Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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Val de Morteau Les Fins, rue du bief 03 81 67 68 40

1 er octobre 2012 N° 180

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

IMMMOBILIER LES PRIX SECTEUR PAR SECTEUR

S O M M A I R E

Résidence seniors aux Fins. C’est une première dans le Doubs : la construction d’une résidence pour seniors autonomes. 14 loge- ments en location seront proposés aux retraités. (page 13) Morteau : la M.J.C. mal en point. La M.J.C. de Morteau accuse un déficit de 85 000 euros. La nouvelle direction a engagé un plan de redressement financier. Des contrats de travail ne sont pas reconduits. Opération sauvetage. (page 18) 50 ans de ciné à Charmoille. Le village fête les 50 ans de son cinéma. Une proues- se due à la motivation de toute une communauté. (page 35) Le TransRun désavoué. Appelés aux urnes, les Suisses du canton de Neuchâtel ont dit non à la ligne ferroviaire qui devait relier Neuchâtel au Locle. (page 50)

(Le dossier en pages 19 à 29)

R E T O U R S U R I N F O

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Redevance incitative : le collectif reste vigilant

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Cyril Billod et Nicolas Gomes roulent pour l’espoir

Indiscipline On fait un pari : dans moins de deux mois, plusieurs journaux nationaux titre- ront en une : “Reviens Sarko !” Encen- sé il y a encore deux mois, vénéré par les médias et donc par les élec- teurs, loué dans les sondages, Fran- çois Hollande est en passe de deve- nir le président de la plus impopulai- re de la V ème République en à peine quatre mois de pouvoir. Ne nous leur- rons pas pour autant : Nicolas Sarko- zy aurait été réélu, il serait confronté à la même impopularité, peut-être pire encore. Quand le général De Gaulle affirmait en son temps que les Fran- çais étaient des veaux, il ne se trom- pait pas. Bien plus loin de nous, César affirmait déjà que les Gaulois étaient “vite découragés et jamais contents.” Une fois de plus, force est de consta- ter que le peuple français dans sa gran- de majorité ne sait pas ce qu’il veut et n’a, au final, que ce qu’il mérite. Ce n’est pas Hollande et son équipe qui sont à blâmer, ce n’était pas non plus Sarkozy et son gouvernement dont on s’apercevra peut-être qu’ils n’ont pas si mal navigué que cela dans la tem- pête, c’est bien l’indiscipline et le pes- simisme chroniques des Français qui sont à blâmer. Manifester plutôt que tenter de trouver des compromis, pleur- nicher plutôt qu’agir, se morfondre plu- tôt que rebondir. Mais diable ! Jetons un œil de l’autre côté de l’Atlantique pour constater la manière dont les Amé- ricains ont abordé la crise. Un seul exemple qu’on peut rapporter ici loca- lement : ils ont su redresser de maniè- re spectaculaire leur industrie auto- mobile qui était pourtant moribonde il y a encore quatre ans et c’est Gene- ral Motors, alors au bord du naufrage et redevenu un des trois leaders mon- diaux, qui aujourd’hui est quasiment en passe de racheter Peugeot. Mais là- bas, l’État, actif et soutenu par le peuple américain, a agi en responsable. En France, on n’a su pour l’instant que jeter aux orties la réputation de la famil- le Peugeot, vilipendée à longueur de discours par un ministre du Redres- sement productif Arnaud Montebourg plus à l’aise dans l’agitation que dans l’action. Cette indiscipline chronique des Français est sans doute une des explications majeures du lent déclin de notre pays et de se rétrogradation impi- toyable dans tous les classements inter- nationaux, notamment celui de la com- pétitivité. Car ce n’est pas en détrico- tant systématiquement ce que le pré- décesseur a fait que le pays pourra renouer avec la croissance et, plus capi- tal encore, avec cette nécessité d’union et de combat collectif qui semble avoir quitté l’esprit français. Jean-François Hauser

nous laissera du temps pour pou- voir amplifier la contestation si les tarifs ne sont pas sérieuse- ment revus à la baisse” affirme- t-il. Enfin concernant l’installation de bornes de dépôts pour les couches bébé, “c’est un refus catégorique” rapporte-t-il. “Une nounou avec 3 enfants en bas âge, cela ne représente pas moins de 225 couches en 3 semaines. Selon M. Binétruy, ce n’est pas le problème de la com- munauté de communes. Les nou- nous doivent gérer leurs déchets en tant que professionnelles, “comme les garagistes gèrent leurs déchets de pneus” aurait affirmé M. Binétruy. Concernant enfin les personnes âgées incontinentes, celles-ci devront se faire connaître en mairie pour obtenir un forfait blo- qué à 24 levées tout en ayant l’autorisation de sortir le contai- ner toutes les semaines… “Allez dire à Mamie de se déclarer incontinente en mairie” ironise le collectif. images coupées que vous remettez une bague de fian- çailles à Héléna. Quʼen est-il avec elle ? D.M. : Depuis la fin de lʼémission (juin), nous ne sommes plus ensemble. Effectivement, je lui remettais une bague, que jʼai payée, sur une plage du sud- ouest. On voulait aller en Suis- se ou à Barcelone mais la pro- duction nous a envoyés là-bas ! Il faut arrêter de croire que lʼémission paye tout. Càd : Héléna vous aurait repro- ché dʼavoir envoyé des S.M.S. à dʼautres filles pendant lʼémission ? Est-ce vrai ? D.M. : Cʼest elle qui envoyait des S.M.S. au prétendant de Solan- ge (lʼagricultrice de Corse). Au début de lʼémission, la produc- tion a mélangé tous les préten- dants et ils se sont échangés les numéros. Alors jʼai envoyé des textos aussi pour la rendre jalou- se… Càd : Vos sentiments pour elle, cʼétait du cinéma alors ! D.M. : Jʼétais amoureux dʼelle. Càd : Avez-vous trouvé une femme depuis ? D.M. : Non. Beaucoup viennent à lʼauberge par curiosité. On a dʼailleurs fermé la semaine car on sʼest rendu compte que cer- tains venaient prendre des pho- tos et ne prenaient même pas un café ! Je dois travailler. Main- tenant, il faut attendre que cet- te médiatisation passe. Je pré- pare déjà un voyage autour de lʼaccordéon à Montréal.

L e long feuilleton de la mise en place de la rede- vance incitative dans le Val de Morteau n’est pas ter- miné. Le collectif de défen- se des intérêts du citoyen (C.D.I.C.) qui s’est constitué au printemps reste vigilant. Son porte-parole Christophe Garressus a rencontré le pré- sident de la communauté de commune du Val de Morteau Jean-Marie Binétruy pour lui faire part des différentes revendications du collectif. “Malheureusement, très peu de choses positives en sont res- sorties constate M. Garressus : Concernant le nombre de levées, M. Binétruy reste persuadé que 18 fois par an est le bon nombre. Vous devrez donc sortir vos pou- belles toutes les 3 semaines en moyenne, cela pose un véri- table problème sanitaire et de santé publique. Concernant la grille tarifaire, nous avons obte- nu la mise en place d’une fac- ture “à blanc” mi-2013, avec le nouveau projet de grille. Cela en train dʼoffrir une bague de fiançailles sur une plage du sud-ouest à sa belle quʼil a finalement éconduit. Ces images nʼont pas été diffu- sées par M6 lundi 17 sep- tembre, à sa demande. Il a disparu des écrans. Il faut dire que les polémiques entre lui et la production nʼont ces- sé dʼenfler, Dany reprochant (Cʼest à dire de septembre) à la production de lui faire jouer un rôle, celle-ci de répondre que lʼagriculteur uti- lisait lʼémission pour pro- mouvoir son accordéon. Pour lʼanecdote, il a joué et rem- plit lʼOlympia lors de lʼanniversaire dʼAndré Ver- churen. 17 bus de Franche- Comté ont rallié Paris. “Et ce nʼest pas lʼémission qui mʼa rame- né du monde. Il y avait seule- ment 70 personnes venues de Paris.” Toutes les autres étaient de Franche-Comté. Entretien. Cʼest à dire : Pourquoi avoir interdit M6 à diffuser les images ? Dany Moureaux : Jʼaurais vou- lu voir les images avant diffusion mais cela a toujours été refusé. Jʼai trouvé que tout allait trop loin lorsque ma fille qui est rentrée à lʼécole était critiquée. Même mes parents recevaient des coups de téléphone anonymes. Cʼest la bêtise des gens. Càd : Est-il vrai dans les E ntre Dany et M6, cʼest lʼAmour vache. Vous ne verrez pas lʼagriculteur

D u 10 au 23 août, Cyril Billod et NicolasGomes ont par- couru à vélo les 1200 kilo- mètres qui séparent Mont-de- Marsan du Cap Finisterre, en Espagne. Cʼest ici, en Galice, au nord-ouest de la péninsule Ibé- rique que sʼarrête le voyage des pèlerinsdeSaint-JacquesdeCom- postelle. Les deux garçons de GrandʼCombe-Chateleunesesont pasmis en selle dans le but rele- ver undéfi sportif. Ils ont roulépour une noble cause avec “au fond du cœur, cette envie de redon- ner lʼespoir aux enfants malades et à leur famille” rappelle Cyril Billod qui a fondé lʼassociation Roulons pour lʼEspoir avec Nico- las Gomes. Avant leur départ, les deux amis ont donc vendu des kilomètres symboliques au prix de 2 euros lʼunité. La som- me récoltée sera reversée à

Cyril Billod et Nicolas Gomes, heureux d’arriver

à Santiago le 23 août.

expérience, nous avons déci- dé de nous réinvestir dans un nouveau projet. Le secret de cette aventure est quʼelle mêle la foi à lʼesprit sportif et à lʼespoir” souligne Cyril Billod. Les deux cyclistes ont pédalé entre Mont- de-Marsan et le Cap Finester- re avec cette conviction qui son- ne comme slogan : “si tu veux aller vite, roule tout seul, si tu veux aller loin, roule avec les autres.”

lʼassociation Semons LʼEspoir. Lʼidée de ce périple a germé dans leur esprit après quʼils aient participé lʼannée dernière avec 16 autres personnes à un pro- jet porté par un jeune prêtre, Christophe Bazin, qui leur a pro- posé de partir de Besançon à vélo pour rejoindre Lourdes. Le petit groupe a vendu des kilo- mètres ce qui a permis de récol- ter 10 000 euros qui ont été reversés à lʼassociation Semons lʼEspoir. “À la suite de cette

Dany Moureaux raconte ce que vous n’avez pas vu

est édité par “C.H.T. Diffusion” - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser.

Mots fléchés : Jean-Marie Steyner

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2012

Crédits photos : C’est à dire, Celtivales, Cinéma Char- moille, Comice de Morteau, Foxazik, M.J.C. Villers.

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Morteau

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V A L D E M O R T E A U

Le Chauffaud aux abonnés absents Le réseau téléphonique est très vite saturé dans ce hameau situé sur les hauteurs de Villers-le-Lac où la couverture Internet laisse aussi à désirer. La colère monte. Villers-le-Lac

En bref…

dernier une pétition pour dénoncer des soucis récurrents de couverture A.D.S.L. “Depuis que l’on nous a installé une antenne wimax, le nombre d’abonnés a augmenté et la

Le maire de Villers-le-Lac est parfaitement au courant des soucis téléphoniques des Chauf- fouillards. “L’installation n’est plus adaptée aux besoins dans ce hameau qui présente

Frontaliers Le feuilleton de lʼAssurance- maladie des frontaliers rebon- dit. Le Groupement trans- frontalier européen réagit à un article de presse paru dans le journal Les Échos le 20 septembre intitulé “Les frontaliers qui travaillent en Suisse devront coti- ser obligatoirement à lʼassurance-maladie, le gou- vernement envisage de sup- primer le droit dʼoption. “Alors que nous sommes actuelle- ment en pleine négociation avec le ministère de lʼÉconomie et des Finances, cette annonce nous scan- dalise. Une telle décision ne pourrait être prise sans concertation avec les repré- sentants des populations fron- talières concernées. Cette décision est en pleine contra- diction avec la volonté affi- chée du président de la Répu- blique dʼêtre à lʼécoute des partenaires sociaux” sʼinsurge le Groupement, fort des 35 500 pétitions en faveur de lʼassurance-maladie privée déjà adressées au président de la République. Collections Bourse des collectionneurs dimanche 21 octobre à Mont- lebon.

connexion a commencé à saturer. C’est impos- sible aujourd’hui de se connecter aux heures de pointe” , déplore une

l’inconvénient d’être situé au bout du signal. En 2007, la commune et le Conseil général ont inves- ti 40 000 euros pour que

“O n ne peut pra- tiquement plus recevoir d’appels ou alors ça coupe sans arrêt. On lit les messages avec plu- sieurs jours de décalage. Et la situation s’est aggravée depuis 6 mois” , s’exaspère Françoise Deschanel qui a signalé plusieurs fois ces dys-

fonctionnements au “1013”, le numéro de France Télécom. En vain. “Ce service a bien consta- té qu’il y avait un problème. D’après les techniciens, il serait nécessaire de changer le local téléphonique. Cette intervention serait du ressort de la mairie qui nous a répondu que ce n’était pas son rôle d’intervenir dans ce type de conflit. On a

l’impression que chacun se ren- voie la balle.” Françoise Des- chanel envisage de porter plain- te contre France Télécom si rien ne change. Difficile aujourd’hui d’imaginer vivre sans télépho- ne ou Internet. Son cas n’est apparemment pas isolé au Chauffaud. Les habi- tants du lotissement de la rue du Neuf-Clos ont lancé en août

“Ça coupe sans arrêt.”

autre habitante du lotissement. 25 signataires ont manifesté ainsi leur mécontentement aux élus locaux. “La mairie a été avertie de façon bizarre. On a d’abord reçu une pétition” , s’étonne Jean Bourgeois.

les habitants du Chauffaud bénéficient de 2 mégas de débit en Wi-Fi.” La vitalité de l’économie suisse a attiré de nombreux cadres frontaliers au Chauffaud. Les connexions se sont multipliées et le réseau ne répond plus à cette évolu- tion. “Début juillet, j’étais en contact avec le directeur régio- nal de France Télécom qui m’a assuré que la ligne serait refai- te de façon à pouvoir trans- mettre le signal en fixe com- me en filaire” , poursuit Jean Bourgeois. Interrogé sur la question du local téléphonique, il répond n’avoir jamais été sollicité en ce sens et se dit prêt à trouver une solution. Du côté de Fran- ce Télécom, on confirme la vétusté de l’installation et son futur remplacement. “Effecti- vement, les habitants sont rac- cordés sur un équipement cuivre inadapté et qui sera remplacé dans les deux ans à venir. Cet- te opération s’inscrit dans le programme national d’installation France Télécom Orange doté d’une enveloppe de 60 millions d’euros” , préci- se le service communication de France Télécom Franche-Com- té. Deux ans ! F.C.

Lassée des messages qui n’arrivent jamais, des coupures incessantes, Françoise Deschanel envisage de porter plainte comme France Télécom.

V A L D E M O R T E A U

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Agriculture

150 ans de comice à Morteau

La première mention officielle d’un comice à Mor- teau remonte à 1862. De ce fait, quelques surprises agrémenteront la prochaine édition qui se tiendra le 13 octobre au champ de Foire. Programme.

1 50 ème anniversaire ou pas, le comice du canton de Morteau ne souffre aucun retard. Le champ de foi- re s’anime bien avant l’aube avec le ballet des bétaillères qui convoient les plus belles vaches du canton. Six heures sonnent et les éleveurs s’affairent déjà au toilettage des bêtes. Le temps est compté. Les choses sérieuses débutent à partir de 9 h 30. C’est l’heure du jugement individuel en sections. “Les vaches sont notées suivant leur âge et le sta- de de lactation” , explique Sébas- tien Taillard, éleveur aux Fins

avec les non moins incontour- nables discours des personna- lités du monde agricole et poli- tique. Les effets dévastateurs du cam- pagnol, les dégâts des sangliers risquent fort d’alimenter cette traditionnelle revue d’actualité agricole. Quelques nuages dans le ciel plutôt clément d’une filiè- re comté au top de sa forme éco- nomique. Les juges remettent le couvert à partir de 13 heures pour désigner les meilleurs lots d’élevage. “On peut présenter 5 à 8 animaux par lot et on dis- tingue deux catégories suivant partie décoration sera jugée par les élus” , observe Sébastien Taillard. Autre temps fort des comices à 14 heures avec la remi- se des prix spéciaux qui consa- crent notamment la champion- ne et la meilleure mamelle du concours. Mais le meilleur res- te à venir et prend la forme d’un défilé au centre-ville à 15 h 30. Du jamais vu dans l’histoire du comice mortuacien. la taille des élevages. Cet- te année, chaque lot sera décoré au bon vouloir des éleveurs, histoire de célé- brer de façon inédite ce 150 ème anniversaire. La

qui a pris la succession de Philippe Schaller à la tête du comice du can- ton de Morteau. Durant toute la mati- née, les juges venus des

Philippe Schaller l’ancien président accompagne son successeur Sébastien Taillard dans l’organisation de ce 150 ème anniversaire du comice de Morteau.

Défilé au centre-ville à 15 h 30.

Une centaine de vaches décorées participent à l’événement en com- pagnie des chevaux comtois. En tête du cortège, l’Union Musica- le des Fins donne le rythme qui convient à ce beau et populaire cadeau d’anniversaire. On n’a pas tous les jours 150 ans. “La fin du défilé est calée sur l’heure de la traite” , conclut le jeune pré- sident. La soirée s’achève autour d’un souper dansant animé par l’orchestre Tequila. F.C.

La référence des références Celui qui s’illustre à Morteau a de grandes chances de briller sur les autres concours de la race montbéliarde. Le terreau est toujours fertile en grands éleveurs. Zoom

cantons voisins, impartialité obli- ge, passent en revue près 350 montbéliardes. Un bon tiers des éleveurs laitiers participent ain- si à l’événement. Si le canton de Morteau n’est pas le plus gros comice du Doubs, il l’emporte largement sur le plan de la den- sité. Les jugements en section se terminent vers midi. Le pro- tocole se poursuit par l’incontournable vin d’honneur

L e comice de Morteau n’est pas forcément le plus ancien du Doubs tout comme on trouve aussi des traces de rassem- blement de bétails vers 1830. “Le terme comice a été officia- lisé par le ministère de l’Agriculture en 1851 et tout s’est organisé à partir de cette date” , rappelle Philippe Schal- ler qui préside toujours la Fédé- ration des comices du Doubs. Au départ, le comice de Mor- teau était jumelé avec celui du Russey. Les sous-préfets de Pontarlier et Montbéliard étaient par le fait réunis à l’assemblée constitutive qui marquait la création du cin- quième comice dans le Doubs. Cette union improbable s’est vite altérée. La scission est sur- venue au bout d’une dizaine d’années. Les premiers comices ne se focalisaient pas encore sur une race spécifique com- me c’est le cas maintenant. On récompensait les plus belles vaches mais aussi les chevaux, les meilleurs vachers… Les notables du canton ou de la vil- le présidaient à tour de rôle l’événement. Le visage des comices va se transformer après la création

Les premiers comices se tenaient rue de la Glapiney sous l’église de Morteau. Ils seront transférés par la suite place du champ de foire.

du livre généalogique de la race, le fameux Herd-Book Montbé- liard dont les statuts sont approuvés le 2 décembre 1889. “À partir de cette date, la pro- motion de la race s’est jume- lée avec les comices.” Le Val de Morteau participe activement à l’essor de la race. Il joue même un rôle moteur. Le premier syn- dicat d’éleveurs Montbéliard voit le jour aux Fins en 1901. Les familles Mamet et Taillard fournissent des générations d’éleveurs de premier plan qui

s’impliquent largement dans les syndicats. Ce n’est certai- nement pas un hasard si les premières montbéliardes qui montent au salon de Paris font le voyage depuis Les Fins. “On retrouve d’ailleurs une majo- rité d’exposants en provenance des Fins et de Montlebon” , constate Philippe Schaller. L’éleveur des Combes estime que Morteau constitue toujours la référence des comices. En tout cas sur le plan de la qua- lité. Il reconnaît ne pas savoir depuis quand le comice s’est fixé définitivement à Morteau. “Ce qu’on peut dire par contre, c’est que la ville joue très bien le jeu en mettant le champ de foire à disposition.” 150 ans de comice ne signifie pas forcé- ment 150 éditions. Certaines ont été annulées par des rai- sons sanitaires ou pendant les guerres. L’esprit compétition perdure dans ce comice haut de gamme où la convivialité finit toujours l’emporter. Les éleveurs apprécient de se com- parer certes mais plus enco- re de se rencontrer dans une ambiance qui reste avant tout bon enfant.

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac

Des pièces turques prises pour des euros

Un retraité de Villers-le- Lac s’est vu refuser une pièce par un commerçant. Il lui a remis 1 livre turque pensant qu’il s’agissait d’une pièce de 2 euros. Gare à la confusion. L a ressemblance des pièces turques de 1 livre et de 50 kurus avec les pièces de 1 et 2 euros est confondante. Elles sont bico- lores (nickel et cuivre), les dimensions sont pratiquement similaires, ainsi que le poids, mais la valeur n’est pas la même. Une livre turque vaut environ 40 centimes d’euros ! On imagine donc l’amertume d’un retraité de Villers-le-Lac qui au moment de payer, s’est vu refuser par le commerçant une de ces pièces de monnaie étrangère, qu’il sortait en tou- te bonne foi de son porte-mon- naie pensant qu’il s’agissait d’une pièce de 2 euros. La confusion entre les deux mon- naies n’est pas nouvelle. Elle

La pièce de 1 Livre turque entourée de pièces de 2 et 1 euro.

la “Livre Turque”, mais l'ambiguïté avec les pièces euro- péennes a perduré, ce qui faci- lite leur circulation à l’intérieur de l’Union. On peut se laisser prendre au piè- ge d’autant plus facile- ment pensant qu’il s’agit d’une pièce de collection ou commémorative com- me la Banque de France en émet parfois.

Il arrive que des particuliers ou des commerçants vivent la même mésaventure que notre retraité de Villers-le-Lac. Pour l’un comme pour l’autre, c’est une perte sèche car, à moins d’aller dépenser cette monnaie dans le pays d’origine, on ne peut pas échanger des pièces étrangères contre des euros. “Il n’y a pas que la monnaie turque qui génère des confusions avec

l’euro, mais beaucoup d’autres qui utilisent le même principe bicolore” remarque la société Prosegur, spécialisée dans le transport de valeurs. La pièce de 10 Bath Thaïlandaise par exemple a l’épaisseur, les cou- leurs et la taille d’une pièce

de 2 euros. Sans aller chercher la comparaison à l’autre bout du monde, “il y a aujourd’hui encore en circulation des pièces de 10 francs, bicolores, qui sont prises pour des pièces de 1 euro” observe la société Prosegur en

rappelant que ces problèmes sont marginaux au regard des volumes de monnaie traités. Pour éviter le piège, il est donc conseillé d’être plus attentif aux pièces qui entrent dans son por- te-monnaie.

remonte à 2006, date à laquelle la Turquie a frappé et mis en circu- lation la “Nouvelle livre turque” reprenant les codes de l’euro. En 2009,

“Pas que la monnaie turque.”

Rugby : l’ovalie prend à Morteau Le rugby-club de Morteau a bien démarré la saison avec une première victoire lors de la première journée. Les filles se prennent également au jeu mais ne sont pas encore inscrites dans un championnat. Il va falloir pousser les murs… Sport

ce pays a de nouveau fait évo- luer sa monnaie pour adopter

L e 24 septembre, les rug- bymen ont démarré la saison en fanfare avec une victoire à l’extérieur face à Lembar sur un score sans appel (46 à 5). Que rêver de mieux ? Le R.C.M. qui a joué son premier match à domicile face à Maîche, l’ennemi de toujours, espère continuer à se structurer. “Notre objectif est de remonter en deuxième série dès la fin de la saison” rap- porte Jérôme Tournier, l’entraîneur de l’équipe pre- mière qui n’a pas dû faire face à un exode de joueurs malgré la descente. Avec une école de rugby et depuis le mois de janvier une équipe féminine, le club du Val de Morteau prend de l’assurance. Au mois d’octobre, le président du comité régional de rugby Claude Jeannot devrait apporter du matériel

d’entraînement pour équiper les filles. Preu- ve que le R.C.M. fait du bon boulot. Les filles, qui

“Le bouche à oreille à déjà bien fonctionné.”

Les garçons ont débuté par une première victoire.

avoir enfilé short et maillot à raison de deux entraînements par semaine et sont aujourd’hui une quinzaine : “Le bouche à oreille à déjà bien fonctionné mais nous recherchons encore du monde” explique Ludivine Bliny, ancienne première ligne. “Quatre filles ont de l’expérience, d’autres ne savent pas du tout jouer. Nous allons revoir les bases” explique Ludivine. Ça s’étoffe : “On devrait commen- cer les matches amicaux en octobre” dit Mathieu Repiquet,

à la communication du club. Dans l’idéal, il faudrait que 20 filles puissent régulièrement venir aux entraînements afin qu’une équipe à 12 puisse se créer. Pour l’heure, aucun pos- te en particulier n’est recher- ché. “Tout cela se décidera en fonction des entraînements” note le club qui espère en 2013 inté- grer cette équipe en troisième division. Le R.C.M. est victime de son succès : avec de gros effec- tifs, les terrains d’entraînement manquent.

sont mères de famille, étu- diantes, salariées, frontalières sont réunies autour de la pas- sion du rugby. Tout est parti de la volonté de deux passionnées, Ludivine Bliny et Aline Legras, anciennes rugbywomen à Pon- tarlier et Censeau, de créer cet- te équipe. Elles en ont parlé autour d’elles, au président du rugby-club de Morteau Jean- Philippe Favre, lequel a relayé l’appel. Elles étaient douze à

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V A L D E M O R T E A U

Comment préparer sereinement ma retraite tout en réduisant mes impôts?

Morteau

Logements, services et commerces à la place d’E.D.F.

Une trentaine de loge- ments et 800 m 2 de com- merces et services seront créés à l’emplacement de l’ancien terrain E.D.F., racheté par la mairie de Morteau et revendu à deux sociétés immobi- lières. L a pression foncière se fait toujours plus forte à Morteau où le moindre terrain disponible est désormais exploité. Un nouveau programme immobilier doit voir le jour dans quelques mois à quelques pas du centre-ville, sur les anciens terrains E.D.F., entre le supermarché Casino et la cha- pelle. Plus de 3 000 m2 sur les- quels prendront place un immeuble de 30 logements et une résidence intergénération- nelle. L’opération est menée en partenariat par la S.E.D.D. (socié- té d’équipement du Doubs) et le promoteur immobilier S.M.C.I.

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L’ancien bâtiment E.D.F. est situé entre le magasin Casino et la chapell

pour seniors autonomes, de 20 à 25 logements pour laquelle la mairie de Morteau doit encore peaufiner ses intentions. Le ter- rain global s’étend sur 3 000 m 2 , il a été racheté à E.D.F. par la ville de Morteau qui le revend au groupement S.E.D.D.-S.M.C.I. Elle y ajouterait une parcelle d’environ 600 m 2 en bout de ter- rain, à l’emplacement actuel des

200 m 2 restants, en pied d’immeuble, pourront être dédiés à des surfaces commerciales.” Avec les logements seront construits 34 garages et 41 places de parking. La deuxième phase du projet, préparée en lien avec la mairie de Morteau, c’est la construc- tion d’une résidence intergéné- rationnelle, sorte de résidence

mis de construire et la précom- mercialisation de 30 logements et de 800 m 2 de surface d’activité”

quelques places de stationne- ment. Le projet global s’étalera donc quasiment sur 4 000 m 2 , soit 40 ares. La précommercialisation des futurs logements de ce program- me qui n’a pas encore été bap- tisé démarrera avant la fin de l’année. L’objectif des promo- teurs est de livrer d’abord Pôle

Emploi, d’ici la fin de l’année 2013, les logements devant être terminés fin 2014. Ce nouvel immeuble d’habitation répon- dra aux nouvelles normes R.T. 2012 en matière énergétique. Le prix au mètre carré dépas- sera certainement les 3 000 euros à la vente. J.-F.H.

résume Jean- Christophe Guérin, de la S.E.D.D. Sur les 800 m2 en question, 600 ont déjà été réservés

“Le projet consis- te en la construc- tion de deux immeubles qui seront construits en deux phases. La

Une résidence intergénérationnelle

de 20 à 25 logements.

par Pôle Emploi qui y implan- tera ses nouveaux locaux. “Les

première démarrera cette année avec le dépôt imminent du per-

PUBLI-INFORMATION

Enfin un poêle mixte innovant Aboutissement de soixante années de recherche, ce produit combinant bûches et granulés va réconcilier tous les inconditionnels du chauffage au bois à la recherche de performance et d’autonomie.

Grand prix de l’innovation Le poêle mixte Rika sʼest vu décerner le grand prix de lʼinnovation au dernier salon bois énergie 2012 organisé à Saint-Étienne

O n connaît les avantages du poêle à bois tradition- nel mais aussi ses incon- vénients. Ce mode de chauffa- ge qui reste parmi les plus éco- nomiques affiche encore de sérieuses limites en terme d’autonomie. “Ces appareils sont plutôt considérés comme des chauffages d’appoint” , explique Yannick Guérard de

bûche est totalement consu- mée, les granulés prennent le relais. “Au final, c’est plusieurs jours de fonctionnement assu- rés sachant qu’on peut stocker jusqu’à 34 kg de granulés.” Le tout sans avoir à intervenir, l’appareil étant équipé d’un système de nettoyage automa- tique évacuant les cendres dans un compartiment situé sous la bûche. C’est beau la moder- nité. Conçu par des Autrichiens, le système de régulation élec- tronique s’affiche enfin en fran- çais. Il permet aussi de faire varier les puissances de 3 à 10 kW. Les possibilités de pro- grammation sont très larges. Un jeu d’enfant de planifier à l’avance des plages de fonc- tionnement hebdomadaire. Tout comme le capteur instal- lé dans la pièce à chauffer per- met de fixer des températures de consigne. Plus fort encore :

de dans la présence d’une seu- le chambre de combustion” , poursuit Yannick Guérard. Fini les soucis d’allumage. Il suffit de poser une bûche au centre du foyer contenant déjà quelques granulés utilisés pour démarrer le feu. Aussitôt dit, aussitôt fait. Côté performances, ce poêle affiche de sérieuses références.

Ce poêle révolutionnaire est visible dans l’espace d’exposition Val Confort Énergie à Houtaud.

Val Confort Énergie. Basée aux Fins et à Houtaud, cette socié- té distribue, entre autres les poêles Rika. Leader européen sur

“Le rendement habituel d’un bon poêle à bois avoisine 80 %. Avec la mixité, on atteint 90 %. Comme cet appareil fonctionne à une tem-

Une seule chambre de combustion.

même en cas de coupure élec- trique, le poêle reste actif. Il passe en mode poêle tradition- nel grâce à l’ouverture de cla- pets sur les côtés. La mixité se décline également dans les

technologies de diffusion de la chaleur. “On associe du rayon- nement par le biais de la pier- re d’accumulation et de la convection” , précise Yannick Guérard.

son segment de marché, la marque autrichienne a mis tou- te son expérience en œuvre pour concevoir le poêle révo- lutionnaire. Novateur, moder- ne et diablement performant, l’appareil combine les avan- tages de la bûche et du granu- lé. “La mixité n’était pas enco- re sortie. L’exclusivité Rika rési-

pérature supérieure à 850 °C, on obtient une combustion com- plète. Ce qui permet aussi d’utiliser différentes essences de bois. Sous réserve bien sûr d’avoir du bois suffisamment sec.” L’apport des granulés bois réside dans la durée d’autonomie et les possibilités de programmation. Quand la

Le côté novateur du poêle Rika a été récompensé au dernier salon bois énergie.

Val Confort Énergie

Ouvert du mardi au samedi : 10 h - 12 h et 14 h - 19 h

9 ZA Les Prés Mouchets 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 74 02

(face à Leclerc) 25300 HOUTAUD Tél. : 03 81 69 85 27

Le système de programmation permet de définir des plages de fonctionnement hebdomadaires et de fixer des températures de consigne grâce au capteur extérieur. Le tout en français dans le texte.

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V A L D E M O R T E A U

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Fuans Le Diamant Bleu était menacé de fermeture Suite à des coups de feu tirés un soir de juillet, la sous-préfecture de Pontarlier vient de convoquer la boîte de nuit, la menaçant d’une fermeture de deux mois. Les patrons sont entre le marteau et l’enclume. La menace n’a pas été mise à exécution.

A ccidents de la route, débordements, bagarres… Ces pro- blèmes que l’on fait porter à tort ou à raison sur le dos des boîtes de nuit ne devrait-il pas être réglé par la société plutôt que par les discothèques qui payent, aujourd’hui, les pots cassés ? Pas plus tard que mardi 25 septembre, la sous-préfec-

ture de Pontarlier a deman- dé aux gérants de la boîte de nuit Le Diamant Bleu situé à Fuans de se rendre dans ses bureaux pour une entrevue. La sous-préfecture menaçait l’établissement de fermeture d’une durée de deux mois. Cel- le-ci n’a pas souhaité commu- niquer. Après discussion en compagnie des gendarmes de Valdahon, la sanction fina-

lement n’a pas été mise à exé- cution si bien que la piste du Diamant pourra tourner, évi- tant au passage une période de chômage partiel aux 12 salariés. Cette menace survient après des tirs de balle à blanc lors d’une soirée de juillet qui ont été précédés par des accidents de la route, dont un mortel sur- venu au printemps. Rappelons

Le Diamant Bleu a échappé à la fermeture administrative… mais la menace pèse toujours.

que le Diamant Bleu n’est pas le seul à être pointé du doigt. Le Monte Cristo à La Vrine a lui aussi connu des retours de boîte mortels ou plus récem- ment des débordements à Méta- bief. À chaque fois, le même cocktail : vitesse et alcool. Oli- vier Guillet, l’un des gérants de la boîte de nuit du Mont-de- Fuans commente : “Voilà 5 ans que nous avons un éthylotest gratuit. Nous n’incitons pas les jeunes à boire mais nous consta- d’années, et sont connus. Mais le gérant est conscient que ce rappel est à l’ordre préfectoral est une véritable épée de Damo- clès au-dessus de la tête : “Nous incitons les jeunes à ne pas conduire lorsqu’ils ont bu. D’ailleurs, beaucoup s’organisent en venant à plusieurs ce qui n’a pas été les cas pour les anciennes générations” dit-il. La préfecture aurait deman- dé aux gérants de ne pas accep- ter les clients qui ont déjà bu. Difficile… à moins d’imposer aux grandes surfaces de ne plus vendre d’alcool à partir d’une tons que la violence est devenue de plus en plus incontrôlable” dit-il. Les jeunes qui ont dégai- né les armes étaient de Morteau et Montlebon, âgés d’une vingtaine

certaine heure. Bref, le problè- me est de société. “En interdi- sant la vente dans les super- marchés, on assumerait la res- ponsabilité” émet Olivier Guillet. Les portiers, bien que formés, sont souvent en premiè- re ligne. En attendant, aucun taxi ne se déplace les samedis soirs jusqu’aux Commènes, d’où cette question du Diamant Bleu : “Pourquoi ne pas créer un système de navette ? On envi- sage de contacter la communau-

té de communes à ce sujet.” Des jeunes du Val de Morteau dont l’un avait perdu la vie sur la route menant au Diamant ont instil- lé l’idée mais rien n’a

Le fameux système de navettes.

encore bougé. La discothèque du Haut-Doubs qui accueille environ 500 per- sonnes les vendredis et same- dis soirs (et le dimanche lors des vacances scolaires) sait que cette menace sera mise à exé- cution au prochain dérapage. Malheureusement, les disco- thèques n’ont pas la main sur tout. Seulement sur les pla- tines. E.Ch.

En bref…

Frontaliers (bis) “Travailler en Suisse dans le domaine de lʼhorlogerie”, cʼest le thè- me de la conférence programmé lundi 8 octobre de 15 heures à 17 heures dans les locaux du Groupement transfrontalier euro- péen, 29, Grande rue à Morteau. Atelier ouvert à tous, entrée gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Frontaliers (ter) La Maison transfrontalière européenne organise une conférence sur “Les métiers de la vente et de lʼhôtellerie en Suisse” mardi 16 octobre de 15 heures à 17 heures, 29, Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Réunion animée par le syndicat U.N.I.A. Atelier ouvert à tous, entrée gra- tuite. Rens. et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Dino-Zoo Le parc préhistorique Dino-Zoo fête Halloween du 28 octobre au 8 novembre. Rires et frissons en famille dans un décor et une ambiance unique en Franche-Comté. Citrouilles et épis de maïs envahissent le parc dans de nouveaux décors. Rens. au 03 81 59 27 05.

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V A L D E M O R T E A U

Insécurité routière Trop de morts sur

L’accident a eu lieu début sep-

les routes du Haut-Doubs Les jeunes sont les premiers concernés par cette recrudescence de mortalité routière. En cause : l’alcool et la vitesse reviennent le plus souvent, comme d’habitude. Les contrôles s’intensifient sans infléchir les comportements.

tembre. Le conducteur

qui était seul s’en sort avec quelques égra- tignures. La voiture est pulvérisée en contrebas de la 2 x 2 voies à Fuans. Le 27 septembre la carcasse de la 106 n’était pas encore enlevée. Au moins, à sa vue, les auto- mobilistes lèvent le pied.

M oins d’accidents, mais plus de morts. L’accidentologie se radi- calise en 2012 dans leHaut-Doubs où l’on enregistre une progres- sion de 50 % du nombre de tués sur la route. Depuis le 1 er janvier, neuf personnes ont été victimes d’accidents mortels de circula- tion contre six l’an dernier à la même époque. Le nombre glo- bal d’accidents diminue légère-

vigilance arrive en troisième posi- tion. De quoi faire resurgir du passé ce Haut-Doubs en proie avec ses vieux démons, ses retours de fête, ses sorties de boîtes fatales à une jeunesse insouciante, trop sans doute. C’est clair, le Haut-Doubs n’a toujours pas réglé son problème avec l’alcool. “On observe une recrudescence des accidents depuis 2009. L’arrondissement

un officier de police. Depuis le début de l’année, 3 477 infrac- tions à la vitesse ont été consta- tées par les radars embarqués ou à l’aide des jumelles. “On déplore un relâchement des conducteurs. Les contrôles s’intensifient mais le niveau d’infractions reste élevé.” Exemple avec l’alcoolémie. Sur 366 dépis- tages positifs relevés cette année par les forces de l’ordre, 165 ont donné lieu à un retrait de per- mis contre 119 l’an dernier. Le nombre de suspensions globales progresse de 31,67 % sur la période d’observation, passant de 161 à 212. Pas question pour autant d’assouplir le dispositif. “On n’est pas dans une démarche de sanction mais on s’inscrit plu- tôt dans la prévention. On va

Parce qu’ils sont de plus en plus nombreux et qu’ils ne sont pas forcément réputés pour rouler doucement, les frontaliers ont droit à une attention particu- lière. Des actions de communi- cation sont mises en place avec l’Amicale des Frontaliers. La fermeté reste aussi de mise. Laura Reynaud annonce l’indulgence zéro en matière de sanction, qu’il s’agisse de retraits de permis ou de fermetures administratives. Elle rappelle la loi interdisant de vendre de l’alcool à une personne mani- festement ivre. L’insécurité routière dans le Haut-Doubs n’est pas une fata- lité. Elle relève aussi du champ de la responsabilité individuel- le et collective. Une réflexion

sera engagée cet automne avec les communes organisatrices de fêtes villageoises. En vertu du pouvoir de police qui lui est conféré, le maire est le seul à pouvoir autoriser l’ouverture ou non d’une buvette. Sauf sur les manifestations sportives où les organisateurs doivent s’adresser aux services de la sous-préfec- ture. Tous les acteurs locaux de la sécurité routière (pompiers, forces de l’ordre, gestionnaires) se retrouvent tous les deux mois en sous-préfecture. “Notre tra- vail relève aussi du plan dépar- temental d’actions de sécurité routière” , détaille Laura Rey- naud qui organise en ce début septembre une table ronde avec tous les services et les collec- tivités locales.

renforcer les partenariats avec les gestionnaires de réseaux rou- tiers et les communes qui sont dotées chacune d’un référent local de sécurité” , souligne Laura Rey- naud. Trois nouveaux radars seront tout prochainement installés sur l’arrondissement. Un travail est entrepris actuellement en vue d’étudier la pertinence des zones de limitation de vitesse sur l’arrondissement. Des actions de sensibilisation et de préven- tion sont et seront conduites en direction des jeunes et des motards. Ces interventions s’effectuent le plus souvent en collèges mais aussi dans les centres médico-sociaux et même au dernier Salon de la moto orga- nisé en avril à Pontarlier.

ment, passant de 49 à 44 d’une année sur l’autre. L’analyse du tableau ci-dessous est assez édifiante. Ces accidents mortels surviennent en zone gendarmerie (en cam-

de Pontarlier abrite 20 % de la population et concentre 30 % de la mor- talité routière” , déplore Laura Reynaud, la sous- préfète de Pontarlier. Face à cette situation, décision a été prise de

Le Haut- Doubs en proie avec ses vieux démons.

pagne) à l’abord de petites com- munes. Ils ont rarement lieu en pleine journée et touchent des personnes âgées de 17 à 23 ans, de sexe masculin dans 8 cas sur 9. Au moment de l’accident, la victime pouvait être en position de passager, conducteur ou pié- ton. L’alcool, la vitesse voire les deux parfois ressortent souvent dans les causes. Le défaut de

renforcer la planification des contrôles. Jamais sans doute les forces de l’ordre n’ont été aus- si présentes sur le terrain, quit- te à faire râler. En cette rentrée, ce ne sont pas moins de 2 830 actions de contrôle menées sur l’arrondissement depuis le début de l’année. “On en effectue en moyenne trois par jour sur la zone Pontarlier-Doubs” , explique

Publi-information Florence Baverel, médaillée d’or aux J.O., a choisi une CUISINE ZECCHINON L’ancienne biathlète de haut niveau a fait confiance à Morteau Agencement pour le choix et la conception de sa cuisine. Si c’était à refaire, elle reviendrait à la même adresse avenue de la Gare à Morteau.

C hampionne olympique de biathlon, Florence Baverel a gardé de sa carrière de sportive de haut niveau la culture de l’exigence. Désormais retirée des circuits de compétition, elle s’occupe de sa famille pour laquelle elle veut le meilleur. Elle a donc choisi une cuisine qui répond à de forts critères de qualité et de fonctionnali- té. Elle a choisi Zecchinon, une marque italienne distribuée dans le Doubs en exclusivité par Morteau Agencement. “Avant de passer la porte de ce magasin, j’avais eu un contact avec une autre enseigne. Mais

je n’ai pas du tout apprécié l’accueil. Ici, c’est tout le contrai- re, la prestation est top. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais, Julien Rota et Saïd Allouza y ont répondu en me

rel car son projet imposait des exigences de fonctionnalité et de qualité haut de gamme” reconnaissent Julien Rota et Saïd Allouza, fondateurs de l’enseigne Morteau Agence-

ment qui emploie quatre personnes. Avec leur équipe, ils tra- vaillent dans la même ambiance familiale que la marque italienne Zecchinon qu’ils distri- buent, tout en ayant la

faisant une proposi- tion sur mesure” dit- elle. La cuisine est un modèle Kappa, à la fois moderne et sobre, dans des tons blancs et gris, laquée, avec des lignes épurées, à

“Ils ont su interpréter notre style contemporain.”

Florence Baverel entourée de Julien Rota et Saïd Allouza, d’Aurélien Poupeney et Audrey Bleurvacq.

situé avenue de la Gare ne ces- se de grandir depuis deux ans par le bouche à oreille. Ce qu’apprécient les clients, c’est qu’ils trouvent ici un ser- vice complet. Tout d’abord dans le show room de 300 mètres carrés, ils peuvent découvrir les principaux modèles de cui- sines Zecchinon. Ils sont accueillis par des profession- nels, qui savent à la fois cer- ner leurs attentes, et leur pro-

poser des solutions techniques adaptées à leur logement et à leur budget. Leurs compétences en agen- cement vont au-delà de la cui- sine qui est souvent une piè- ce ouverte sur le séjour. Pour créer un ensemble homogè- ne avec les autres pièces à vivre, ils conseillent sur le choix des couleurs et des matériaux. Florence Baverel s’est laissée aiguillée. “Avec

Morteau Agencement, nous avons conçu l’ensemble de notre aménagement intérieur, de la cuisine à la décoration des chambres. Ils ont su inter- préter par le choix des cou- leurs et du mobilier notre sty- le de vie contemporain, tout en respectant notre budget” souligne-t-elle. Salle de bain, salon, mobilier contemporain, sol, sont chez Morteau Agen- cement.

l’opposé “du style montagne, rustique, que je voulais éviter” ajoute la championne. “Nous avons pris un grand plaisir à travailler avec Florence Bave-

culture de la qualité et de l’esthétisme. “Nos clients ont droit à une étude personnali- sée de leur projet, le devis est gratuit, l’électroménager est garanti cinq ans pièces et main- d’œuvre, tout comme les meubles” précise Julien Rota. Rien d’étonnant donc à ce que la réputation du cuisiniste

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins Un projet de 25 logements dans l’ancienne carrière La commercialisation du programme immobilier a débuté. Pour les besoins de ce projet, l’enseigne Aqua Anima va déménager d’ici quelques mois, mais elle restera dans le Val de Morteau.

C hangement de décor aux Fins où un pro- gramme immobilier va sortir de terre dans l’ancienne carrière située dans le village, au bord de la route départementale 437. Le lieu est occupé pour l’instant par l’enseigne commerciale Aqua Anima. Elle a cédé le terrain et le bâtiment à Morteau Construc-

teau. “Nous avons un nouveau projet. Notre but est de quitter le moment venu le site des Fins pour aménager dans nos nou- veaux locaux sans faire de cou- pure” annonce le couple de com- merçants qui veut rester discret sur ses intentions. Installé aux Fins depuis 2001, il poursui- vra donc l’activité animalerie qu’il occupe depuis 18 ans. Mais

jet. Le prix moyen du mètre car- ré est d’environ 2 700 euros. Les 25 garages vont être aménagés à l’arrière du bâtiment qui va se plier aux exigences de la réglementation thermique 2012. Les accès ont été étudiés de manière à permettre aux futurs occupants de s’engager sur la route départementale en tou- te sécurité. La livraison du pro- gramme est annoncée pour le dernier trimestre 2014. La création de cellules commer- ciales est un atout pour ce pro- jet et pour la commune des Fins. Lorsqu’on interroge les habi- tants du quartier, certains disent qu’ils aimeraient voir s’installer une banque à cet endroit. Ce ne serait pas un luxe dans une bourgade de plus 3 000 habi- tants dépourvue d’un distribu- teur de billets. T.C.

tions qui va réaliser à la place de l’animalerie 25 logements, du T2 au T4 avec en rez-de-chaus- sée 600 mètres carrés de surface commercia-

tant que les travaux de construction du bâtiment n’auront pas démarré, le magasin continuera de fonctionner normalement. Pour l’instant, le pro-

“Encore au moins six mois.”

le scindés en 8 cellules modu- lables. “Nous sommes encore là pour au moins six mois” indi- quent Pierre et Catherine Meillière d’Aqua Anima qui tien- nent à rassurer leur clientèle. Le cas échéant, ils déménage- ront ailleurs dans le Val de Mor-

gramme immobilier qui domi- ne le Val de Morteau en est au stade de la commercialisation. Plusieurs appartements sont déjà réservés. “On répond à un besoin car l’habitat collectif est assez peu répandu dans le sec- teur” disent les porteurs de pro-

Le futur bâtiment sera reculé plus en fond de carrière que l’actuelle animalerie.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Pour aider Noah, jouez avec lui

RECHERCHE (H/F) CARROSSIER Salaire motivant - CDI à convenir poste à pourvoir de suite

La maman du jeune garçon atteint d’un léger autisme appel les bonnes volontés à jouer durant 1 h 30 avec son fils de 3 ans pour l’aider à s’éveiller et communiquer. Une réunion d’information est prévue samedi 13 octobre aux Fins.

Envoyer candidature CV+Lettre de motivation à M. Mougin :

U nemamanattentionnée, prête à tester toutes les méthodespourpermettre à son fils Noah de sor- tir leplusvitepossibledeson autis- me léger. Cathy, mère de Noah, 3

de jeu entièrement dédiée à leur fiston dont ils ont découvert l’autisme récemment. “À 2 ans et neuf mois, nous avons fait un bilan orthophonique car il avait un retard de langage. Puis,

gique et une épilepsie” confie-t- elle. Déclarée grande cause natio- nale, le combat contre l’autisme se met en place. Mais pas enco- re assez vite selon ces parents qui espèrent que cette méthode puisse porter ses fruits. “Les avancées peuvent être rapides” suppute la mère. “Pour nous, en tant que parents, peu nous impor- te d’avoir un nom sur ce qu’a

Noah, nous savons juste qu’il est en difficulté et qu’il a besoin d’aide, tout simplement.” La famille souhaite lancer cet- te action dès le mois d’octobre prochain. Elle organise une réunion d’information samedi 13 octobre prochain de 9 heures à 12 heures aux Fins (accès libre). Un moyen de découvrir l’autisme. E.Ch.

ans,enappelleauxbonnes volontés.Àvotreboncœur. Elle ne demande pas la lune mais “simplement que des personnes vien- nent jouer durant 1 h 30 dans sa salle de jeu. Il

nous nous sommes aper- çus qu’il était souvent dans la lune. Si nos proches ten- taient de nous rassurer, nous avons fait le forcing pour rencontrer un neu- ro-pédiatre” dit la mère

1 h 30 dans la salle de jeu.

Pour aider Noah : 06 50 43 02 75 (sa maman), 06 50 40 83 31 (son papa) ou 03 81 68 82 55 (Sylvie). Il est possible également de joindre cette famille via l’adresse mail suivante : joueravecnoah@yahoo.fr.

de famille. Ce n’est que le 20 juin dernier que la famille pourra mettre un mot sur les maux de leur fiston. “Le neuro-pédiatre a éliminé une pathologie neurolo-

suffit d’être joyeux, enthousiaste et aimer jouer avec les enfants” dit-elle. Cette méthode, appelée des 3i (pour Individuelle, inten- sive, interactive), vient des États- Unis. Il s’agit de jouer avec l’enfant sans le contraindre. Le bout de chou qui a développé un gros retard de langage et quelques troubles comporte- mentaux pourrait sortir de sa bulle confie sa maman. À raison de 40 heures par semai- ne, la méthode consiste pour des bénévoles à se succéder auprès de l’enfant. “C’est mieux que ce ne soit pas les parents qui le fas- sent car nous nous écartons de notre rôle” précise cette Mor- tuacienne qui a créé une salle

Zoom “Il n’y a pas d’épidémie d’autisme, mais des formes plus diverses”

C’ est à dire : Pour- quoi cette jour- née dédiée à l’autisme le 20 octobre à Besançon ? Géraldine Ropers : Le centre de ressources autisme de Franche-Comté avait répon- du à une initiative intermi- nistérielle destinée à dresser un état des lieux des prises en charge liées à l’autisme. Trois régions pilotes ont été retenues, dont la Franche-Comté. Trois volets étaient concernés par l’étude que l’on a menée : l’éducation, la prise en charge dans les établissements et la satisfaction des familles. Il aurait été dommage que les profes- sionnels et les familles qui avaient participé à cette étu- de ne soient pas invités à en connaître tous les résultats. D’où Pédopsychiatre au centre de ressources autisme de Franche-Comté, le Docteur Géraldine Ropers inter- viendra à la grande journée dédiée à l’autisme, gran- de cause nationale 2012, organisée à Besançon le samedi 20 octobre. Renseignements au 03 81 41 61 00.

Noah souffre d’un autisme léger. Jouer avec lui l’aiderait à s’ouvrir aux autres.

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tant sur un même territoire de pouvoir proposer à une famille une diversité d’offres de prise en charge. Ensuite, il s’agit d’améliorer le dépistage en conti- nuant à former tous les per- sonnels en lien avec la petite enfance. Très peu de profes- sionnels sont formés auxmoyens de communication alternatifs (pictogrammes, gestes…), car

adulte. Càd : L’autisme est-elle une pathologie de plus en plus fréquente ? G.R. : Je dirais plutôt que les cas sont mieux diagnostiqués qu’avant. Le travail de repéra- ge est plus à l’œuvre aujour- d’hui. Avant, on parlait d’autisme typique, aujourd’hui on parle des “troubles enva- hissants du développement”. Il n’y a pas d’épidémie d’autisme, mais des formes plus hétéro- gènes. Un enfant sur 150 nais- sances présente des troubles envahissants du développement. 20 à 40 cas d’autisme typique sur 10 000 naissances et entre 60 et 70 pour les troubles enva- hissants du développement qui comportent d’autres formes de déficience intellectuelle. Propos recueillis par J.-F.H.

cette journée du 20 octobre qui doit per- mettre de prendre du recul et de trouver ensemble des grandes lignes de travail pour lancer des projets innovants.

l’autisme est avant tout une pathologie de la communication. On confirme aussi qu’il manque de médecins psychiatres dans les établisse-

“Les cas sont mieux diagnostiqués qu’avant.”

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ments. Enfin, si beaucoup de progrès ont été faits autour de l’enfant petit, il y a encore à mettre en place une vraie logique de parcours entre l’enfance, l’adolescence et l’âge

Càd : Quels sont les princi- paux enseignements de cet- te étude ? G.R. : D’abord qu’il est impor-

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