Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Pour aider Noah, jouez avec lui

RECHERCHE (H/F) CARROSSIER Salaire motivant - CDI à convenir poste à pourvoir de suite

La maman du jeune garçon atteint d’un léger autisme appel les bonnes volontés à jouer durant 1 h 30 avec son fils de 3 ans pour l’aider à s’éveiller et communiquer. Une réunion d’information est prévue samedi 13 octobre aux Fins.

Envoyer candidature CV+Lettre de motivation à M. Mougin :

U nemamanattentionnée, prête à tester toutes les méthodespourpermettre à son fils Noah de sor- tir leplusvitepossibledeson autis- me léger. Cathy, mère de Noah, 3

de jeu entièrement dédiée à leur fiston dont ils ont découvert l’autisme récemment. “À 2 ans et neuf mois, nous avons fait un bilan orthophonique car il avait un retard de langage. Puis,

gique et une épilepsie” confie-t- elle. Déclarée grande cause natio- nale, le combat contre l’autisme se met en place. Mais pas enco- re assez vite selon ces parents qui espèrent que cette méthode puisse porter ses fruits. “Les avancées peuvent être rapides” suppute la mère. “Pour nous, en tant que parents, peu nous impor- te d’avoir un nom sur ce qu’a

Noah, nous savons juste qu’il est en difficulté et qu’il a besoin d’aide, tout simplement.” La famille souhaite lancer cet- te action dès le mois d’octobre prochain. Elle organise une réunion d’information samedi 13 octobre prochain de 9 heures à 12 heures aux Fins (accès libre). Un moyen de découvrir l’autisme. E.Ch.

ans,enappelleauxbonnes volontés.Àvotreboncœur. Elle ne demande pas la lune mais “simplement que des personnes vien- nent jouer durant 1 h 30 dans sa salle de jeu. Il

nous nous sommes aper- çus qu’il était souvent dans la lune. Si nos proches ten- taient de nous rassurer, nous avons fait le forcing pour rencontrer un neu- ro-pédiatre” dit la mère

1 h 30 dans la salle de jeu.

Pour aider Noah : 06 50 43 02 75 (sa maman), 06 50 40 83 31 (son papa) ou 03 81 68 82 55 (Sylvie). Il est possible également de joindre cette famille via l’adresse mail suivante : joueravecnoah@yahoo.fr.

de famille. Ce n’est que le 20 juin dernier que la famille pourra mettre un mot sur les maux de leur fiston. “Le neuro-pédiatre a éliminé une pathologie neurolo-

suffit d’être joyeux, enthousiaste et aimer jouer avec les enfants” dit-elle. Cette méthode, appelée des 3i (pour Individuelle, inten- sive, interactive), vient des États- Unis. Il s’agit de jouer avec l’enfant sans le contraindre. Le bout de chou qui a développé un gros retard de langage et quelques troubles comporte- mentaux pourrait sortir de sa bulle confie sa maman. À raison de 40 heures par semai- ne, la méthode consiste pour des bénévoles à se succéder auprès de l’enfant. “C’est mieux que ce ne soit pas les parents qui le fas- sent car nous nous écartons de notre rôle” précise cette Mor- tuacienne qui a créé une salle

Zoom “Il n’y a pas d’épidémie d’autisme, mais des formes plus diverses”

C’ est à dire : Pour- quoi cette jour- née dédiée à l’autisme le 20 octobre à Besançon ? Géraldine Ropers : Le centre de ressources autisme de Franche-Comté avait répon- du à une initiative intermi- nistérielle destinée à dresser un état des lieux des prises en charge liées à l’autisme. Trois régions pilotes ont été retenues, dont la Franche-Comté. Trois volets étaient concernés par l’étude que l’on a menée : l’éducation, la prise en charge dans les établissements et la satisfaction des familles. Il aurait été dommage que les profes- sionnels et les familles qui avaient participé à cette étu- de ne soient pas invités à en connaître tous les résultats. D’où Pédopsychiatre au centre de ressources autisme de Franche-Comté, le Docteur Géraldine Ropers inter- viendra à la grande journée dédiée à l’autisme, gran- de cause nationale 2012, organisée à Besançon le samedi 20 octobre. Renseignements au 03 81 41 61 00.

Noah souffre d’un autisme léger. Jouer avec lui l’aiderait à s’ouvrir aux autres.

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tant sur un même territoire de pouvoir proposer à une famille une diversité d’offres de prise en charge. Ensuite, il s’agit d’améliorer le dépistage en conti- nuant à former tous les per- sonnels en lien avec la petite enfance. Très peu de profes- sionnels sont formés auxmoyens de communication alternatifs (pictogrammes, gestes…), car

adulte. Càd : L’autisme est-elle une pathologie de plus en plus fréquente ? G.R. : Je dirais plutôt que les cas sont mieux diagnostiqués qu’avant. Le travail de repéra- ge est plus à l’œuvre aujour- d’hui. Avant, on parlait d’autisme typique, aujourd’hui on parle des “troubles enva- hissants du développement”. Il n’y a pas d’épidémie d’autisme, mais des formes plus hétéro- gènes. Un enfant sur 150 nais- sances présente des troubles envahissants du développement. 20 à 40 cas d’autisme typique sur 10 000 naissances et entre 60 et 70 pour les troubles enva- hissants du développement qui comportent d’autres formes de déficience intellectuelle. Propos recueillis par J.-F.H.

cette journée du 20 octobre qui doit per- mettre de prendre du recul et de trouver ensemble des grandes lignes de travail pour lancer des projets innovants.

l’autisme est avant tout une pathologie de la communication. On confirme aussi qu’il manque de médecins psychiatres dans les établisse-

“Les cas sont mieux diagnostiqués qu’avant.”

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ments. Enfin, si beaucoup de progrès ont été faits autour de l’enfant petit, il y a encore à mettre en place une vraie logique de parcours entre l’enfance, l’adolescence et l’âge

Càd : Quels sont les princi- paux enseignements de cet- te étude ? G.R. : D’abord qu’il est impor-

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