Journal C'est à Dire - 188 Mai 2013

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche L’extension de la maison de santé déjà envisagée En octobre ouvrira sur le site de la Rasse, près du pôle famille, la maison de santé. La totalité des places disponibles pour les professionnels est déjà réservée. Alors, comme elle l’avait anticipé, la mairie travaille déjà sur le projet d’une extension de cette structure.

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S.S.I.A.D. et ses quinze aides- soignantes, un podologue, un orthophoniste, une sage-femme, un orthoptiste et une perma- nence du centre hospitalier de Novillars. “Un taux d’occupation de 100 % pour les 1 000 m² dis- ponibles” se félicite Renée Bailleux. Alors, déjà, il faut pen- ser à agrandir, ce qui était envi- sagé dès le début du projet. “Nous l’avions anticipé.” L’étude a donc été lancée pour envisager d’accueillir très vite d’autres pro- fessionnels dans cette maison de santé qui, tient à préciser l’adjointe au maire, si elle a bien l’ambition de fédérer localement “n’a pas vocation à vider les autres communes de leurs pro- fessionnels de santé de proximi- té.”

En bref…

Vision Du lundi 24 au vendredi 28 juin, lʼAssociation D.M.L.A. organise les 7 èmes Journées Nationales de dépistage de la D.M.L.A. (dégénérescen- ce maculaire liée à lʼâge) avec pour thème “Avec une D.M.L.A., vous ne verrez plus votre vie de la même façon.” Cette campagne est organi- sée partout en France, notamment en Franche-Com- té. Pendant une semaine, les ophtalmologistes (libéraux et hospitaliers) reçoivent sur rendez-vous, les personnes de plus de 55 ans qui sou- haitent bénéficier dʼun dépis- tage de la D.M.L.A. Chaque ophtalmologiste réalisera, par la méthode de son choix, un examen du fond dʼœil, afin dʼen détecter les signes pré- curseurs. À cette occasion, des guides dʼinformation sur la maladie, le dépistage et les traitements, seront dis- tribués au public. Pour plus de renseignements, compo- ser le numéro vert : 0 800 00 24 26 (appel gratuit). Musique Le 1 er juin, à 20 h 30, au théâtre de Morteau, lʼHarmonie Municipale vous invite à son concert de prin- temps. Lʼorchestre des jeunes assurera la première partie avant de céder sa place aux seniors. Sous la baguette de Stéphane Bournez, lʼHarmonie va interpréter un répertoire en lien avec le thè- me de la jungle. On retrou- vera des morceaux extraits du Livre de la jungle et du film Jurassic Park. Lʼinvité de la soirée est lʼHarmonie de Beaulieu-Mandeure (70 musi- ciens), qui est une référence dans la région. Avis aux mélo- manes. Entrée gratuite.

L’ouverture de la maison de santé de Maîche est programmée pour octobre.

“N ousaccompagnons ungroupede pro- fessionnels quiont prisletempsdepuis plusieursannéesàtraversdesréunions régulières, de se connaître, de défi- nir desprojets,desobjectifs,quisont prêts à s’engager dans des actions collectives en matière de formation, d’éducationthérapeutique,etdoncà fairefonctionnerunevéritableMai- son de la Santé” explique Renée Bailleux, adjointe au maire de

Maîche en charge de ce dossier. Une mobilisation appréciée par les intéressés certes, mais aus- si par les élus inquiets quand il est question de l’offre de soins en zone rurale dans les années à venir. Cette solution est un moyen déjà reconnu ailleurs pour lutter contre ce phénomène. Dans les démarches entreprises, le choix de la maîtrise d’œuvre assurée par la collectivité a vite été retenu plutôt que

l’investissement privé. “Le coût total du projet est de 2,46 mil- lions d’euros” explique l’élue

d’emprunt de la collectivité. Après sept années de travail sur ce dossier, l’ouverture approche

en détaillant la liste des aides, au total 1,4 million d’euros. “Nous avons éta- bli un cahier des charges pour connaître les attentes des professionnels qui vont s’installer, devenir

à grands pas. “C’est pré- vu pour octobre.” Avec d’ores et déjà la certitu- de d’afficher complet puisque seront présents : quatre médecins généra- listes, deux kinésithéra-

La mairie assure la maîtrise d’œuvre.

peutes, le centre de soins de l’A.D.M.R. avec ses infirmières, une infirmière libérale, le

locataires et donc nous verser des loyers” poursuit-elle. Loyers qui couvriront les annuités

Damprichard

Rendre accessibles les lieux publics Dans l’obligation de mettre les bâtiments publics aux normes en matière d’accessibilité aux handi- capés, les collectivités ont parfois à faire face à des difficultés techniques. Et aussi à un surcoût qu’elles doivent supporter en grande partie. Exemple à la mairie de Damprichard.

F aciliter le cheminement avec un fauteuil dans une rue, installer un ascen- seur dans un bâtiment ou créer des places de stationne- ment adaptées, construire des toi- lettes aménagées ou des rampes d'accès… L’égalité entre valides et handicapés est évidemment

tion a tout juste un siècle : “Aujourd’hui, les locaux de la mairie au rez-de-chaussée et du théâtre à l’étage ne sont pas adap- tés. Les travaux de réfection qui sont prévus vont donc devoir prendre en compte l’accessibilité” explique Guy Sigvart, maire de Damprichard. “Dès 2003 nous

normale mais cette obli- gation a aussi un prix. D’ici au 1 er janvier 2015, ces bâtiments recevant du public devront répondre aux exigences et aux normes

tenons compte de ces nouvelles normes. Lors de la transformation de l’ancien bâtiment indus- triel en maison des asso- ciations, nous prévoyons rampe d’accès, ascen-

15 à 20 % de coûts supplé- mentaires.

Le vieux bâtiment de la mairie, construit en 1912, doit bientôt pouvoir accueillir des personnes en fauteuil au rez-de-chaussée comme à l’étage.

la mairie dont la construction remonte à tout juste un siècle, l’équation est différente : “Il n’y aura plus deux mais un seul esca- lier élargi pour accéder au théâtre et de l’autre côté un monte-char- ge. À l’étage, des toilettes adap- tées comme au rez-de-chaussée et pour cette nouvelle salle de

spécifiques. Des travaux supplémentaires qui bien entendu engendrent une répercussion sur la facture finale : “C’est inclus dans le finan- cement global. On peut l’estimer à 15 à 20 % en plus.” Surcoût subventionné pour un quart par une dotation de l’État.

186 m² qui servira aussi pour les mariages, les gradins vont être supprimés. On les rempla- ce par des estrades mobiles et rétractables pour avoir plusieurs niveaux dont un accessible aux personnes handicapées” détaille Guy Sigvart bien conscient de l’utilité de ces aménagements

d'accessibilité prenant en comp- te les dimensions physiques, intellectuelles et sensorielles. Les collectivités locales doivent donc agir. Pas forcément évident quand en l’occurrence le bâtiment en ques-

seur, W.-C. et douches aménagés” détaille-t-il, prenant également les exemples de la restructu- ration des écoles et des rues du centre-ville avec trottoirs sur- baissés. Cette fois, pour le bâtiment de

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