La Presse Pontissalienne 206 - Décembre 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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DÉCEMBRE 2016

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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N° 206

LES FRANCS-MAÇONS DE PONTARLIER, LES CLUBS SERVICES, RÉSEAUX DE DIRIGEANTS, CLUBS AFFAIRES…

LES CERCLES DE POUVOIR ET D’INFLUENCE DU HAUT-DOUBS

le dossier en p. 20 à 24

Il a pourtant été autorisé Un étang creusé sur une zone protégée granges-narboz p. 5

22 % de clientèle suisse Le grand rush chez les commerçants l’événement p. 6 à 8

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016

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Métabief se met aux parcours trail

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le ski alpin est sauvé àMouthe

Éditorial

Renouveau Imaginons la scène : une passation de pouvoir, en mai prochain, sur le per- ron du ministère de l’Éducation natio- nale rue de Grenelle à Paris. Après avoir froidement serré la main à celle qui la remplace, la ministre Najat Val- laud-Belkacem quitte son ministère, pleine d’amertume, laissant la place à une Annie Genevard rayonnante, accomplissant là le plus bel aboutis- sement de carrière auquel la députée du Haut-Doubs pouvait rêver… Cet épisode dont l’avenir dira s’il est pré- monitoire ou relevait simplement de la politique-fiction, illustre néanmoins une réalité que les Français semblent vou- loir appeler fermement de leurs vœux : ils veulent de nouvelles têtes. Oui, pour les Français, pas pour nous évidem- ment, Annie Genevard pourrait sans doute représenter une part de ce qu’ils souhaiteraient à la tête de l’État : le renouveau. On l’a vu en cascade ces dernières semaines. Ils n’ont plus voulu d’un ancien président de la Répu- blique : exit Nicolas Sarkozy. Ils n’ont pas souhaité voir revenir un revenant : dehors Alain Juppé. Ils ont fait com- prendre au président de la République lui-même qu’il allait se faire éjecter de la compétition : ce dernier a préféré s’auto-exclure dans un exercice de hara-kiri inédit sous la V ème République. Ce que veulent les Français désor- mais, ce sont sans doute de nouvelles têtes - en cela Emmanuel Macron aura de fait beaucoup plus de crédit que Manuel Valls qui devra porter comme une croix l’héritage de cinq ans de hollandisme. Ce souci de renouveau ira-t-il néanmoins jusqu’au bout ? En ce cas, ni Manuel Valls ni François Fillon ne pourront paraître comme les meilleurs garants d’un renouvellement. Pas plus qu’une Marine Le Pen aux discours éculés. Mais plus que le renouveau des visages, c’est le renou- veau du discours et surtout des actes qu’attendent désormais des Français qui, quoi qu’on en dise, sont toujours aussi passionnés par la politique et la chose publique. Ce à quoi ils aspirent, ce sont d’abord des candidats qui tien- nent, avant, pendant et surtout après la campagne un discours de vérité, de sincérité, de transparence, d’hon- nêteté. Ce petit jeu a déjà fait plu- sieurs victimes, rayées du paysage politique national alors qu’elles tenaient les premières loges. En moins d’un mois, le paysage politique français a été bouleversé. Les Français veulent de l’air frais. n Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Marie Rousselet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2016 Commission paritaire : 0217 D 79291

L e 15 décembre, si la neige est là, les skieurs dévaleront les trois pistes d’al- pin à Mouthe. Un sauvetage. C’est l’as- sociation Woka Loisirs - gérante notam- ment de la station de Charquemont - qui relance l’activité. Tout est allé très vite pour cette sta- tion familiale dotée d’une piste bleue, verte, rouge, d’une école de ski, de canons à neige. Le 2 novembre dernier, la S.A.R.L. Source du Doubs Développement qui gérait les pistes d’al- pin depuis 12 ans a en effet déposé le bilan devant le tribunal. La Presse Pontissalienne avait fait écho en décembre 2015 des difficultés finan- cières dues notamment à un enneigement trop aléatoire. Moins d’un an plus tard, le couperet est mal- heureusement tombé. “Par chance, la commune est propriétaire des remontées mécaniques, du matériel, du système d’enneigement. Nous avons réagi en conseil municipal et demandé de confier la gestion à Profession Sport Loisirs (Woka). Elle va exploiter la station à partir du 15 décembre et pour un an” explique le maire de Mouthe Daniel Perrin qui se dit “heureux d’assurer de l’activité aux locaux et aux touristes en cas de neige et que ce soit une association qui ait été choisie pour la gérance.”

Pour l’école de ski, c’est évidemment une bonne nouvelle ainsi que pour la P.E.P. qui dispose d’un centre de séjour au pied des pistes (122 lits). Le prix des remontées sera inchangé cette année (15 euros pour un adulte en basse saison, 13 euros pour un enfant) ainsi que la location de skis. “5 personnes seront détachées sur la station et du personnel d’appoint viendra notamment lors des vacances de février. C’est vrai qu’il a fallu aller vite mais nous serons prêts” commente Max Tudezca, manager général de Woka Loisirs. Pour ce début de saison, pas de révolution à atten- dre : “Nous avons fait appel à des anciens de la station. Nous allons comprendre comment la station fonctionne. C’est une transition avant d’apporter notre touche” rapporte le responsa- ble qui projette de créer ici une véritable acti- vité été-hiver à la Source du Doubs avec pour- quoi pas un camping l’été. Cette reprise pour l’hiver, est, pour les Meu- thiards une chance. À eux d’aller glisser sur les pentes du versant… n Renseignements sur l’ouverture : 03 81 69 22 64. Ouverture en saison basse le mercredi, vendredi, samedi et dimanche (9 heures à 17 heures). www.mouthe-wokaloisirs.fr

L’espace trail a été élaboré avec l’ultra-traileur Xavier Thévenard, vainqueur de l’U.T.M.B. en 2013 et 2015 (photo archive L.P.P.).

F ace à l’engouement grandissant autour de la pratique du trail, les collectivités et les stations de montagne sont de plus en plus nombreuses à investir dans la création ou l’identifi- cation de parcours trail. L’es- pace trail Métabief-Xavier Thévenard du nom de son meilleur traileur entre autres double vainqueur de l’U.T.M.B., est le premier du genre dans le massif du Jura. Ce projet est porté par la com- munauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs avec l’appui technique de l’association Doubs Terre de Trail. Cette configuration est assez logique car la communauté de communes travaille depuis plusieurs années à la remise au goût du jour de l’ensem- ble des circuits pédestres et V.T.T. sur son territoire. D’où l’intérêt d’intégrer l’activité

trail et de proposer ainsi des circuits spécifiques en s’ap- puyant sur les itinéraires de randonnée existants. Cet espace trail comprend qua- tre circuits situés entre Méta- bief, la Jougnena, le Mont d’Or et le Suchet. Ils sont classés comme les pistes de ski alpin du vert au noir selon le degré de difficulté. Les dis- tances s’étendent de 7 à 43 km pour des dénivelés variant de 290 m à 1 740 m. Chaque parcours bénéficiera d’un balisage spécifique avec trois points de départ possi- bles à Métabief, Jougne et au sommet du Morond. “On installera le balisage au prin- temps prochain. Il est déjà possible de télécharger les circuits sur le site Internet de l’office de tourisme de Méta- bief” , rappelle Jean-Luc Girod qui a participé à la création de cet espace trail. n

La station de Mouthe reprend du service le 15 décembre avec un nouveau gestionnaire.

Dans les tranchées comme si vous y étiez

I mmense succès populaire et édu- catif pour l’exposition sur la Première guerre mondiale organisée en novem- bre salle Ménétrier à Valdahon. Sa par- ticularité : avoir fait revivre des scènes de la grande guerre avec des habits et du matériel d’époque. 330 écoliers, collégiens, et amateurs d’histoire, ont pu découvrir, gratuitement, des scènes de la Grande guerre reconstituées avec des habits et matériels d’époque. Colette Lombard, adjointe en charge du sport et de l’animation à Valdahon avec l’association “En mémoire de nos pères”, le Souvenir français, l’asso- ciation philatélique, ont reconstitué la tranchée, le poste de secours, le champ de bataille, le no man’s land, les bar- belés… Tout cela coïncidait avec le centenaire de la bataille de Verdun en 1916. Des armes, dont certaines appar- tenaient à des Poilus du Doubs, ont été exposées. “Un peuple qui n’a plus

Les organisateurs de l’exposition sur la Première guerre mondiale à Valdahon.

de souvenir est un peuple qui se perd” résume Gérard Miehl, membre du Sou- venir Français. Cédric Gaulard, prési- dent de l’association “Mémoire de nos pères” a expliqué aux enfants les condi- tions de vie dans les tranchées, leur a

fait toucher des casques authentiques. “C’est vraiment du concret pour les élèves” rapporte Anne Maugain, pro- fesseur à l’école Saint-Exupéry de Val- dahon. Des anecdotes ont été déli- vrées aux enfants à l’instar du nom de

Poilu… qui signifie “courageux” ou les “totos”, terme utilisé par les soldats pour désigner les poux. Les organisa- teurs ont déjà prévu pour 2017 une nouvelle exposition, plus prometteuse encore. n

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Armstrong-Studiovu, M. Berger, M. Verdant.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016

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SANTÉ

Le directeur général du C.H.I.H.C. “Je crois dur comme fer à la pérennité de cet hôpital”

L a Presse Pontissalienne : La nouvelle hélistation est opérationnelle sur le toit de l’hôpital de Pontarlier après 1,5 mil- lion d’euros de travaux. Ce lourd inves- tissement était indispensable ? Olivier Volle : Si on ne le faisait pas, on n’avait plus de plate-forme. Ç’aurait été franchement dommage pour la population du Haut-Doubs. La voca- tion de cette hélistation est de faire les transferts inter-établissements hos- pitaliers. L’hélicoptère blanc est donc là pour assurer les transferts entre l’hôpital de Pontarlier et le C.H.R.U. de Besançon pour l’essentiel. On n’au- rait pas pu accéder à ce nouvel hélico si la plate-forme n’était pas rendue accessible. Il peut parfois s’agir d’une question de vie ou de mort et si on sau- ve une seule vie grâce à cette plate- forme, l’argent n’aura pas été perdu. Ces travaux étaient nécessaires car les nouveaux hélicos sont plus lourds, plus gros, mais pas forcément plus bruyants. L.P.P. : L’autre actualité récente pour le C.H.I.H.C., c’est l’inauguration de l’E.H.P.A.D. de Levier le 19 novembre dernier. Un autre gros investissement inévitable ? O.V. : Nous avons investi 8,5 millions Pontarlier, celui de Mouthe ainsi que les maisons de retraite de Doubs, Nozeroy et Levier. Soit un effectif global de 1 300 personnes. Interview. L’actualité est chargée pour Olivier Volle qui dirige le centre hospitalier intercommunal de la Haute-Comté (C.H.I.H.C.) regroupant l’hôpital de

Olivier Volle, directeur général du C.H.I.H.C., s ur la toute n ouvelle piste d’atterrissage et d’envol des hélicoptères sanitaires installée sur le toit de l’hôpital de Pontarlier.

globalement, l’absentéisme n’est pas excessif ici. Nous avons engagé une réflexion avec la direction des res- sources humaines. Je pense qu’on peut améliorer ce problème à la marge. Notamment pour l’absentéisme de courte durée qui pourrait être moindre. L.P.P. : Toujours dans sa lettre d’observations, la Chambre des comptes dénonçait un “dépas- sement des plafonds de rémunération” pour certains médecins ainsi que “l’absence de respect du taux d’activité libérale” de quelques praticiens. Qu’en est-il ? O.V. : Cette remarque était liée au nombre de remplacements qui a en effet été élevé par le passé. Le tarif des remplacements est supérieur aux tarifs standards en coût horaire. Depuis cet- te année, il y a moins de remplace- ments, on tend vers une réelle amé- lioration. Quant à l’activité libérale, il s’agissait d’une interprétation diffé- rente que l’on faisait des textes, entre les préconisations de l’A.R.S. et celles de la Chambre régionale des comptes. Suite aux remarques de la juridiction, nous nous sommes adaptés et nous comptabilisons désormais comme le souhaite la chambre pour éviter tou- te ambiguïté possible. Nous avons sui- vi ses préconisations. L.P.P. : Le site du Grand Vallier va-t-il encore connaître des évolutions ? O.V. Il existe un projet, mais qui n’est pas encore abouti, de partenariat avec l’association Hygiène Sociale de Franche-Comté, pour ouvrir des lits médico-sociaux pour la prise en char- ge de personnes souffrant de handi- caps psychiques. Mais ce projet n’est pas encore daté. n Propos recueillis par J.-F.H.

Et concernant la chirurgie ambula- toire, nous sommes en avance sur notre feuille de route. L.P.P. : Est-il toujours aussi compliqué d’at- tirer desmédecins dans le Haut-Doubs. Dans quelle discipline y a-t- il le plus de manques ? O.V. : C’est particu- lièrement compli- qué en psychiatrie où il nous faudrait au moins un méde- cin de plus. Nous avons également des besoins en gériatrie. Il nous faudrait également un médecin sup-

phases de travaux et d’investissements, le C.H.I.H.C. a-t-il terminé sa mutation ? O.V. : Dans l’immédiat, pour les gros travaux, oui. Ensuite, il y aura des évo- lutions plus d’ordre administratif com- me la coopération sanitaire que l’on a déjà commencé à mettre en place avec l’hôpital de Morteau et la maison de retraite de Flangebouche par exemple. On envisage également une direction commune avec l’hôpital local d’Ornans. Pour le reste, nous allons continuer à évoluer en termes d’organisation. Aujourd’hui, nous sommes à l’ère des groupements hospitaliers de territoi- re. Nous sommes intégrés à un réseau de 11 établissements qui collaborent avec le C.H.R.U. de Besançon autour d’un projet médical commun. Ici à Pon- tarlier, nous aurons encore quelques travaux de réaménagement de cer- tains services : nous allons par exemple accueillir l’hémodialyse dans nos murs, en provenance de la clinique Saint- Pierre. Puis nous allons déménager la médecine du travail et les consulta- tions douleur, mémoire et sommeil sur un plateau spécifique. L.P.P. : L’avenir de l’hôpital de Pontarlier est donc assuré ? O.V. : Il n’est clairement pas remis en cause car l’établissement est particu- lièrement bien positionné sur son bas- sin de vie. Et aucune activité chirur- gicale n’est menacée. Je crois dur comme fer à la pérennité de notre plateau chi- rurgical et de cet hôpital. L.P.P. : Et la maternité ? O.V. : Avec 1 200 accouchements par an, nous sommes bien au-delà du seuil de sécurité de 200 naissances par an. Je ne vois pas comment la maternité de Pontarlier pourrait être menacée.

L.P.P. : Sur le plan du budget justement, la Chambre régionale des comptes pointait l’an dernier dans un rapport consacré au C.H.I.H.C. “une situation financière tendue et dégradée.” Qu’en est-il un an après ? O.V. : Les dernières années ont été meilleures mais nous savions de tou- te manière que nous serions impactés par la réforme du régime d’assuran- ce-maladie des frontaliers, à hauteur de 3 millions d’euros. La Sécurité socia- le nous facture désormais un forfait alors qu’avant la réforme, on raison- nait en prix de journée, ce qui explique ce trou de 3 millions. On a sollicité une aide de l’A.R.S. et du ministère de la Santé sur ce dossier, que nous avions obtenue l’an dernier. Mais pour cette année, nous attendons toujours leur réponse. Ce qui explique que la situa- tion financière du C.H.I.H.C. reste ten- due. En plus, nous subissons la bais- se des tarifs, qu’on a à peu près compensée par une hausse de l’acti- vité. L.P.P. : Toujours sur le plan financier, vos pré- décesseurs avaient contracté des emprunts dits “toxiques”. Vous en êtes-vous sortis ? O.V. : Nous en avons renégocié un cet- te année et il nous en reste un. La situation s’est assainie mais nous devrons de toute façon nous acquitter de pénalités et tout cela se chiffre aus- si en millions d’euros… L.P.P. : La Chambre des comptes avait éga- lement pointé du doigt le fort absentéisme dans certains services. Avez-vous contribué à le faire diminuer ? O.V. : Sur ce point, la Chambre a été sévère car ce souci concerne ponc- tuellement certains services, notam- ment à l’E.H.P.A.D. du Larmont. Mais

d’euros dans ce projet qui comporte non seu- lement une recons- truction du bâtiment mais aussi son exten- sion. Nous sommes pas- sés de 49 à 66 lits car les besoins sont là. Il y a toujours des listes d’attente pour intégrer les E.H.P.A.D. dans le Haut-Doubs, et cette attente peut durer plu- sieurs mois, quasiment un an parfois. L’ancien E.H.P.A.D. de Levier n’était plus du tout aux normes, il n’était plus fonctionnel. Ces tra- vaux étaient indispen- sables. Et malgré l’aug- mentation du nombre de lits, la liste d’atten- te ne baisse quasiment pas car les travaux ont donné une nouvelle attractivité à cet E.H.P.A.D.

“La situation financière du C.H.I.H.C. reste tendue.”

“L’absentéisme n’est pas excessif ici.”

plémentaire au service médecine, ain- si qu’un gastro-entérologue, un pneu- mologue et un cardiologue. Il nous manque aussi un anesthésiste. Quant aux ophtalmos, ça va devenir un vrai souci pour tout le bassin pontissalien. De plus, l’absence de remplacements dans ce genre de spécialités en ville nous fait déborder de nos missions. Les besoins urgents sont tous satis- faits, mais ces carences en spécialistes pénalisent les délais de prise en char- ge. L.P.P. : Combien le C.H.I.H.C. emploie-t-il de personnes au total ? O.V. : 1 300 personnes, personnel médi- cal et non médical confondus. C’est un effectif stable, malgré l’agrandisse- ment récent de l’E.H.P.A.D. de Levier. Le tout pour un budget de 86 millions d’euros.

L.P.P. : Après toutes ces

ENVIRONNEMENT

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LES GRANGES-NARBOZ Polémique Étang à grenouilles : la commission de protection des eaux porte plainte Les images d’une pelleteuse embourbée dans la tourbière entre Les Grange-Narboz et Sainte-Colombe a jeté la consternation chez tous les protecteurs de la vallée du Drugeon. Enquête.

“O n ne comprend tou- jours pas comment l’administration a puaccorder aupéti- tionnaire une dérogation à l’ar- rêté de protection de biotope (A.P.B.) en vigueur sur cette zone

plusieurs infractions qui sont notifiées dans la plainte déposée le 22 novembre dernier” , explique Christophe Morin, le président de la Commission de protection des eaux ou C.P.E.P.E.S.C. Les manquements sont de plu- sieurs types :non-respect du récé- pissé loi sur l’eau, non-respect des préconisations de travaux fixées dans le cadre de la déro- gation à l’A.P.B., absence de déro- gation au titre des habitats natu- rels et des espèces protégées… “Le pétitionnaire a fait preuve de négligence dans la réalisation des travaux et au final, c’est tou- jours l’environnement qui trinque. Il y en en a vraiment marre. On a déjà si peu de sites protégés. Qu’on arrête d’accorder des déro- gations pour défendre l’intérêt des privés” , renchérit Christophe Morin. Du côté de l’administration jus- tement, on ne partage pas tout à fait ce point de vue très cri-

pour qu’il puisse entreprendre des travaux pour isoler une par- tie de son étang afin d’en consti- tuer un plus petit en eaux closes. Ce qui lui permettra de poser des nasses en grenouilles.Au-delà de cette dérogation, on a constaté

La pelleteuse est restée plusieurs jours embourbée dans la tourbière.

conditions hydrologiques du site soumis à de brusques remontées d’eau plusieurs fois par an après la fonte des neiges ou lors de fortes précipitations, il s’avère impossible de créer un étang en eaux closes ou alors au prix d’une digue si haute qu’aucune auto- risation n’aurait pu être délivrée. Du fait de cette inondabilité, la réglementation de la pêche s’ap- plique à toute la zone, y compris au petit étang où il serait donc interdit de poser des nasses à grenouilles. Le pétitionnaire contacté au téléphone répond : “J’ai eu toutes les autorisations nécessaires pour faire les tra- vaux. La pelle est sortie. Il reste à étaler la terre. Pour moi, l’af- faire est classée.” n F.C.

Cadet estime que le chantier n’a pas été mal réalisé et que l’em- bourbement de la pelleteuse relè- ve d’un simple accident de chan- tier. “On utilise la voie réglementaire pour demander la remise en état du site” , explique- t-il en reconnaissant qu’aucun

tique. “Tout a été fait dans les règles” , estime Yannick Cadet, adjoint au chef de service eau, risques, nature, forêt à la D.D.T. qui a instruit ce dossier. Le por- teur de projet ou pétitionnaire a sollicité un bureau d’étude bisontin. Lequel a travaillé pen- dant un an sur le projet. “La val- lée du Drugeon est très protégée mais il ne s’agit pas non plus de la mettre sous cloche. Comme le projet répond aux préconisations de la loi sur l’eau et de Natura 2000, il a été présenté à la Com- mission Départementale Natu- re, Paysage et Site qui a donné un avis favorable. Ce qui a per- mis d’aboutir à la dérogation. La commission amême jugé que ces travaux étaient de nature à amé- liorer la qualité du site.” Yannick

contrôle officiel du chantier n’a eu lieu. D’autres détails interpellent, com- me la non prise en compte de l’avis technique du Syn- dicat Mixte des milieuxAquatiques duHaut-Doubs qui pointait du doigt l’inondabilité du site. Détail d’im- portance. Vu les

“C’est toujours l’environ- nement qui trinque.”

Du fait des remontées karstiques, le site des Emboussoirs s’inonde plusieurs fois par an.

ACHATS DE NOËL : LE GRAND RUSH PONTISSALIEN La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016 L’ÉVÉNEMENT

Le compte à rebours a démarré pour les centaines de commerces implantés à Pontarlier et dans les zones périphériques (Grands-Planchants, Doubs et Houtaud) qui font de ce secteur un des plus forts de France en matière de mètres carrés commerciaux par rapport au nombre d’habitants. Dans la der- nière ligne droite, les acteurs du commerce s’apprêtent à accueillir le grand rush. 2016 s’annonce pour la plupart d’entre eux encore meilleur que 2015.

l Commerce 22 % de clients suisses Noël a démarré sur les chapeaux de roues Les achats de fin d’année battent leur plein. Les commerçants notent un excellent démarrage avant la dernière ligne droite. Les clients suisses arrivent en masse dans les commerces pontissaliens.

Zoom Les ventes sur Internet continuent leur croissance E n 2015, les ventes sur Internet ont représenté en France la bagatel- le de 64,9 milliards d’euros d’après les chiffres de la fédération du e-com- merce et de la vente à distance (F.E.V.A.D.). Toujours selon cette fédé- ration, “en 2014, le secteur progres- sait de 11,5 % alors que le commer- ce traditionnel gagnait lui seulement 1,1 %. Et en 2015, la croissance a été plus forte encore (14,3 %), battant même la prévision initiale (+ 10 %). Pour 2016, le secteur table à présent sur un chiffre d’affaires supérieur à 70 milliards d’euros (+ 10 %).” La crois- sance du nombre de sites de e-com- merce se poursuit également avec au troisième trimestre 2016 une hausse de 9 % : 195 450 sites actifs sont recensés. Personne n’est épargné et le Haut- Doubs n’échappe pas à la règle. Cet- te commerçante pontissalienne qui tient un point relais-colis dans sa boutique a limité le flux à 100 colis par jour. “Si j’acceptais tout, j’aurais entre 500 et 600 colis par jour en période de fêtes” dit-elle. La nouvelle tendance suivie par un nombre croissant de commer- çants est de conserver une ou plusieurs boutiques physiques tout en ouvrant une boutique en ligne en créant un site Internet marchand. Cette double présence sera sans doute la stratégie payante dans les prochaines années. n

Les achats de Noël semblent avoir démarré encore plus tôt que d’habi- tude cette année. “Certains types de magasins ont dumonde depuis le début du mois de novembre, notamment tout ce qui est arts de la table, équipement de la maison, ameublement” confirme Denis Gérôme, le président de la puis- sante fédération Commerce Grand Pontarlier qui regroupe désormais 380 adhérents. La vraie surprise de ces fêtes 2016, c’est “le nombre de clients suisses encore plus important que d’ha- bitude. Avec l’évolution récente du franc suisse, c’est encore plus intéressant pour eux de venir faire leurs achats ici. La référence, c’était 2015 avec une pério- de de Noël qui avait été exceptionnel- le. Pour certains secteurs d’activité, 2016 sera encore meilleure” estime Denis Gérôme. La part de la clientèle suisse par rapport à la clientèle glo- bale est désormais estimée à 22 %. Énorme. “Et on commence à avoir de la clientèle suisse qui vient de plus loin, une clientèle de plus en plus aisée.” Preuve de la santé insolente du com- merce à Pontarlier, il ne subsiste qua- siment plus aucune cellule commer- ciale vide au centre-ville et le foncier se fait de plus en plus rare dans les zones périphériques. La zone du Crêt de Dasle où toutes les parcelles sont

vendues sera terminée en juin pro- chain. Aux Grands Planchants, les pos- sibilités se font rares. Une pizzeria viendra s’installer à côté du futur hôtel Kyriad en cours de finition au bord de la rocade. L’arrivée d’un office nota- rial en zone devrait encore amener du flux dans ce secteur des Grands-Plan- chants. Sur le secteur de Doubs, les travaux d’agrandissement de Décath- lon sont en cours. Ensuite, la zone sera quasiment remplie. C’est par consé- quent sur Houtaud que se situent les prochains enjeux du commerce de péri- phérie. “Les travaux d’agrandissement

La clientèle suisse est encore plus présente dans les commerces de Pontarlier et du Grand Pontarlier cette année grâce à un taux de change encore plus favorable.

centre-ville, les fêtes représentent plus de 30 % de l’activité de l’année. Signe de la bonne santé économique du centre- ville, les friches commerciales sont rares. L’ancienne épicerie Cuenot pla- ce Saint-Pierre, une bijouterie égale- ment place Saint-Pierre, une enseigne rue Vannolles ou encore l’ancienne boulangerie Scheuber rue de la Répu- blique…Les enseignes vides se comp- tent sur les doigts d’une main. Et aus- sitôt qu’un magasin ferme, il est remplacé par un autre. Seul bémol : “Il y a de plus en plus de franchises et de moins en moins d’indépendants.” Le commerce représente désormais pas loin de 4 000 emplois sur le bas- sin pontissalien. De loin, le plus gros pourvoyeur d’emplois duHaut-Doubs. n J.-F.H.

et septembre, et donc 50 % concentrés sur les trois derniers mois de l’année. “Nous avons enregistré 70 nouveaux adhérents cette année, ce qui porte le total à 380 adhérents. Même les fran- chises se mettent à adhérer” se félici- te Denis Gérôme. Du côté du centre-ville, le sourire est également de mise. Après un mois de novembre assez compliqué, surtout dans le prêt-à-porter à cause d’un début d’automne assez doux, les affaires sont désormais lancées. “Un petit coup de neige et de froid et ça suffit à faire démarrer la saison. Dès lami-novembre, les choses se sont accélérées. Et le mon- de attire le monde” confirme Sylvie Dabère, la présidente de l’association Commerce Pontarlier Centre (130 adhé- rents). Pour certains magasins du

de Leclerc avec la créa- tion d’une galerie com- merciale avec 7 ou 8 com- merces nouveaux vont donner un souffle nou- veau à ce secteur du Grand Pontarlier.” Pour les fêtes, certains commerces pontissaliens réalisent plus de la moi- tié de leur chiffre d’af- faires annuel. Un indi- cateur supplémentaire : 50 % du chiffre d’affaires des chèques-cadeau mis en place par la fédéra- tion Grand Pontarlier est généré entre janvier

“Une clientèle suisse de plus en plus aisée.”

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l Commerce

Rush chez les pépiniéristes

3 000 sapins rois aux pépinières Duchesne Basée à Flagey, la société coupe dans ses plantations des nordmanns et épicéas qui arriveront chez vous. Noël représente 10 % du chiffre d’affaires de la société.

Dans le Doubs, ils ne sont plus que trois producteurs à planter, faire pous- ser et couper des sapins. Les deux autres collègues se trouvent à Pierre- fontaine-les-Varans et Saint-Juan. “Tous les sapins de noël proviennent à 99 % de plantations et ne sont bien évidemment pas prélevés dans la forêt. 80 % de nos ventes sont des nordmann” rapporte le professionnel. Ses équipes dirigées par un chef de culture choi- sissent les premiers choix, les coupent, les préparent pour les acheminer dans des espaces de vente à Pontarlier ou pour des collectivités ou entreprises. Un nordmann de 2 mètres de hauteur avec filet de transport se vendra aux alentours de 50 euros, un épicéa 35 euros. Les seconds choix moins étof- fés seront 30 % moins chers. Cette année encore, le rush tiendra en halei- ne le personnel pendant quelques jours : “Noël représente pour nous 10 % de notre chiffre d’affaires. Environ 3 000 arbres seront coupés” rapporte le res- ponsable de la pépinière qui emploie 30 personnes à Flagey. Du local, rien que du local. Duchesne fournit des villes en sapins. Ceux de Pontarlier proviennent de Flagey. Une technique pour les préserver une fois à la maison : mettre le tronc dans un seau rempli d’eau et de cailloux. Et pour ceux qui aiment l’odeur de l’épi- céa…mais qui détestent les épines au sol, un conseil : “Prenez une branche d’épicéa coupée et mettez là au sol sous le Nordmann…Vous aurez l’odeur sans les épines” glisse Vincent Duchesne. Le prix des sapins a peu bougé depuis quelques années après avoir pris au niveau national une augmentation de 20 % ces 10 dernières années. “Il y a eu augmentation des prix à la suite d’un défaut d’approvisionnement en Euro- pe. Le jeu de l’offre et de la demande a fait le reste” commente le pépiniériste. Le sapin, qui n’est pas en plastique, a préservé son côté symbolique. C’est celui que l’on va chercher avec son père, que l’on transporte entre le siège arriè- re et le tableau de bord de la voiture. C’est ça la vraie odeur de Noël. Merci la pépinière… n E.Ch.

C elui-là est parfait. Bien four- ni, des branches symé- triques, une taille attei- gnant les 2 mètres : bref, ce nordmann aura parfai- tement sa place dans le salon. Dans la plantation située à 800 mètres d’al- titude du côté de Bolandoz, des cen-

taines de sapins sont coupées jusqu’à quelques jours précédant Noël par la pépinière familiale Duchesne. Le secret : “Les couper le plus tard possible pour qu’ils gardent leur fraîcheur, même si les nordmann ne perdent pas leurs aiguilles” témoigneVincent Duchesne, fils et petit-fils de pépiniériste.

Vincent Duchesne de la pépinière du même nom dans une des plantations de nordmann à Bolandoz.

Les pépiniéristes coupent les plus beaux sapins qui vont se retrouver sur les étals du Haut-Doubs.

l Tendances Quels cadeaux sous le sapin ? Dans la hotte du Père Noël

Cette année, les Français devraient libérer les cordons de leur bourse et dépenser en moyenne 559 euros par foyer pour les cadeaux, repas, tenues, sorties et décoration. C’est 1,5 % de plus que l’an dernier.

flexibilité des offres proposées dans chacun des coffrets. Les femmes s’attendent à des petits paquets, joliment mar- qués de lettres dorées. Boucles d’oreilles, bracelet, collier… Qu’importe ! Faut que ça brille ! Dans un tout autre registre, les appareils culinaires, surtout connectés, peuvent avoir leur place dans leurs souliers. Cependant, certaines familles se refusent à se plier à la mode et prônent un Noël responsable et solidaire.Ainsi, Caroline habi- tant près de Pontarlier, évoque son souhait de n’offrir que du local, du fait main ou de l’occa- sion. “Certains vont jouer le jeu, pour d’autres, ce sera plus com- pliqué. Je souhaite que mes quatre enfants apprennent à consommer de façon réfléchie.” Cette année encore, la hotte du Père Noël sera bien garnie, sur- tout pour les enfants, priori- taires dans cette course aux cadeaux. n M.R.

nesse ! La célèbre marque de consoles Nintendo a d’ailleurs bien saisi le concept en relan- çant sa fameuse Nes en format mini. “Le succès ne s’est pas fait attendre et les revendeurs sont désormais en rupture de stocks” confirme Virginie Vernay. Sega a répondu à l’offensive en réédi-

C ette année encore, les produits high-tech se taillent la part du lion chez les adoles- cents. Smartphones, drones et autres gadgets connec- tés sont très attendus au pied du sapin, surtout chez les gar- çons. Les jeunes filles préfére- ront du maquillage ou des vête- ments. En revanche, la petite enveloppe d’étrennes séduirait les deux camps. Chez les plus jeunes, les héros ont encore la vie belle et tous les objets estampillés Soy Luna, Pat Patrouille, héros Marvel ou encore Mickey sont à l’honneur. Virginie Vernay, responsable du magasin MaxiToys de Doubs,

tant sa console- phare, en la qualifiant à jus- te titre de “Retro Mega- Drive”. Les box ont elles aussi tou- jours autant de succès. Pour des séjours en amoureux, des cours de pilota- ge sur circuits ou encore des soins bien-être, le plaisir de recevoir est tou- jours au rendez- vous grâce à la

confirme la tendance : “Que ce soit sous forme de figurines, de jeux de société ou encore d’ha- bits, ils seront incontournables dans les foyers comportant des enfants de moins de dix ans. Idem pour les indémodables Playmobil et Lego, déclinables à l'infini. En revanche, on assis- te à la chute de la Reine des Neiges et de Barbie, moins récla- mées par les petites filles cette année.” Quant aux adultes, la tendan- ce se veut plus rétro. Les pla- tines vinyles ont le vent en pou- pe, surtout s’ils ont un design vintage. Les vieux disques dor- mant dans le grenier de mamie vont retrouver une nouvelle jeu-

“Consommer de façon plus réfléchie.”

Rupture de stocks pour certaines consoles de jeux dans les magasins pontissaliens.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016

PATRIMOINE

583 items

Le fonds Bichet inscrit à l’inventaire du musée Cette mise à jour des collections rappelle la contribution humaine et artistique de l’artiste et sa famille à l’enrichisse- ment du musée de Pontarlier. Un personnage incontournable.

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D ans l’histoire du musée, il res- tera sans doute comme l’un des plus importants pourvoyeurs d’œuvres artistiques et pièces archéologiques. Un peu à son image de touche à tout dans les domaines scientifiques et culturels les plus variés. Pierre Bichet s’est beaucoup impliqué dans les fouilles liées aux fameux tumu- li de la plaine de l’Arlier. Née Duval, son épouse “la Biche” toujours en vie est issue d’une ancienne famille de dis- tillateurs : les Duval. Il en reste l’alam- bic et divers documents iconographiques et historiques de la collection absinthe du musée. Même s’il avait plusieurs cordes à son arc, Bichet reste d’abord un peintre. L’artiste qu’il était a légué plusieurs de ses œuvres et lithographies. Par son rayonnement et son implication dans l’organisation du salon desAnnon- ciades, il a aussi incité nombre des exposants invités à Pontarlier à faire don d’œuvres toujours pour le musée. “On pourrait y ajouter le don de ses

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des initiateurs du musée, a lui aussi œuvré à l’enrichissement des collec- tions en faisant par exemple acheter

connaissances. Son épouse reste tou- jours disponible pour apporter des com- pléments d’informations sur les œuvres de son époux, tout comme son fils Vin- cent Bichet.” Pour Laurène Mansuy, la directrice du musée, le peintre pontissalien est un personnage incontournable du musée. “ Le fonds Bichet comprend près de 600 pièces de toute sorte. Il s’agit d’un don sans condition, légué dans le seul but de partager un patrimoine.” Bien sûr, Bichet ne fut pas le seul à s’impliquer au service du musée. Robert Fernier que l’on peut considérer comme l’un

tave Courbet nous a laissé aussi beau- coup de choses, notamment des gra- vures sur Toussaint Louverture” , com- plète la directrice. La liste des donateurs ne s’arrête pas là. On pourrait aussi citer les dons ponctuels de Robert Bouroult, Charles Maire ou toute la collection de faïences de MonsieurWuillemot. “Chaque pro- position de dons ou d’achats de pièces fait l’objet d’un dossier soumis à l’avis de la Commission scientifique régio- nale. Laquelle décide ou pas si la piè- ce mérite d’être inscrite à l’inventaire du musée.” n

par la ville de Pontar- lier des œuvres qui lui semblaient utiles d’in- tégrer au patrimoine cul- turel de la commune. On lui doit par exemple l’ac- quisition de l’auto-por- trait de Courbet. “Gas- ton Delestre, un ami de Fernier avec qui il entre- prit de réaliser le cata- logue raisonné de Gus-

Un peu à son image de

touche à tout.

Le fonds Bichet comprend près de 600 pièces avec bien sûr des œuvres picturales du peintre pon- tissalien et qui lui appartenaient.

État civil de novembre 2016

23/11/16 – Victoria de Martial SOR- DELET, menuisier et de Audrey RUIZ, auxiliaire de puériculture. 24/11/16 – Mathis de Mathieu SIMON CHOPARD, agent de production et de Julie VIEILLE, secrétaire médicale. 25/11/16 – Rafael de Yorick GAY, tech- nicien en bureau d’études et de Sylvie MOURA, assistante commerciale. 25/11/16 – Mia de Julien DA SILVA, carrossier peintre et de Stéphanie CLÉ- MENT, agent d’ordonnancement. 25/11/16 – Inaya de Behar OSMANI, courtier en assurance et de Qëndresa XHELADINI, vendeuse. 25/11/16 – Gabin de Gilles BOLLE- REDDAT, enseignant et de Maud WYR- WAS, professeur d’histoire géographie. 25/11/16 – Léo de Anthony GENRE- JAZELET, vendeur et de Fanny CUE- NOT, secrétaire, vendeuse. 28/11/16 – Liam de Johnny DEVIL- LERS, technicien et de Janick PIRA- NY, assistante de vie. 30/11/16 – Irem de Ali DEMIR, maçon et de Ayse AKTURK, ouvrière. 30/11/16 – Ilhan de Hakan ÖZER, chef d’équipe et de Cynthia TEUFEL, assis- tante maternelle. 30/11/16 – Jules de Laurent DEVIL- LERS, plombier chauffagiste et de Luci- le BOLE-RICHARD, infirmière. 30/11/16 – Joulian de Amaury BUÉE, intérimaire en plasturgie et de Mélanie GANON, sans profession. 01/12/16 – Léna de Frédéric POLAT- LI, technicien d’usinage et de Eylem KELES, gérante de restaurant. 01/12/16 – Athena de Fabio GOF- FREDO, agent de conditionnement et de Emeline GUILLEMOT, aide soignante. 01/12/16 – Tyron de Roméo VALERE, cariste et de Marie VALNET, esthéti- cienne. MARIAGES 05/11/16 – Yves VUILLARD, sans pro- fession et Brigitte RICHARD, sans pro- fession. déCèS 30/10/16 – Georgette FAIVRE, 83 ans, retraitée, domiciliée à Maisons-du-Bois- Lièvremont (Doubs), épouse de Clau- de MARGUET.

03/11/16 – Marcel GUYON, 83 ans, retraité, domicilié à Dommartin (Doubs), veuf de Jeanne POURCELOT. 04/11/16 – René JEUNET, 78 ans, retrai- té, domicilié à Censeau (Jura), époux de Marie-Thérèse FOURNIER. 03/11/16 – Nicolas BRUNDO, 41 ans, ouvrier en construction métallique, domicilié à Pontarlier (Doubs). 07/11/16 – Jacques JOURDAIN, 78 ans, retraité, domicilié à Vuillafans (Doubs), époux de Michèle MOREY. 07/11/16 – Michel PAUL-JACQUES, 68 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), époux de Françoise SIMUS. 10/11/16 – Philippe JEANMAIRE, 67 ans, retraité, domicilié à Le Russey (Doubs), célibataire. 09/11/16 – Philippe ROLIN, 51 ans, creuseur, domicilié à Morbier (Jura), époux de Isabelle FIGUEIRE. 11/11/16 – Roger DUBOIS, 86 ans, retrai- té, domicilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs), veuf de Camille JUSSEAUME. 13/11/16 – Patrice BILLOD, 65 ans, retraité, domicilié à Maisons-du-Bois- Lièvremont (Doubs). 15/11/16 – Jean FANTOLI, 92 ans, retraité instituteur, domicilié à Granges- Narboz (Doubs), époux de Mauricette GENRE. 19/11/16 – Pierre MUSY, 92 ans, retrai- té, domicilié à « Remonot » les Combes (Doubs), époux de Annette BILLOD. 23/11/16 – Maximin HENRIET, 91 ans, retraité, domicilié à Arçon (Doubs), veuf de Collette GUINCHARD. 24/11/16 – Eugène LIEGEON, 87 ans, retraité, domicilié à Courvières (Doubs), époux de Marie LHOMME. 25/11/16 – Gilbert CASSUS, 76 ans, retraité, domicilié à Morbier (Jura), veuf de Marie-Thérèse ODDO. 29/11/16 – Antoinette BETTINELLI, 86 ans, retraitée, domiciliée à Mouthe (Doubs), veuve de Paul DORNIER. 30/11/16 – Clotilde GRESARD, 80 ans, retraitée kinésithérapeute, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 03/12/16 – Paulette PERREY, 67 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), épouse de Daniel BILLOD- LAILLET.

17/11/16 – Rose de Gaëtan VANNOD, charpentier et de Charlotte VIEILLE- MARCHISET, infirmière. 18/11/16 – Mirko de Gérémy PÉRONY, technicien et de Delphine RANKIC, labo- rantine. 18/11/16 – Matéo de Anthony GOMEZ MONTIEL, gérant de société et de Jen- nifer BENICOURT, responsable mar- keting relationnelle. 19/11/16 – Lilian de Julien CHAUVIN, adjoint technique et de Laetitia GAILLARD, responsable commerciale. 19/11/16 – Micah de Samuel LEBLANC, charpentier et de Amanda NICCOLI, opératrice horlogerie. 19/11/16 – Daniel de Michaël MARTIN, agent de sécurité et de Déborah ASFA- HAN, éducatrice. 19/11/16 – Faustine de Ludovic LENOIR, mécanicien usineur et de Elodie RAGOT, vendeuse. 20/11/16 – Laïla de Damien COULON, chauffeur et de Fanny DRASAUSKAS, plaquiste. 20/11/16 – Marilou de Davy CORDIER, agent de méthodes et de Céline HEN- RIET, sans profession. 21/11/16 – Victoria de Benoit JAC- QUIN, préparateur en pharmacie et de Anne RUCHTI, ergothérapeute. 21/11/16 – Ulysse de Silvère POUMOT, infirmier et de Léa MOUNIER, aide à domicile. 22/11/16 – Soan de Yohann ALCON, mécanicien ferroviaire et de Vanessa MAGNIN, serveuse. 23/11/16 – Léonard de Didier FARNY, ouvrier et deMaud FORNASIER, secré- taire. 23/11/16 – Amélie de Julien MAIRE, commercial et de Mathilde TIROLE, conseillère d’élevage. 22/11/16 – Anaya de Achraf FADI, tech- nicien et de Emilie ROMAND, vendeuse. 21/11/16 – Rodrigo de José DOS REIS BAIAO, agent de sécurité et de Sara COSTA FERNANDES DINIZ PARREI- RA, agent d’entretien. 23/11/16 – Rose de Sylvain LOUVET, régleur sur commandes numériques et de Hélène CHABOD, sage-femme. 23/11/16 – Tyree de Fabien BOUVE- RET, cuisinier et de Esther BASSO- GLOG NDOM, chorégraphe.

03/11/16 – Chloé de Julien ALMODO- VAR, statisticien et de Juliette FUCHET, chimiste. 03/11/16 – Mia de Anthony FAUCHIL- LE--LOUIS, électricien et de Prescillia REMONNAY, intérimaire. 02/11/16 – Axel de Anthony REGAZ- ZONI, chauffeur livreur et de Frede- rique BOUJON, contrôleuse qualité. 03/11/16 – Nolan de Gillian BART, tech- nicien et de Céline ZAHIROVIC, sans profession. 03/11/16 – Adanna de Pacôme WAN- FIO, ouvrier et de Christelle JEANNE- ROD, employée de vie scolaire. 05/11/16 – Chloé de Laurent LAMIDEY, chef de projet et de Dédé YEVUH-WHY- TE, infirmière. 05/11/16 – Anas de Lies KHIRA, agent de sécurité et de Mounia BLAT, opé- ratrice. 07/11/16 – Florine de Cédric CHAM- BELLAND, agriculteur et de Véronique LECLERC, rédacteur territorial. 07/11/16 – Éloanne de Yoann BRÉ- VOST, logisticien et de Marie GAUL- THIER, chargée de clientèle. 07/11/16 – Anaé de Bastien MARCEAU, gérant d’entreprise et de Chloé LAVAL, commerçante. 08/11/16 – Raphael de Jean-Sébas- tien PARGNY, commercial et de Virgi- nie LÉCULIER, fromagère. 08/11/16 – Léo de Vincent DUBOC, régleur sur commandes numériques et de Angélique SCHIEHLE, manipulatri- ce en électroradiologie médicale. 08/11/16 – Naëlle de Thibault ROY, chauffeur livreur et de Camille DELMI, aide à domicile. 08/11/16 – Tom de Benoit MARION, ingénieur et de Maryline CATTET, sage femme. 09/11/16 – Léa de Mathieu MAIRE, électricien et de Gaëlle BIGOT, auxi- liaire de vie. 09/11/16 – Marin de Florian RUTY, char- pentier et de Amélie GUILLOT, prépa- ratrice en pharmacie. 09/11/16 – Léa de Didier LOMBAR- DOT, ouvrier et de Esther ROUSSEY, ouvrier qualifié.

10/11/16 – Clément de Guillaume GAR- NIER, logisticien et de Maud SALINS, infirmière. 10/11/16 – Vivian de Kévin RIES, cui- sinier et de Ambre ROUCAYROLS, sans profession. 10/11/16 – Gabriel de Maxime DEBIÉ, conducteur d’engins et de Sophie GER- MAIN, notaire. 10/11/16 – Osman de Ayhan KARDES, gérant d’entreprise et de Oya BUDAK, agent d’entretien. 11/11/16 – Neima de Chamsidine AHA- MADI BOINA, cuisinier et de Maud SCHWOERER, sans profession. 11/11/16 – Iris de Bastien MAZERON, régleur sur commande numérique par calculateur et de Elodie PIGHIN, esthé- ticienne. 12/11/16 – Kadijatou de Fabrice DIAL- LO, assistant social et de Aïssatou DIAL- LO, sans profession. 12/11/16 – Tiyane de Jérôme LEFEVRE, infirmier et de Cindy GULER, infirmiè- re. 12/11/16 – Lilou de Antoine DOLCE, maçon et de Isabelle STUMPP, sans profession. 14/11/16 – Chloé de Clément TRUS- SARDI, frigoriste et de Elodie RIGAUD, infirmière. 15/11/16 – Romane de Olivier CHAS- SEUR, horloger et de Marie-Pascale TRIMAILLE, horlogère. 14/11/16 – Lola de Nicolas LANGLOIS, chef de chantier et de Aline REVIL- SIGNORAT, aide-soignante. 16/11/16 – Chloé de Jérémy BAR- THÉLEMY, technicien de maintenance et de Amandine KIRSCH, sans profes- sion. 16/11/16 – Elya de Erkan BOZKURT, polisseur et de Esra TANRIVERDI, polis- seuse. 17/11/16 – Taylor de Alexandre BEC- KER, conducteur de trains et de Flo- riane NICOL, sans profession. 17/11/16 – Elif de Ismet KARAKURT, ouvrier en fromagerie et de SultanCETIN- KAYA, sans profession. 17/11/16 – Ewen de Davy MOUGIN, auto-entrepreneur et de Mathilde PER- RIN, professeur.

NAISSANCES 28/10/16 – Johana de Yannick PILLIAI- RE, mécanicien et de Aurore MINAZ- ZI, sans profession. 28/10/16 – Paul de Steven HARRY, déclarant en douane et de Mathilde QUERRY, infirmière. 28/10/16 – Saphir-Mebarek de Yous- sef ASSAWIDI, opérateur de produc- tion et de Linda KARA, gestionnaire administrative. 29/10/16 – Sixtine de Benoît COUR- DIER, responsable méthodes et de Béatrice CHOISNE, conseillère com- merciale en banque. 31/10/16 – Flora de Florent POURNY, responsable des achats et de Sabrina PIERRAT, responsable ressources humaines. 31/10/16 – Simon de Vincent VUEZ, horloger et de Karine LEGRAIN, hor- logère. 31/10/16 – Molly de Vincent HENRI- SEY, ouvrier et de Emilie POURCELOT, sans profession. 31/10/16 – Charlie de Raphaël CLAU- DEL, superviseur en industrie phar- maceutique et de Caroline CRAIPEAU, ingénieur production pharmaceutique. 31/10/16 – Sam de Yannick DUBOZ, chef de projet et de Stéphanie DUBOIS, infirmière bloc opératoire. 01/11/16 – Firmin de Olivier SOUDY, formateur bureau d’études et de Lau- re VIOLETTE, conseillère en économie sociale et familiale. 02/11/16 – Amir de Yvan BAVEREL, acheteur et de Nadia MOHAMEDI, médiatrice familiale. 31/10/16 – Capucine de Frédéric GUIN- CHARD, électricien et de Géraldine FAGET, secrétaire comptable. 02/11/16 – Inès de Gaël MASSOT, infir- mier et de Laura CHAUVASSAGNE, infirmière. 02/11/16 – Émilie de Julien CÔTE-DER- NIER, ouvrier et de Alice BONHAURE, infirmière. 02/11/16 – Giulia de Nelson DE LIMA, parqueteur et de Aurélie BOICHOT, employée en logistique.

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