Journal C'est à Dire - 188 Mai 2013

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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27 mai 2013 N° 188

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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S O M M A I R E

Eau : pas de régie à Morteau. Après avoir envisagé la possibilité de reprendre à son compte la gestion du service de l’eau, la muni- cipalité opte finalement pour un renouvellement de la délégation à un prestataire privé. (page 4) Implantation de Cartier bloquée. Alors que la population des Brenets avait dit “oui”, des recours ont été déposés pour annuler le projet. 400 emplois sont en jeu. (page 8) Maison médicale de Maîche : déjà un projet d’extension. La structure n’ouvrira qu’en octobre, toutes les places sont déjà réservées. (page 30) Une école horlogère àMontbenoît. À Montbenoît, avec une antenne à Maîche, une association d’horlogers forme et prépare aux métiers de l’horlogerie et bientôt du décolletage. (page 37)

(Le dossier en pages 21 à 28)

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R E T O U R S U R I N F O

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Pas de plaque commémorative à l’école du Centre

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fournet-Blancheroche : ils font de la publicité pour leur école

Boycott La liberté de la presse s’arrête semble- t-il là où le politique le décide… Pour avoir osé relayer dans une précéden- te édition, sous une forme légère qui a apparemment échappé à la princi- pale intéressée, les réactions suscitées par les interventions de la députée- maire de Morteau Annie Genevard contre le mariage gay, cette dernière a décidé de boycotter les colonnes de notre journal en refusant de com- muniquer désormais la moindre infor- mation sur l’actualité de sa bonne ville de Morteau et en donnant consigne à tous ses services, qui ont obtem- péré, de faire de même. L’article qui ne faisait que relayer des informations largement diffusées dans d’autres jour- naux et notamment des magazines nationaux on ne peut plus sérieux, n’avait d’autre objectif que de faire état d’un phénomène de mode qui fait hélas partie intégrante de l’actualité et de son rythme effréné : l’intrusion des réseaux sociaux dans le débat poli- tique, portée à son paroxysme à l’occasion de ce débat souvent délé- tère qui a coupé la France en deux. Hélas la liberté de la presse est ainsi faite en France qu’elle devrait, à entendre la réaction outrée de certains élus, se plier à leurs services et ne relayer que leurs actions louables. Or depuis la création du journal C’est à dire il y a près de 17 ans, nous n’avons jamais confondu organe de presse et officine de communication à la solde de quelque élu que ce soit. Si les élus “ne sont pas des paillassons sur les- quels on s’essuie les pieds en per- manence” (sic) comme l’estime à jus- te titre Annie Genevard, ils doivent cependant admettre les règles propres à toute nation qui se gargarise d’être une vraie démocratie : la critique, le commentaire, l’opinion et même le pamphlet sont les composantes inébran- lables d’un pilier de la démocratie fran- çaise qui s’appelle “liberté d’expression”. “La liberté de la presse est un incon- vénient” concédait un certain François Mitterrand. “Mais moins que l’absence de liberté” ajoutait-il aussitôt. D’autres élus locaux avec qui nous avons tou- jours travaillé en bonne intelligence ont compris que les organes de pres- se remplissaient leur rôle dès lors qu’ils relayaient, ouvertement, sans œillères et avec le plus de sérieux possible, l’actualité de leur région. Qu’elle le veuille ou non, Annie Genevard fait désormais partie des élus de la Nation avec tous les avantages que le man- dat procure, mais aussi les inconvé- nients. L’exposition médiatique et les images qui lui échappent en est un qu’elle a appris à ses dépens. Le nier n’a pas de sens. Jean-François Hauser est édité par Publiprese Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2013 Crédits photos : C’est à dire, C. Bôle, J.-M. Gatefait, Jeanne d’Arc, Ville de Bienne. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ont collaboré : David Aubry, Morgane Bretillot.

“E n tant qu’élu, au nom de concitoyens qui m’ont interpellé sur le sujet, a-t-on encore le droit de poser une question en conseil municipal ?” s’interroge Henri Leiser. Depuis qu’il a demandé lors de la dernière assemblée si une plaque com- mémorant la déportation le 10 octobre 1942 de deux enfants juifs, Rolande et Marcel Spziro, alors scolarisés à l’école du Centre, allait être apposée dans l’établissement scolaire au nom du souvenir, l’élu affirme être la cible de vives critiques de la part d’Annie Genevard qui n’est pas favorable à cette démarche. Dans un communiqué envoyé aux élus mortuaciens, Annie Genevard précise qu’une plaque a été récemment apposée au Monument aux morts pour rap- option aménagement du lycée Saint-Joseph des Fontenelles sont rentrés d’Islande le 5 mai. Ils ont passé deux semaines sur ce bout de terre insulaire de l’Atlantique Nord où il fait jour 18 heures sur 24 en ce moment. Faire du tourisme n’était pas le but de ce voyage. Ils se sont ren- dus en Islande pour participer à un chantier international orga- nisé par l’association Worldwide Friends. Leur mission : nettoyer le littoral et participer à l’entretien d’espaces verts de la petite vil- le de Eskifjordur, à l’est du pays. “Nous sommes restés là les deux semaines. On résidait dans une ancienne école. Le confort était spartiate, nous faisions nous- mêmes notre cuisine, mais tout s’est bien passé” raconte Sébas- tien Grillon. Avec Olivier Rabier son collègue, ils ont encadré le groupe de dix élèves. En dehors du chantier, la petite troupe a effec- tué quelques escapades sur cet- te terre volcanique battue par le vent pour découvrir le musée de la marine ou le plus grand site de production d’aluminium d’Europe. L’expérience collective s’est révé- lée riche d’enseignements. “On a vu les élèves changer au fil du L es élèves de 1 ère S.T.A.V. (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant)

peler la mémoire des deux familles déportées Kajoukine et Spziro. Insuffisant aux yeux d’un ancien professeur d’histoire à l’I.U.F.M. d’Alsace qui s’est fen- du d’un courrier adressé à Annie Genevard. Il écrit : “Il est de la plus haute importance, à mon avis, que les lieux de mémoire conservent la trace de ces évé- nements tragiques du passé, afin qu’ils ne puissent se reprodui- re.” Il ajoute : “Une école est, par excellence, un lieu de mémoi- re et c’est le rôle des enseignants d’en entretenir la flamme.” Fina- lement c’est moins le fait de l’avoir interpellé sur le sujet que reproche la députée-maire de Morteau à Henri Leiser que le retentissement médiatique qui a suivi cette affaire et qui la met dans une posture inconfor- table. séjour. Ils ont découvert une autre culture, un autre environnement, d’autres façons de faire. Ils ont été amenés à communiquer en anglais. Sans doute ont-ils mesu- ré l’importance de maîtriser cet- te langue. Ce voyage leur a aus- si ouvert les yeux sur le fait qu’en France nous ne sommes pas si mal lotis” poursuit Sébastien Grillon. Pour Valérie Vauthier, la direc- trice du lycée, le pari est gagné. Elle souhaitait un projet innovant pour promouvoir l’ouverture de la formation S.T.A.V. et dynami- ser l’image de l’établissement, l’équipe pédagogique a tapé dans le mille. “Ce projet a demandé aux élèves de faire preuve d’une capacité d’adaptation, d’autant que la plupart d’entre eux n’avaient jamais pris l’avion. C’est une ouverture. Tant d’un point de vue humain que pédagogique, l’expérience est riche” explique- t-elle. En amont, les élèves se sont mobilisés pour trouver des fonds qui allaient permettre de financer leur expédition. Ils sont allés fai- re les vendanges notamment. Une préparation et une organisation lourde malgré tout, qui amène le lycée à réfléchir à renouveler ce genre de voyage tous les deux ans.

L eur école, les parents dʼélèves de Four- net-Blancheroche y tiennent. Et ils le montrent. Mardi 14 mai, une partie dʼentre eux a organisé une grande opération. Dans le village, ils ont stoppé tous les frontaliers rentrant du travail pour leur distribuer des tracts présentant le périscolaire de Fournet- Blancheroche. Un moyen dʼattirer de nou- veaux enfants. Le périscolaire en a besoin. Vraie valeur ajoutée du village, ce service est menacé de partir à Charquemont. Forts de leur engagement, lʼassociation des parents dʼélèves organise une nouvelle opé-

ration, vendredi 31 mai, avec une journée portes ouvertes au centre périscolaire et à lʼécole maternelle de 16 h 15 à 18 heures “Il faut sen- sibiliser le public. Nous espérons intéresser les parents dʼélèves en quête de solution pour la garde et la scolarisation de leurs bambins et notamment les frontaliers qui traversent tous les jours notre village” dit Jean-Charles Petit, représentant de lʼassociation qui organise des ventes de fleurs, de sapins de Noël, pour trou- ver des fonds qui seront réinvestis pour lʼécole. Il y a possibilité dʼinscrire les enfants ce jour- là pour la rentrée de septembre. Les parents d’élèves ont mené une action pour maintenir le périscolaire à Fournet-Blancheroche, véritable valeur ajoutée pour le village.

Le lycée des Fontenelles prêt à repartir !

Vendredi 31 mai, une journée portes ouvertes est organisée à l’école de Fournet-Blancheroche pour recruter de nouveaux élèves.

Renseignements : les personnes intéressées peuvent appeler le centre périscolaire au 03 81 44 03 66 mais aussi l’école maternelle au 03 81 44 08 48

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Les élèves de 1 ère S.T.A.V. des Fontenelles sont revenus ravis de leur périple en Islande.

V A L D E M O R T E A U

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Eau Morteau abandonne le projet de passer en régie

Après avoir envisagé la possibilité de reprendre à son compte la gestion du service de l’eau potable, la municipalité opte finalement pour un renouvellement de la délégation de ser- vice public à un prestataire privé.

M orteau a confié l’exploitation de son réseau d’eau à Gaz et Eaux. Le 31 octobre, la délégation de ser- vice public par affermage qui lie la ville à ce prestataire pri- vé, filiale du groupe Lyonnaise des Eaux de France, arrivera à échéance. La municipalité a donc quelques mois pour arrêter le futur mode de gestion du ser- vice de l’eau potable. Après avoir envisagé la possi- bilité de passer en régie muni-

été évalués et notés. Le résul- tat est sans appel : le premier obtient 84 points sur 100 et le second seulement 50 points. “Au regard du contexte local, l’affermage est le scénario le mieux noté. La régie “intégrale” ne nous paraît pas du tout adap- tée au contexte de ce service” conclut le rapport. Exit donc la régie, au regret de l’opposition municipale qui considère que l’étude a été orientée en faveur de l’affermage. Elle estime qu’au regard de la qualité du réseau “Selon moi, ce rapport est un emballage doré pour faire pas- ser l’affermage” estime Henri Leiser, le leader de l’opposition municipale. Dans le document, le déléga- taire privé est présenté comme ayant beaucoup d’atouts. En voi- ci quelques-uns, pêle-mêle. “Les sociétés opératrices disposent pour la plupart d’un savoir-fai- re éprouvé et d’expertises poin- tues en matière de captage, de traitement” , ou encore, “l’affermage permet de faire béné- ficier les usagers d’une petite vil- le comme Morteau des impor- tants moyens d’un opérateur pri- vé” , et en cas de casse des équi- de Morteau qui a un très bon rendement comparé à la moyen- ne nationale, la ville disposait d’un outil adapté à la régie.

pements “un stock stratégique permet d’éviter tout délai d’attente.” Enfin, “l’opérateur privé est amené à rechercher en permanence de possibles gains de productivité, ce qui garan- tit une maîtrise de ses coûts dans la durée.” Les arguments sont convaincants, il n’empêche que l’eau de Morteau est une des plus chères du département, devant Pontarlier et Besançon qui fonctionnent en régie. La capitale régionale a même pris la liberté de gazéifier et de mettre en bouteille l’eau de son réseau commercialisée sous l’appellation “la Bisontine”. À l’inverse, en cas d’accident cli- matique (tempêtes), on lit dans le rapport que “la régie paraît particulièrement risquée comp- te tenu de l’impossibilité pour la Ville de mutualiser des moyens d’intervention exceptionnels.” Pour finir, “si la régie offre à la collectivité une bonne maî-

trise du service public, elle s’accompagne également d’une mise en responsabilité des élus pour tous les aspects ayant trait à l’exploitation courante et à la gestion du service.” La déléga- tion du service de gestion de l’eau serait donc pour les élus une manière d’ouvrir le para- pluie en cas de problème. Une question n’apparaît pas dans le rapport qui semble essentielle pourtant : est-ce que le passage en régie pouvait engendrer une baisse du prix du mètre cube d’eau facturé au consommateur ? Si la mairie a arrêté sa position sur l’affermage pour des raisons “technico-économiques”, elle n’a pas encore désigné le futur délé- gataire. Les appels à candida- ture ont été lancés. On devrait connaître à la fin du mois de septembre le nom de la socié- té privée qui aura le marché. T.C.

cipale comme Pon- tarlier et Besançon, la collectivité va fina- lement conserver le même système que précédemment. Elle

“Mise en responsabilité des élus.”

a pris cette décision sur la base des conclusions d’un rapport réalisé par un cabinet privé ren- du à la fin de l’année 2012 sur le mode de gestion de l’eau à Morteau. Le document a listé les avantages et les inconvé- nients de l’affermage et de la régie. Les deux scénarios ont

Le passage en régie obligerait Morteau à créer 5,5 emplois pour faire fonctionner ce service. Un chiffre contesté par l’opposition municipale.

Repères Distribution de l’eau à Morteau 1 - PRODUCTION Morteau achète 484 459 mètres cubes dʼeau à Montlebon (chiffre 2010) Demande en cours dʼexploitation définitive du forage du Bois Robert réalisé en 2010 qui compense lʼarrêt du forage du Réservoir de la Cote : 1 094 mètres cubes Réservoir Bois-Soleil : 2 216 mètres cubes Réservoir Bois-Robert : 192 mètres cubes 3 - RÉSEAU 52,4 kilomètres de canalisation majoritairement en fonte 1 635 m 3 par jour mis en distribution 1 583 compteurs Prix du mètre cube : 2,15 euros par m 3 en 2012 hors assai- nissement (+ 1,1 % par rapport à 2011). Rendement du réseau en 2010 : 84,75 %. Il y a donc peu de fuites. Chiffre dʼores et déjà conforme à la loi Grenelle 2 4 - VOLUME DʼEAU FACTURÉ AUX USAGERS En 2010 : 329 046 mètres cubes (+ 6,2 % par rapport à 2010) Consommation moyenne par abonné en 2010 : 206 mètres cubes (- 5 % par rapport à 2006) Source : rapport sur le choix du mode de gestion du service de lʼeau potable Cul de la Lune 2 - STOCKAGE

Publi-information Morteau Immobilier : professionnalisme et proximité

L’agence immobilière gérée par Cédric Valion et Alexandre Bonnet est devenue en six ans le partenaire incontournable de vos projets immobiliers sur le Val de Morteau.

un marché national de l’immobilier pour le moins mori- bond ! Par sa vitalité étonnante, le Val de Morteau reste une excep- tion dans le secteur immobilier. Les prix de l’immobilier n’ont pas fléchi et même si les acquéreurs deviennent plus exigeants, la plu- part des biens qui sont mis en vente par l’intermédiaire de Mor- teau Immobilier, trouvent rapi-

dement preneurs. “Le marché est toujours aussi tendu, il y a tou- jours aussi peu d’offres et autant de demandes, c’est la raison pour laquelle nous nous attachons à apporter le maximum de conseils à nos clients pour qu’ils soient le mieux guidés possible, qu’ils soient acheteurs ou vendeurs.” En six ans, épaulés par Sindy et Patricia, Cédric Valion et

Alexandre Bonnet ont su gagner la confiance des nombreux clients qui ont fait appel à eux. Récem- ment, l’entreprise mortuacien- ne a également développé ses compétences sur une autre par- tie du territoire, le secteur de Valdahon, où elle a ouvert une nouvelle agence début mars avec deux collaboratrices, Lucie et Audrey.

L a p r o x i m i t é e s t vra iment l e maître- mo t des deux fonda- teurs de l’agence Mor- teau Immobilier qui fête ses six ans d’implantation en ce printemps. “Nous faisons un vrai travail de terrain” résu- me Alexandre Bonnet pour expri- mer la réelle proximité avec laquelle travaillent ces deux pro- fessionnels de l’immobilier qui se sont imposés comme des acteurs désormais incontour- nables à Morteau. C’est juste- ans, auprès d’une clientèle sou- cieuse de trouver le bien qui cor- respond à ses attentes, dans un marché local qui reste tendu et très bien orienté. Pour Morteau Immobilier, l’année 2012 aura été la meilleure de toutes depuis la création de l’agence en 2007. “Et 2013 a très bien démarré” ajoute Cédric Valion. Le marché du neuf, grâ- ce à plusieurs projets récents, a permis à Morteau Immobilier “L’année 2013 a très bien démarré.” ment en jouant la carte de la proxi- mité que Morteau Immobilier a construit sa noto- riété depuis six

d’atteindre ces excellentes per- formances. Quel contraste avec

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Le château d’eau est visible de tout le Val de Morteau depuis un demi-siècle. Des habi- tants demandent à ce que cette verrue soit fondue dans le paysage.

nir que des mesures soient prises pour fondre dans le pay- sage ce château d’eau. “Depuis l’édification du quartier du Bois-

À un moment donné, il y avait même une banquette posée sur le château d’eau” racontent les voisins. Le grillage censé inter- dire l’accès au bâtiment est à demi-ouvert. Une passoire qui permet à n’importe qui de s’aventurer sur le toit végétalisé du réservoir. “C’est étonnant qu’il n’y ait pas encore eu d’accident” remarque un rive- rain. Porte-parole du quartier, André Bono intervient depuis 38 ans auprès de la mairie pour obte-

Soleil, on se bat pour qu’il soit masqué. Les démarches n’ont jamais abouti. Je demande à la mairie de le camou- fler, mais j’ai l’impression que cela ne se fera pas.”

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“Il suffirait de le peindre.”

L es années passent, mais elles n’effacent pas le mur gris du château d’eau. Plan- té sur les hauteurs du quar- tier du Bois-Soleil depuis un demi-siècle, le réservoir est une verrue pour les riverains qui ne s’y habituent pas. “C’est

moche. En plus, il est tagué” s’indigne un Mortuacien. Du pied de ce bâtiment visible de tout le Val de Morteau, le point de vue est imprenable sur la ville. L’endroit est apprécié des squatters réguliers. “Il y a sou- vent des jeunes qui viennent là. Parfois ils jettent des canettes.

son environnement. “Il suffi- rait de le peindre” dit-il. Quelques jeunes arbres ont bien été plantés devant le château d’eau, mais à l’évidence, ils sont trop chétifs pour que leur feuillage masque sa grisaille. Ce patrimoine est certes indis-

pensable, mais il mériterait sans doute d’être dissimulé dans une ville qui a en projet de poser sa candidature pour intégrer l’association des Petites Cités Comtoises de Caractère (N.D.L.R. : la cotisation est de 10 000 euros par an).

Les requêtes d’André Bono sont jusqu’à présent restées lettre morte à son grand regret. Selon lui, il faudrait peu de chose pour intégrer l’imposant réservoir à

Le réservoir de plus de 2 000 m 3 est visible de tout le Val de Morteau.

Le pied du château d’eau est tagué.

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Anniversaire Morteau-Vöhrenbach : 40 ans d’amitié

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Ce rapprochement franco-allemand est émaillé de multiples échanges, anecdotes et souvenirs. L’histoire continue et le couple célèbre ses noces d’émeraude les 15 et 16 juin prochains à Morteau.

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P lus de 2 200 jumelages entre des collectivités françaises et alle- mandes ont vu le jour dans la foulée du traité de l’Élysée dont on célèbre d’ailleurs le cinquantenaire cette année. Celui qui unit Morteau à Vöh- renbach a été porté sur les fonts baptismaux le 2 juin 1973. Un événement fêté en grande pom- pe se souvient Jacqueline Hoff- mann, ancienne professeur

d’allemand qui s’était beaucoup impliquée dans cette aventure. “La cérémonie a duré trois jours et les scolaires avaient même béné- ficié d’un congé exceptionnel le samedi matin. Beaucoup étaient d’ailleurs costumés. Pour le retour à Vöhrenbach, treize cars étaient partis de Morteau. On était pra- tiquement tous logés chez l’habitant” se souvient-elle. De quoi tisser de solides liens d’amitié. Avant ce jumelage, il était surtout question d’échanges linguistiques planifiés dans un cadre scolaire. “On envoyait des classes en Allemagne” , poursuit l’enseignante. De par cette expé- rience et la maîtrise de la langue de Goethe, Jacqueline Hoffmann était probablement l’une des mieux placées pour accompagner la municipalité mortuacienne dans un projet de jumelage. La démarche s’effectuait toujours à l’initiative des Français. Comme une main tendue en guise de ges- te de réconciliation. Le traumatisme de la seconde guerre mondiale était encore très vivace dans les esprits. “Ce jume- lage et tout ce qui a suivi nous a fait un bien fou. On était dans la logique “du plus jamais ça” , confirme André Hoffmann, l’époux de Jacqueline. Originai- re de Moselle, il a vu une partie de son enfance gâchée par la

“Ce jumelage nous a fait un bien fou”, estime avec le recul André Hoffmann ici en compagnie de son épouse Jacqueline.

En 1971, André et Jacqueline Hoffmann, au centre de la photo, rencontrent pour la première fois les autorités de Vöhrenbach. Une rencontre fondatrice.

guerre. En effet, lui et toute sa famille avaient été déplacés pen- dant 28 mois en Haute-Silésie polonaise. Le choix de Vöhrenbach qui compte aujourd’hui un peu moins de 4 000 habitants procède d’une logique de rapprocher des villes de taille identique. “Le travail

avec son époux. Un vrai coup de cœur qui aboutira au jumelage historique du 2 juin 1973. Les premiers échanges asso- ciaient d’abord des clubs spor- tifs avant de s’étendre aux écoles et aux sociétés culturelles. Très vite, les relations s’intensifient entre les deux villes. “On effec-

Eisenhower. Le savoir-faire mor- tuacien en matière de jumela- ge a même été transposé à Ornans et Valdahon. Les dates anniversaires du jume- lage entre Morteau et Vöhren- bach ont toujours fait l’objet de rencontres festives. “La dyna- mique était très forte pendant les 25 premières années puis elle a diminué au fur à et mesure du vieillissement des instigateurs et de l’effilochement des manifes- tations.” Avec l’arrivée des nou- velles générations et la révolu- tion Internet, les attentes des uns et des autres ne sont plus forcément les mêmes. Même si le jumelage entre Morteau et Vöhrenbach reste toujours ancré sur de solides fondations. F.C.

de prospection a été mené en étroite colla- boration avec le maire de l’époque Christian Genevard. C’est une

tuait pratiquement un déplacement par mois” , indique André Hoffmann. Les pas- sages de frontières à

“Pratiquement un déplacement par mois.”

plusieurs cars relevaient de vraies expéditions. C’était avant l’ouverture de l’espace Schen- gen. En 1975, Morteau se voit attribuer la médaille des villes jumelées. Christian Genevard a reçu cette récompense à Bonn des mains du fils de Conrad

enseignante pontissalienne, Madame Pillet, à l’origine du jumelage entre Pontarlier et Vil- lingen qui nous a mis en rela- tion avec les autorités de Vöh- renbach” , poursuit Jacqueline Hoffmann qui s’est rendue pour la première fois sur place en 1971

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Une des multiples rencontres franco-allemandes organisées depuis quarante ans.

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V A L D E M O R T E A U

Horlogerie L’implantation de Cartier bloquée aux Brenets

“L a votation gagnée, nous pensions que tout était en ordre.” Alain Faessler, l’administrateur de la commu- ne des Brenets est dans l’expectative après qu’un collec- tif d’habitants a déposé un recours contre l’implantation de l’usine Cartier au centre de la commune. “Le conseil doit se réunir. On attend aujourd’hui une levée de l’opposition, peut- être avant l’été” dit ce dernier. Les opposants, s’ils sont débou- tés, auront toujours l’occasion de faire appel. Alain Faessler ne l’espère pas, d’autant que les citoyens des Brenets avaient voté par 355 voix contre 338 (51,2 % de oui) la vente d’une surface communale de 8 236 mètres carrés et par 353 voix La L.P.O. Franche-Comté tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur les hirondelles et les martinets dont les nids sont trop souvent détruits au mépris de la loi. E ntre 1989 et 2009, les effectifs d’hirondelles de fenêtre ont chuté de 41 % et ceux du mar- tinet noir de 6 %. Ces espèces migratrices sont souvent victimes des traitements chimiques employés en agriculture et souf- frent aussi de la dégradation des habitats.À cela s’ajoutent les des- tructions illégales de nids. “Sur la Franche-Comté, cela représen- te une vingtaine de dossiers ouverts annuellement” , estime Christophe Morin, permanent de la L.P.O. Franche-Comté chargé de la médiation faune sauvage. Ces destructions intentionnelles ou involontaires procèdent le plus souvent d’une volonté d’en finir avec les salissures liées aux déjections sur les façades. Le passage à l’acte coïncide géné- ralement avec des travaux

180 mètres, la hauteur n’est plus limitée à 10 mètres, mais 12,5 mètres, la distance avec la forêt est réduite de 30 à 20 mètres. Les pourfendeurs sont inquiets

contre 338 (51,1 % de oui) la mise en zone industrielle du vas- te terrain convoité par le grou- pe genevois de luxe Richemont, propriétaire de Cartier. Aujour- d’hui, les opposants estiment “qu’une usi- ne de cette taille n’a pas sa place au milieu du village.” Un revire- ment de situation auquel Cartier s’était préparé. Le groupe que nous avons contacté n’a pas sou- haité s’exprimer. Même si le toit de la manufac- ture de 16 000 m 2 sera végéta- lisé, des habitants craignent pour leur cadre de vie. Le col- lectif estime que Cartier a béné- ficié d’un règlement spécifique. Par exemple, la longueur des bâtiments a été portée de 100 à d’entretien : ravalement de faça- de, changement de toiture… Pourtant, toutes les espèces d’hirondelles et de martinets, des plus communes aux plus rares, sont protégées par le code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux pro- tégés sur notre terri- toire. “Cette protection s’applique aux espèces, à l’habitat et aux sites de nidification. Les des- tructions de nids sont donc illégales” , poursuit le médiateur. Tout auteur d’une atteinte aux hirondelles s’exposerait à une amende pouvant atteindre 15 000 euros et à une peine pou- vant aller jusqu’à un an d’emprisonnement. “On arrive rarement à de telles extrémités” , indique Christophe Guinchard, garde de l’O.N.C.F.S. qui a eu à traiter seulement deux cas en 2012. Quand ils sont pris sur le fait, les fautifs font souvent acte de réparation. Considérant que la situation est alors en cours de régularisation, le procureur n’engage pas de poursuites. Quelle est la conduite à tenir avant d’engager des travaux sur

Alors que la population avait voté “pour” la création de la future usine, des recours ont été déposés pour annuler le pro- jet. L’administrateur de la commune veut croire à une sortie de crise avant l’été. 400 emplois sont en jeu.

quant au trafic routier qui devrait croître et se montrent sceptiques devant les promesses de covoiturage. Cartier a prévu de créer 150 places de parking sur ce site, d’en réserver

Cartier aurait bénéficié d’un

règlement spécifique.

100 autres sur le parking des Pargots. Sachant que 50 sont déjà réservées à une entreprise des Brenets, il n’en resterait plus que 30 pour les touristes. Ce pro- jet, d’envergure pour le canton, semble ne pas satisfaire tous les Brenassiers. À l’inverse, les fron- taliers auraient tout à y gagner…

Au secours des hirondelles Environnement

des habitations accueillant des nids d’hirondelles ou des mar- tinets ? La procédure est simple. Il faut solliciter des services de la D.R.E.A.L. Franche-Comté à Besançon qui vont ensuite ins- truire un dossier de dérogation “espèce protégée”. L’autorisation est acceptée dans la plupart des

cas sous certaines conditions. Les travaux doivent se dérouler hors période de reproduc- tion, laquelle s’étale de mars à septembre sous

Des riverains s’opposent à l’implantation de l’usine Cartier au centre des Brenets.

Éviter- réduire- compenser.

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nos latitudes. “La conduite à tenir s’articule autour du prin- cipe : éviter-réduire-compenser, complète Christophe Guinchard. Il y a donc des mesures compen- satoires qui nécessitent d’installer des nids artificiels.” Rien n’empêche de placer des petites planchettes au-dessous des nids pour éviter les salissures et la chute des jeunes en cours de nourrissage. “On a signé des conventions avec des diverses collectivités et des bailleurs sociaux comme Habitat 25. Ils nous sollicitent systématique- ment avant d’entreprendre des travaux sur leurs bâtiments” , apprécie Christophe Morin.

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Fini les salissures liées aux déjections en installant des planchettes sous les nids (photo J.-M. Gatefait).

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V A L D E M O R T E A U

Morteau - Villers-le-Lac Nouvelle orientation à l’Office de tourisme Un nouveau conseil d’administration est élu. Il va créer des groupes de travail et de réflexion pour mettre en valeur le patrimoine ou la randonnée. Le prix de la taxe de séjour devrait évoluer.

Le chalet des Tavaillons définitivement fermé U ne page se tourne. Le chalet des Tavaillons situé au Chauffaud, pro- priété du Club alpin français, nʼaccueille plus de touristes depuis le 31 mars, date de lʼarrêt de lʼactivité. Les gérants qui occupent encore le lieu, pro- priété du C.A.F., vont le laisser vacant avant que ce dernier ne le vende. Cette bâtisse bardée de tavaillons est capable dʼaccueillir 48 personnes mais a besoin dʼun sérieux coup de jeune. Destiné aux randonneurs, le chalet a notamment subi les conséquences de la déviation du G.R.5 qui nʼemprunte plus les gorges du Doubs en raison de menaces dʼéboulements. Une offre dʼhébergement disparaît du Val de Morteau, quelque temps après la fermetu- re de lʼhôtel Bellevue à Montlebon (10 places). McDo Le McDonaldʼs de Morteau ouvrira ses portes le 16 juillet au matin, dès 9 h 30, chemin des Pierres. “Nous adoptons dʼentrée la nouvelle cuisine bap- tisée “Made for you” qui va carrément révolution- ner lʼorganisation du travail” disent Philippe et Sylvie Gille, les créateurs de ce McDonaldʼs. Le “Made for you” rompt définitivement avec les pré- parations réalisées à lʼavance. Chaque comman- de est traitée à la demande, dans lʼinstant. McDo- naldʼs Morteau fait ainsi partie des quinze éta- blissements de France à se lancer dans ce concept. Sur le plan visuel, pierre, bois, métal dominent et, pour la déco, ce sera du Street art. À lʼextérieur, la terrasse accueillera une cen- taine de places. Bien orientée sud-ouest, elle est le fruit du designer Patrick Norguet. Les meubles seront en béton et en fer. Le McDo Morteau sera ouvert 364 jours sur 365 (sauf Noël), de 9 h 30 à 23 heures en semaine et jusquʼà minuit les vendredis, samedis et veilles de jours fériés. 45 collaborateurs y travailleront.

re le patrimoine horloger. Ainsi, Philippe Tichit, Francia- ne Bersot et Yvan Binot vont gérer la partie “Hiver-Rando- V.T.T. et Itinérance” . Un autre groupe de travail composé de Christophe Droz-Bartholet, Yoann Chatot, Jean-François

Une taxe à la charge des touristes.

Chopard et Raymond Michel mettra en valeur le thème de l’eau et des sites naturels. Enfin, musées, patrimoines et visites seront chapeau- tés par Jean-Pierre Viennet, Denis Stein, Jean- François Chopard et Stéphanie Nouail. Enfin, la partie hébergements-restauration aura com- me représentants Laurence Péquignet, Jean- Claude Vuez et Sylvette Riesen. Plusieurs axes seront encore à développer : l’horlogerie avec Morteau, les fermes avec Grand’Combe-Châte- leu et la nature avec le Saut du Doubs. Certains spécialistes du tourisme s’inquiètent de l’évolution de la prochaine taxe de séjour perçue par les communautés de communes, mais collectées par les propriétaires de gîtes, hôtels ou campings. La taxe qui n’a pas évolué depuis de nombreuses années dans le Val de Morteau (30 centimes par jour pour un adulte, 15 centimes pour un enfant) devrait être réévaluée. La décision sera votée par la communauté de communes qui la présente le 29 mai aux professionnels. Cet- te taxe n’est pas à la charge des professionnels mais des touristes. Pour la première fois, elle sera identique à l’échelle du Pays Horloger. Une première. Madeleine France 3 a consacré un beau reportage sur les 30 ans de la Madeleine Proust, le truculent personnage créé par Lola Sémonin. Cliquer sur le lien suivant pour revoir la vidéo : http://franche-comte.france3.fr/2013/05/16/la- madeleine-proust-les-30-ans-de-carriere-de-lola- semonin-252763.html Accidents Le bilan de lʼinsécurité routière dʼavril est mitigé. 28 accidents ont eu lieu sur les routes du Doubs en avril 2013, contre 21 en avril 2012. Mais le nombre de tués a diminué, passant de 7 à 4, mais le nombre de blessés a fortement augmenté, pas- sant de 19 à 33. Sur les quatre premiers mois de lʼannée, 8 tués sont à déplorer, contre 15 lʼan der- nier sur la même période et 118 blessés contre 116. Prudence sur les routes. En bref…

Le tourisme dans le Val de Morteau est dopé par le Saut du Doubs.

L e Haut-Doubs touristique, beaucoup y croient. Sur le terrain pourtant, les pro- fessionnels peinent à inciter les touristes à poser leurs valises pour une longue pério- de. L’Office de tourisme du Val de Morteau- Saut du Doubs est composé depuis le 21 mai d’un nouveau conseil d’administration élar- gi. Il souhaite redynamiser l’offre et la visi-

bilité touristique. Pascal Viennet est recon- duit comme président, Véronique Lorenzelli vice-présidente, Martine Jacquet trésorier, Claude Meunier secrétaire. Denis Stein repré- sentera le camping et Jean-Pierre Viennet le musée. Ces membres élus ont décidé de créer des groupes de travail qui contribue- ront à mettre en valeur la randonnée ou enco-

Visite d’une ferme comtoise reconstruite en bois avec une technique contemporaine. Dégustation des produits régionaux de la Ferme du Montagnon. DIMANCHE 2 JUIN de 14h à 18h Hameau de Grandfontaine à Fournets-Luisans

Damprichard Les quatre associations de peintres amateurs qui existaient sur le plateau de Maîche ne font désor- mais plus quʼune seule et même entité : les peintres amateurs du pays maîchois. Ceux-ci proposent leur première grande exposition commune à la salle des fêtes de Dampri- chard du vendredi 14 juin au dimanche 16 juin. Pour en savoir plus sur lʼassociation et ses acti- vités, contacter la présidente Danièle Malivernay au 03 81 64 16 07.

Toutes les infos sur www.myotteduquet.com

V A L D E M O R T E A U

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La Jeanne d’Arc : une septuagénaire en forme La Jeanne d’arc de Grand Combe Châteleu fête ses 70 ans le 8 juin. Une journée de spectacle qui se terminera part un souper dansant avec l’orchestre Simil’air. Anniversaire

L e club de gymnastique de Grand’Combe-Châteleu a été fondé en 1943 sous la direction d’un groupe de jeunes qui désiraient créer une société de sport. En ce temps-là, le club était affilié à la F.G.S.P.F. (Fédération gymnique et sporti- ve des patronages de France). Les personnesmembres de l’association à cette époque étaient unanimes pour reconnaître les bienfaits phy- siques et moraux que la pratique

des sports procurait à la jeunes- se. Les premiers responsables furent Pierre Remonnay, Pierre Boillot, Marcel Jacquet ainsi qu’Henri Faivre. La Jeanne d’arc ne manquait jamais à l’appel lors des rencontres sportives et des animations du village. En 1958, la section féminine voit le jour. En 1963, passage de flam- beau entre M. Remonnay et Roger Jacquet. Cet homme de talent et de cœur a veillé à for-

mer de jeunes moniteurs. “Ce n’est pas chose facile car il faut 10 ans pour faire un gymnas- te et il faut bien autant pour diriger une section” rappelait-il souvent. En 1975, Ginette Remonnay suc- cède à M. Jacquet, elle et son mari offrent aux jeunes la pos- sibilité de s’épanouir, de se dépas- ser ainsi que la richesse et la joie de vivre pour aller au bout de soi. Puis la F.G.S.P.F. laisse place à la F.S.C.F. (Fédération Sportive et Culturelle de France) à laquelle l’association appartient toujours aujourd’hui. Annie Drezet arrive à la tête de la société en 1991, plus de 20 ans que cette passionnée œuvre pour transmettre sa passion aux jeunes.Aujourd’hui, 150 membres âgés de 3 à 81 ans adhèrent à la même passion qui est la gym- nastique. Plusieurs catégories en commençant par la section éveil pour les plus petits, en pas- sant par la section jeune pous-

L’association organise une fête chaque fin d’année pour récolter des fonds.

coupes qui motivent les jeunes et qui les récompensent du tra- vail accompli au cours des entraî- nements. Au-delà d’un sport, la gymnastique transmet aux enfants le respect d’être ensemble, leur apprend à se connaître eux-mêmes et leur corps. Mais la gymnastique ne serait pas ce qu’elle est sans les moniteurs, des bénévoles qui transmettent leurs savoirs et qui prennent sur leur temps libre pour enseigner. “La jeunesse prend le relais” , se félicite Annie Drezet. Marie Bruchon, Bap- tiste Jay et bien d’autres portent en eux l’avenir de la société, à côté de leurs études ils prennent du temps pour les entraînements et donner un coup de main lors des manifestations.

Pour récolter des fonds, la Jean- ne d’Arc organise une fête de Noël et des concours. Elle est tou- jours présente lors des défilés et des manifestations du village. Le samedi 8 juin, une démons- tration de gymnastique par les gymnastes est programmée dans la matinée à partir de 10 h 30. Une grande présentation de pho- tos sera exposée ainsi que des anciennes tenues. Pour cette occa- sion, la Jeanne d’Arc a convié les parents, les moniteurs, les juges et d’anciens membres de la socié- té autour du verre de l’amitié. Cette matinée réserve également de nombreuses surprises… Un souper dansant est organisé dans la soirée avec l’orchestre Simil’air. M.B.

sin, puis les jeunesses, pupilles et adultes. Pour les plus grands, deux groupes sont constitués, la gym douce et la gym maintien. La société ne cesse d’évoluer, le nombre de membres augmente d’année en années. La Jeanne

d’Arc regroupe des per- sonnes du village mais également des jeunes de la commune voisine Les Gras. “Tout le mon- de a sa place, fait ce qu’il

La Jeanne d’Arc a convié les parents, les moniteurs…

a envie avec les moyens qu’on a” , commente la présidente, fière de ses membres. “Je ne suis pas tou- te seule à diriger, je suis entou- rée d’un comité soudé” dit Annie Drezet. Des compétitions sont organi- sées au niveau du district du Haut-Doubs, du comité du Doubs ainsi qu’au niveau régional. Le jeune Baptiste Jay a terminé 2 ème récemment en finale de Franche- Comté. Des médailles et des

Prix pour le repas : 20 euros adultes, 10 euros enfants - Réservation pour le souper dansant auprès d’Annie Drezet au 03 81 68 86 21

L’équipe de la Jeanne d’Arc en juillet 1947, lors d’un concours à Villers-le-Lac.

P U B L I - I N F O RMAT I O N Les automobilistes ont le droit de choisir leur garage

Le garage Bize de Morteau s’insurge contre le dis- cours de certains assureurs qui recommandent tel ou tel garage à leur client pour faire réparer leur véhi- cule, sur la base d’arguments infondés et illégaux.

L es automobilistes ne le savent toujours, mais si leur véhicule est accidenté ou grêlé, ils sont libres de choisir le garage qui effectuera les réparations. Rien ne les oblige à suivre les recomman- dations de leur assureur qui sort de son rôle s’il invite son client, de maniè- re plus ou moins directive, à confier sa voiture à un garage en particu-

loi plus globale sur la protection des consommateurs. L’enjeu, pour les professionnels de l’automobile, est de changer les habi- tudes des assureurs qui créent des situations de concurrence déloyale en détournant un client de son garagis- te habituel. Beaucoup de profession- nels s’en plaignent. “L’été dernier, un violent orage de grêle a frappé le Val

Le garage Bize effectue tous types de réparations, y compris le dégrêlage. Des travaux pris en charge pas les assurances.

lier, au prétexte que celui-ci est agrémenté. C’est bien cet- te manière de faire de cer- taines compagnies d’assurance que dénoncent la Fédération Nationale de l’Artisanat Automobile

de Morteau. Aucune voiture qui n’était pas protégée n’a été épargnée. Or, comparé au parc automobile que nous gérons, nous avons eu très peu de véhicules à dégrêler. A la suite de cela, plusieurs

“Les clients ne sont pas assez informés de leurs droits.”

effectuer tout type de réparation, n’hésite plus à remettre en cause les pratiques de certains cabinets d’assurances qui recommandent un garage ou un carrossier, parfois très éloigné du domicile du client, sous pré- texte qu’ils sont habilités à recevoir la visite de l’expert. “Le message de ces assureurs est ambigu dans le sens où il laisse entendre au client que s’il ne va pas au garage indiqué, les répa- rations ne seront pas prises en charge. Cela est totalement faux ! Les clients ne sont pas assez informés de leurs

droits.” En effet, un automobiliste peut faire réparer son véhicule dans le gara- ge de son choix, l’assurance jouera son rôle dans les limites des conditions du contrat qui lie les deux parties. “À notre niveau, nous mettons tout en œuvre pour offrir le meilleur service à nos clients et les fidéliser. Ils peuvent nous laisser leur voiture pour expertise, on évalue les dégâts, on leur prête un véhi- cule le temps des réparations, et tout cela est pris en charge par l’assurance. Nous apportons des solutions adaptées à chaque client à qui l’assurance deman-

de d’avancer les frais de carrosserie avant de le rembourser” insistent Oli- vier et Sandrine Bize. Ils précisent au passage que pour les véhicules grêlés, ils travaillent avec un spécialiste du dégrêlage local. La mise au point a son importance pour le garage Bize qui invite toutes les personnes qui se font imposer un réparateur agréé par leur assureur à se rapprocher de lui. “Nous pouvons garantir à l’automobiliste une collaboration efficace client-garage- assurance-expert. Le conseil fait par- tie de notre service.”

(F.N.A.A.) et le Conseil National des Professionnels de l’Automobile (C.N.P.A.). Ces deux organisations ont obtenu un nouveau projet de loi char- gé d’imposer “le libre choix du répa- rateur par l’assuré.” Le texte renforce l’amendement déposé en 2011, sur le même thème, mais dans le cadre d’une

de nos clients nous ont indiqué que leur assureur les avait orientés vers un autre garage ce qui est illégal” remarquent Olivier et Sandrine Bize, agent Citroën à Morteau. Cette enseigne réputée, implantée sur la place depuis presque un siècle, dont les compétences sont indiscutées pour

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V A L D E M O R T E A U

La micro-crèche ouvrira en janvier 2014 C’est dans les anciens ateliers municipaux que la municipalité aménage la maison intergéné- rationnelle qui abritera notamment une micro- crèche prévue pour une dizaine d’enfants. Grand’Combe-Châteleu

Frontaliers Assurance-maladie du frontalier : les frontaliers invités à faire entendre leur voix. Depuis plu- sieurs mois, le Groupement trans- frontalier européen se bat pour que le libre choix de la couver- ture maladie du travailleur fron- talier ne soit pas remis en cau- se, en mai 2014, comme le pré- voient les accords entre la Suis- se et la France. Le 30 mai, le Groupement recevra dans ses locaux les deux inspecteurs nom- més par le gouvernement, char- gés dʼétudier les conditions de mise en œuvre de la fin du régi- me dérogatoire de lʼassurance privée, dont lʼancien préfet de Franche-Comté Christian Dechar- rière. Dans la perspective de cet- te rencontre, le Groupement mobi- lise une nouvelle fois les fron- taliers en leur demandant dʼapporter leurs témoignages. Les frontaliers qui souhaitent sʼassocier aux négociations peu- vent donc adresser leurs argu- ments et expliquer ainsi les consé- quences du basculement à la C.M.U. pour eux et leur famille, que ce soit sur un plan médi- cal, social ou financier. Ces témoi- gnages peuvent être transmis par mail au Groupement trans- frontalier européen à lʼadresse temoignage.frontalier@gmail.com, ou encore en réagissant sur la page Facebook du Groupement (www.facebook.com/groupementtr ansfrontalier). En bref…

L a mairie de Gran- d’Combe-Châteleu chan- ge la destination des anciens ateliers muni- cipaux. Le bâtiment situé à proxi- mité de l’église est transformé en maison intergénérationnelle. Des travaux importants ont démar- ré pour rénover le bâti existant qui, par ailleurs, fera l’objet d’une extension. L’objectif de la muni- cipalité est de regrouper sous un même toit plusieurs activités.Au rez-de-chaussée sera aménagée la nouvelle salle de répétition de la société de musique l’Écho du sième âge. Le projet intègre enco- re la création de deux apparte- ments. Lemontant de l’opération en partie subventionnée s’élève à 850 000 euros hors taxes. Un investissement important pour la commune de Gran- d’Combe-Châteleu mais qui répond à un besoin exprimé par la population notamment en ce qui concerne la micro-crèche. “Il faut être réaliste. Nous sommes en zone frontalière, il y a de l’activité, beaucoup de couples qui n’ont pas sur place une famil- Vallon. À l’étage se trou- vera lamicro-crèche pré- vue pour accueillir une dizaine d’enfants, et l’espace réservé au troi-

le relais, n’ont pas de solution pour faire garder leur(s) enfant(s)” remarque le maire Évelyne Boillot. Pour l’instant, la mairie est démunie pour répondre aux attentes de per- sonnes qui la contactent en vue de trouver une solution de gar- de. “Nous leur donnons la liste des assistantes maternelles qui sont déjà très sollicitées” ajoute l’élue. Pour Grand’Combe-Châteleu, la micro-crèche est le point de départ à une réflexion plus glo- bale autour des services dédiés loisirs sans hébergement (A.L.S.H.) pour prendre en char- ge des enfants le mercredi et pen- dant les vacances scolaires” annonce Évelyne Boillot. Grand’Combe-Châteleu n’est pas la seule commune du Val de Morteau à investir dans la peti- te enfance. Montlebon concré- tise un projet de Maison de l’enfance qui comprend un espa- ce multi-accueil de 24 places (crèche, halte-garderie), le péri- scolaire et deux salles de clas- se supplémentaires. à l’enfance. “Pour l’instant, nous n’avons que le périscolaire. On commence à réfléchir à un projet de d’accueil de

“Il faut être réaliste.”

La maison intergénérationnelle coûte 850 000 euros hors taxes. Mais la mairie bénéficie de subventions.

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