La Presse Pontissalienne 206 - Décembre 2016

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La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016

OUVRAGE

TOUR D’HORIZON

parle alors ski, tremplins, traî- neau nordique. Le feu met en exergue le travail d’un ferron- nier d’art, à savoir BenoîtVuille- min qui a repris à son compte une tradition ancrée dans sa famille depuis plusieurs géné- rations. Le feu, c’est aussi le fer, lamicro- mécanique et l’horlogerie. L’au- teur qui sait concilier le passé au présent n’hésite pas focali- ser son attention sur des temps forts de l’été comme le Festi- val de la Paille. Il s’est attaché les services de plusieurs auteurs. À savoir : Joël Gui- raud, Jean-Claude Barbeaux, Christian Dubois, Frédérique Zahnd,Willy Graff et Grégory Maugain . n Haut-Doubs, La terre, l’eau, l’air, le feu & le fer Photographies et reportages : Serge Reverchon Prix 20 euros

La médiathèque, c’est fantastique Le premier festival associant la médiathèque PONTARLIER JUSQU’AU 17 DÉCEMBRE

La terre, l’eau, l’air, le feu & le fer Serge Reverchon, photographe, a pris le parti de présenter le Haut-Doubs en fonction des élé- ments. Une balade abondamment illustrée avec des textes émanant d’un collectif d’auteurs.

et le conservatoire s’articule autour du fantastique avec diverses animations ludiques, culturelles et musicales.

“J’ aime cette démarche de peindre une région à travers les paysages, les habitants, les savoir-faire. Pour moi, ce livre sonne comme un retour aux valeurs essentielles, un retour à la nature. Je trouve que le Haut-Doubs a beaucoup de per- sonnalité” , indique celui qui nous invite à découvrir ou redé- couvrir toute la richesse de ce petit bout de montagne juras- sienne.

Les grands classiques du patri- moine architectural : abbaye deMontbenoît, château de Joux côtoient ce qui fait toujours l’identité agricole du Haut- Doubs, à savoir lamontbéliarde, le cheval comtois et toutes les spécialités locales : mont d’or, salaisons, absinthe, comté… Quand l’auteur met les pieds dans l’eau, c’est pour évoquer sous sa forme liquide les lacs, gorges, cascades les plus emblé- matiques. Quand l’eau se trans- forme en cristaux de neige, on

“T out est parti d’un par- tenariat entre la médiathèque et le conservatoire pour mettre en place un ciné-concert en lien avec des films qui relèvent du fantastique. L’idée du festival s’est développée autour de cet événement” , rappelle Anne- Gaëlle Dujardin, directrice de la médiathèque municipale. Après l’annulation du concours de cosplay faute de candidats, l’ouverture du festival a eu lieu le 2 décembre avec une soirée jeux de rôles animée par Ludo- Doubs. Petits et grands ont ensuite eu droit à des après- midi jeux de société program- més les 3 et 7 décembre. Les musiques de films fantas- tiques associant l’image et le son figurent au programme du ciné-concert qui se tient le 9 décembre à 20 h 30 aux Capu- cins. Le théâtre du Lavoir accueille le 10 décembre à 17 h 30 une soirée contes ani-

mée par la compagnie Le nez en l’air. Le 14 décembre, direc- tion la médiathèque pour un second rendez-vous contes mis en mots par Anne Barrat, res- ponsable du secteur jeunesse. “En parallèle, on propose des ateliers d’écriture les 10 et 16 décembre avec un concours de nouvelles sur le thème du fantastique. Le concours est ouvert jusqu’au 7 mars et s’adresse à un public ado-adul- te. Ces ateliers sont animés par Lune de Plume. On propose aus- si pour les plus jeunes un concours de dessins toujours sur le même thème.” L’espace exposition de lamédia- thèque est occupé depuis le début du mois par les œuvres des élèves en classe de 1 ère Arts plastiques du lycée Xavier-Mar-

mier. À voir. Le clou du festi- val, c’est pour le 17 décembre avec l’atelier “réalité virtuel- le”. Les organisateurs ont fait appel à la société “Aux fron- tières du pixel” qui emportera dans ses bagages casques, jeux de vision à 180° et consoles Wii… Ce festival pourrait se pérenniser sous la forme d’une biennale. n Trois ateliers “réalité virtuelle” sont proposés le 17 décembre à la médiathèque municipale de Pontarlier. raconter à travers des textes et donc des photos, l’histoire de ces alpages qui sont partie pre- nante de la coopération agri- cole et tellement importants pour la vie de nos montagnes” observe Jean-Marie Robbe. Le livre raconte en une bon- ne centaine de pages l’histoi- re des fruitières et de l’alpa- ge depuis le milieu du XVI ème siècle. “ Il existe très peu d’ar- chives sur cette question. Les premiers documents remon- tent au XIX ème siècle. Il était donc intéressant de se pencher sur cette question. Il existe enco- re à ce jour près de 80 fermes d’alpage sur le massif” indique M. Robbe. Sur le plan photographique, c’est à une promenade sur les alpages les plus emblématiques du massif, entre l’Herba, le Suchet et le Mont d’Or, que nous invitent les deux auteurs, fils de paysans originaires de Labergement-Sainte-Marie et qui ont, dans leur enfance, côtoyé de près cet art de vivre propre aux alpages et à leurs bergers.Avec ce livre, “c’est aus- si un peu de notre enfance que l’on fait revivre” note Jean- Marie Robbe. n Alain Robbe (à droite) et son frère Jean-Marie, co-auteurs de l’ouvrage. L’alpage comtois d’hier à aujourd’hui Jean-Marie et Alain Robbe Éditions Cêtre 19,50 euros

Festival de la médiathèque Jusqu’au 17 décembre à Pontarlier Renseignements au 03 81 38 81 37

Les frères Robbe narrent l’histoire des alpages Alain et Jean-Marie Robbe, tous deux originaires de Labergement-Sainte-Marie, racontent en textes et en images la passion- nante histoire des alpages du Haut-Doubs. LIVRE DE L’HERBA AU SUCHET

Les textes du livre sont issus d’un collectif d’auteurs locaux.

Après le livre, v’là le calendrier ! Sophie Garnier publie à nouveau quelques perles du parler franc-comtois sous la forme cette fois d’un calendrier illustré. À découvrir et à offrir. ÉDITION UN PRODUIT 100% COMTOIS

L es frères Robbe, originaires de Labergement-Sainte- Marie, ont uni leurs com- pétences pour un ouvrage ori- ginal consacré aux alpages du Haut-Doubs. Alain étant “très bon en photo” dixit Jean-Marie, et Jean-Marie plutôt à l’aise

avec la plume, tous deux ont l’idée de cette collaboration de laquelle est né cet ouvrage qui sortira fin novembre en librai- rie. “Mon frère qui a parcouru le massif jurassien de long en large avait des dizaines de pho- tos. Nous est venue l’idée de

A près le succès de son livre best-seller“Moi j’parle com- tois !… pas toi ?” qui s’est écoulé en un an à plus de 17 000 exemplaires, Sophie Garnier revient en librairie avec les expressions bien “d’chez nous.” Mais cette fois-ci, c’est sous la forme d’un calendrier que l’au- teure de Malans nous invite à découvrir quelques-unes des perles du parler franc-comtois. À chaque mois ses expressions illustrées en couleur par les des- sins humoristiques de Sophie Lambda. En janvier se pointent les conscrits qui “ont fait une de ces voueries” , enmars “je r’coule un jus” pendant que la neige “tom- be ardidon.” Plus loin dans les saisons, “on s’envoie une Mor- teau” le soir au dîner pendant que d’autres s’en vont “r’zyeu-

Le calendrier 2017 “Moi j’parle comtois !… pas toi ?” est disponible au prix de 10 euros.

ter laCaroline d’en face,les quin- quets grands ouverts.” Au fil des pages, vous croiserez la route des “patassots” , des “bois-sans- soif” et des gamins endiman- chés en train de “tiaffer dans la gouillassse.” SophieGarnier a pris soind’ajou- ter un petit lexique pour per- mettre à celles et ceux qui ne maîtrisent pas totalement ces bons mots tirés du parler local, d’en comprendre le sens avant de les apprivoiser. L’auteure a

ajouté à ce calendrier original deux recettes de ses grands- mères qui préparaient “le crâ- pé” et “les sèches”. Comme le livre (qui est toujours en vente), le calendrier est édi- té par l’association La Braillot- te. Il est disponible en librairie et dans différents points de ven- te en Franche-Comté dont la liste est mise en ligne sur le site de www.labraillotte.fr. Il est éga- lement possible de le comman- der. n

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