La Presse Bisontine 99 - Mai 2009

La Presse Bisontine n°99 - Mai 2009

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Recette n° 5 - “Je cultive mes légumes” Jardiner, un plaisir retrouvé

Recette n° 6 - “Je prends les transports en commun” Le bonheur est dans le bus

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L orsque sa Ford Mondéo a rendu l’âme il y a un an, Chantal a fait le choix de ne pas la remplacer. Comédien- ne de son état, habitant à deux pas du centre-ville de Besançon, elle avoue n’avoir jamais eu de grand plaisir à conduire. Cric et crac, l’histoire est dans le sac ! Désormais, quand elle se dépla- ce, elle utilise les transports en commun avec un certain plaisir. “Pour moi, c’est la liberté” décla- me-t-elle. Le bus, le train, l’avion et même les navettes bateau, où qu’elle aille en France ou à l’étranger, Chantal est gourmande de ces moyens de locomotion collectifs. Elle évite la voiture “chaque fois que c’est possible. Avant de par- tir, je m’inquiète toujours de savoir si là où je vais il y a des bus ou des trains.” À Besançon, elle ne se déplace qu’en bus. “C’est moins stressant. Il n’y a jamais de problème de parking. Quand je me rends dans un autre quartier, je le prends. C’est la même chose lorsque je vais au cinéma. Il m’arrive même

L es jardins familiaux de Besançon ne désemplissent pas. Les 370 parcelles réparties sur 16 sites dans la ville sont prises d’assaut, à tel point que la lis- te d’attente varie “entre 2 et 6 ans” selon Jean-Claude Falcinella, le président de l’association des jardins familiaux de Besan- çon et environs. Louée entre 35 et 93 euros par an, chaque parcelle est attribuée à une famille. Mais le succès est tel que les rota- tions sont peu nombreuses. “Cette année, il n’y a eu qu’une quarantaine de change- ments. Nous avons encore 120 demandes en attente.” Si cette formule qui passait pour ringarde il y a encore peu, plaît tant aujourd’hui, c’est aussi pour des raisons économiques. “Jusqu’il y a 4 ou 5 ans, la motivation prin- cipale était le loisir. Depuis quelques années, c’est de plus en plus pour se nourrir.” Parmi les jardiniers, beaucoup de retraités bien sûr, mais aussi de femmes seules et des parents de familles nombreuses. “L’autre ten-

dance recherchéepar les gens,c’est l’alimentation saine”, ajoute le président de cette associa- tion installée avenue de la Vaite. Dans le Grand Besançon, la formule fait des petits : Montferrand-le-Château et Dan- nemarie-sur-Crète ont récemment créé leurs jardins familiaux. À Besançon, de nouveaux projets sont en préparation : à Velotte, les jardins familiaux vont déménager vers le terrain de sport et de 16, le nombre de par- celles va passer à 30. Même projet à la Com- be-aux-Chiens, en haut de la rue de Vesoul. Et des vergers familiaux sont en projet à la Malcombe. “Les jardins familiaux, c’est un vrai mouvement de fond” analyse M. Falcinella. Les économies réalisées en cultivant soi- même ses fruits et légumes sont substan- tielles : elles peuvent atteindre 1 500 à 2 000 euros par an. On estime qu’un jardin de 250 m 2 peut nourrir une famille de 4 per- sonnes toute l’année. J.-F.H.

Chantal utilise le bus chaque fois que cela est possible.

d’aller faire des courses dans les zones commerciales. Le réseau est organisé à Besançon. Et en plus, les bus sont à l’heure. Fran- chement, il n’y a pas besoin de voiture.” La seule chose qui le ralentisse, “ c’est le trafic !” Chantal est convaincue et n’a pas l’intention de changer ses habitudes. Le trajet est souvent l’occasion de papoter avec le pas- sager du fauteuil d’à côté, de lire, où de travailler. “Au moins, je

n’ai pas l’impression de perdre mon temps.” Aux usagers qui font la tête - il y en a aussi -, la comé- dienne leur chuchote parfois une poésie. Chantal a dans sa besa- ce quelques suggestions pour qu’il y ait davantage de convi- vialité dans les bus. “Pourquoi par exemple ne pas laisser de journaux à disposition des pas- sagers comme dans les cafés ? Il y aurait peut-être matière à dis- cuter.” En voilà une idée. T.C.

Les parcelles des jardins familiaux de Besançon sont prises d’assaut.

Recette n° 7 - “Je fréquente les ludothèques” Rendez-vous à la Ribambelle !

M ême sans Casimir le monstre gentil, la Ribambelle est un peu l’île aux enfants. Ce petit havre tranquille où les gamins lar-

qu’aux parents qui les accompagnent. La porte est ouverte à tous dumoment que l’on réside à Besan- çon ou dans le Grand Besançon. Plusieurs fois par semaine et en particulier le mer- credi, une équipe d’animation accueille tout ce petit monde et entraîne ceux qui le souhaitent dans dif- férents ateliers comme “les parents d’abord”, “les bout d’chou d’abord”,“la bricole”,“bouge ton corps”, “promenons-nous dans les histoires” ou “marmi- tons” qui est une invitation à la découverte de la cuisine. “Notre but est de donner des idées simples aux familles qu’elles vont pouvoir refaire à la mai- son” poursuitAurélie Bolle-Reddat. La famille occu- pe une place importante à la Ribambelle. La plu- part des animations sont faites pour favoriser le lien parent-enfant tant dans les ateliers qu’à la ludothèque, un espace où foisonnent les jeux en tout genre pour les bébés jusqu’aux adolescents. “La Ribambelle est une parenthèse où les parents viennent se poser avec leurs enfants. Ici on vient souffler, penser à autre chose.” Ça fait du bien ! T.C.

Contact : 03 81 80 07 20

guent les amarres pour leur pays imaginaire émerge entre les immeubles des 408, au cœur de la maison de quartier Grette-Butte. Ici, on joue,on lit,on s’amuse,on se retrou- ve, on conte, on rit surtout. “Nous avons voulu rendre le lieu le plus accessible et le plus convivial pos- sible” expliqueAurélie Bolle-Reddat, responsable de la structure munici- pale. La ruche s’anime, le bonheur d’être là avec d’autre reléguerait presque la télévision à l’effet hypno- tique au rang des trucs ringards et inutiles.LaRibambelle,c’est unemul- titude d’activités entre autres manuelles et de motricité proposées aux enfants de tous les âges ainsi

L’équipe d’animation de la Ribambelle : David, Ingrid, Aurélie et Souad.

Contact : Maison de quartier Grette-Butte Tél. : 03 81 87 82 40 - 03 81 87 82 44 www.besancon.fr

Recette n° 8 - “Je crée du lien social” Comment ça va voisin ?

P lutôt que de rester seul chez soi à se morfondre devant des actualités guè- re souriantes, il est toujours possible d’éteindre le poste de télévision et d’aller frapper à la porte du voisin d’à côté pour faire connaissance et taper le carton. Plusieurs actions sont organisées par des associations pour favoriser la communi- cation entre les habitants d’un même immeuble et d’unmême quartier. Le 26 mai par exemple, dans la plupart des villes de France, ceux qui le veulent trinqueront avec leurs voisins à l’occasion de la 10ème fête des voisins. À Besançon, l’association

Immeubles en fête est chargée de coor- donner cet événement convivial. Mais le défi est ensuite de faire fructifier les liens amicaux qui se nouent lors de cet- te fête populaire. L’association nationale “Voisins Solidaires” est prête à le relever. Elle envisage de créer une antenne à Besan- çon. L’objectif est d’amener les habitants à s’inquiéter de leur voisin et à se rendre de petits services au quotidien. Cela s’appelle la solidarité de proximité. ça ne coûte pas cher, c’est simple et plutôt sympa.

Contact : www.voisinssolidaires.fr

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