” (sic). J’ai pris en début de sai- son la décision de conserver le même effectif. Nous ferons alors les comptes à la fin de l’année afin de savoir si c’était une bon- ne ou une mauvaise décision. L.P.B. : Y a-t-il de place pour le foot à Besançon. Vous avez dénoncé le côté obsolète du stade Léo-Lagrange. Le dénoncez-vous encore ? V.D. : On a un stade qui peut cor- respondre à notre niveau. C’est sûr que si l’on prend l’exemple

“On a un stade qui peut correspondre à notre niveau.”

L.P.B. : Comment expliquer cette incompréhension alors ?

INTERVIEW

Le foot et les affaires Le journaliste malmené soutenu par un collectif de 60 confrères

Ce qui n’aurait pu être qu’un incident insignifiant a tourné en feuilleton médiatico-judiciaire qui doit arriver à son terme sous peu. La plainte de Claude Mislin est instruite par le parquet de Dijon.

ment sur la voie publique. Même lors- qu’il met en scène des policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Pour désamorcer le début de polémique né de ce feuilleton, l’enquête a été confiée au parquet de Dijon suite à la plainte déposée par le journaliste. J.-F.H. L’épilogue de cette course- poursuite a été immortalisé par le journaliste qui sera interpellé quelques instants plus tard (photo Claude Mislin).

A lors qu’il passait par là le 30 mars dernier, appareil photo en ban- doulière comme tous les jours, le journaliste bisontin Claude Mislin (reporter au Pays et pour le site macom- mune.info) est confronté à l’arrestation d’un chauffard au centre de Besançon, vers l’office de tourisme. Réflexe de pro- fessionnel, il arme son appareil et prend quelques clichés de cette scène mou- vementée. Piqués au vif, les policiers se précipitent sur lui et lui arrachent

son instrument de travail. Jusque-là, toutes les versions concordent. Sauf qu’ensuite, chacune des deux par- ties y va de sa version. Selon Claude Mislin, cette interpellation “est vio- lente” , il est conduit au commissariat, on lui refuse la présentation de sa car- te de presse. Selon la police, M. Mislin “aurait refusé de se présenter et sans raison, de reculer conformément aux consignes de sécurité imposées par les policiers intervenants alors que le chauf-

fard était considéré comme dangereux.” Claude Mislin a fini par se résoudre à porter plainte “pour défendre l’honneur de notre métier.” Derrière ce fait divers se dissimule une question à laquelle le préfet du Doubs a fini par devoir répondre au collectif d’une soixantaine de journalistes régio- naux qui s’est constitué après les faits : oui, tout citoyen, fût-il journaliste ou non, a le droit de prendre des photos lorsqu’il se trouve confronté à événe-

BESANÇON - QUARTIERS

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EN BREF

BESANÇON Divergence de points de vue Les loyers baissent, mais pas pour tout le monde Contrairement aux professionnels de l’immobilier, la Confédération Nationale du Logement de Besançon estime que le prix des loyers ne baisse pas surtout dans les logements sociaux.

Veillées Les pratiquants de l’atelier “Chant dans la Ronde” vous invitent à les rejoindre pour participer à ces veillées chantées et dansées. Le chant dans la ronde permet à tout un chacun de chanter en dansant dans un collectif. Vendredi 15 mai à 20 h 30 avec la présence du groupe vocal “Les Pas d’accord(s)” et samedi 13 juin à 20 h 30, dans les locaux de l’association Tempo, 14, avenue Fontaine Argent, Besançon. Tél. : 03 81 80 16 30. Écrevisses La S.H.N.D. organise une conférence mardi 21 avril à 20 h 30, amphi A, U.F.R. Sciences à la Bouloie sur le thème : “Du nouveau chez les

D ans l’immobilier, les prix baissent. C’est vrai pour les transactions, mais ça l’est aussi pour la location. Le réseau Century 21 observe que sur la Franche-Comté ils reculent d’environ 4,5 %. Besançon, Belfort, Montbéliard,

à la demande. “Comme les vendeurs, les propriétaires ont compris qu’ils devaient baisser leur loyer pour le louer” observe un professionnel de l’immobilier. Sui- vant le quartier et le type de bien, des conseillers admettent que les prix recu- lent parfois de 10 à 15 %. Les candidats à la location négocient sans complexe. Dans le pays de Montbéliard, le constat est encore plus flagrant. Le stock de biens à louer est largement supérieur à la demande. Il est donc fréquent que lors du renouvellement du bail, le proprié- taire diminue le montant du loyer pour louer, alors qu’il y a un an il aurait fait

À Besançon, le prix de loyers dans le parc privé baisse au moins de 2%.

Dole, dans l’ensemble de ces agglomérations les loyers ne progressent pas ou sont en décroissance. L’augmentation du nombre de biens à louer sur le marché est une des explications à cette situa- tion. L’offre est supérieure

l’inverse. Clameur, l’observatoire natio- nal de l’immobilier, a également remar- qué ce recul des prix en Franche-Com- té et en particulier à Besançon. Mais l’antenne locale de la Confédération Nationale du Logement qualifie l’annonce de Clameur de “fallacieuse.” Ce groupe- ment “de propriétaires privés et d’officines de location veut faire croire que des loca-

ché livrée par l’association de locataires est à l’opposée de celle des profession- nels de l’immobilier, même si Jacques Poly, président de la C.N.L. tempère le propos. “Dans le privé, s’il s’agit d’une relocation, alors les loyers baisseraient en effet de 2 %. Mais en ce qui concerne les H.L.M., ils augmentent” dit-il. Selon lui, des personnes seules rencontrent de vraies difficultés pour payer leur loyer. “Elles n’y parviennent pas. Quand le loyer représente entre 35 et 40 % des revenus du locataire, c’est très dur.” Les problèmes de règlement risquent de s’accentuer avec la dégradation de la conjoncture. C’est la raison pour laquel- le la C.N.L. demande à ce que les loyers soient gelés et que les collectivités mul- tiplient les programmes de construction de logements sociaux pour faire face aux nouveaux besoins. T.C.

Une annonce jugée” “falla- cieuse”.

taires verraient leur quit- tance baisser au moment même où leurs difficultés s’accroissent.C’est un écran de fumée pour cacher les besoins criants du loge- ment social.” Pour la C.N.L. de Besan- çon, il n’y aurait donc pas de baisse des prix en par- ticulier dans les H.L.M. où “les bailleurs sociaux les ont tous augmenté de 2 %.” L’analyse du mar-

écrevisses” par Mickaël Béjean, responsable Aquariologie au

Muséum de Besançon. En Franche-Comté, les

REQUALIFICATION 270 logements détruits Fontaine-Écu a vécu

populations d’écrevisses

autochtones régressent fortement depuis des années. Entrée libre. Renseignements au 03 81 61 02 00.

Le quartier va subir dans les prochaines années une profonde mutation. La démolition actuelle du bâtiment Weil n’est que la première étape. Les grandes barres des années soixante doivent subir le même sort.

D ans les années soixante, l’école Brossolette comptait…52 classes ! Elles ne sont plus que 8 aujour- d’hui. Dans la ferveur du baby-boom et du plein-emploi, il fallait, construire, construire encore pour loger la popula- tion nouvelle qui affluait à Besançon. Les hautes barres d’immeubles qui lon- gent le boulevard Churchill dans le quar- tier Fontaine-Écu témoignent de cette époque révolue. Il y a près de cinquan- te ans, le chauffage central, les sani- taires que proposaient ces nouveaux logements étaient encore considérés comme un luxe.

ments. À cette époque, le vrai taux de vacance était de 30 %” corrige Michel Loyat, l’adjoint bisontin à l’urbanisme. Trois des quatre bâtiments du site Fon- taine-Écu sont voués à la démolition, dont le principal qui compte 180 loge- ments sur 16 étages. Au total, 270 loge- ments seront détruits : 180 avec la démo- lition de la barre, 58 logements avec la démolition de la tour et 32 autres loge- ments avec la démolition des 24 et 26, rue Fontaine-Écu. Les opérations de relogement s’étaleront de 2009 à 2011, les déconstructions seront engagées en 2011 et la recons- truction de nouveaux logements effec- tive entre 2013 à 2014. “Nous recons- truirons sur site plusieurs immeubles de logements dont la majorité en loge- ments publics.” Au total, 173 logements seront reconstruits sur le site, répartis en 99 logements sociaux (3 X 30 collec- tifs et 9 individuels) et 74 logements privés (2 X 30 collectifs et 14 indivi- duels). Parallèlement, la reconversion du site Weil apportera 200 logements supplémentaires dans 10 bâtiments. J.-F.H.

Cinquante ans plus tard, ces immeubles ont vécu. En témoigne le taux de vacance dans certains ensembles, il atteint parfois les 50 %. Lamoitié des logements de certains de ces immeubles sont donc vides. “Nous avons pris dès septembre 2007 la décision de ne pas relouer certains loge-

Les opérations de relogement s’étaleront

de 2009 à 2011.

21 ans de présence au cœur des Chaprais dans tous les métiers de l’immobilier : Transaction / Location / Gestion / Commerce d’Entreprise

Les démolitions concerneront notamment les grandes barres situées

le long du boulevard.

BESANÇON

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COMMERCE 2 650 m 2 Châteaufarine n’en finit plus de s’étendre La nouvelle galerie marchande de Géant à peine inaugurée qu’un nouveau projet émerge sur la zone commerciale. Elle est l’œuvre d’un entrepreneur privé, Claude Masnada, qui prépare l’arrivée de nouvelles grandes surfaces.

Claude Masnada est présent sur Châteaufarine depuis une dizaine d’années. L’enseigne Masnada a deux autres sites, à Pontarlier et à Morteau.

À l’entrée Ouest de la zone de Châ- teaufarine, juste avant Go Sport et Leroy Merlin, des travaux d’envergure vont être engagés d’ici l’année prochaine pour aménager un nouveau centre commercial de près de 3 000 m 2 . L’initiative de ce nouveau projet revient à Claude Masnada, res-

parcelle qu’il prévoit d’aménager pour accueillir de nouvelles enseignes. “L’idée est de faire trois cellules d’environ 800m 2 chacune. Mais n’est pas exclu qu’une enseigne veuille occuper l’ensemble. Les travaux d’aménagement devraient démarrer d’ici la fin de l’année et les nouveaux commerces être opération- nels au second semestre 2010” résume Claude Masnada. Avant cela, il faudra démolir deux anciennes maisons particulières et construire sur cette grande parcelle qui s’étend jusqu’à la voie rapide, un immense bâtiment de 26 ares couverts. Le projet est à peine lancé que déjà se sont manifestées plusieurs grandes enseignes nationales, “dans le domai- ne de l’équipement de la personne, l’équipement de la maison et la res-

tauration” ajoute l’agence Century 21 de Besançon, chargée de commerciali- ser ce futur centre. Selon nos informations, plusieurs enseignes sont “en repérage” : parmi elles, Orchestra (habillement), Bébé 9 (équipements pour enfants), Flunch (restauration rapide) et Cultura (musique, livre…) qui, s’il confirme, prendrait toute la surface disponible. On annonçait cette dernière enseigne en remplacement de Boulanger, les dis- cussions sont donc toujours en cours. J.-F.H.

ponsable de l’enseigne éponyme spécialisée dans la motoculture et les espaces verts. Installé depuis une dizaine d’années sur Châteaufarine, Clau- de Masnada a eu l’opportunité d’acquérir une grande parcelle située à l’arrière de son bâtiment de 1 000 m 2 ,

“Opérationnels au second semestre 2010.”

DÉBAT

70 000 personnes Carnaval de Besançon : l’autre Musiques de rues ! Un budget dix fois moindre pour un résultat - presque - comparable. Pourquoi dépenser des centaines de milliers d’euros quand on a sous la main une manifestation qui draine autant d’enthousiasme ? La preuve par le Carnaval. F in mars à Besançon. Un vrai temps d’octobre. La météo donne des signes de faiblesse, la pluie tombe drue le samedi matin. Mais dehors, l’esprit est tout de même à la fête. Les groupes carnava- lesques commencent à affluer, l’allumage de la fusée Carnaval sera vraiment effectif le samedi après-midi, elle sera totalement en orbite le dimanche, avec le beau temps retrouvé. Le Carnaval de Besançon a drainé, selon le comité des fêtes organisa- teur, “entre 60 000 et 70 000 personnes.” 8 000 à 12 000 personnes étaient rassemblées sur la place de la Révolution pour les concerts. Les groupes carnavalesques, de bonne tenue, débordaient d’enthousiasme. Et avec

EN ATTENDANT LE TOUR… Préparatifs Le Tour de France : “Un investissement” Premier tour de roue des collectivités qui ont présenté l’événement du mois de juillet et argumenté son coût.

I ls avouent. Dans leur bureau, les élus ont reçu des lettres de citoyens mécontents qu’en pleine pério- de de marasme économique, il faille débloquer près de 400 000 euros pour organi- ser une course de vélo. Mais plus qu’une course d’un jour, le Tour de France qui arrive le 18 juillet à Besançon “est la quatrième manifestation sportive au monde la plus médiatisée après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football” argumente Jean-Louis Fousseret, le pré- sident de la communauté du grand Besançon (C.A.G.B.). Pour Marie-Guite Dufay, pré- sidente de Région, il n’était pas question de manquer cet- te caravane exceptionnelle, car après le ski l’hiver, “c’est le vélo qui prend le relais” dit- elle.De son côté, Claude Jean- nerot, président du Conseil général du Doubs choisit le même braquet : “Cet argent, il faut le considérer comme un investissement, un déve-

“une des subventions les plus faibles de France pour une telle manifestation” - 50 000 euros versés par la ville - le Carnaval a rempli, et largement, sa mission. La recette du succès : une implication de la population locale, un engagement des associations et des structures de quartier, un investissement en temps des services municipaux. Le budget global du Carnaval de Besançon “oscille autour de 90 000 euros” confie Christian Bouillet, le président du comité des fêtes. Dix fois moins que le gros événement festif que Besançon cherche désespérément à mettre sur pied depuis cinq ans. La dernière édition de Musiques de rues avait coûté près d’1 million d’euros. Pour un résultat, en terme de fré- quentation et de résonance, sensiblement équivalent. J.-F.H.

50 000 euros versés par la ville.

Les collectivités ont évoqué la 14 ème étape du Tour de France qui arrivera le samedi 18 juillet à Besançon en présence des jeunes cyclistes du pôle espoir. Le lendemain, Pontarlier sera à lafête.

ser 400 000 euros dont 132 000 pour l’organisation, 95 000 pour l’organisateur Amaury Sport Organisation, 155 000 pour les travaux de balisage et aménagement de la signalétique, 100 000 pour la communication et 13 000 pour les activités annexes. Effet d’annonce ou pas, Jean- Louis Fousseret a laissé entendre que Besançon pour- rait accueillir le prologue du Tour de France “dans le cadre d’un partenariat avec la Suis- se, la Région, le Département, autour de Vauban.” Cela semble tout de même diffici- lement réalisable d’ici les cinq prochaines années. Rappe-

lons que des villes comme Londres ouMonaco ont lâché respectivement 12 millions d’euros et 6 millions d’euros. En présentant officiellement l’étape bisontine, les élus ont profité de l’occasion pour mettre en avant les jeunes cyclistes du pôle Espoirs de Franche-Comté. De futures graines de champions nom- mées Paul Sage, Nicolas Ott, Nicolas Boisson, Caroline Mani, Johanna Defranoux (…) regarderont avec un œil attentif le passage de leurs aînés. “Le Tour, ça dope tous les clubs cyclistes” conclut Jean-Louis Fousseret. E.Ch.

sage des cyclistes aura un coût : 1million d’euros (autre budget) pour la réfection des routes histoire de faire “hon- neur au département.” Tout le monde l’a compris : leTour est un formidable outil de communication que ce soit pour Besançon - ville arrivée - ou Pontarlier, ville départ de la 15 ème étape qui condui- ra le peloton à Verbier, dans le Valais suisse (207 km). Le dernier passage à Besan- çon remonte au contre-la- montre en 2004. Cette année, le financement sera moindre comparé aux 630 000 euros chiffrés en 2004.Pour l’arrivée à Besançon, il faudra débour-

loppement éco- nomique pour l’hôtellerie et la restauration” annonce ce der- nier. Pour lui, ce sont les 130 km de la vallée du Doubs empruntés par la petite reine qu’il faudra mettre en valeur. Le pas-

“Un prologue pour bientôt à Besançon ?”

Le Carnaval, plein de couleurs, a le grand mérite d’impliquer toutes les structures de quartiers et les Bisontins.

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