Journal C'est à Dire - 188 Mai 2013

É C O N O M I E

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Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr

Loisirs Le golf de Pontarlier démarre sa saison

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Après un interminable hiver, la petite balle blanche peut à nouveau valser au golf de Pontarlier. Joueurs confir- més, débutants ou simples curieux, à vos clubs.

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I ci, le snobisme n’a pas sa pla- ce. On vient au golf de Pon- tarlier en toute décontrac- tion, on sera toujours bien reçu. Ici, au milieu de nulle part, en pleine nature, le golf est vécu comme il doit l’être, c’est-à-dire un sport qui se met à la portée de

lariser ce sport qui fait de plus en plus d’adeptes au plan natio- nal : avec 423 000 licenciés en 2012, le golf a conquis un large public, de plus en plus jeune et composé d’un tiers de femmes. Les golfeurs amateurs sont 45 % de plus qu’il y a dix ans. Ce sport

tous, y compris des enfants. Ce jeudi après- midi,une dizaine de bam- bins écoutent les conseils du professeur. Plus loin, un joueur débonnaire tape quelques balles sur

se situe désormais au 4 ème rang des sports individuels et au 6 ème rang tous sports confondus, devant le rug- by ou le handball. C’est justement pour mon- trer un visage du golf plus

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“Créer du golfeur et attirer les Suisses.”

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avenant que le golf de Pontarlier organisait une opération portes ouvertes début mai. Trois jour- nées pour permettre à ceux qui n’osent pas encore franchir le pas de découvrir gratuitement ce sport désormais olympique. “Ces portes ouvertes étaient destinées à fai-

le practice. On est bien loin de l’image que l’on se fait encore du golf, sport élitiste et hors de prix. Cette image, certains golfs l’entretiennent sciemment, certes. Mais un golf comme celui de Pon- tarlier, au hameau des Étraches, contribue à dépoussiérer et popu-

Initiation au golf pour des jeunes du Haut-Doubs.

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re découvrir le golf mais aussi nos installations avec tous les services que nous proposons comme le res- taurant ouvert toute l’année, avec

sa terrasse qui est certainement une des terrasses les mieux expo- sées et ensoleillées de Pontarlier, la salle de séminaire, etc. Tout le monde est le bienvenu ici” note Nicolas Wenger qui gère ce golf avec son associé Jérémie Phi- lippoteaux. Les deux associés ont repris il y a cinq ans ce golf créé en 1997. À coup de gros investissements, ils ont singulièrement amélioré les lieux avec la construction d’un parking, d’un club house digne de ce nomavec le restaurant, d’un practice. Neuf salariés travaillent désormais au golf de Pontarlier. À travers ces opérations grand public, les gérants souhaitent tout simplement “créer du golfeur et également attirer les Suisses.” Chez nos voisins, les tarifs du golf sont stratosphériques. Ici, on peut s’initier au golf pour 150 euros (avec 1 h 30 à 2 heures de cours par semaine pendant deux mois et six green-fees de 6 trous inclus).

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Pour une cotisation à l’année, il faut compter 829 euros, avec nombre de parcours illimité et un parcours de 18 trous pour ceux qui ne sont pas adhérents est facturé 34 euros en semai- ne. Là encore, rien à dire par rapport à la plupart des autres

golfs. Le golf de Pontarlier veut déli- bérément jouer la carte de la convivialité. Ses responsables espèrent attirer au moins 200 licenciés en cette saison 2013 qui vient de démarrer. J.-F.H.

Nicolas Wenger (à gauche) et Jérémie Philippoteaux, co-gérants du golf de Pontarlier.

Santé Après la pénurie, le coup de frein sur les embauches Il y a encore deux ans, les hôpitaux rencontraient des difficultés pour recruter des infirmières. Ce n’est plus cas aujourd’hui. Le point sur une tendance qui s’est inversée pour plusieurs raisons.

D es infirmières au chô- mage en Franche- Comté ! Nous n’en sommes pas encore là, mais on constate que le marché de l’emploi pour cette profession n’est plus aussi dynamique qu’il y a quatre ans.Après avoir connu une pénurie en personnel infir- mier, les établissements de soins revoient à la baisse leurs objectifs de d’embauche. “Nous recrute- rons cette année une trentaine d’élèves diplômés qui sortent de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers. C’est moins que les années précédentes. Par ailleurs, ils n’auront pas forcément le choix de leur affectation” indique le service des ressources humaines du Centre Hospita- lier Régional Universitaire de Besançon. Sur le marché de l’offre et de la demande, la bal- le a changé de camp. Elle est désormais dans celui de l’employeur. Le centre hospitalier de Pontar-

lier qui embauche en moyenne une dizaine d’infirmières par an à leur sortie de l’école en recru- tera moins cette année pour com- bler ses besoins. Une tendance nouvelle que la direction des res- sources humaines de l’hôpital local explique par le fait que “la Suisse a moins recruté en 2012. Nous avons donc eu moins de cinq départs, ce qui est très peu.” Mais ce n’est pas la seule expli- cation. Tout d’abord, le contex- (N.D.L.R. : elle est désormais supérieure à 12 ans). Ensuite, la démographie médicale indique qu’il y a un recul des départs en retraite et donc moins de postes à combler. Les Instituts de Formation aux Soins Infirmiers de la région préparent leurs élèves à ce chan- gement de conjoncture. “On sait que ce sera plus difficile de trou- te économique contraint pousserait le personnel infirmier à faire une car- rière plus longue

ver un emploi pour nos étudiants qui sortiront de l’école en juillet” remarque la direction de l’I.F.S.I. de Besançon, un établissement qui forme 144 étudiants par pro- motion. Le constat est le même du côté de l’I.F.S.I. de Pontar- lier. “C’est vrai qu’il n’y a plus ce besoin criant d’infirmières qu’on a connu à une époque. À partir de 2000, en réponse aux difficultés de recrutement, les quotas d’étudiants dans les à la demande” remarque Réja- ne Simon, directrice de l’I.F.S.I. de Pontarlier. Dans cet établis- sement, sur une promotion de 46 élèves, 20 % en moyenne par- tent en Suisse. Malgré tout, il ne faut pas noir- cir le tableau. Il y a du travail pour les diplômés des I.F.S.I. S’ils ne trouvent pas de place au C.H.R.U. ou à l’hôpital de I.F.S.I. ont été revus à la hausse. On forme beau- coup plus d’infirmières. Désormais, l’offre répond

Le service des ressources humaines a rarement été confronté à une telle demande d’infirmiers candidats à l’emploi.

Pontarlier, ils postuleront ailleurs. “Aujourd’hui, les diplô- més doivent être plus mobiles. On sait que des régions comme l’Île de France sont encore confrontées à une pénurie de per- sonnel infirmier” indique la direc- tion de l’I.F.S.I. de Besançon. “Ce n’est pas une profession où il y a du chômage, mais il faut être mobile” complète Réjane Simon. La directrice de l’I.F.S.I. de Pontarlier est toutefois pru- dente dans l’analyse de la situa- tion. Ce qui est vrai aujourd’hui

ne le sera peut-être pas demain. “Les besoins en personnel sont très cycliques. En 1997, nous n’étions pas non plus sur un métier en tension. Or, peu de temps après nous avons été confrontés à une pénurie” dit- elle. L’évolution de la pyramide des âges prévoit une nouvelle vague de départs en retraite chez le personnel infirmier à partir de 2015. Pour les mêmes raisons, la Suisse pourrait à nouveau rouvrir les vannes du recrute-

ment comme le redoute la direc- tion des ressources humaines. “Nous sommes prudents. On attend de voir ce que va faire la Suisse dans les trois pro- chaines années.” Si le recrutement de person- nel infirmier ne pose pas de dif- ficultés majeures dans les hôpi- taux de Besançon et de Pontar- lier, ce n’est pas le cas de toutes les professions. Aujourd’hui, ils peinent à trouver des aides soi- gnantes et des kinésithéra- peutes.

“Des besoins cycliques.”

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