La Presse Pontissalienne 206 - Décembre 2016

MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 206 - Décembre 2016 26

MALBUISSON 15 jours de travaux Le Huit à Huit refait à neuf Après deux semaines de fermeture pour cause de travaux, la supérette et le magasin exploités par la famille Grésard a rouvert ses portes, propre comme un sou neuf.

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B elle à croquer. Avec sa nouvel- le couleur vert pomme éclatante, la supérette a pris un petit coup de jeune qui la rend infiniment plus agréable, lumineuse, moderne. En quinze jours, les entreprises chargées de la rénovation n’ont pas dû chômer. Si la zone boucherie-fromagerie reste identique car complètement transfor- mée en 2012, la partie épicerie chan- ge du tout au tout. Nouveaux rayon- nages plus fonctionnels, nouvel agencement, tout concourt à amélio- rer le service proposé aux clients. Sur 300 m 2 , on trouve ici plus de 4 000 références. Cette nouvelle étape ajou- te une page supplémentaire à l’histoi- re de ce commerce dont l’origine remon- te à 1973. Originaires de

Labergement-Sainte-Marie, Paul et son épouse Éliane Grésard viennent alors s’installer à Malbuisson où ils tiennent le magasin aujourd’hui dédié aux produits régionaux. Lequel a éga- lement été remis au goût du jour. Le couple arrive avec leurs trois enfants, à savoir Claude, Pierre et Françoise qui sont aujourd’hui aux commandes de la maison Grésard. “1983 marque la construction du bâtiment accueillant alors le supermarché épicerie Score” , souligne Pierre Grésard. En 1996, après l’agrandissement de la supérette passée sous pavillon Huit à Huit, décision est prise d’y transférer le rayon boucherie-charcuterie. 1996, l’année de tous les investissements avec l’extension des ateliers de pro-

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duction qui répondent alors aux normes européennes. Après la rénovation partielle engagée en 2012, la famille Grésard termine le travail avec cette restauration com- plète de l’outil de travail. “On ne peut que souligner l’investissement de ma sœur Françoise qui était présente chaque jour pour suivre le chantier” , souligne son frère en remerciant aussi le per- sonnel toujours disponible pour le coup de main. Le parfum du travail bien fait embau- me l’atmosphère. On pourrait sans dou- te trouver des défauts à la famille Gré- sard mais personne ne contestera leur investissement dans le travail. Des bosseurs. La rénovation du magasin de produits régionaux, c’est l’affaire de Gilou, le mari de Françoise. Ce menuisier a mis du cœur à l’ouvrage pour habiller de bois cet espace rendu grâce à lui encore plus chaleureux. Le contenant change et le contenu aussi. Fini les babioles touristiques qui pren- nent de la place et la poussière, l’ac- cent est mis désormais sur les produits régionaux, les corbeilles…On appelle cela une montée en gamme de proxi- mité. n E.Ch.

LES LONGEVILLES-MONT-D’OR Engraissement

Des highlands au pays du comté Après les poulets et les porcs fermiers, Olivier Rousselet se diversifie dans l’engraissement de vaches originaires des hautes terres d’Écosse. Rustique, vous avez dit rustique…

L es touristes et promeneurs qui se sont baladés du côté deMéta- bief en ont forcément croisé sur les pentes de la Renversée ou du côté de Troupézy où elles ont pas- sé une bonne partie de l’été. De vraies tondeuses écologiques aussi efficaces que les moutons. “Elles sont d’une incroyable rusticité et mangent à peu près tout ce que les autres vaches ne veulent pas” , indique l’éleveur de la Ferme du Mont d’Or. Tombé sous le charme de ces bêtes atypiques, il leur reconnaît aussi un caractère assez rustique et conseille vivement de ne pas les prendre pour des vaches en peluche. “Mieux vaut s’en méfier, même si certaines sont très sociables.” Au-delà de l’origina- lité, c’est aussi les caractéristiques de cette viande qui intéresse Olivier Rousselet aujourd’hui à la tête d’un troupeau d’une quarantaine de bêtes. Viande maigre par excellence riche en protéines et en fer, la viande High- land a bien des vertus.“ Ceux qui sur-

veillent leur taux de cholestérol n’au- ront pas à s’inquiéter.” Son goût, plus sauvage que celui du bœuf ordinai- re, ne manque pas de saveur. Elle mérite sans doute de figurer sur toutes les bonnes tables à Noël à la recherche de produits atypiques. Le fermier des Longevilles-Mont-d’Or n’en est pas à son coup d’essai. Il gère aussi toujours à la mode fermière un

Entre Françoise et Pierre Grésard, toute l’équipe du Huit à Huit sans oublier à côté de Françoise son frère Claude, et celui par qui tout a commencé, à savoir Paul Grésard.

élevage de 1 000 poules plein air et engraisse 150 cochons sur paille. C’est le seul fabricant fermier de saucisses I.G.P. Morteau. “Chez nous, tout est fait mai- son. On a même instal- lé un lactoduc pour acheminer le petit-lait entre la fromagerie et la porcherie. La viande est commercialisée en caissettes ou au détail au magasin de la ferme du Mont d’Or.” n

Pas des vaches en peluche.

CHAUX-NEUVE

Ouverture à l’automne 2017

L’hôtel renaît de ses cendres Il aura fallu attendre pratiquement deux ans pour voir se reconstruire l’ancien hôtel Ti-Nordic qui s’était envolé en fumée en

Les travaux de rénovation ont repris depuis plusieurs semaines.

septembre 2015. Une résurrection.

M ême si on com- mençait à s’y habi- tuer, c’est toujours encourageant de voir disparaître ce qui s’ap- parentait davantage à une verrue au centre du village. Jean-Marie Saillard le pré- sident de la communauté de communes des Hauts du Doubs est le premier à s’en réjouir. Il n’a plus du tout envie de s’attarder sur les tenants et aboutissants de cet incendie volontaire pro- voqué par l’ancien gérant. “L’affaire est toujours en cours de règlement judiciaire.

On a été indemnisé, ce qui nous a permis d’entre- prendre la rénovation de l’établissement” , explique- t-il en soupirant devant un tel gâchis. À ceux qui peuvent s’inter- roger sur l’intérêt de recons- truire un hôtel au même endroit, l’élu explique que la communauté de com- munes propriétaire des lieux n’avait guère le choix si elle voulait reconstruire à l’iden- tique. Force est de recon- naître aussi l’emplacement assez stratégique du site à

la croisée des routes entre Foncine et Chapelle-des- Bois. Ce futur hôtel-restaurant disposera de 10 chambres trois étoiles avec, nouveauté, un appartement de fonction pour héberger les tenan- ciers. “Il y aura également plus de chambres aux normes accessibilité. La pro- cédure de recherche de gérants est lancée. On a déjà reçu des candidatures” dit l’élu. L’idéal serait de le confier à un couple de pro- fessionnels de la restaura-

tion. La plupart des travaux sont réalisés par des entre- prises locales. Sauf contre- temps, l’ouverture est pro- grammée à l’automne 2017. Bonne nouvelle à signaler aussi sur le territoire de la communauté de communes des Hauts du Doubs avec le début d’aménagement de la zone d’activité du Brey. “Le chantier a débuté mi- novembre. La zone couvre 5,5 hectares divisés en 13 lots. On a déjà trois réservations d’entreprises locales.” n

Olivier Rousselet soigne un troupeau d’une quarantaine de vaches highlands.

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