La Presse Bisontine 99 - Mai 2009

BESANÇON

La Presse Bisontine n°99 - Mai 2009

10

COMMERCE 2 650 m 2 Châteaufarine n’en finit plus de s’étendre La nouvelle galerie marchande de Géant à peine inaugurée qu’un nouveau projet émerge sur la zone commerciale. Elle est l’œuvre d’un entrepreneur privé, Claude Masnada, qui prépare l’arrivée de nouvelles grandes surfaces.

Claude Masnada est présent sur Châteaufarine depuis une dizaine d’années. L’enseigne Masnada a deux autres sites, à Pontarlier et à Morteau.

À l’entrée Ouest de la zone de Châ- teaufarine, juste avant Go Sport et Leroy Merlin, des travaux d’envergure vont être engagés d’ici l’année prochaine pour aménager un nouveau centre commercial de près de 3 000 m 2 . L’initiative de ce nouveau projet revient à Claude Masnada, res-

parcelle qu’il prévoit d’aménager pour accueillir de nouvelles enseignes. “L’idée est de faire trois cellules d’environ 800m 2 chacune. Mais n’est pas exclu qu’une enseigne veuille occuper l’ensemble. Les travaux d’aménagement devraient démarrer d’ici la fin de l’année et les nouveaux commerces être opération- nels au second semestre 2010” résume Claude Masnada. Avant cela, il faudra démolir deux anciennes maisons particulières et construire sur cette grande parcelle qui s’étend jusqu’à la voie rapide, un immense bâtiment de 26 ares couverts. Le projet est à peine lancé que déjà se sont manifestées plusieurs grandes enseignes nationales, “dans le domai- ne de l’équipement de la personne, l’équipement de la maison et la res-

tauration” ajoute l’agence Century 21 de Besançon, chargée de commerciali- ser ce futur centre. Selon nos informations, plusieurs enseignes sont “en repérage” : parmi elles, Orchestra (habillement), Bébé 9 (équipements pour enfants), Flunch (restauration rapide) et Cultura (musique, livre…) qui, s’il confirme, prendrait toute la surface disponible. On annonçait cette dernière enseigne en remplacement de Boulanger, les dis- cussions sont donc toujours en cours. J.-F.H.

ponsable de l’enseigne éponyme spécialisée dans la motoculture et les espaces verts. Installé depuis une dizaine d’années sur Châteaufarine, Clau- de Masnada a eu l’opportunité d’acquérir une grande parcelle située à l’arrière de son bâtiment de 1 000 m 2 ,

“Opérationnels au second semestre 2010.”

DÉBAT

70 000 personnes Carnaval de Besançon : l’autre Musiques de rues ! Un budget dix fois moindre pour un résultat - presque - comparable. Pourquoi dépenser des centaines de milliers d’euros quand on a sous la main une manifestation qui draine autant d’enthousiasme ? La preuve par le Carnaval. F in mars à Besançon. Un vrai temps d’octobre. La météo donne des signes de faiblesse, la pluie tombe drue le samedi matin. Mais dehors, l’esprit est tout de même à la fête. Les groupes carnava- lesques commencent à affluer, l’allumage de la fusée Carnaval sera vraiment effectif le samedi après-midi, elle sera totalement en orbite le dimanche, avec le beau temps retrouvé. Le Carnaval de Besançon a drainé, selon le comité des fêtes organisa- teur, “entre 60 000 et 70 000 personnes.” 8 000 à 12 000 personnes étaient rassemblées sur la place de la Révolution pour les concerts. Les groupes carnavalesques, de bonne tenue, débordaient d’enthousiasme. Et avec

EN ATTENDANT LE TOUR… Préparatifs Le Tour de France : “Un investissement” Premier tour de roue des collectivités qui ont présenté l’événement du mois de juillet et argumenté son coût.

I ls avouent. Dans leur bureau, les élus ont reçu des lettres de citoyens mécontents qu’en pleine pério- de de marasme économique, il faille débloquer près de 400 000 euros pour organi- ser une course de vélo. Mais plus qu’une course d’un jour, le Tour de France qui arrive le 18 juillet à Besançon “est la quatrième manifestation sportive au monde la plus médiatisée après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football” argumente Jean-Louis Fousseret, le pré- sident de la communauté du grand Besançon (C.A.G.B.). Pour Marie-Guite Dufay, pré- sidente de Région, il n’était pas question de manquer cet- te caravane exceptionnelle, car après le ski l’hiver, “c’est le vélo qui prend le relais” dit- elle.De son côté, Claude Jean- nerot, président du Conseil général du Doubs choisit le même braquet : “Cet argent, il faut le considérer comme un investissement, un déve-

“une des subventions les plus faibles de France pour une telle manifestation” - 50 000 euros versés par la ville - le Carnaval a rempli, et largement, sa mission. La recette du succès : une implication de la population locale, un engagement des associations et des structures de quartier, un investissement en temps des services municipaux. Le budget global du Carnaval de Besançon “oscille autour de 90 000 euros” confie Christian Bouillet, le président du comité des fêtes. Dix fois moins que le gros événement festif que Besançon cherche désespérément à mettre sur pied depuis cinq ans. La dernière édition de Musiques de rues avait coûté près d’1 million d’euros. Pour un résultat, en terme de fré- quentation et de résonance, sensiblement équivalent. J.-F.H.

50 000 euros versés par la ville.

Les collectivités ont évoqué la 14 ème étape du Tour de France qui arrivera le samedi 18 juillet à Besançon en présence des jeunes cyclistes du pôle espoir. Le lendemain, Pontarlier sera à lafête.

ser 400 000 euros dont 132 000 pour l’organisation, 95 000 pour l’organisateur Amaury Sport Organisation, 155 000 pour les travaux de balisage et aménagement de la signalétique, 100 000 pour la communication et 13 000 pour les activités annexes. Effet d’annonce ou pas, Jean- Louis Fousseret a laissé entendre que Besançon pour- rait accueillir le prologue du Tour de France “dans le cadre d’un partenariat avec la Suis- se, la Région, le Département, autour de Vauban.” Cela semble tout de même diffici- lement réalisable d’ici les cinq prochaines années. Rappe-

lons que des villes comme Londres ouMonaco ont lâché respectivement 12 millions d’euros et 6 millions d’euros. En présentant officiellement l’étape bisontine, les élus ont profité de l’occasion pour mettre en avant les jeunes cyclistes du pôle Espoirs de Franche-Comté. De futures graines de champions nom- mées Paul Sage, Nicolas Ott, Nicolas Boisson, Caroline Mani, Johanna Defranoux (…) regarderont avec un œil attentif le passage de leurs aînés. “Le Tour, ça dope tous les clubs cyclistes” conclut Jean-Louis Fousseret. E.Ch.

sage des cyclistes aura un coût : 1million d’euros (autre budget) pour la réfection des routes histoire de faire “hon- neur au département.” Tout le monde l’a compris : leTour est un formidable outil de communication que ce soit pour Besançon - ville arrivée - ou Pontarlier, ville départ de la 15 ème étape qui condui- ra le peloton à Verbier, dans le Valais suisse (207 km). Le dernier passage à Besan- çon remonte au contre-la- montre en 2004. Cette année, le financement sera moindre comparé aux 630 000 euros chiffrés en 2004.Pour l’arrivée à Besançon, il faudra débour-

loppement éco- nomique pour l’hôtellerie et la restauration” annonce ce der- nier. Pour lui, ce sont les 130 km de la vallée du Doubs empruntés par la petite reine qu’il faudra mettre en valeur. Le pas-

“Un prologue pour bientôt à Besançon ?”

Le Carnaval, plein de couleurs, a le grand mérite d’impliquer toutes les structures de quartiers et les Bisontins.

Made with FlippingBook - Online catalogs