Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

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V A L D E M O R T E A U

L’arrêt de bus des Pargots est maintenu Couac autour d’un arrêt de bus scolaire aux Pargots, non desservi. Les parents et la mairie se sont mobi- lisés pour que le Conseil général répare l’erreur. Tout est rentré dans l’ordre même si le problème du retournement n’est pas résolu. Villers-le-Lac

L a rentrée est synonyme de nouveauté pour les élèves rentrant dans leur nouvelle classe. Elle l’est aussi pour certains chauf- feurs de bus qui découvrent leur nouvel itinéraire de ramassa- ge. Quelle ne fut pas la surpri- se de parents d’élèves de Vil- lers-le-Lac d’attendre à plusieurs reprises un bus qui n’est jamais venu ! Cette mésaventure est arrivée à une poignée d’enfants route, à pied : “Niveau sécurité, c’est impensable d’autant que cette route est empruntée par de nombreux frontaliers” témoigne un papa qui a révélé ce pro- blème à notre rédaction. Cet oubli a perduré plusieurs fois début septembre. Après avoir contacté la mairie de Villers-le-Lac, celle-ci a vite réagi à l’inquiétude des habi- tants du lotissement en contac- tant le Conseil général (en char- ge des transports) pour connaître les raisons de ce problème. Il du quartier des Pargots à Villers-le-Lac, lotisse- ment jouxtant la fron- tière suisse. La premiè- re fois, les écoliers sont rentrés chez eux par la

s’avère que cet arrêt n’en est pas un… au regard de l’admi- nistration. “Il ne figure pas sur les listes mais est là depuis de nombreuses années. Histori- quement, il a même toujours été là. Simplement, des chauffeurs ne le connaissaient pas” témoigne la mairie de Villers-le-Lac qui a fait l’intermédiaire avec la col- lectivité départementale. Si la méconnaissance du lieu est une chose, il semblerait que gin entre les Pargots et la doua- ne des Brenets… occasionnant des problèmes de sécurité. Et il est interdit aux autocars d’al- ler retourner en Suisse, pays voisin. Il n’empêche, “tout est rentré dans l’ordre” témoignent les services de la municipalité qui ont pu rassurer les parents. L’histoire ne dit pas si les enfants sont ravis qu’on les conduise à l’école ou s’ils préfèrent rester chez eux… E.Ch. certains conducteurs en aient assez de devoir manœuvrer pour retour- ner le bus. Il n’existe en effet aucun lieu de retour- nement pour ce type d’en-

Les habitants des Pargots inquiets de voir le bus scolaire passer irrégulièrement sont aujourd’hui rassurés.

2012, une année à champignons Exposition La récolte a rarement été aussi bonne pour les champi- gnonneurs. Avant de se lancer, il est préférable de connaître les principales espèces comestibles qui peuplent le Haut- Doubs. Une exposition organisée à Morteau vous y aidera.

“Cet arrêt n’en est pas un.”

té Mycologique du Val de Mor- teau qui réunit une quarantai- ne d’adhérents. Le travail de vulgarisation qu’ils préparent pour les besoins de l’exposition avec la société Myco- logique des Montagnes Neu- châteloises va permettre aux novices d’apprendre à reconnaître les principales espèces comes- tibles qui peuplent nos régions. “Dans le Haut-Doubs, on mange par exemple des écailleux, des gris, des glutineux au vinaigre” poursuit Lionel Gattaud. La saison des champignons n’est pas terminée. Elle s’achève aux

premières gelées. En cas de dou- te sur des champignons il ne faut pas hésiter à demander conseil auprès de personnes compétentes comme les pharmaciens, avant de les cuisiner. Exposition mycologique Salle des fêtes de Morteau Samedi 6 octobre de 14 heures à 19 heures Dimanche 7 octobre de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 19 heures Entrée 2 euros

L e 6 et 7 octobre, la Socié- té Mycologique du Val de Morteau organise une exposition sur les champignons en partenariat avec le club “Autour d’un Jardin”. Pendant deux jours, les visiteurs pourront découvrir de nombreuses varié- tés de champignons et discuter avec des spécialistes du sujet dis- posés à les renseigner sur le pro- duit de leur cueillette. La saison 2012 restera en effet dans les

annales des champignonneurs comme étant un excellent cru. Mais avant de s’aventurer dans les pâtures et les sous-bois pour remplir son panier en osier en vue d’une bonne fricassée, mieux vaut savoir différencier une espè- ce comestible d’une autre hallu- cinogène. “Tous les champignons ne se mangent pas. Il faut être très prudent. Tous les ans il y a des accidents” prévient Lionel Gattaud, président de la Socié-

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