Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Urbanisme

Comment accueillir et intégrer les nouveaux habitants ?

La multiplication des constructions dans les villes et villages du Haut- Doubs a entrainé un afflux de nouveaux habi- tants dans ces localités. Avec d’un côté la néces- sité de les accueillir et de les intégrer et de l’autre l’envie ou pas de faire partie de cette nouvelle communauté.

E mménager dans une commune n’est pas en effet un moment anodin surtout quand on n’y est pas seu- lement de passage mais qu’on y bâtit sa maison. Là, on peut se dire qu’on va y faire sa vie ou au moins une bonne partie de cel- le-ci. Mais si cette population nouvelle n’est pas forcément inté- ressée par la vie locale et pré- fère parfois se contenter de vivre sur sa parcelle sans se mêler au reste de la ville ou du village, les municipalités, voire les associa-

tions font quand même preuve d’hospitalité pour éviter de voir naître des cités dortoirs à l’image de certaines zones périurbaines. Ici, c’est la campagne, et le Haut- Doubs de surcroît, et on n’habite pas les uns à côté des autres mais les uns avec les autres ! Chargé de la vie associative et justement de l’accueil des nouveaux habi- tants, Joseph Perrot, élu maî- chois, attache beaucoup d’importance à l’accueil des nou- veaux venus. Une tâche pas for- cément simple dans une ville de

plus de 4 000 habitants qui a vu les lotissements se développer à grande vitesse ces dernières années : “Nous les invitons au forum des associations pour leur montrer le dynamisme de la vil- le et leur permettre de choisir des activités” explique-t-il tout en notant la difficulté de les réper- torier puisqu’ils n’ont aucune obligation de s’inscrire en mai- rie. Alors, l’élu mise sur une autre fête, celle des voisins : “La ville est partenaire au niveau natio- nal et s’implique sur les 24 sites qui participent dans Maîche. C’est là la meilleure occasion de faire connaissance des nouveaux habi- tants, au cœur même de leur quartier.” La problématique est différen- te dans les villages où souvent, la commune convie les derniers arrivés aux vœux du maire tan- dis que les associations invi- tent ceux-ci aux repas par exemple de fête patronale. À Bonnétage où le lotissement des Combes a vu sortir de ter- re une quarantaine de maisons, une centaine d’habitants est venue s’ajouter aux 785 déjà établis. “Il y avait pas mal de jeunes revenus bâtir au village ou qui étaient déjà là avant de construire” explique-t-on du côté de la mairie où l’on pré- cise que le nouveau quartier est apparu par tranches suc- cessives en cinq ans. “Cette durée a permis aux premiers D ès l’implantation des pre- mières maisons et l’installation des familles dans ce nouveau lotissement à Damprichard,ces nouveaux habi- tants ont pu s’apercevoir du pro- blème : “La vitesse a toujours été un souci dans les longues lignes droites entre les maisons” expli- quent Alexandra et Sébastien Garnier, Peggie Limousin et Angélique Boissenot. Aussi, très vite, ils ont mis en place une péti- tion signée par la quasi-totalité des riverains. “C’était il y a plus de trois ans et rien n’a été fait !” poursuivent-ils. Du côté de la mairie, on raisonne différem- ment. La parole au maire, Guy Sigvart : “Oui, il y a eu des pro- blèmes avant que les routes soient terminées et les trottoirs posés.

très “localisée”, à l’échelle d’un quartier souvent mais sans plus d’envie de prendre part à la vie locale ne serait-ce que dans les associations. “La présence d’une école est très importante et per- met aux parents de se rencon- trer et de participer” conclut-on à la mairie de Bonnétage. Mal- heureusement, toutes les com- munes n’ont plus forcément leur école, loin s’en faut. Doivent- elles pour autant se résigner à voir peu à peu disparaître “l’esprit village” ?

installés d’intégrer au fur et à mesure les suivants. Et à la fin, la commune a offert un vin d’honneur dans le lotissement même pour rencontrer toutes ces nouvelles familles.” Les tradi- tionnels pique-niques de quar- tiers ont fait le reste en per- mettant aux uns et aux autres de connaître au moins les plus proches voisins. Dans tous les cas, il n’en demeu- re pas moins que l’implication de ces nouveaux habitants res- te selon les uns et les autres

L’intégration des nouveaux habitants, pas si facile que ça dans les villages.

Publi-information

“Ralentissez, pensez à nos enfants !” Ce qui n’était il y a quelques années un vaste champ est aujourd’hui un lotisse- ment d’une quarantaine de maisons. Avec un problème qui exaspère les rive- rains : la vitesse, et donc la sécurité de leurs enfants. Damprichard

Institut Guinot

ouvre ses portes à Maîche

tisseurs. “Pas possible” dit-on du côté de la mairie en mettant en avant les problèmes liés au déneigement. “Et les structures amovibles qu’on enlèverait l’hiver, ça existe ailleurs” poursuivent

Aujourd’hui, avec le rétrécisse- ment des voies de circulation on ne peut plus rouler à grande vites- se.” Sébastien Garnier n’est pas de cet avis. Il se souvient de ce jour

L’institut Guinot s’installe au centre-ville de Maîche où deux professionnelles de la beauté prendront soin de vous. C’ est au 12, rue Charles-De-Gaulle, en plein centre de Maîche, que Daniel- le Roussel-Galle a ouvert un nouvel institut de beauté ce 27 septembre. Celle- ci a fait ses preuves à Morteau en tant que professionnelle de la beauté. Ce nouvel espa- ce est affilié Guinot, une référence en la matière. “Guinot propose les soins les plus

où il a trouvé sur son ter- rain des morceaux de feu- stop d’une voiture venue percuter le panneau situé en limite de sa proprié-

ces habitants bien déci- dés à vivre en paix dans leur quartier. Se sen- tant abandonnés par la mairie, ils espèrent que

Un sentiment d’abandon.

té. Et réfute l’idée selon laquel- le le problème serait réglé : “Tous les habitants aujourd’hui enco- re voient et entendent ces voitures qui traversent à vive allure. Par- fois, depuis l’intérieur des mai- sons on entend les pneus siffler !” Alors ce père de famille, comme ses voisins des rues Storz, des Jonquilles et du Finage évoque la possibilité d’installer des ralen-

la gendarmerie viendra un jour faire des contrôles et qu’il ne fau- dra pas attendre un drame pour qu’une solution soit trouvée. Et de conclure en lançant un appel : “Ralentissez, pensez à nos enfants !” Appel qui s’il est enten- du par les chauffards concernés réglera déjà en partie le pro- blème. D.A.

adaptés aux objectifs beauté et au budget de ses clients, avec des produits de grande qualité certifiés sans paraben” détaille Danielle Roussel-Gal- le qui justifie cette ouverture à Maîche par le fait que “de nom- breux clients du pla- teau de Maîche

La clientèle est accueillie par Pauline et Sandy.

Pour les riverains, les trottoirs n’ont rien changé au problème de vitesse dans les longues lignes droites du lotissement.

venaient déjà à l’institut de Morteau. L’ouverture à Maîche leur offre désormais un service de proximité.” Sur place, la clientè- le sera accueillie par Pauline et Sandy, deux professionnelles de la beauté qui permet- tront à la clientèle du plateau d’accéder à toute une gamme de soins de beauté. L’institut Guinot réunit toutes les conditions pour pas- ser un moment agréable.

L’institut Guinot de Maîche est ouvert du mardi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 9h à 16h. Renseignements au 03 81 64 04 77.

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