Journal C'est à Dire - 188 Mai 2013

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V A L D E M O R T E A U

Santé Soleil attention danger Plusieurs dermatologues bisontins interviendront le 30 mai à l’hôpital de Morteau dans le cadre de la journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Marche à l’ombre.

P récieuse source de vita- mine Dindispensableàla fabrication des os, le soleil doit être consommé avec extrêmeparcimonie.Jusqu’àmain- tenant dansleHaut-Doubs,peude risques de souffrir d’insolation…

tance : chapeau, vêtements fon- cés et lunettes adaptées. “Il n’existe pas d’écran total. La crè- me solaire même avec le plus fort indice de protection n’est pas suf- fisante” , poursuit le praticien. Tous ces principes de bon sens semblent à l’opposé de l’évolution des pratiques dans une société où le bronzage constitue enco- re pour beaucoup un critère esthétique quand ce n’est pas une preuve de bonne santé. L’action de prévention et de dépis- tage du 30 mai à l’hôpital de Mor- teau s’adresse à tous. Le public sera accueilli de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 16 h 30. Venez nombreux et n’hésitez pas à en parler autour de vous.

Contrairement aux idées reçues, les risques sont plus élevés en montagne qu’au bord de la mer. L’impact des U.V. augmente avec l’altitude” , explique le docteur Hervé Van Landuyt de l’association des dermatologues

Cinq à dix minutes d’exposition par jour, six mois dans l’année, suf- fisent à combler nos besoins. Se dorer la pilu- le au soleil même avec

de Franche-Comté, par- tenaire de ces actions de dépistage. Pour ce der- matologue du C.H.R.U. de Besançon, le dépis- tage n’a de sens que s’il

Une démarche préventive précoce.

la meilleure des crèmes solaires, c’est prendre le risque bien inuti- le de favoriser l’apparition de mélanomes. Les coups de soleil d’aujourd’hui seront les cancers de la peau de demain. “Ces can- cers sont de plus en plus fréquents.

s’inscrit dans une démarche pré- ventive précoce, volontaire et de tous les instants. Face aux dangers du soleil, la meilleure stratégie passe par l’évitement et la protection ves- timentaire. Tenue de circons-

Le dépistage passe par l’examen minutieux de la peau.

Zoom Fausses croyances solaires Tout un tas d’erreurs circulent sur les grains de beauté et les comporte- ments à adopter face au soleil. Florilèges et mise au point.

Les fausses idées Soleil, bronzage et protection - pour bronzer, il faut sʼallonger. Si on bou- ge, on ne risque rien - il faut se protéger que lorsquʼil fait beau et chaud - si je suis bronzé, je ne risque plus rien - les nuages, le froid diminuent les risques - les U.V.A. ne sont pas dangereux - la meilleure protection, cʼest la crème écran total Mise au point : La seule prévention logique passe par lʼéviction solaire et la protection vestimen- taire. La crème solaire nʼest pas suffisante. Elle ne sert quʼaux U.V. qui réverbèrent du sol. Il nʼy a pas dʼécran total. Les U.V. traversent les nuages. Lʼaltitude augmen- te les risques même sʼil fait plus froid. Le fait de bouger ne change rien.

Les fausses idées : Les grains de beauté : les nævus - le grain de beauté depuis la naissance est moins dangereux - le grain de beauté plat est moins dange- reux - cʼest très dangereux dʼécorcher un grain de beauté en relief avec des poils - un grain de beauté en relief sur une zone de frottement doit être opéré - il y a toujours un grain de beauté avant un mélanome - si on opère tous les grains de beauté, il nʼy aura pas de mélanome

Mise au point : Toutes ces notions sont fausses. Depuis 30 ans, les nævus sont de faux coupables. Dans 80 % des cas, il nʼy a pas de nævus avant un mélanome. Seuls certains nævus sont à opérer. Lʼexamen régulier des nævus nʼa aucun intérêt en santé publique si nous ne changeons pas notre comportement solai- re. Seule une protection solaire stricte dès la petite enfance limitera lʼapparition de nævus trop foncés et évitera lʼapparition 15, 20 ans après des coups de soleil répétés dʼun mélanome sans grain de beauté préa- lable.

Montlebon Une passion qui a du chien Catherine Vettorato a créé en octobre 2012 son entreprise “Chien complice” spécialisée dans l’éducation canine.

A mbulancière depuis quinze ans, Catherine Vettorato a décidé de changer de voie, elle a créé sa propre entreprise, “Chien complice”, pour accompagner les maîtres qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leur compagnon à quatre pattes. Elle a tout de suite su que sa reconversion se ferait dans ce domaine. Elle a entrepris une formation en parallèle de son ancien travail. Après un an de formation, elle décroche son attestation en tant que pro- fessionnelle diplômée de la rela- tion homme-chien. C’est en s’apercevant qu’autour d’elle des personnes rencontraient des problèmes avec leurs chiens qu’elle a voulu apporter sa connaissance à leur service. C’est une reconversion totalement naturelle qui s’est ouverte à elle qui est passionnée par les chiens qu’elle côtoie au quotidien. “Les gens pensent souvent que ce sont des petits problèmes qu’ils ren-

l’encouragement du bon com- portement du chien afin que celui-ci soit le plus obéissant possible. La mission de Cathe- rine s’étale sur plusieurs séances si nécessaire. Les premières sont basées sur l’observation du com- portement canin et la compré- hension du langage du chien pour obtenir la complicité dans le respect mutuel entre l’homme et son chien. “Mon rôle est d’établir ou de rétablir une rela- tion harmonieuse.”

contrent avec leurs chiens mais ces soucis peuvent devenir de grosses difficultés, il faut les résoudre au plus vite” dit-elle. Avoir recours à un profession- nel peut aider le maître à amé- liorer la relation avec son ani- mal. Pour pratiquer son métier, Catherine se rend au domicile des propriétaires afin d’évaluer la situation et résoudre les pro- blèmes. Elle n’est pas là pour juger mais pour collaborer avec les maîtres afin de comprendre

Catherine Vettorato a déjà le projet d’étendre sa pension canine de Derrière-le-Mont.

les comportements des animaux. Elle explique aux maîtres ce que cherche à exprimer le chien par son attitu- de. Mais ce n’est pas

Catherine Vettorato ani- me également des séances d’éducation col- lective basées sur des promenades et décou- vertes des sentiers de

de hiérarchie, de propreté, de destruction… “Un chien est unique par rapport à son vécu, son environnement et sa sensi- bilité, il faut donc tenir comp- te de tout cela.” Le maître est acteur de l’accompagnement et de la formation pour bien gérer son animal et avoir les bons réflexes avec lui. “J’éduque le chien mais également le maître” avance-t-elle. Catherine Vet- torato adapte la formation à la race de chien parce que chaque

animal et différent et unique. Installée à Derrière-le-Mont, elle propose désormais aux per- sonnes qui temporairement ne peuvent pas garder leur chien un service de pension familia- le (lors d’hospitalisation, de vacances…). Le nombre de pla- ce est limité. Après sept mois

d’activités, elle ne regrette pas son ancien métier et de s’être engagé dans cette voie. “C’est une activité qui me permet de m’épanouir, je partage des moments conviviaux avec les chiens et les maîtres avec qui je travaille.” M.B.

“Rétablir une relation harmonieuse.”

la seule facette de son métier. Catherine est là aussi pour accompagner les futurs pro- priétaires et les guider dans leur choix. “Le choix du chien doit se faire en fonction du caractère de la personne, de son activité.” Elle base l’éducation sur le ren- forcement positif,

la région. Ces séances permet- tent la socialisation de l’animal par rapport à ses congénères ainsi que la familiarisation avec d’autres espèces qu’il est sus- ceptible de rencontrer lors de ses sorties. Ainsi par sa métho- de, l’éducatrice peut résoudre des problèmes de comportement,

Renseignements : 03 81 67 29 44 ou 06 42 34 11 09 Le test d’évaluation du chien est gratuit et sans engagement chiencomplice@orange.fr

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