Journal C'est à Dire 197 - Avril 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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En bref…

Drones : une réglementation draconienne Gadget pour les uns, outil de travail pour les autres, les drones sont des appa- reils que l’on ne peut pas utiliser à la légère. Il est question ni plus ni moins que de sécurité aérien- ne. La réglementation est donc stricte avant de prendre son envol. Montandon

Conte “Le voyage de Mehmet”, un conte musical dès 5 ans à voir mardi 8 avril à 20 heures au théâtre de Morteau. Une plongée envoûtante dans lʼunivers soufi et les musiques et danses dʼAsie centrale. Sur la mythique Route de la soie, en tra- versant lʼIran, lʼAfghanistan, lʼInde et le désert de Takla-Makan, le jeu- ne garçon apprendra au fil de ses rencontres à devenir un artiste et un homme accompli. Une rencontre musicale touchée par la grâce. Réservations office de tourisme au 03 81 67 18 53. Exposition Le Centre diocésain de Besan- çon (18, rue Mégevand) organise une belle exposition du 5 au 26 avril intitulée “Chemin de Croix, Chemin de Résurrection”. Exposition de photographies de Gabriel Vieille, artiste bisontin qui a sélectionné des pépites de notre riche patri- moine dʼArt sacré. Il tente dʼapporter des éléments de réponse à la ques- tion “Comment lʼexpression artis- tique peut rendre compte dʼun mys- tère aussi insondable que celui de la Mort et de la Résurrection du Christ”. Rens. 03 81 25 15 21. Football Le F.C. Morteau-Montlebon nʼest plus dernier du championnat de C.F.A. 2. Les Mortuaciens reçoi- vent la réserve professionnelle de Nancy samedi 29 mars à 18 heures.

D ès lors que l’on vole avec un appareil radio- commandé équi- pé d’un disposi- tif de prises de vues, photos ou vidéos, il faut se plier aux exigences de l’arrêté du 11 avril 2012. La France a en effet adopté une des toutes premières réglemen- tations au monde sur l’utilisation des drones civils dans l’espace aérien. Jus- qu’ici essentiellement can- tonnés dans les missions militaires et de sécurité, les avions et hélicoptères autre-

Julien Verdavoir maîtrise déjà parfaitement son futur outil de travail.

d’en haut villes et villages. À Nancy, un amateur de belles images en a été quit- te pour une convocation devant la justice après avoir filmé la place Stanislas à

tionnés notamment la nature de l’activité, le scénario des missions envisagées par l’entreprise, le constructeur et le modèle d’aéronef utilisé. Le télépilote devra aussi avoir obtenu une certification offi- cielle suite à une formation théorique et disposer d’une déclaration de niveau de com- pétence. Les autorisations de vol passeront ensuite par un dépôt préalable auprès de la préfecture.. D.A.

lable suppose que l’engin évo- lue en dehors des zones peu- plées, qu’il ne s’éloigne pas de plus de 100 mètres du pilo- te qui doit pouvoir le suivre à l’œil nu avec toutefois des exceptions par exemple aux abords des aérodromes ou des zones militaires…” explique Julien Verdavoir, un habitant de Montandon en cours de création d’une entreprise spé- cialisée dans l’utilisation de ces engins. “Le projet est de créer un studio photo vidéo

et image aérienne avec des pres- tations classiques en photo, numérisation et prestation vidéo pour les particuliers, pro- fessionnels, collectivités et asso- ciations. Et pour montrer les espaces autrement, l’utilisation d’un drone est un vrai atout.” Avant tout, réglementation oblige, ce professionnel devra établir le manuel d’activité particulière de l’entreprise qui sera homologué par la direc- tion générale de l’aviation civi- le (D.G.A.C.). Seront men-

ment appelés “aéro- nefs télé-pilotés” sont aujourd’hui utilisés dans l’agriculture, l’audiovisuel, l’inspection des bar-

l’aide d’un drone. Motif : mise en dan- ger de la vie d’autrui. Une affaire qui depuis s’est arrangée. “Tous les pilotes de

Montrer les espaces autrement.

rages, la lutte anti-incendie ou tout simplement les loi- sirs, pour le plaisir de voir

drones doivent suivre une for- mation. Et le seul scénario qui n’exige pas d’autorisation préa-

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