Journal C'est à Dire 180 - Octobre 2012

D O S S I E R

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MAISONS ANCIENNES + 3,5 % sur un an

Le prix médian des maisons anciennes dans le Doubs (tous les gra- phiques sont issus de la source Notaires de France – Perval). Dans le secteur de Morteau, un quart des maisons se monnaient au-delà de 280 000 euros.

Le Haut-Doubs est désormais le secteur

le plus cher du département Besançon a été détrônée par certains secteurs fronta- liers. Les prix des maisons sont à nouveau orientés à la hausse, 10 % de plus par rapport à l’an dernier.

L e prix desmaisons anciennes n’a jamais été aussi élevé dans le Doubs avec un prix médian qui s’établit cette année à 176000 euros. “Les hausses de prix obser- vées ces deux dernières années (+ 7,6 % et + 3,5 %) ont ainsi effacé les baisses de 2008 et 2009 qui étaient de l’ordre de - 4 % par année” commentent les notaires du Doubs. Par secteur, ce constat général est à

dernière, ce qui signifie, rappelons- le, que la moitié des transactions s’effectuent à des tarifs supérieurs à 245 000 euros. Et les trois quarts des maisons se vendent à des tarifs supé- rieurs à 203 000 euros. Sur le secteur de Morteau, un quart des transactions se monnaient au-delà de 280 000 euros. “C’est la plus forte hausse du dépar- tement, avec un bond de 15 %.” Et c’est sur le secteur Mont d’Or deux lacs que

proximité avec la périphérie de Besan- çon et surtout de la zone frontalière” note M tre Benoît Douge, notaire à Maîche. Besançon a donc perdu sa place de numéro 1, ce secteur est désormais en troisième position avec un prix médian à 237 100 euros (+ 10 % par rapport à l’année précédente). À noter néan- moins qu’un quart des maisons ven- dues à Besançon le sont à un prix supé- rieur à 320 000 euros. “Il y a à nouveau des clients pour des biens aux prix très élevés. La bulle des maisons en ville s’était dégonflée après 2008. Désormais, on sent un vrai phénomène de retour à la ville. Conséquence : les maisons anciennes sont à nouveau très deman- dées à Besançon.” J.-F.H.

nuancer. Les prix fluctuent entre 121 500 euros (toujours en prix médian) pour Baume- les-Dames, secteur le moins cher du Doubs, et 245 000 euros pour la zone urbaine de Pontarlier. Cepen- dant, “les prix restent en deçà

la hausse est la plus signifi- cative depuis trois ans : le prix des maisons anciennes y a fait un bond de 20,5 %. Maîche est le seul secteur du Doubs à avoir subi une bais- se cette année (- 3 %). Ce flé- chissement s’explique par

“Morteau, la plus forte hausse du département.”

le fait que les maisons anciennes se trouvent désormais en concurrence avec des projets de constructions neuves avec des prix de terrains à lotir qui res- tent abordables. Du côté d’Ornans et de Valdahon, les prix sont à peu près stables avec un prix médian à 163 000 euros. Ceci dit, “ce secteur conti- nue à bénéficier par irradiation de sa

des niveaux atteints en 2008 sur Besan- çon et sa périphérie, sur Montbéliard et sa périphérie ainsi que sur Baume- les-Dames.” En revanche sur d’autres zones, de nouveaux records de prix ont été établis. C’est le cas sur Mont d’Or et lacs, sur Morteau et dans la zone urbaine de Pontarlier. Les prix médians atteignent 245 000 euros dans cette

Le prix médian des maisons anciennes dans le secteur de Morteau.

Le prix médian des maisons anciennes à Besançon.

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