Journal C'est à Dire 197 - Avril 2014

Le journal gratuit du Haut-Doubs

24 mars 2014 N° 197

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

DESSOUBRE :

L’ÉTAT D’URGENCE

S O M M A I R E

Un lotissement en suspens. Un lotissement de 19 parcelles est pour l’instant en attente à Grand’Combe-Chateleu. La municipalité a refusé au promoteur le permis d’aménager alors que plusieurs parcelles sont déjà réservées. (page 4) Précaire dans le Haut-Doubs. Le Haut-Doubs frontalier, ce n’est pas que l’opulen- ce. Dans le Val de Morteau, il existe des personnes qui galèrent pour se loger et pour joindre les deux bouts. Témoignage. (page 5) La mode des drones. Ces petits engins volants sont de plus en plus répandus. Mais attention, leur utilisation est désormais strictement encadrée. (page 32) Accès bloqué à l’école d’horlogerie. À Maîche, l’école F.T.S.H. bloque l’entrée à ses élèves et à ses professeurs. (page 36)

(Le dossier en pages 21 à 27)

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R E T O U R S U R I N F O

Annie Genevard exerce un recours contre le redécoupage des cantons 2

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. M ercredi 12 mars Daniel Bonnet, délégué régional Orange en Franche- Villers-le-Lac et Montlebon en haut débit

Millefeuille Une fois les élections municipales pas- sées, le gouvernement Ayrault s’attellera sans doute à une réforme que tous les gouvernements les uns après les autres ont repoussée faute de courage politique : celle des collectivités locales, en s’attaquant à ce qu’on a l’habitude de nommer le “millefeuille administra- tif.” Est-ce utile de rappeler que la Fran- ce détient le record absolu en la matiè- re avec plus de 36 000 communes (dont quelques-unes sans un seul habitant), soit à elle seule près de 40 % du nombre total de communes des pays de l’Union européenne ! À cela il convient d’ajouter les groupements de communes et autres syndicats intercommunaux (plus de 11 000 en France) qui ont engendré une progression des dépenses deux fois plus rapide que la richesse nationale depuis une vingtaine d’années, puis les Conseils généraux, les Régions ou encore les Pays. Dans ce paysage administratif touffu, il y a donc les Départements que le législateur, plutôt que de les réfor- mer, les faire disparaître au profit des Régions ou des grandes métropoles là où il y en a, a juste cru bon de redé- couper les vieux cantons, au grand dam, on l’a vu, des élus ruraux. Mais après tout, que font aujourd’hui les Conseils généraux et quel est le rôle précis des conseillers généraux à part être les repré- sentants locaux d’intérêts locaux ? Pas grand-chose sommes-nous bien obligés de constater. Le versement du R.S.A. et de l’A.P.A. pour les personnes âgées représente aujourd’hui la majeure par- tie des missions allouées aux Conseils généraux, avec la gestion des collèges. Est-il utile de disposer d’une assemblée élective pour gérer ces dossiers pure- ment techniques ? Sans doute pas. Alors plutôt que de servir une tambouille élec- torale indigeste, une nouvelle usine à gaz née dans les cerveaux fertiles et si abscons de tel énarque, l’État aurait dû aller au bout de sa logique de ratio- nalisation en transférant simplement aux présidents de communautés de communes le pouvoir qu’ont actuelle- ment les conseillers généraux. Tout le monde s’accorde à dire que les terri- toires des intercommunalités collent beaucoup mieux à la réalité du terrain que les cantons aux contours parfois étranges, et encore plus demain. Esti- mons que les communautés de com- munes soient les nouveaux cantons. Dans ce cas, ne supprimons pas les Départements comme pourrait le sug- gérer tel démagogue, mais supprimons les cantons et faisons des intercom- munalités le socle d’un Conseil géné- ral qui retrouvera en cette hypothèse modernité, lisibilité et efficacité. Jean-François Hauser

A près sʼêtre vigoureusement opposée à la réforme du scrutin départemental lors de la discussion de la loi à lʼAssemblée nationale, cʼest logi- quement quʼAnnie Genevard a décidé dʼexercer son droit de recours devant le Conseil dʼÉtat contre le décret du 25 février 2014 qui porte sur la délimitation des nouveaux cantons. Selon la députée, “la délimitation ne repose sur aucun critère objec- tif. Seule la logique politicienne semble lʼavoir emporté. Pour preu- ve, quatre cantons actuellement détenus par la droite ne feront plus quʼun. Comment ne pas voir là une stratégie purement poli- tique qui se dissimule derrière lʼargument commode de la pari- té et de lʼéquilibre démogra- phique ?” estime-t-elle. Selon Annie Genevard, les nou- veaux cantons ne respectent aucu- ne logique : ni la géographie (Ornans avec Montbenoît), ni les bassins de vie, ni les commu- nautés de communes (le pire est le démantèlement de la commu- nauté de communes C.C.A. 800

sur le canton de Levier), ni les cir- conscriptions (le futur canton de Pierrefontaine-Vercel sera à che- val sur 4 circonscriptions !)… “La ruralité et la proximité sont véri- tablement les grands oubliés de cette réforme qui privilégie lʼurbain qui, avec ce charcutage électo- ral, sera mieux représenté dans la future assemblée que les ter- ritoires ruraux. Or ces derniers sont aujourdʼhui les grands oubliés des politiques publiques : moins dotés financièrement, moins équi- pés en infrastructures et en ser- vices publics, ils sont la preuve que lʼégalité des territoires nʼest pas la priorité du gouvernement” plaide la députée du Haut-Doubs. Une des aberrations de ce redé- coupage selon elle, cʼest le nou- veau canton de Valdahon qui com- prend désormais des communes des anciens cantons dʼOrnans, du Russey, de Pont-de-Roide, de Maîche, de Vercel-Villedieu-le- Camp et de Pierrefontaine-les- Varans, “soit pour ce seul canton 4 circonscriptions différentes et les 3 arrondissements du Doubs.” Une aberration selon lʼélue.

L’inauguration s’est faite en présence du délégué régional d’Orange et du désormais ex-maire Jean Bourgeois.

Comté, a inauguré lʼinstallation dʼun nouvel équipement per- mettant lʼaccès au haut débit au hameau du Chauffaud sur la commune de Villers-le-Lac. Oran- ge a investi pour que les foyers du Chauffaud et de Montlebon accèdent au haut débit A.D.S.L. Ces travaux consistent à contour- ner les systèmes multiplexeurs, en installant au Chauffaud un équipement haut débit raccor- dé au central téléphonique de Vil- lers-le-Lac par une fibre optique de 7,5 km. Cette nouvelle ins- tallation offre aux lignes télé- phoniques la possibilité dʼune connexion haut débit A.D.S.L., ce que réclamaient depuis plusieurs années les habitants du Chauf- faud notamment qui se sentaient parfois coupés du monde. Grâ- ce à cette modernisation du réseau Orange, 45 nouveaux foyers de du Chauffaud et 3 foyers de Montlebon bénéficient désor-

mais dʼun accès internet haut débit. Les habitants concernés souhaitant souscrire un abon- nement Internet haut débit A.D.S.L. ou adapter un contrat existant, doivent prendre contact avec un opérateur fournisseur dʼaccès Internet. Le groupe Orange avait donné en septembre 2010 le coup dʼenvoi dʼun programme natio- nal de 60 millions dʼeuros des- tiné à rendre possible lʼaccès au haut débit A.D.S.L. à enco- re plus de foyers en neutrali- sant les équipements multi- plexeurs. Les multiplexeurs sont des équipements installés dans le réseau pour permettre de déli-

vrer le service téléphonique tra- ditionnel à un nombre de clients supérieur au nombre de paires de cuivre disponibles dans une zone donnée. Ces équipements ont présenté un atout non négli- geable lors du déploiement du réseau téléphonique et ont ain- si contribué à assurer le servi- ce universel de téléphonie sur la totalité du territoire. Ils pré- sentent néanmoins lʼinconvénient de rendre inéli- gibles à lʼA.D.S.L. les lignes quʼils desservent. La présence de multiplexeurs constitue ain- si, avec la longueur des lignes, lʼune des deux causes dʼinéligibilité au haut débit.

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Annie Genevard a déposé un recours début mars devant le

Conseil d’État.

Orange recrute des jeunes francs-comtois

J eudi 13 mars, Daniel Bon- net, délégué régional dʼOrange en Franche-Com- té a présenté le programme de recrutement de jeunes en alter- nance. Lʼopérateur compte déjà 5 000 jeunes alternants sur le territoire national, en contrat dʼapprentissage ou en contrat de professionnalisation. Il lan- ce aujourdʼhui un plan de recru- tement de 1 000 alternants sup- plémentaires sur les métiers du Très Haut Débit (4G, Fibre), pour construire les réseaux de demain. “Lʼambition de ce plan est forte puisquʼOrange propo- sera un C.D.I. à 800 dʼentre eux après lʼobtention de leur diplô- me : 400 en 2015 puis 400 en 2016” note le délégué régional. Sur la direction Orange Est (Alsa- ce, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté), 380 alternants ont déjà été recrutés, dont une

cinquantaine en Franche-Comté répartis sur les quatre départe- ments. Les alternants sont majo- ritairement positionnés sur des métiers liés au domaine client et à la technique (techniciens réseaux, informatique…). “80 jeunes supplémentaires en alternance seront accueillis à la rentrée 2014 dont une vingtai- ne en Franche-Comté. Ces nou- veaux recrutements seront réa- lisés dans deux établissements partenaires de longue date dʼOrange, le lycée Montjoux à Besançon et lʼI.U.T. de Belfort- Montbéliard” ajoute Daniel Bon- net. Cette année, lʼUnité dʼintervention de Bourgogne- Franche-Comté va accueillir 27 nouveaux apprentis sur les métiers du Très Haut Débit. Les niveaux recherchés sont des Bac à Bac + 3.

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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser.

Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2014 Crédits photos : C’est à dire, associations, C. Jaccard.

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En bref…

La mairie refuse le permis d’aménager Grand’Combe-Chateleu Le lotissement de 19 lots situé au centre du village prend du retard suite au refus par la mairie du permis d’aménager. Amer, le lotisseur va déposer une seconde demande.

tation avec la municipalité. “Entre janvier et novembre 2013, nous avons fait six réunions avec la commune pour affiner le pro- jet. En décembre, je l’ai pré- senté aux riverains.” Dans cet- te phase de discussion, préa- lable au dépôt de permis d’aménager, la mairie aurait donc pu émettre les réserves et demander au lotisseur d’apporter les modifications nécessaires. Quoi qu’il en soit, Éric Papst n’a pas d’autre choix que celui de se plier à la volon- té de la mairie. “Nous allons déposer une nouvelle demande de permis. On va augmenter l’information du dossier sur la gestion des eaux pluviales et sur la sécurité de la sortie du lotis- sement sur la voie publique (rue de la Pente). Je précise que nous serons au-delà de la demande juridique du permis d’aménager.” désister. 14 lots sont déjà réser- vés, dont un tiers par des gens de Grand’Combe-Chateleu. Ce lotissement n’est que la pre- mière phase d’un projet plus vaste d’aménagement d’une zone d’habitat mixte à Grand’Com- be-Chateleu (maisons indivi- duelles, maisons jumelées, et peut-être un collectif de 10 loge- ments). La seconde et dernière tranche qui sera lancée dans la foulée de ce programme comp- te 30 lots. T.C. Médiapar redoute désormais que ce retard pousse des par- ticuliers qui se sont positionnés pour acqué- rir une parcelle, à se

Douanes “Les douanes dans le Doubs vues par les cartes postales illus- trées”. Lʼouvrage signé Laurent Bonnefoy (aux éditions Cêtre) est richement illustré de plus de 270 cartes postales anciennes. M.J.C. Nouveau : création dʼun S.E.L., Système dʼÉchange Local, à Morteau. Accédons à des biens, des services, des savoirs en échangeant des flocons. Et oui, restons locaux ! Les flocons rem- placent les euros dans le S.E.L. de Morteau et ses environs. Lʼobjectif : du lien social, de la convivialité, de la solidarité et des échanges. Première réunion publique : mardi 1er avril à 18 h 30 à la M.J.C. de Morteau. Rens. 03 81 67 04 25. Clavel Le dernier numéro du magazi- ne Pays Comtois consacre sa une à lʼécrivain Bernard Clavel qui a si bien chanté ce mariage entre les hommes et leur ter- re. Il écrivait comme on élève un vin jaune, en espérant faire au moins aussi bien que les miracles de la nature. Bernard Clavel a vécu plusieurs années sur la commune de Villers-le- Lac où il possédait une mai- son dans le hameau du Pissoux.

L es particuliers qui ont réservé une parcelle à Grand’Combe-Chateleu dans le cadre de l’aménagement d’un lotissement

de 19 lots au centre du village devront patienter encore un peu avant de construire. “Il faut compter un semestre de retard” déplore Éric Papst, le lotisseur,

directeur de la société Média- par basée à Schiltigheim en Alsace. Ce décalage dans le calendrier n’est pas du fait de l’entrepreneur. Il est la consé-

quence du refus par la mairie du permis d’aménager. “Nous avons estimé qu’il y avait un problème dans ce dossier au niveau de la gestion des eaux pluviales et de la sécurité. Nous voulons un permis d’aménager qui réponde à nos attentes afin d’éviter des problèmes a poste- riori . Le lotisseur doit nous trans- mettre une nouvelle demande tenant compte des compléments qui ont été signifiés” remarque le maire Évelyne Boillot. Un argumentaire que le lotis- seur a du mal à entendre. Alors qu’il s’apprête à déposer une non. “Ce refus est politique. C’est un refus de circonstance lié à la pression des riverains qui ne souhaitent pas voir sortir de ter- re de nouvelles maisons devant chez eux” assure-t-il. Face à des contestations, le conseil muni- cipal sortant aurait donc émis des objections afin de laisser le soin à l’équipe nouvellement élue de trancher ce dossier. C’est ce que suppose en tout cas l’entrepreneur, puisque l’élaboration de ce projet de lotis- sement a été faite en concer- seconde demande de permis d’aménager, Éric Papst a une interpré- tation bien différente des raisons pour les- quelles la mairie a dit

“Nous avons fait six réunions avec la commune.”

La première tranche du lotissement compte 19 lots et la seconde, 30. Il est situé dans un périmètre sauvegardé typique.

Publi-information Chic & Choc, le choc du chic Située place de la Halle à Morteau dans les murs de l’ancienne Maison de la Presse, à côté de la Médiathèque, l’enseigne Chic et Choc est la nouvelle référence dans les arts de la table, les ustensiles

de la table, les ustensiles de pâtisserie et les objets de décoration. Il y a dans ce magasin de quoi se faire plaisir, ou faire plaisir si l’on cherche une idée cadeau originale. Tous ces objets sont pétillants à l’image de Catherine Chudant. Après avoir longtemps travaillé dans la grande distribution, elle a décidé de créer son magasin dans lequel elle commercialise les marques qu’elle affectionne particulièrement. Son leitmotiv est de “vendre des produits de qualité, de fournisseurs de l’Union Européenne, à des prix accessibles” annonce-t-elle. Parmi les marques, il y a Guz- zini dont le design de la vaisselle se mêle au chic italien. Côté pâtisserie, on trouve la marque Lékué et ses moules démontables en silico- ne. “Ce sont des produits astucieux qui sim- plifient la vie du quotidien des personnes qui cuisinent” remarque Catherine Chudant. Il y a encore les saladiers Zak, et les ustensiles de cuisine signés Koziol. Les décors de mur sont griffés Umbra comme les astucieuses robes à bijoux et les robes à foulards. “Si le client n’est pas satisfait du produit, je lui échange” promet la commerçante. Chic et Choc propo- se également des bons cadeaux valables six mois et accepte la carte Val Commerces. Chic et Choc, c’est encore deux services annexes : un point relais colis, et un point de collecte des capsules de café en aluminium.

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décors de mur ou les tirelires en forme d’animaux sympathiques. Ici, même les bondes de lavabo sont uniques. Mais la touche colorée n’est pas le seul élé- ment qui attire le regard et éveille la curio- sité du client. Il y a aussi la forme originale de beaucoup de ces objets du quotidien qui, une fois en place, égaient la table à coup sûr et, le cas échéant, surprennent les convives. Bienvenue chez Chic et Choc ! Située place de la Halle à Morteau dans les anciens locaux de la Maison de la Presse, entre la Médiathèque et le bar-restaurant La Bousse, cette nouvel- le enseigne est une référence dans les arts Chic & Choc 10, place de la Halle à Morteau 03 81 43 05 40 Facebook : chicetchoc E-mail : chicetchoc25@orange.fr

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Solidarité Fin de bail, et après, la rue… Dans six mois, Martine Petit devra quitter son appartement au centre-ville de Mor- teau. Au chômage depuis 2009, avec 750 euros de revenus mensuels, elle craint de ne pas pouvoir se reloger en secteur frontalier. Témoignage.

M artine Petit épluche les petites annonces depuis plusieursmois pour trouver un appartement à louer. Le temps presse, car la propriétaire du loge- ment qu’elle occupe en cemoment au centre-ville de Morteau lui a signifié que le bail s’arrêtait le 1 er novembre et qu’il ne serait

pas renouvelé. “Elle souhaite fai- re des travaux. Je ne peux pas lui en vouloir. Une fois que l’appartement sera à nouveau sur le marché, je serai prioritaire pour le louer. Le problème est que le loyer va augmenter au- delà de mes moyens. Pour l’instant, je paie 475 euros par mois avec un garage, ce qui n’est

pas cher sur le secteur” résu- me Martine Petit qui sait déjà que dans sa situation elle n’aura pas les moyens d’assumer une hausse de loyer. Elle a 57 ans et est au chôma- ge depuis 2009. Le dernier emploi qu’elle a occupé était un poste d’intérimaire dans une entreprise industrielle locale.

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Aujourd’hui, elle vit avec 750 euros par mois, soit 480 euros de chômage auxquels s’ajoute l’allocation spécifique de solidarité. Cette femme sait qu’avec ses faibles ressources il lui sera pra- tiquement impossible de se loger sur le Val de Morteau où la tona-

Elle vit seule depuis le décès de son compagnon. Dans l’immédiat, la solution pour elle serait de chercher un appar- tement en retrait de la fron- tière, là où les prix des loyers sont plus accessibles. “Je suis motorisée. Je pourrais peut-être aller habiter sur le secteur de Guyans-Vennes. Mais ma vie est ici, dans le Val de Morteau. C’est là que j’espère retrouver un tra- vail. Je voudrais qu’on m’entende et qu’on m’aide.” 500 euros, c’est le montant maximum que Mar- tine Petit peut mettre dans un loyer. Elle n’a pas perdu l’espoir de trouver un petit F3 sur le sec- teur. Si elle devait se retrou- ver à la rue au mois de novembre, elle sait qu’elle pour- ra se réfugier chez ses filles, mais cette solution ne pourra être que transitoire. T.C.

auxquels venaient s’ajouter 180 euros de charges. Comment voulez-vous que je fasse ?” Elle cherche également du côté du parc immobilier social.Accom- pagnée par une assistante socia- le, Martine Petit a déposé une demande pour obtenir un loge- ment social à Morteau, en vain

lité du marché de l’immobilier est donnée par l’emploi frontalier. “Ce que je souhaite, c’est que les pouvoirs publics prennent conscience qu’ici tout le monde n’est

pour l’instant. “Le sys- tème devrait être fait pour apporter une réponse adaptée aux personnes qui sont dans ma situation. Ce n’est pas le cas. Pour

“Je voudrais qu’on m’entende et qu’on m’aide.”

pas frontalier” clame Martine qui a peur de se retrouver à la rue dans six mois. Elle a bien passé quelques coups de fil pour trouver un autre appartement, mais sans résultat. “La derniè- re annonce que j’ai vue, c’était pour un F3 à Montlebon. Mais le loyer était annoncé à 520 euros

un appartement social de type F2, il y avait quatre dossiers.” Le sien n’a pas été retenu “car la priorité est donnée aux per- sonnes qui ont des enfants. La seule chose que l’assistante socia- le m’a proposée, c’est un rendez- vous chez un psy !” Martine Petit a deux filles qui sont adultes.

Martine Petit perçoit 750 euros par mois. Elle dispose d’un budget de 500 euros pour payer son loyer.

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Salaisons La Montbéliard sur les talons de la Morteau La protection de la saucisse de Montbéliard a conforté sa production dont les volumes se rapprochent de ceux de la grande sœur mortuacienne.

L’ effet I.G.P. qui s’était traduit par une pro- gression de 25 % des tonnages de saucisses de Montbéliard en 2012 a connu un petit coup de mou l’an der- nier. La faute à qui ? à quoi ? Tout simplement à la météo très clémente depuis l’automne. “La vente de ces produits est très liée à la météo. La douceur des tem- pératures a pénalisé la consom- mation” , observe Richard Paget, président de la société Morteau Saucisse. Les données de volu- me pour 2012 étaient de 4 900 tonnes pour la Morteau et 4 200 tonnes pour la Montbéliard. Au total, cela représentait une évo- lution annuelle de 18 % contre 0,7 % en 2013 où seule la Mont- béliard gagne 200 tonnes. Plusieurs raisons expliquent malgré tout cette dynamique positive. La démarche I.G.P. sur la Montbéliard, même si elle a été officialisée en juin 2013, a permis notamment un rapa- triement du tonnage sur la zone historique. “Les salaisonniers

les relations entre les produc- teurs et les transformateurs se sont nettement améliorées. Les uns et les autres ont œuvré ensemble dans ce parcours du combattant de l’I.G.P. Mont- béliard. “Si on était resté sur l’I.G.P. Morteau, on aurait été moins obligé de se sortir les tripes. L’I.G.P. Montbéliard a généré des difficultés supplé- mentaires et on a été contraint gique d’avenir avec le support d’un cabinet d’étude. Après l’I.G.P., il s’agit de rester mobi- lisé sur d’autres objectifs” , se félicite Michel Delacroix. Les transformateurs se prêtent au jeu de constituer une vraie filière. “On est sur des échanges constructifs. On travaille pour que les gains soient intéressants et profitables à tout le monde” , confirme Richard Paget qui rap- pelle que la filière comté a pris son temps avant d’afficher une si belle cohésion. La jeune filiè- re Morteau-Montbéliard s’est fixé un objectif de croissance de 3 % par an. La question des approvisionnements reste fon- damentale. Les producteurs doi- vent garantir la matière pre- mière aux salaisonniers. “C’est le boulot de l’amont. On a enga- gé des discussions avec les pro- ducteurs laitiers en vue d’instaurer une solidarité entre les deux filières sur les volumes de petit-lait qui serviront à nour- rir les porcs.” Se pose aussi la question de sou- tenir un élevage qui a perdu 20 000 places en 10 ans. L’interprofession a lancé une campagne de sensibilisation auprès des jeunes et des pres- cripteurs. “Il faut au moins ne plus perdre de porcheries, conser- ver les emplacements et éviter les polémiques inhérentes à chaque nouveau projet. On peut bien gagner sa vie dans le cochon à condition d’être très pointu techniquement.” de travailler collecti- vement. On a engagé depuis quelques mois une réflexion straté-

ont également ajusté leur pro- duction existante au cahier des charges de l’I.G.P.” , ajoute Richard Paget. Il se produisait également beaucoup plus d’imitations de Montbéliard hors de la région que d’imitations de Morteau, ce qui participe aus- si à la forte croissance des volumes. Michel Delacroix, le président de l’association Morteau-Mont- té à des rations individuelles, son prix légèrement inférieur à celle de la Morteau. “Elle entre plus facilement dans des recettes en lien avec la restauration hors foyer. C’est une saucisse bien sympathique. Elle se cuit vite et se déguste aussi bien en potée, à la poêle ou au grill.” La dif- férence de prix entre les deux saucisses repose un processus de fabrication plus économique pour la Montbéliard. Longtemps pointées du doigt, béliard ou A2M esti- me que la Montbé- liard a d’autres atouts. Son format plus adap-

La jeune filière Morteau-Montbéliard s’est fixé un objectif de croissance de 3 % par an.

Morteau

Roland Véry relance le Triangle du Doubs Habitant de Villers-le-Lac,

Le rapatriement du tonnage.

Roland Véry remet en sel- le la course cyclosportive “Le Triangle du Doubs” stoppée depuis trois ans. Deux itinéraires au pro- gramme : 117 et 157 kilo- mètres samedi 24 mai avec la fameuse grimpée du Crêt Monniot.

I l avait, en 2011, suspendu la manifestation pour pré- parer le mariage de son fils Vincent. Personne n’avait souhaité prendre le relais de Roland Véry, laissant la course cycliste “Le Triangle du Doubs” sur le bord de la route depuis trois ans. Cette manifestation ouverte aux amateurs de cyclis- me, moyen de promouvoir le

tourisme dans le Haut-Doubs, était parvenue à réunir jusqu’à 750 personnes. La voilà relan- cée. “À deux mois du départ, j’ai déjà des inscriptions, de Belges notamment”, se réjouit Roland Véry, qui est le président du comité départemental de cyclis- me du Doubs et membre du Vélo-club des cantons de Mor- teau-Montbenoît. “On espère atteindre les 500 coureurs.” La manifestation démarrera de Vercel. “Les associations locales sont mobilisées pour nous aider” explique l’organisateur. Les deux parcours (110 km et 150 km) conduiront les cyclistes par Avoudrey, Longemaison, la Montagne-de-Gilley, le Crêt Monniot, La Chaux-de-Gilley, Bugny, Sombacour. À Reugney, les deux parcours se scinderont. Le parcours de 110 km bascu- lera dans la vallée de la Loue pour ensuite rejoindre Vercel par Saules. Les autres (150 km) iront à Amancey, Cléron, Mal- brans, Mamirolle pour rejoindre Champlive et basculer dans la vallée du Doubs pour rejoindre Baume-les-Dames avant de revenir à Vercel. Belges, Hollandais, Français sont attendus. Tous repartiront avec des produits locaux.

Richard Paget, le patron de

Morteau Saucisse.

Les coureurs du “Triangle du Doubs” après avoir franchi la côte de Longemaison basculeront à Avoudrey pour ensuite attaquer la montée du Crêt Monniot. Rendez-vous le 24 mai.

Renseignements : www.triangledudoubs.com

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Bilan

Le ski de fond tire son épingle du jeu Le bilan de la saison de ski dans le Val Morteau est mitigé avec une bonne année pour le nordique. L’alpin a pâti d’une baisse du nombre de jours d’ouverture avec seule- ment 47 jours contre 80 en moyenne. Le téléski de la Bonade n’a pas fonctionné.

te de forfaits) ont été enregis- trés contre 41 000 euros l’an dernier. Grâce à un bon travail des dameuses, les sites ont été ouverts dès décembre jusqu’à début mars malgré un enneige- ment loin d’être astronomique. “C’est une belle année, on aug- mente les recettes par rapport à l’an dernier” , rapporte Sylvie Personeni, en charge de ce sec- teur à la communauté de com- munes. Plusieurs raisons à cela dit-elle : “Une fidélisation de la clientèle. L’année dernière, nous avions connu une baisse de 2 % des recettes alors que tous les sites augmentaient. Cette année, tout le monde s’est précipité sur le forfait saison (N.D.L.R. : 120 euros pour les adultes). Leur forfait est largement amorti.” Cette bonne saison du ski de fond s’explique aussi grâce aux activités proposées comme le biathlon ou “les résultats de nos champions.” Autre manifestation de marque qui attiré du monde : la G.T.J. 200, course de ski de fond longue distance qui a réuni 36 équipes de deux au départ du Chauf- faud pour 185 km à travers les crêtes jurassiennes. C’était une première “et une belle aventu- re sans problème de sécurité. On doublera le nombre d’équipes l’année prochaine avec un départ depuis le sud (Giron dans l’Ain)” témoigne Patrick Bohard, un des organisateurs. Comme on pouvait s’y attendre, le ski alpin marque le pas. Comparative- ment à l’année dernière où les

C e fut le paradoxe de cette saison hivernale 2013-2014 : les champs étaient verts à Mor- teau mais bel et bien blancs au Meix Musy ou au Chauffaud. “Quand les Mortuaciens ne

teau, en charge du développe- ment touristique. Cela a visiblement payé… au moins pour le ski de fond. La bonne nouvelle vient en effet du nordique : environ 50 000 euros de recettes (ven-

voient pas de bourrelets de nei- ge sur les trottoirs, ils pensent que la station n’est pas ouverte. Voilà pourquoi nous avons mis en place une signalétique dans la ville” explique la communau- té de communes du Val de Mor-

recettes atteignaient 158 000 euros, elles dépassent à peine 93 000 euros, soit une

piste du Meix Musy. La mani- festation a réuni trois cham- pions du monde de ski de vites-

baisse de 38 %. Les sites ont ouvert 47 jours contre 80 l’an dernier. Le Meix Musy et le Chauf- faud sauvent leur saison lors des vacances de

se dont Xavier Cous- seau, Edmond Plawczyk (snow), Alban Mao (télé- mark), des membres de kilomètre lancé de l’équipe suisse. “Les

“Les 130 km/h ont été approchés.”

février. En revanche, le site de la Bonade à Grand’Combe-Châ- teleu est resté fermé ! Malgré tout, les 15 et 16 mars, le “X-speed” a pu se tenir sur la

130 km/h ont été approchés alors que la neige était collan- te.” Cette manifestation devrait se poursuivre à l’avenir. Ren- dez-vous la saison prochaine.

La saison de ski dans le Val de Morteau est portée par le nordique qui est sorti de la lumière (photo M. Faivre).

Nature

Morilles et hirondelles font le printemps L’ensoleillement du début d’année combiné à des températures chaudes ont accéléré la pousse des morilles qui se font malgré tout désirer fau- te de pluie. L’arrivée des hirondelles est engagée.

L es saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. Alors qu’il fallait déblay- er la neige en mars 2013 à Morteau, cette année à pareille époque, les salons de jardins

étaient de sortie. Un printemps précoce qui se traduit chez les cueilleurs de champignons par une activité anticipée sans être toutefois prolifique. Dès le début mars, des “champignonneurs”

ont trouvé dans le Val les fameuses morilles noires tant recherchées. Si les coins sont toujours aus- si secrètement gardés, les com- mentaires sur ce début d’année précoce ne se font pas atten- dre : il manque de l’eau. Un comble. “J’en ai trouvé quatre ce matin (N.D.L.R. : le 19 mars) mais la plupart sont très petites. Il faut fouiller pour les trouver. Je préfère à certains endroits ne pas les cueillir et attendre la pluie ou un changement de lune” témoigne François Docquin, président technique de la société mycologique du Haut-Doubs. ver plus tôt dans la vallée du Dessoubre et jusqu’en juin sur les hauteurs du Chauffaud ou en Suisse.” L’an dernier, François avait trouvé 285 morilles dont 115 le même jour et 182 en 2012. Les champignons ont pris de l’avance, les hirondelles ont fait de même. Une jeune observa- trice de la Ligue de protection des Oiseaux a observé la pre- mière hirondelle rustique à Morre, dans le Doubs, lundi 10 mars. Elles ne devraient pas se faire attendre dans les fer- mes du Haut-Doubs. “Trop petites, faute de pluie.” Ce démarrage “précoce” n’est pas exceptionnel. “On peut en trou-

François Docquin, un spécialiste de la morille dans le Val de Morteau.

Publi-information

Les prix les moins chers du Doubs sont à Intermarché Morteau !

L e magasin Intermarché à Morteau est le supermarché le moins cher du Doubs ! Ce n’est pas l’enseigne qui le dit mais le magazine Que Choisir qui vient de publier les résultats de son enquête de prix. Dans le cadre d’un travail minutieux, l’association a relevé le prix de 78 produits de consommation cou- rante dans 1 740 hypers et supermarchés de toute la France. Que Choisir a pu ain- si établir le coût du panier moyen à 314 euros. Il est 6 % moins cher (soit 18,84 euros d’économie) à Intermarché Une enquête du magazine Que Choisir révèle que dans le Doubs, c’est le magasin Intermarché de Morteau qui pratique les prix les plus bas sur les produits de consommation courante. La fin d’une idée reçue.

Ci-dessus, le futur magasin Intermarché. Les travaux vont bon train.

Morteau qui se hisse en tête des grandes surfaces les plus compétitives du dépar- tement. Qui l’aurait cru ? Cette enquête va à l’encontre d’une idée reçue, tenace de surcroît, selon laquelle les grandes surfaces majorent leurs prix sur

sent au quotidien pour garantir à la clien- tèle des prix bas, sans faire de conces- sion ni sur la qualité des produits, ni sur celle du service. “Cela fait partie de la phi- losophie d’entreprise” ajoute-t-il. Fort de cette enquête, Jérôme Descateaux

la bande frontalière au motif que le pouvoir d’achat y est plus élevé. Ce n’est pas vrai dans le cas d’Intermarché. “Jamais nous n’avons profité de la situation ! L’enquête de Que Choisir confirme la performance de notre politique de prix que nous menons depuis

en profite pour lever les craintes des clients qui redoutent que la construction du magasin Inter- marché nouvelle génération à Morteau s’accompagne d’une majo- ration des prix des produits de consommation courante. “C’est tout le contraire. Avec ce projet,

“La politique de prix que nous menons depuis toujours.”

toujours. Le slogan de notre enseigne est la guerre contre la vie chère. La preuve est faite” observe Jérôme Descateaux, le pro- priétaire du magasin. Cela fait plus de trente ans que l’entrepreneur et ses équipes se mobili-

nous allons mener une politique tarifaire plus agressive encore avec une offre pro- duit plus large. Nous n’aurons pas moins de choix que dans les grands hypermar- chés de la région” promet-il. Le gagnant, ce sera le client !

Une architecture très étudiée donnera au futur magasin Intermarché une vraie personnalité.

Val Morteau,

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FEST IVAL DE L A BI ÈRE Samedi 29 Mars 20h30 Restauration sur place

Morteau L’hôtel des Montagnards est à vendre Après avoir tenu pendant sept ans l’établissement situé au centre de Mor- teau, Françoise Hantz-Boulma a décidé de céder cette affaire pour aller rejoindre son mari qui travaille dans le pays de Montbéliard.

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Salle polyvalente LES FINS

L’ hôtel des Montagnards à Morteau est à vendre. FrançoiseHantz-Boulma, la propriétaire de l’établissement 2 étoiles, est déci- dée à céder son affaire. Les raisons desonchoixnesontpaséconomiques, mais familiales. “Dès le départ, j’avais dit que je tiendrais l’hôtel pendant sept ans. Je suis allée au bout de mon projet. J’envisage maintenant de rejoindre mon mari dans le pays de Montbé- liard où il travaille” annonce- t-elle. Pour l’instant, elle conti- nue de gérer cet hôtel de 18 chambres qu’elle a régulièrement rénové. “On a installé le chauf- fage central au gaz par exemple et la grande terrasse a été réamé- nagée. Notre chiffre d’affaires est en progression.” L’hôtel des Mon- tagnards est inscrit dans la plu- part des guides touristiques, notamment le Guide du Routard

des meilleurs hôtels de France et le Guide Michelin Vert. Cependant, l’hôtel fonctionne moins avec les touristes qu’avec les professionnels. “À 80 % on travaille avec de la clientèle d’affaire. Nous avons des tou-

teur frontalier où la pression immobilière est forte, ce genre de bien peut intéresser des pro- moteurs qui le transformeraient en appartements. À Maîche, par exemple, on a vu d’anciens hôtels devenir des logements.

Ce scénario serait regret- table pour Morteau où il n’y a que trois hôtels (Espace Morteau, la Guimbarde et les Mon- tagnards). “Nous tra-

ristes de mai à octobre” précise Françoise Hantz- Boulma. Le prix de vente du bien (mur et fonds) est de 990 000 euros. La surfa-

Un bâtiment de 1 000

mètres carrés.

ce totale de ce bâtiment situé au centre-ville de Morteau est de 1 000 mètres carrés. Il dispose au dernier étage d’un apparte- ment de 200 mètres carrés. “Des personnes sont intéressées. C’est en pourparlers” remarque la pro- priétaire qui voudrait que l’activité hôtelière soit conser- vée dans cette demeure à fort potentiel. Le problème est que dans un sec-

vaillons beaucoup avec la Guim- barde. Nous nous complétons bien. Ce serait franchement dom- mage que cet établissement ne reste pas un hôtel d’autant qu’il a encore du potentiel. Mon sou- hait en tout cas est de le céder à une personne qui continuera à le faire vivre” conclut Françoi- se Hantz-Boulma. La proprié- taire s’est donnée un an pour trouver un acquéreur.

L’hôtel des Montagnards fonctionne à 80 % avec la clientèle d’affaire. Il est en vente au prix de 990 000 euros.

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La silhouette de l’abbé Pierre veille aux Fins Le Comité des amis

L e 1 er février, à l’occasion du 60 ème anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, les bénévoles du Comi- té des amis d’Emmaüs des Fins ont accroché sur la façade de leur bâtiment la silhouette du prêtre fondateur de l’association. Elle a été réalisée gracieuse- ment par Jean-Claude Vuille- min et Gérard Brisebard qui est d’Emmaüs des Fins a fixé la silhouette de l’abbé Pierre sur la façade du bâtiment que l’association occupe dans la zone des Prés-Mouchets.

Faire des dons à d’autres struc- tures qui œuvrent pour la soli- darité est une des missions d’Emmaüs. “En ce moment, on travaille pour la communauté d’Emmaüs de Nashakhata en Ukraine qui a besoin d’argent.” Pour cela, une cinquantaine de bénévoles se mobilise aux Fins toute l’année pour récupérer, trier et revendre à petit prix des objets qui pourront servir à des personnes qui vivent dans la misère. Deux mercredis par mois, l’équipe accueille des adultes handicapés de l’A.D.A.P.E.I. qui viennent les aider à faire le tri. “90 % de nos membres sont des

l’artisan de la création du comi- té des Fins en 2007. “La pose de cette silhouette a été un temps fort de la journée” observe Édi- th Vieille, présidente des amis d’Emmaüs. Ce jour-là, l’espace situé devant le bâtiment qu’ils occupent dans la zone des Prés-Mouchets a été baptisé la “place des Sans voies”. Une vente exceptionnelle a éga- lement eu lieu, ce qui a permis de reverser 3 000 euros aux Res- tos du cœur et au Secours Catho- lique, deux associations qui étaient invitées par Emmaüs dans le cadre du 60 ème anniver- saire.

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retraités. Ils ont trouvé dans cet- te structure le moyen de se rendre utile. Beaucoup d’entre eux met- tent leurs compétences profes-

sionnelles au profit de l’association” remarque Édith Vieille, précisant au passage que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Les ventes qui ont lieu le pre- mier mercredi du mois (de 14 heures à 18 heures) et le troi- sième samedi du mois (de 9 heures à 16 heures) rencon- trent un franc succès. Une réus- site qui est liée à la qualité des articles vendus par Emmaüs. Les choses données par les par- ticuliers à l’association sont le reflet d’un pouvoir d’achat plus élevé dans le Haut-Doubs. “Les gens viennent de loin, par- fois de Vesoul, de Montbéliard, car ils savent qu’ils vont trou- ver lors des ventes des produits de marque, de qualité. Une pai- re de chaussure de marque par exemple est vendue entre 3 et

7 euros. Avec la crise, on a vu la fréquentation augmenter.” Néanmoins, depuis la mise en place de la redevance incita- tive dans le Val de Morteau, les Amis d’Emmaüs déplorent quelques dérives dans les dons. “Il y a beaucoup de poubelles, preuve que certaines personnes nous perçoivent vraiment com- me des chiffonniers” déplore Édith Vieille. Elle en profite pour rappeler ce principe simple. “Une chose est accep- table à partir du moment où celui qui la donne considère qu’il pourrait lui-même encore l’utiliser.” Les 11 et 12 avril, le Comité des Fins participe- ra au salon régional Emmaüs Bourgogne-Franche-Comté. 80 % de la recette sera versée à l’Ukraine et 20 % à S.O.S. Familles.

Les bénévoles du Comité d’Emmaüs des Fins au pied de la silhouette de l’abbé Pierre accroché sur la façade du bâtiment de la zone des Prés-Mouchet.

En bref…

Heure La commune suisse du Val-de-Travers célébrera samedi 29 mars le passage à lʼheure dʼété. Pour cela, elle invite la population à découvrir un documentaire passionnant consacré à la marque Parmigiani Fleurier et aux artisans qui la font vivre. Pendant des mois, le réalisateur Frédéric Laffont sʼest glissé dans la manu- facture horlogère et a filmé “des mains qui pensent, des cerveaux qui construisent.” Il en a tiré une œuvre qui rend hommage aux multiples métiers qui font rayonner lʼun des grands noms de la haute horlogerie. Son documentaire “Mesure et démesure” sera projeté au cinéma Colisée, de Couvet, samedi 29 mars. Deux séances sont organisées, débutant à 15 h et 17 h (durée du film 53 minutes, entrée libre). Frontalier La maison transfrontalière européenne organise une conféren- ce et un atelier. Conférence “Lire une fiche de salaire”, mardi 1 er avril de 15 heures à 17 heures à Morteau au 29, Grande rue. Atelier “Rédiger un C.V. et une lettre de motivation” mercredi 9 avril de 16 hà 18 h à Morteau au 29, Grande rue. Rens. au 03 81 68 55 10.

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Grand’Combe-Chateleu La municipalité mise sur la petite enfance Pendant les six ans de son

É velyne Boillot, maire de Grand’Combe-Chateleu a fait de la petite enfan- dernier mandat, Évelyne Boillot et son équipe ont développé des services en faveur de la petite enfan- ce afin de répondre aux besoins exprimés par les familles. Bilan.

ce une priorité de son mandat au terme duquel elle a choisi de se mettre en retrait de la vie municipale. Pendant six ans, avec son équipe, elle a mené dans la commune une politique en faveur du jeune public et des familles qui s’est concrétisée par la création de trois nouveaux services. Le plus ancien, créé en 2008, est le périscolaire orga-

nisé dans un bâtiment attenant à l’école maternelle. Les deux autres, le centre de loisirs extra- scolaire et la micro-crèche ouvri- ront respectivement leurs portes en mai et septembre. Installé dans le bâtiment de l’école maternelle, le centre de loisirs extra-scolaire fonction- nera le mercredi et pendant les vacances. Il accueillera les

enfants jusqu’à 11 ans. “Cette structure accompagne la réfor- me des rythmes scolaires. Les enfants iront à l’école le mer- credi matin à la rentrée de sep- tembre. Il y aura donc une com- plémentarité avec ce service” indique Évelyne Boillot.

ailleurs une salle de musique, un espace pour le troisième âge, et deux logements. Si Évelyne Boillot a mis l’accent sur la petite enfance pendant son mandat, c’est parce que des besoins avaient été identifiés dans ce domaine. Elle a donc

de. Certains viennent de loin et n’ont donc pas de relais familial sur place. Il y a également une pénurie d’assistantes maternelles. Nous avons identifié environ 40 demandes pour un mode de gar- de en micro-crèche. À l’évidence, Grand’Combe-Chateleu était dans les ratios pour investir dans une telle structure” poursuit Évely- ne Boillot. Pour une raison de cohérence, la municipalité va confier l’intégralité de la gestion de ces trois services à l’A.D.M.R. dans le cadre d’une délégation de ser- vice public. Conformément au souhait de la mairie de Gran- d’Combe-Chateleu, le presta- taire va évidemment conserver le personnel déjà en place mais créer en plus un emploi d’avenir.

La micro-crèche, d’une capacité de dix places, est actuelle- ment en travaux. Elle est aménagée au centre du village dans l’ancienne caserne des pompiers que la municipalité trans-

mobilisé son conseil autour de ce thème et en particulier les élus membres de la com- mission C.C.A.S. :Thier- ry Guinchard, Benoît Calame, Catherine Daillet-Martin, Marie- Gabrielle Bichet et

“Proposer aux familles un “service enfance” global.”

forme en pôle inter-généra- tionnel. La collectivité a inves- ti 1,2 million d’euros (T.T.C.) subventionnés à hauteur de 30 %, dans la restructuration de ce bâtiment qui abritera par

Alain Robbe-Dady. “Nous avons voulu proposer aux familles un “service enfance” global. De plus en plus de jeunes couples s’installent dans le village et ne trouvent pas de mode de gar-

La micro-crèche ouvrira ses portes au mois de septembre. Elle sera installée dans l’ancienne caserne des pompiers transformée en pôle inter-générationnel.

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