Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

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V A L D E M O R T E A U

Insécurité routière Trop de morts sur

L’accident a eu lieu début sep-

les routes du Haut-Doubs Les jeunes sont les premiers concernés par cette recrudescence de mortalité routière. En cause : l’alcool et la vitesse reviennent le plus souvent, comme d’habitude. Les contrôles s’intensifient sans infléchir les comportements.

tembre. Le conducteur

qui était seul s’en sort avec quelques égra- tignures. La voiture est pulvérisée en contrebas de la 2 x 2 voies à Fuans. Le 27 septembre la carcasse de la 106 n’était pas encore enlevée. Au moins, à sa vue, les auto- mobilistes lèvent le pied.

M oins d’accidents, mais plus de morts. L’accidentologie se radi- calise en 2012 dans leHaut-Doubs où l’on enregistre une progres- sion de 50 % du nombre de tués sur la route. Depuis le 1 er janvier, neuf personnes ont été victimes d’accidents mortels de circula- tion contre six l’an dernier à la même époque. Le nombre glo- bal d’accidents diminue légère-

vigilance arrive en troisième posi- tion. De quoi faire resurgir du passé ce Haut-Doubs en proie avec ses vieux démons, ses retours de fête, ses sorties de boîtes fatales à une jeunesse insouciante, trop sans doute. C’est clair, le Haut-Doubs n’a toujours pas réglé son problème avec l’alcool. “On observe une recrudescence des accidents depuis 2009. L’arrondissement

un officier de police. Depuis le début de l’année, 3 477 infrac- tions à la vitesse ont été consta- tées par les radars embarqués ou à l’aide des jumelles. “On déplore un relâchement des conducteurs. Les contrôles s’intensifient mais le niveau d’infractions reste élevé.” Exemple avec l’alcoolémie. Sur 366 dépis- tages positifs relevés cette année par les forces de l’ordre, 165 ont donné lieu à un retrait de per- mis contre 119 l’an dernier. Le nombre de suspensions globales progresse de 31,67 % sur la période d’observation, passant de 161 à 212. Pas question pour autant d’assouplir le dispositif. “On n’est pas dans une démarche de sanction mais on s’inscrit plu- tôt dans la prévention. On va

Parce qu’ils sont de plus en plus nombreux et qu’ils ne sont pas forcément réputés pour rouler doucement, les frontaliers ont droit à une attention particu- lière. Des actions de communi- cation sont mises en place avec l’Amicale des Frontaliers. La fermeté reste aussi de mise. Laura Reynaud annonce l’indulgence zéro en matière de sanction, qu’il s’agisse de retraits de permis ou de fermetures administratives. Elle rappelle la loi interdisant de vendre de l’alcool à une personne mani- festement ivre. L’insécurité routière dans le Haut-Doubs n’est pas une fata- lité. Elle relève aussi du champ de la responsabilité individuel- le et collective. Une réflexion

sera engagée cet automne avec les communes organisatrices de fêtes villageoises. En vertu du pouvoir de police qui lui est conféré, le maire est le seul à pouvoir autoriser l’ouverture ou non d’une buvette. Sauf sur les manifestations sportives où les organisateurs doivent s’adresser aux services de la sous-préfec- ture. Tous les acteurs locaux de la sécurité routière (pompiers, forces de l’ordre, gestionnaires) se retrouvent tous les deux mois en sous-préfecture. “Notre tra- vail relève aussi du plan dépar- temental d’actions de sécurité routière” , détaille Laura Rey- naud qui organise en ce début septembre une table ronde avec tous les services et les collec- tivités locales.

renforcer les partenariats avec les gestionnaires de réseaux rou- tiers et les communes qui sont dotées chacune d’un référent local de sécurité” , souligne Laura Rey- naud. Trois nouveaux radars seront tout prochainement installés sur l’arrondissement. Un travail est entrepris actuellement en vue d’étudier la pertinence des zones de limitation de vitesse sur l’arrondissement. Des actions de sensibilisation et de préven- tion sont et seront conduites en direction des jeunes et des motards. Ces interventions s’effectuent le plus souvent en collèges mais aussi dans les centres médico-sociaux et même au dernier Salon de la moto orga- nisé en avril à Pontarlier.

ment, passant de 49 à 44 d’une année sur l’autre. L’analyse du tableau ci-dessous est assez édifiante. Ces accidents mortels surviennent en zone gendarmerie (en cam-

de Pontarlier abrite 20 % de la population et concentre 30 % de la mor- talité routière” , déplore Laura Reynaud, la sous- préfète de Pontarlier. Face à cette situation, décision a été prise de

Le Haut- Doubs en proie avec ses vieux démons.

pagne) à l’abord de petites com- munes. Ils ont rarement lieu en pleine journée et touchent des personnes âgées de 17 à 23 ans, de sexe masculin dans 8 cas sur 9. Au moment de l’accident, la victime pouvait être en position de passager, conducteur ou pié- ton. L’alcool, la vitesse voire les deux parfois ressortent souvent dans les causes. Le défaut de

renforcer la planification des contrôles. Jamais sans doute les forces de l’ordre n’ont été aus- si présentes sur le terrain, quit- te à faire râler. En cette rentrée, ce ne sont pas moins de 2 830 actions de contrôle menées sur l’arrondissement depuis le début de l’année. “On en effectue en moyenne trois par jour sur la zone Pontarlier-Doubs” , explique

Publi-information Florence Baverel, médaillée d’or aux J.O., a choisi une CUISINE ZECCHINON L’ancienne biathlète de haut niveau a fait confiance à Morteau Agencement pour le choix et la conception de sa cuisine. Si c’était à refaire, elle reviendrait à la même adresse avenue de la Gare à Morteau.

C hampionne olympique de biathlon, Florence Baverel a gardé de sa carrière de sportive de haut niveau la culture de l’exigence. Désormais retirée des circuits de compétition, elle s’occupe de sa famille pour laquelle elle veut le meilleur. Elle a donc choisi une cuisine qui répond à de forts critères de qualité et de fonctionnali- té. Elle a choisi Zecchinon, une marque italienne distribuée dans le Doubs en exclusivité par Morteau Agencement. “Avant de passer la porte de ce magasin, j’avais eu un contact avec une autre enseigne. Mais

je n’ai pas du tout apprécié l’accueil. Ici, c’est tout le contrai- re, la prestation est top. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais, Julien Rota et Saïd Allouza y ont répondu en me

rel car son projet imposait des exigences de fonctionnalité et de qualité haut de gamme” reconnaissent Julien Rota et Saïd Allouza, fondateurs de l’enseigne Morteau Agence-

ment qui emploie quatre personnes. Avec leur équipe, ils tra- vaillent dans la même ambiance familiale que la marque italienne Zecchinon qu’ils distri- buent, tout en ayant la

faisant une proposi- tion sur mesure” dit- elle. La cuisine est un modèle Kappa, à la fois moderne et sobre, dans des tons blancs et gris, laquée, avec des lignes épurées, à

“Ils ont su interpréter notre style contemporain.”

Florence Baverel entourée de Julien Rota et Saïd Allouza, d’Aurélien Poupeney et Audrey Bleurvacq.

situé avenue de la Gare ne ces- se de grandir depuis deux ans par le bouche à oreille. Ce qu’apprécient les clients, c’est qu’ils trouvent ici un ser- vice complet. Tout d’abord dans le show room de 300 mètres carrés, ils peuvent découvrir les principaux modèles de cui- sines Zecchinon. Ils sont accueillis par des profession- nels, qui savent à la fois cer- ner leurs attentes, et leur pro-

poser des solutions techniques adaptées à leur logement et à leur budget. Leurs compétences en agen- cement vont au-delà de la cui- sine qui est souvent une piè- ce ouverte sur le séjour. Pour créer un ensemble homogè- ne avec les autres pièces à vivre, ils conseillent sur le choix des couleurs et des matériaux. Florence Baverel s’est laissée aiguillée. “Avec

Morteau Agencement, nous avons conçu l’ensemble de notre aménagement intérieur, de la cuisine à la décoration des chambres. Ils ont su inter- préter par le choix des cou- leurs et du mobilier notre sty- le de vie contemporain, tout en respectant notre budget” souligne-t-elle. Salle de bain, salon, mobilier contemporain, sol, sont chez Morteau Agen- cement.

l’opposé “du style montagne, rustique, que je voulais éviter” ajoute la championne. “Nous avons pris un grand plaisir à travailler avec Florence Bave-

culture de la qualité et de l’esthétisme. “Nos clients ont droit à une étude personnali- sée de leur projet, le devis est gratuit, l’électroménager est garanti cinq ans pièces et main- d’œuvre, tout comme les meubles” précise Julien Rota. Rien d’étonnant donc à ce que la réputation du cuisiniste

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