Journal C'est à Dire 177 - Juin 2012

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29 mai 2012 N° 177

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

LÉGISLATIVES 2012 LA BATAILLE DU HAUT-DOUBS

S O M M A I R E

Poubelles : les élus recalés. La mise en place de la redevance incitative pour la collecte des déchets dans le Val de Morteau a sus- cité un véritable tollé. Le système est remis à plat et repoussé d’un an. (page 4) Départ - forcé ? - du proviseur. Le départ en retraite de Bernard Poly, le provi- seur du lycée de Morteau, suscite les interroga- tions. Sanction de sa hiérarchie, problèmes de gestion ou simple droit à la retraite ? (page 5) Morteau : l’économie souffre. Après Altitude, c’est un autre “fleuron” local, Péquignet, qui bat de l’aile. Dur-dur pour l’emploi. (page 41) Les pompiers trop chers ? Le Service départemental d’incendie et de secours est dans une situation financière tendue. Analyse. (pages 42-43)

Les favoris du scrutin sont des femmes : Annie Genevard et Nathalie Bertin pour la droite, Liliane Lucchesi pour la gauche.

(Le dossier en pages 19 à 29)

R E T O U R S U R I N F O

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Un médecin roumain à Belleherbe

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Ambition L’ambition a deux faces. Ce peut être un désir profond, celui d’être heureux ou de rendre heureux par exemple. Le revers de ce mot est moins sain quand il s’agit d’un désir ardent de réussite ou de fortune. C’est cette ambition-là qui comme le disait Marcel Proust, “enivre plus que la gloire.” C’est peut-être celle-là aussi qui guide ces innombrables candidats dont les noms se bouscule- ront dans les bureaux électoraux les 10 et 17 juin. Pas moins de 130 en Franche- Comté, et 12 pour cette seule cinquième circonscription du Doubs. Douze can- didats, dont une bonne partie qui n’ont certainement aucune attache avec le Haut-Doubs. Comme ils n’ont pas plus d’idée non plus pour défendre les inté- rêts de ce territoire. Poussés par leur parti pour tenter de grappiller quelques subsides, de faire passer un message idéologique, ou par leur simple ego pour tenter d’exister, ils ne feront que pas- ser leur chemin. Qui entendra encore parler après le 10 juin de Jean-Marie Piétoukhoff, de Chantal Charles ou de Renée Rémy ? Seront-ils là quand il s’agira de défendre le monde rural, les projets d’infrastructures ou l’emploi local sur la bande frontalière ? Non. D’autres sont plus impliqués, souvent sincères, certainement ambitieux aussi. Particu- larité de ces législatives de juin dans le Haut-Doubs, elles verront s’affronter une majorité de femmes, sept, sur les douze candidats alignés. Et c’est d’ailleurs certainement une femme qui l’emportera. Sur le podium des favo- rites, Annie Genevard, Nathalie Bertin et peut-être, portée par la poussée de la gauche nationale et une divi- sion de la droite, la socialiste Liliane Lucchesi. L’autre particularité de ce com- bat des femmes, c’est qu’il se résumera certainement moins à un traditionnel duel gauche-droite, mais qu’il verra s’opposer deux anciennes alliées qui ont, hélas pour l’unité de la droite, mis au grand jour depuis bien longtemps leur détestation réciproque. Annie Gene- vard et Nathalie Bertin se sont décla- ré une guerre “fratricide” depuis bien longtemps déjà et jouent hélas le rema- ke malsain des sénatoriales 2008 où la droite locale a tout perdu, jusque son honneur. La paire Genevard-Bertin aurait pourtant pu constituer la dream-team du Haut-Doubs, avec deux femmes à la personnalité forte, mais ce combat risque au contraire de dégrader plus encore l’image que se font les électeurs de la politique, fût-elle locale. Les légis- latives 2012 seront celles des femmes dans le Haut-Doubs. Cette bataille n’en sera pas pour autant plus tendre. Aux électeurs de faire le tri entre les deux acceptions du terme ambition, celle louable, l’autre plus discutable. Jean-François Hauser

I l possède un léger accent et ne maîtrise pas encore toutes les arcanes de la langue fran- çaise. Normal, le docteur Ionel Herneavou est Roumain mais apprend très rapidement la langue de Molière. Arrivé en début dʼannée en remplacement du doc- teur Fay, il prend ses repères dans un pays quʼil ne connaît pas. Il a déjà goûté au comté et à la saucisse de Morteau. Accueillant, le praticien nous a confiés comment il avait atterri dans le Haut-Doubs, un peu par hasard. “Jʼai vu lʼannonce de recrutement dʼun médecin sur Internet. Jʼai répondu et ensuite rencontré les élus” dit Ionel. Rap- pelons que la maison médicale de Belleherbe (qui fonctionne très bien aujourdʼhui) avait connu maintes difficultés à attirer un professionnel de santé. Quelques semaines après son dépôt de candidature auprès de la communauté de communes entre Doubs et Dessoubre, le

et fait part, sans doute maladroi- tement, de ses attentes en matiè- re de gent féminine. Il a ensuite reçu un grand nombre de cour- riers, à la fois à Paris et à la mai- son, pas pour lui faire le moindre reproche mais bel et bien des lettres de prétendantes comme le veut le concept de l’émission. L’ouverture s’est faite devant les caméras et Dany en a finalement retenu six qu’il a rencontrées lors d’un speed-dating pour finale- ment inviter deux de ces demoi- selles à venir à Indevillers. “Elles sont venues à la maison fin mars” explique-t-il. “Les caméras nous ont suivis partout, dans les maga- sins où on allait faire les courses et dans les restaurants” poursuit- il. “J’ai tenu à leur faire décou- vrir le secteur proche de chez moi, y compris en faisant travailler les commerçants locaux” tient à pré- ciser Dany. Finalement, notre agriculteur a dû choisir et ne garder à ses côtés qu’une seule prétendante. “Je suis allé deux jours chez elle et on est ensuite parti pour un week-end romantique.” Il n’en dira pas plus sur la suite de cette aventure romantico-cathodique. Une sui- te que les téléspectateurs décou- vriront dans les prochains jours sur le petit écran quand repren- dra la diffusion de cette sep- tième saison. D’ici là, Dany conti- nue de faire danser des centaines de personnes au son de son accordéon, accompagné de sa grande famille. médecin roumain quittait la vil- le de Brasov située dans les Car- pates, un joyau architectural rou- main situé à quelques pas du château de Dracula. Le voilà dans la maison médicale où il ausculte tous les jours sauf le mercredi après-midi et le samedi après- midi. “Jʼai reçu un très bon accueil ici” . Âgé de 38 ans, il est venu avec son épouse et compte bien sʼinstaller durablement : “Si je suis venu ici, cʼest surtout pour une meilleure vie, pour décou- vrir lʼEurope, la civilisation fran- çaise” annonce-t-il. Il aimerait construire dans le nouveau lotis- sement. Le médecin a déjà goû- té aux charmes du plateau en rendant visite à ses patients. En venant en France, il dit être envi- ron quatre fois mieux payé quʼen Roumanie. Quant aux maladies et soins, rien ne diffère avec son pays : “Nous avons les mêmes médicaments” . Belleherbe est rassuré. Cʼest la fin du désert médical annoncé.

Les gueules cassées défendent la mémoire

L e dossier consacré le mois dernier au cinquantième anniversaire de la guer- re dʼAlgérie a suscité de belles réactions de nos lecteurs, reconnaissants à notre journal dʼavoir contribué à cet indis- pensable devoir de mémoire. Parmi eux, Jacques Mougin, un lecteur de Maîche, qui pré- side lʼassociation des gueules cassées de Franche-Comté, riche de 180 anciens combat- tants dans la région. Lui a éga- lement connu lʼAlgérie. “Jʼai été désigné comme chef de groupe à la 3 ème Compagnie du 29 ème régiment de tirailleur algé- rien à Trezel (Sud oranais). À compter de mai 1962, nous assurions lʼescorte des pieds noirs vers Oran (parmi ceux- ci certains ont reçu le mes- sage “La valise où le cercueil”) dans un train qui ne dépassait

pas les 50 km. La locomotive était toujours précédée de deux wagons à cause des mines pla- cées sur la voie” se remémo- re le Maîchois qui est deve- nu gendarme au retour dʼAlgérie. “Nous étions sans cesse en mouvement sur le terrain. Par chance, jʼai évité les blessures.” Ironie du sort, cʼest bien plus tard quʼil sera blessé. “En 1980 à Bethon- court, alors que jʼétais en ser- vice commandé, un délinquant mʼa ouvert un œil quand jʼétais en train de lʼarrêter.” Lʼassociation des gueules cas- sées (2 700 membres en Fran- ce) a été ouverte aux gen- darmes, policiers et douaniers. En Franche-Comté, elle comp- te encore quelques anciens combattants de la seconde guerre mondiale, environ 40 anciens dʼAlgérie et quelques

membres plus jeunes issus des opérations extérieures, tous blessés à la face ou à la tête. Le plus jeune membre des gueules cassées est un militaire du camp de Valdahon blessé à un œil au Liban. Il sera décoré de la médaille mili- taire le 19 juillet à Valdahon. Jacques Mougin et les “gueules cassées” contribuent eux aus- si par leur action au devoir de mémoire. Le Maîchois Jacques Mougin en Algérie au début des années soixante.

Dany Moureaux : le bonheur est aussi sur scène

À quelques jours de la suite des aventures télévisuelles de “L’amour est dans le pré”, l’agriculteur-accordéoniste d’Indevillers a accepté de faire le point sur sa situation sentimen- tale et sur ses projets en dehors du petit écran. Lors de la visite de Karine Lemar- chand et des équipes de M6 à la ferme-auberge en début d’année, Dany a expliqué ses motivations

est édité par “C.H.T. Diffusion” - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser.

Mots fléchés : Jean-Marie Steyner

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2012

Dany n’en oublie pas ses premières amours pour le piano à bretelles.

Crédits photos : C’est à dire, Afreeca, Aquarel’Art, P. Bohard, les candidats, Contrast, M.J.C. Villers, Musique Charquemont, S.D.I.S. 25, Universo.

Publi-information Morteau Immobilier

5 ans déjà

L a rénovation complète de la façade de l’agence Morteau Immobilier, rue René-Payot à Morteau, reflète bien l’esprit des fondateurs de cette struc- ture, Cédric Valion et Alexandre Bon- net, soucieux depuis la création de l’agence en mai 2007 de donner une image de professionnalisme et de qua- lité. Entièrement refaite, de l’isolation à la peinture, rehaussée d’une enseigne lumineuse élégante et effi- cace, l’agence dispose de tous les atouts pour renforcer son enracinement dans le Val de Morteau. C’est justement en jouant la carte de la proximité que Morteau Immobilier a construit sa notoriété depuis cinq ans, auprès d’une clientèle exigeante et soucieuse de Alexandre Bonnet fête ses cinq ans d’existence. À cette occasion, elle a complètement rénové sa devanture pour un accueil encore plus soigné. L’agence créée par Cédric Valion et

Toute l’équipe de Morteau Immobilier devant la façade totalement rénovée de l’agence.

de l’enseigne qui a obtenu ces 2 der- nières années la charte qualité décer- née par la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Doubs. Dans le domaine de la transaction, Morteau Immobilier est également fidèle à son credo de départ : proxi- mité, contacts, suivi et sérieux. “En ce moment, nous avons encore quelques terrains constructibles sur Villers-le- Lac et quelques appartements sur les hauteurs de Morteau. Comme le mar- ché local se porte bien et que la deman- de est toujours aussi forte, nous conseillons aux candidats à l’accession d’être réactifs” note Cédric Valion. Depuis cinq ans et malgré tous les soubresauts de la conjoncture, Mor- teau Immobilier n’a pas changé d’un pouce sa stratégie basée sur la confian- ce, le conseil et le professionnalis- me.

Zoom Une nouvelle collaboratrice pour l’agence Lʼ agence Morteau Immobi- lier renforce ses compé- tences. Elle vient dʼengager

trouver le bien qui cor- respond à ses attentes, dans un marché local

“De plus en plus de clients nous font confiance.”

les services dʼune nouvelle col- laboratrice, Mathilde Dubourg. Forte de cinq années dʼexpérience sur le secteur du Haut-Doubs, elle connaît par- faitement les rouages de la tran- saction immobilière, que ce soit en vente ou en achats de biens. “Elle connaît très bien son métier, elle a de lʼexpérience et elle est hyper-dynamique” résument les deux responsables de lʼagence. Mathilde Dubourg vient renforcer lʼéquipe composée des deux gérants, de Sindy, responsable du service location et de Patricia, res- ponsable de la gestion locative.

qui reste tendu et très bien orienté. Cédric Valion et Alexandre Bonnet, entourés d’une équipe de trois col- laborateurs, sauront vous guider dans vos démarches, que vous soyez à la recherche d’un bien immobilier ou alors propriétaire soucieux de louer votre bien. “Notre service location marche particulièrement bien. De plus en plus de clients nous font confian- ce” confie Alexandre Bonnet, co-gérant

Mathilde Dubourg, spécialisée dans la vente et l’achat de biens.

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V A L D E M O R T E A U

Déchets

Le système de collecte des ordures remis à plat

Le coût de la collecte devrait “être à peu près égal” promet la commu- nauté de communes.

prochain, pour une durée de six mois avant l’application concrè- te du système début 2013. Ce calendrier précipité a été aban- donné. La période-test sera allon- gée “pour trouver les bonnes solu- tions.” Elle débutera donc le 1 er janvier 2013 et s’étalera sur un an. L’entrée en vigueur du sys- tème définitif n’aura donc pas lieu avant janvier 2014. La communauté de communes

promet qu’avec le nouveau sys- tème de redevance incitative, le coût final du service “sera à peu près égal car la redevance inci- tative fait sensiblement baisser le volume de déchets à incinérer.” Pour lever les dernières incer- titudes, une réunion d’information destinée à la popu- lation du Val de Morteau sera organisée fin juin. J.-F.H.

réunions de concertation et de travail, on s’est mis d’accord pour inclure 18 levées par an dans le forfait au lieu de 12 prévues ini- tialement” rectifie aujourd’hui la communauté de communes.Tou- jours sur le plan des tarifs, les cas particuliers (personnes âgées avec protections, enfants avec couches…) n’avaient pas été pris en compte. Sur ce point, M. Binétruy annonce qu’il y aura “peut-être des forfaits bloqués pour ce genre de situations.” La ques- tion des familles nombreuses sera également revue, notamment la contenance (et donc le prix) du bac, disproportionnée dans la pre- mière enquête. Ceux qui ne sou- haitent pas de bac en revanche seront contraints d’en accepter un. L’idée de départ était, pour instituer le système de redevan- ce incitative, d’instaurer une pério- de de test à partir du 1 er juillet

Face au tollé provoqué par le projet de tarification de la collecte des ordures ménagères, les élus de la communauté de communes font machi- ne arrière. Jean-Marie Binétruy repousse le système d’un an.

L e président de la commu- nauté decommunesduVal de Morteau Jean-Marie Binétruy confesse : “Je reconnais avoir consacré trop peu de temps à ce dossier… Mais je me suis rattrapé depuis…” Jean- Paul Bulliard, maire des Gras et responsable de la commission déchets reconnaît lui aussi “une immense boulette.” Depuis quelques semaines, une véritable levée de boucliers d’usagers mécontents a contraint les élus en charge de ce dossier à revoir leur copie. En cause, les tarifs exorbitants que le cabinet d’études - Synorganis - missionné par la communauté de com-

munes avait prévu de mettre en place. Cabinet, depuis, remercié par la collectivité. “Ce cabinet n’a pas été à la hauteur. Il n’a pas intégré les spécificités du ter- ritoire, notamment la partie urbaine. Nous leur avons signa- lé que nous mettions fin à leur mission. Naturel- lement, ce cabinet ne sera pas complètement payé” note M. Binétruy. Un deuxième cabinet - A.C.P. Services - avait été mis- sionné par la collectivité pour réaliser une enquête auprès de tous les foyers. Même sanction. Deux des enquêteurs ont été remerciés pour incompétence…

“La base de l’enquête nous a été utile. Elle nous a aussi permis de nous rendre compte des aberra- tions de la grille tarifaire” recon- naît le président. La mise en place de la redevan- ce incitative a été faite dans la

Le collectif de défense attend encore des réponses Le collectif de défense des intérêts du citoyens (C.D.I.C.) a été créé à l’issue de la réunion houleuse du 18 avril. Initié par le Mortuacien Christophe Garressus, il réunit une centaine de membres. Réaction. Zoom

précipitation. Un docu- ment d’étude, pourtant signé par Jean-Marie Binétruy, avait été dif- fusé dans toutes les

“18 levées par an au lieu de 12.”

boîtes à lettres du Val de Mor- teau alors que “ce n’était qu’un document de travail” précise-t- il. La faute à qui ? Ensuite, le nombre de levées incluses dans le forfait annuel (12 par an) n’est pas le bon. “Après de nouvelles

C’est à dire : Pourquoi ce col- lectif ? Christophe Garressus : Nous avons lancé cette initiative à l’issue de la première réunion de concertation. Ce comité est totalement apolitique, c’est important de le préciser. Il a été créé parce que nous n’avons tou- jours pas de réponses aux ques- tions principales que nous avons posées.

trième point : on nous dit que si au bout de trois erreurs dans le dépôt des déchets recyblable, on nous retirera le bac. C’est anti-écologique. Il faut se mettre à la place d’un usager de 90 ans. On demande juste un droit à l’erreur. Càd : Vous reconnaissez des avancées dans la discussion ? C.G. : Il y en a, mais c’est insuf- fisant. Nous demandons de la

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Càd : Lesquelles ? C.G. : D’abord au sujet de la grille tarifaire. La communauté de com- munes compte donner les tarifs définitifs fin 2013 pour les appliquer

concertation. Que M. Binétruy réponde déjà à nos questions avant d’envoyer un nouveau courrier aux usagers. Le gros problème de cette affaire, c’est le manque

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en janvier 2014. Il faut abso- lument qu’on les connaisse avant. Deuxième point : le nombre de levées. Même si on passe à 18, ça fait une toutes les trois semaines. Mettez une carcasse de poulet ou des cre- vettes dans une poubelle et attendez trois semaines. Vous imaginez l’hygiène ? C’est impos- sible d’en rester là. Troisième point : les couches-culottes. On propose l’installation de bornes de ramassage, nous n’avons tou- jours pas eu de réponse. Qua-

de concertation. Ils ont ouvert le débat une fois que le projet a été lancé ! Nous allons pré- parer une lettre ouverte en lui dmandant de répondre officiel- lement à toutes nos questions. Nous sommes pour le recycla- ge, à 100 %, mais il faut un sys- tème acceptable. On a payé un cabinet d’études avec nos impôts, heureusement que les gens ont bougé sinon ce système aber- rant aurait été validé.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

Le proviseur du lycée a pris sa retraite (forcée ?)

l’établissement scolaire au G.R.E.T.A., défaut qui, à notre connaissance, n’a pas été prou- vé. Bernard Poly aurait donc été sanctionné. Des allégations far- felues si l’on en croit le Recto- rat. “C’est faux répond l’institution. Il n’y a pas eu de sanction de type mise à pied à l’égard du proviseur du lycée de Morteau. Monsieur Poly a fait une demande pour partir en retraite. D’un point de vue administratif, tout était clair. Elle lui a été accor- dée. Ce n’est pas la pre- mière fois qu’en France un proviseur quitte son poste avant la fin de l’année.” Soit. Il n’empêche que la manière de faire est tout de même assez inha- bituelle. Lorsqu’on interroge les ensei- gnants du lycée sur le sujet, les avis sont partagés. Beaucoup pensent que Bernard Poly a bel et bien été invité à partir, sur- pris par la rapidité avec laquel- le il a quitté ses fonctions sans signes avant-coureurs. “Le jour de son pot de départ, il expli- quait pour se justifier qu’il ne

voulait plus gérer la pénurie de postes. C’était un homme de tempérament. Il avait son franc- parler. Il n’était pas en odeur de sainteté auprès du Rectorat” esti- me un professeur. Parmi les rai- sons non-officielles qui auraient pu lui coûter sa place, il y a le manque d’assiduité du provi- seur qui avait la réputation d’expédier les conseils de clas- se en un quart d’heure. Mon-

sieur Poly était semble- t-il souvent absent. Cela aurait pu lui être reproché par sa hié- rarchie. “Il n’était pas très présent remarque un syndicat ensei- gnant. Il a suscité des inimitiés. Mais il était

“Il n’était pas très présent.”

Bernard Poly (photo archive Càd) a dirigé le lycée de Morteau pendant presque cinq ans. Une personne assure l’intérim depuis qu’il est parti en retraite.

À soixante ans passés, Bernard Poly n’a pas attendu la fin de l’année scolaire pour partir en retraite. Début mars, à la sur- prise générale, le proviseur du lycée Edgar-Faure à Morteau a dit adieu à l’Éducation nationale. “On ne s’y attendait pas, d’autant qu’il nous avait laissé entendre qu’il avait l’intention de rester en activité encore quelque temps,

En ce moment, les spécu- lations vont bon train au lycée de Morteau suite au départ précipité du provi- seur de l’établissement qui n’a pas attendu la fin de l’année pour prendre sa retraite.

jusqu’à 65 ans” rapporte un employé du service administratif. Bernard Poly qui a passé presque cinq ans à la tête de l’établissement scolaire assume pleinement cette décision qui selon lui n’avait rien de cava- lière. “Un peu de fatigue sans doute” justifie-t-il. “J’ai pris ma retraite. J’étais en âge de le fai- re. C’est vrai, je ne suis pas allé à la fin de l’année scolaire, car

sur le plan de la retraite je n’avais rien à y gagner” explique-t-il. Dont acte. Cependant, son départ préci- pité a semé le doute au lycée de Morteau. Suffisamment en tout cas pour faire enfler la rumeur selon laquelle le proviseur aurait plutôt été débarqué par le Rec- torat suite à un défaut de ges- tion financière dans le cadre de la convention qui lie

un homme ouvert, de dialogue, avec lequel nous avons pu tra- vailler. C’est important aussi.” Les spéculations vont bon train autour du départ du proviseur. S’il y a peut-être un fond de véri- té dans les interprétations qui en sont faites, il n’y a pas enco- re de preuve pour contredire la version officielle d’une retrai- te en bonne et due forme. T.C.

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V A L D E M O R T E A U

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Enseignement

Jeannne d’Arc, une école aux couleurs de l’Europe

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La classe de 4ème Europe du collège privé participe au programme Comenius qui permet des échanges entre les établissements sco- laires d’Europe. Fin mai, les enfants de quatre écoles étrangères partenaires ont été reçus à Morteau. D ans le cadre du pro- gramme Comenius qui permet des échanges entre les établissements scolaires d’Europe, le collège Jeanne d’Arc a accueilli le 22 mai, pour quatre jours, 48 élèves et leurs ensei- gnants de Turquie (Izmir), de Pologne (Janikowo), de Solvaquie (Zvolen), et d’Espagne (Viveiro). Cette rencontre à Morteau est une des étapes du projet sur lequel travaillent ensemble depuis le début de l’année les enfants de ces cinq écoles partenaires dont ceux de la 4 ème Europe du collè- ge Jeanne d’Arc. Le thème qui les occupe pour deux ans à raison de quelques heures par semaine est “le voya-

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Le 22 mai, 48 élèves et enseignants de Turquie, de Pologne, de Solvaquie et d’Espagne ont été accueillis au collège Jeanne d’Arc.

pays. Dans ce nouveau projet, on parle de peinture, de litté- rature et de musique. Les élèves de Jeanne d’Arc se sont penchés

L’année prochaine, ce sera au tour des élèves de Jeanne d’Arc de partir en visite à l’étranger. C’est le troisième projet auquel participe l’établissement mor- tuacien. La première fois, il y a douze ans, son travail sur “Mil- lenium 2000” avait reçu une dis- tinction nationale en étant dési- gné meilleur Comenius. Si le collège s’implique dans ce programme, c’est parce qu’il

est intéressant à plusieurs titres, pédagogique et linguistique notamment puisque pour com- muniquer entre eux les élèves utilisent l’anglais. “Cela leur donne une ouverture sur l’Europe qu’ils n’auraient sans doute pas autrement. Ils ont une autre approche des langues étrangères. Ils sont décomplexés et décou- vrent l’utilité de maîtriser une autre langue pour échanger”

observe Annie Loyon, profes- seur d’allemand et animatrice du projet européen de l’établissement dans lequel s’implique toute l’équipe péda- gogique. L’intérêt est aussi finan- cier puisque les écoles qui par- ticipent à Comenius reçoivent une aide 25 000 euros versée par l’agence Europe Éducation Formation. “Cela permet de

financer les voyages à l’étranger. Comenius est un outil pour com- mencer à former des citoyens européens. C’est peut-être aussi le rôle de l’école d’insuffler aux élèves cette notion d’appartenance à une citoyen- neté européenne” estime Jean- François Batlogg, directeur de l’établissement de la rue de la Chaussée à Morteau.

ge à travers deux siècles” (The journey through two centuries). Le principe est que cha- cun des établissements partenaires vienne enri-

naturellement sur Vic- tor Hugo et Courbet. Lors de leur voyage dans le Haut-Doubs, les enfants des écoles étran- gères ont pu marcher

“Utilité de maîtriser la langue”

chir ce sujet en allant puiser des éléments dans la culture de son

dans les pas de ces hommes illustres à Besançon et à Ornans.

Trois mois pour être connecté à Internet Les nouvelles technologies ont leur revers. Un habitant des Fins galère depuis plus de deux mois pour obtenir une connexion à l’A.D.S.L. Le nouveau réseau des Fins est peut-être en cause. Les Fins

Z en, Anthony Conrad garde son calme. Pourtant il aurait de quoi s’énerver. Cet habi- tant des Fins s’est installé début mars dans sa nouvelle maison, construite à proximité de l’entreprise T.W.C. où il travaille. Depuis cette date, après maintes démarches infructueuses, il est toujours privé d’Internet. “J’ai demandé l’installation d’une connexion A.D.S.L. à l’adresse de ma construction neuve, cel- le ci est sans cesse repoussée car dépendante de la mise en pla- ce d’un nouvel équipement aux Fins appelé N.R.A.-Z.O. La mise en place de ce service a été repoussée de semaine en semai- ne pendant deux mois. Il est enfin en route depuis le 7 mai” résu- me l’intéressé. Le N.R.A.-Z.O. (Zone veau nœud de raccordement d’abonnés (N.R.A.) couvrant une zone d’ombre. L’objectif du N.R.A.-Z.O. est donc de rendre éligibles des lignes téléphoniques sur lesquelles l’A.D.S.L. n’était pas disponible. Cet équipement a été installé sur la commune des Fins pour répondre à la satu- ration du réseau de Morteau auxquels les habitants des Fins étaient jusqu’ici raccordés. Mais l’installation de cet équi- “La connexion est sans cesse repoussée.” d’ombre) est une solution technique consistant à créer un nou-

L ucie Roy, responsable du magasin LES TRESORS DU TEMPS à Valdahon, habille les jeunes femmes comme les moins jeunes du 34 au 46, avec certains modèles allant jusqu’au 52 à des prix moyens compris entre 20 et 40 € . Les mamans y découvriront aussi de la layette tendance pour habiller les tous petits. Vous y trouverez un large choix de sacs à prix unique : 29 € 90, ainsi que toute une variété de bijoux et d’accessoires (écharpes, ceintures, colliers ... ) pour se faire plaisir ou pour offrir. 2 rue Maulbronn (face Super U) 25800 VALDAHON - 03.81.51.68.79

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Technologies modernes, le revers de la médaille.

pement ne signe pas pour autant la fin des problèmes pour Antho- ny Conrad. “En effet, France Tele- comme répond qu’ils ne peuvent pas me câbler avant le 5 juin. Il aura donc fallu presque 3 mois pour obtenir Internet !” s’étonne cet habitant des Fins qui cumu- le un autre handicap, celui

d’avoir voulu changer d’opérateur, en passant d’Orange à Free. “Ça ne doit pas arran- ger les choses car Free dépend de France Télécom pour la connexion au réseau. Free avait un délai légal de 30 jours pour me connecter. On est déjà lar- gement au-delà” dit-il dépité.

Ouvert du Mardi ou samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h

SUR PRÉSENTATION DE CELUI-CI

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V A L D E M O R T E A U

Environnement

Un grain de sciure : la mort après 30 minutes

Un film montre comment un grain de sciure traité suffit à anéantir la vie dans une bassine de trois litres d’eau. La vidéo de “S.O.S. Loue et rivières comtoises” fait polémique. La filière bois estime qu’elle date d’une autre époque. “Faux” répond le collectif.

L’expérience a été réalisée fin 2010. Elle a été rendue publique dernièrement.

L a vidéo est sans appel. Dans une bassine d’eau de 3 litres, des gam- mares (1) nagent tran- quillement jusqu’à ce que la main de l’homme jette un grain de sciure de bois traité ramas- sé dans une usine du Haut- Doubs. Dix minutes après avoir placé cet élément, une baisse de l’activité des gammares est séquence sans équivoque a été tournée par les membres du col- lectif “S.O.S. Loue et rivières comtoises” et diffusée sur un site de partage de vidéo. Elle a déjà été visualisée plus de 1 500 fois quelques jours après sa publication. Michaël Pro- chàzka, l’auteur du film, arrive à cette conclusion : “L’expérience met en évidence l’énorme toxi- cité des produits utilisés pour traiter le bois dans les scieries. Nous avons simplement voulu poser un constat” dit ce spé- cialiste du milieu aquatique aujourd’hui à la retraite. L’A.D.I.B., contactée par notre rédaction (Association régionale pour le Développement de la forêt et des Industries du Bois en Franche-Comté), met sérieu- sement en doute cette vidéo : “C’est une vidéo qui ressort des cartons alors que d’énormes pro- grès ont été réalisés depuis dans les scieries. Elle a plus de 7 ans” notée. Après 15 minutes, déjà une partie sont morts. Les autres mon- trent des signes d’agonie. Au bout de 27 minutes, tous sont morts. La

dit l’A.D.I.B. “Faux, rétorque “S.O.S. Loue et rivières com- toises”. Cette expérience a été réalisée fin 2010. Le grain de sciure a été ramassé dans une scierie du Haut-Doubs sur du bois traité et l’avons rendu publique dernièrement.” La pro- venance exacte du grain de sciu- re n’est pas communiquée. L’A.D.I.B. rappelle que la filiè-

re a fait de nombreux efforts et que toutes les scieries, environ 80, sont aux normes. “Après des aides d’investissement pour

“D’énormes progrès ont été réalisés.”

couvrir le bois traité, une sen- sibilisation des salariés mani- pulant les produits toxiques a été réalisée. Un travail de car- tographie des zones à risque a également été dressé. Si un acci- dent intervenait, nous pourrions intervenir rapidement” dit Chris- tian Dubois, de l’A.D.I.B. Si la filière bois est montrée du doigt, les particuliers utilisant des produits sanitaires sont éga- lement de grands pollueurs. Preuve en est, les services muni- cipaux de la Ville d’Ornans désherbaient il y a quelques années les ponts à l’aide de pro- duits toxiques. À bon enten- deur… E.Ch. (1) : Les gammares sont des invertébrés détriti- vores, considérés comme de bons marqueurs biolo- giques et bioindicateurs de qualité de l’eau

Après 30 minutes, les invertébrés sont morts.

Vidéo à voir sur : http://www.youtube.com/watch?v=Adrt0-SvVCQ

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plus réalisé. Si elle ne réalise pas son objectif, la société en sera de sa poche. Au total, quin- ze personnes sont employées ici : 5 maîtres-nageurs, 3 à l’accueil, 2 aux vestiaires, 2 tech- niciens, 1 agent d’entretien et le directeur. prélèvement mensuel. Le pass Aquatique coûte 14,90 euros, prélevé chaque mois et 24,90 euros pour l’aquaforme (accès illimité) et 29,90 euros pour avoir accès partout jusqu’à l’espace détente. À noter qu’il Piscine : fermeture exceptionnelle et augmentation des tarifs Le prix d’entrée à la piscine des Fins, qui n’avait pas évolué depuis six ans, passe de 4,20 euros à 4,40 euros. Les utilisateurs regrettent la fin de la carte 10 heures. Pour des raisons techniques, l’espace qui a accueilli 1,4 million d’utilisateurs depuis 10 ans fermera ses portes du 11 au 29 juin. Les Fins

En bref…

Impôts Le ministère des Finances répond en grande partie aux demandes du Groupement Transfrontalier européen au niveau de lʼimposition du deuxième pilier. Le G.T.E. sʼest battu pour une imposi- tion a minima. Le projet de circulaire entérine les reven- dications du Groupement en prévoyant un prélèvement au taux de 6,75 % pour les contri- buables qui liquident leur pres- tation à lʼâge de la retraite sous forme de capital, mais également pour ceux qui effectuent un déblocage anticipé du capi- tal pour lʼaccession à la rési- dence principale. Frontaliers La Maison transfrontalière européenne organise un ate- lier “Rédiger son C.V. et sa lettre de motivation” mercre- di 20 juin de 16 heures à 18 heures au 29, Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Réunion animée par Claude Bouffet, spécia- liste des techniques de recherche dʼemploi. Atelier ouvert à tous, entrée gratui- te. Renseignements et ins- criptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.

B oire la tasse n’est pas le bon terme.Disons que les nageurs ont soupi- ré à l’annonce de la hausse des tarifs de la piscine des Fins et du changement du prix des abonnements. “Voilà six ans que les tarifs n’avaient pas augmenté. Entre le prix de l’électricité, de l’eau et du gaz qui ont connu une augmenta-

communauté de communes du Val de Morteau n’est plus en contrat de service avec la col- lectivité mais passe en afferma- ge pour une durée de 5 ans. C’est un nouveau challenge. Vert Marine gérera l’investissement et l’entretien du bâti. Le Val de Morteau demeure propriétaire. Avec ce nouveau contrat, Vert Marine se paiera grâce au sur-

tion, la Communauté de com- munes a choisi d’augmenter à 4,40 euros l’entrée par adulte. En comparaison du service offert, c’est largement dans les prix des autres piscines” coupe d’entrée François-Xavier Guyon-Gellin, le directeur du complexe aqua- tique. Depuis 2012, Vert Marine qui exploite le site propriété de la

faut tout de même pré- voir des frais d’inscription (40 euros pour le pass Aquatique et 70 euros pour le pass

Une fermeture pour réparation.

Si l’augmentation tari- faire a créé des remous, c’est bien l’offre pour les abon-

nés qui suscite un courant de mécontents. Auparavant exis- tait la carte 10 heures pour 18 euros. La nouvelle offre pro- pose des passes sous forme de

Liberté). “C’est plus flexible. Le nageur peut venir autant de fois qu’il le souhaite. S’il vient une fois par semaine, il ne perd pas d’argent” argumente le direc- teur conscient que cette offre “n’a pas rencontré un franc suc- cès” mais qui a tout de même permis de fidéliser le public. Au-delà de ces tarifs, la piscine sera fermée exceptionnellement du lundi 11 au juin au vendre- di 29 juin pour réparer un engin de filtration. Le complexe qui a fêté ses 10 ans a réussi à fidé- liser de nombreux clients grâ- ce aux services proposés com- me l’aquabiking. Déjà 1,4 million de nageurs (tout public) ont barboté soit dans le petit bassin ou aligné les lon- gueurs dans celui de 25 mètres, preuve du succès de la structu- re. D’ici 2013, Les Fins pour- raient célébrer le millionième visiteur payant. Quant au bon- net de bain non obligatoire, la piscine va encore préserver cet- te liberté. Ne vous reste plus qu’à plonger dans le grand bain… E.Ch.

Le complexe aquatique des Fins a adapté ses tarifs et ses abonnements.

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Un rêve, un jardin,

Tout Faire matériaux

Ê tre bien chez soi, c’est aussi se sen- tir bien dans son jardin. Lieu de détente, de convivialité, de jeu aus- si, l’espace extérieur s’adapte à toutes les façons de vivre. Quelle que soit sa surface, il se modèle au gré des envies et de la personnalité de chacun. Le printemps est une période propice pour aménager le jardin si l’on veut être sûr d’en profiter tout l’été. Le magasin Tout Faire- Serac à Morteau est votre partenaire privi- légié pour vous aider dans vos projets. En ce moment, vous trouvez à cette adresse tout composites, pierres, il y en a pour tous les goûts et à tous les prix. Tout Faire Matériaux à Morteau vous invite à découvrir tout une gamme de matériaux pour aménager votre jardin avec goût. Bois,

Le bois et la pierre, une association esthétique.

une gamme de matériaux pour faire de votre jardin un endroit confortable agencé avec goût, de la ter- rasse aux abords de la pis- cine. Les bois, les pierres, les composites, il y a du choix ! “Nous avons une grande gamme de pierres naturelles dont les granits qui existent dans différents coloris” précise Xavier Billod du magasinTout Fai- re Matériaux. Graviers décoratifs, galets, gabion,

dalles, pavés, choisissez le produit qui va vous permettre de couvrir une terrasse, de créer un cheminement dans votre jardin, d’aménager une cour, un massif, de construi- re ou de parer un mur. Vous pouvez en plus bénéficier de tarifs préférentiels sur certains matériaux. “Par exemple, nous proposons 25 % de remise sur les produits de la gam- me Bradestone, spécialiste de la pierre recons- tituée que nous avons en stock. La réduction est de 20 % à la commande sur la gamme hors stock.” Si vous préférez le végétal au minéral, Tout

Faire a ce qu’il vous faut. L’enseigne com- mercialise différents bois exotiques. Connus pour leur résistance au temps, ils sont sou- vent mis en œuvre dans la construction de terrasses. Mais le bois reste un produit vivant, le fait qu’il change de couleur au fil des années est considéré par certain com- me un inconvénient. Ceux-là préféreront les matériaux composites, imitation bois, qui existent désormais dans différentes textures et différents coloris. Pour la livraison, par d’inquiétude, Tout Faire s’en charge. Pour vous guider dans vos choix, l’enseigne

de Morteau a aménagé un show room exté- rieur où sont présentés les matériaux. Vous pouvez aussi demander conseils aux profes- sionnels du magasin qui sauront vous ren- seigner sur les caractéristiques des produits et sur leur mise en œuvre si vous décidez de réaliser les travaux par vous-même. “À l’inverse, pour les personnes qui veulent confier le chantier à un professionnel, nous pouvons leur recommander des artisans compétents avec lesquels nous avons l’habitude de tra- vailler” termine Xavier Billod. Un service pour tout faire et bien faire.

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V A L D E M O R T E A U

Voyage Le Judo Val de Morteau au pays du soleil levant Une douzaine de membres

G uidés par David Cairey- Remonay qui a passé plu- sieurs années à Tsukuba, les jeunes et leur encadrement du Judo Club val de Morteau ont pu apprécier la qualité de l’accueil dupeuple japonais,attentif,calme, toujours prêt à aider et aussi fai- re connaissance avec desméthodes d'entraînement différentes, “à la fois très strictes et basées sur un grand engagement, mais aussi terriblement ludiques” notent les responsables du club. Les rela- tions sportives de haut niveau de David Cairey-Remonay ont permis une prise de contact et du Judo Val de Morteau se sont rendus le mois dernier au Japon pour une décou- verte sportive et culturelle.

un partage dans différents cadres dont celui, exceptionnel, de l’université de Tsukuba où tra- vaille une partie de l’élite du judo japonais, “des sportifs d'un abord extrêmement simple.” Parmi les hôtes des Haut-Doubistes, il y avait quelques grandes pointures de la discipline : Hirotaka Hoka- da, médaille de Bronze aux Jeux de Barcelone puis 4 fois cham- pion du monde et champion d'Asie, Aiko Sato, championne du Monde 2011 et qualifiée aux jeux de Londres pou encore Tomoko Fukumi, multiple médaillée aux championnats du monde (argent à Paris en 2011) et aux championnats d'Asie et qualifiée aux jeux de Londres. “Ce voyage a aussi permis de découvrir un pays riche d’une

tradition profonde mais aussi d’une gran de modernité.” À leur retour, les judokas du Val ont retrouvé des préoccupations plus locales avec les compéti- tions régionales et nationales. La grande famille du judo duVal de Morteau s’est également don- né rendez-vous samedi 23 juin pour des retrouvailles et un anni- versaire qui se déroulera au gym- nase du collège de Villers-le- Lac.

Villers-le-Lac

Patrick Bohard perd son latin au Japon Le coureur de l’extrême a participé à une course au Mont Fuji. Il a été mal aiguillé sur le circuit.

C’ est au Japon que Patrick Bohard a posé ses baskets pour parti- ciper à un trail ultra-exigeant. Avec un parcours de 156 km et 8 530 m de dénivelé positif, il participait à la première course de cette envergure organisée en Asie du 18 au 20 mai. L’épreuve était prévue en 2011 mais a dû être annulée en raison de la catastrophe du tsunami. Les efforts, l’athlète du Chauf- faud où il tient une auberge en a l’habitude. Mais là, le Franc- Comtois a connu un mauvais sort. En grande forme, il a subi

une erreur de parcours de la part de l’organisation. Il était alors dans le top 10 de l’épreuve. Un des signaleurs était allé boi- re un café lorsque Patrick est passé. Un coup dur puis un coup de froid. Il a tenu à terminer mais n’a pas été classé. C’est un Français, Julien Chorier, qui s’impose après 19 heures d’efforts. Patrick Bohard se pré- pare pour une course une Népal. Patrick Bohard (à gauche) au pied du Mont Fuji au Japon.

Les jeunes du club de judo avec leur encadrement sportif : Antoine Relvas et David Cairey-Remonay.

Des arrivages permanents Notre combat : Votre pouvoir d’achat

Publi-information Les enrobés du Haut-Doubs : du travail de pro Cette entreprise au service des particuliers est spécialisée dans l’application d’enrobés, la pose de bordures, la création de terrasses… Bon à savoir.

L’ arrivée des beaux jours est propice aux aménagements extérieurs autour de la mai- son. Pas toujours facile de savoir quoi faire, comment s’y prendre et à qui s’adresser sans se tromper. D’où l’intérêt de passer par un professionnel qui saura vous proposer une solution technique adaptée à vos besoins. Si en plus il est du secteur, c’est un argument de confiance supplémentaire. On a tous en mémoire la fameuse arnaque des bitumeurs irlandais qui vous enrobent tout un quar- tier au prix fort avec un semblant de goudron avant de filer à l’anglaise. Pas de ça aux Enrobés du Haut- Doubs. Cette entreprise a été fondée il y a cinq ans par Marc Vernier et Lau-

Marc Vernier et Laurent

Simon gèrent les Enrobés du Haut-Doubs.

rent Simon. Elle opère sur l’ensemble du Haut-Doubs, de Maîche à Mouthe. “On est spécialisé dans l’application d’enrobés pour les particuliers. On opère soit de façon manuelle sur des petites surfaces comme un bout d’allée ou à l’aide d’un mini-finisseur. Cet engin permet d’obtenir un rendu de très bonne qualité sur des espaces plus grands” , précise Marc Vernier. La spécialisation rime aussi avec effi- cience et par là même, capacité à offrir des solutions techniques adap- tées à toutes les exigences. Les enro- bés du Haut-Doubs sont les seuls opérateurs locaux à se positionner sur le créneau des particuliers. La prestation s’étend bien au-delà de la simple pose de bitume. Elle intègre toute la préparation en amont du chantier avec la pose éventuelle de bordures, de murs de soutènement

ou encore, la problématique de l’évacuation des eaux et de l’assainissement. “C’est le problème inhérent à tout aménagement exté- rieur. On peut réaliser une terrasse en totalité sachant qu’on n’ira pas au-delà en matière d’aménagement paysager.” À chacun ses spécialités et les enro- bés du Haut-Doubs préfèrent se concentrer sur leur cœur de métier. L’effectif de l’entreprise varie entre trois et cinq salariés suivant la sai-

son. “On tient à proposer un servi- ce de haute qualité. Chez nous, le client est sûr d’avoir toujours le même interlocuteur” , poursuit le co-gérant. Tous les modes opératoires sont envi- sageables : au cas par cas ou dans une démarche collectif. “On a tra- vaillé de cette manière au lotissement de la Baigne aux Oiseaux au-dessus de Morteau où une vingtaine de par- ticuliers se sont regroupés. Ce qui leur a permis de bénéficier d’un tarif réduit” suggère Marc Vernier.

L’entreprise prend en charge toute préparation nécessaire avant la pose de l’enrobé.

03 81 69 48 74 www.enrobesduhautdoubs.fr enrobesduhautdoubs@gmail.com

“On peut aussi réaliser des terrasses”, ajoute Marc Vernier.

V A L D E M O R T E A U

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Les Combes

Jouez au foot pour aider un village du Burkina L’association “Afreeca” basée dans le Haut-Doubs a déjà permis à un village africain de vivre grâce à la créa- tion d’un jardin et de puits. Samedi 30 juin, un tournoi de foot est organisé pour récolter de nouveaux fonds et engager d’autres projets.

S amedi 30 juin, ils tape- ront dans le ballon avec l’espoir que chaque but marqué soit une victoire de plus pour aider le village de Bladi, au Burkina-Faso.

nard grâce à leur mobilisa- tion ont déjà réalisé des pro- jets dans ce village situé de la commune de Douroula qui vit sans eau ni électricité. S’ils ont choisi d’aider l’Afrique,

Depuis sept ans, quatre personnes originaires de Mor- teau organisent des

c’est après avoir pris connaissance du Père missionnaire Alfred Duquet - originaire du

Financer des formations.

Le puits créé permet d’irriguer un jardin d’un hectare.

L’inauguration avec le président de l’association.

manifestations pour récolter de l’argent et financer des projets de vie. Johnny Bar- balat, Amandine Faivre, Flo- rian Vernier et Gaëtan Ber-

Haut-Doubs - qui a mené plu- sieurs actions humanitaires. “Nous avons créé un jardin d’1 hectare et 3 puits de 18 mètres de profondeur qui permettent

Johnny Barbalat, le président d’Afreeca. Samedi 30 juin au stade des Combes, les équipes qui parti- ciperont à ce tournoi aideront

de manière indirecte ces Bur- kinabés. L’engagement est de 50 euros par équipe de 6 joueurs. L’année dernière, six équipes y ont participé. À

l’avenir, l’association aimerait financer des formations aux habitants pour qu’ils maîtri- sent la technique d’irrigation et de maraîchage biologique.

de faire vivre ce village de 2 500 personnes environ. Il y a peu, les puits étaient à sec. Il a fal- lu recreuser de 2 mètres pour retrouver de l’eau” explique

Tournoi de foot aux Combes samedi 26 juin Renseignements : www.afreeca.asso.fr

Anecdote

Quand Jean-Marc Ayrault venait en vacances dans le Haut-Doubs… Il y a une quinzaine d’années, le nouveau pre- mier ministre est venu passer une semaine de vacances dans une chambre d’hôtes du Saugeais.

J ean-Marc Ayrault ne s’en cache pas. Notre premier ministre est un adepte des vacances en camping-car, et il l’assume. Dans son style, le mai- re de Nantes est tout le contrai- re du bling-bling. C’est avec cet- te simplicité que l’homme poli- tique et son épouse Brigitte sont venus, en train, en villégiature dans le Haut-Doubs. C’était en hiver, il y a une quinzaine d’années. Le couple s’est installé pendant une semaine au Crêt L’Agneau, une chambre d’hôtes située sur la commune de La Longeville au cœur du Pays Sauget. Lilia- ne et Yves Jacquet-Pierroulet ont gardé de son passage quelques photos et des souve- nirs qui ont une saveur parti- culière depuis que l’homme a été nommé premier ministre.

“Jean-Marc Ayrault avait le contact facile. Il est plutôt cal- me et a de grandes qualités humaines. Nous avons passé une très bonne semaine en com- pagnie du couple” raconte Lilia- ne, la maîtresse des lieux. Au programme de ces quelques jours de vacances hivernales : du ski et du repos. Jean-Marc Ayrault n’aurait pas eu l’occasion de refaire étape dans le Haut-Doubs. En revanche, ils se sont longtemps écrits avec la famille Jacquet- Pierroulet. Selon nos informa- tions, le maire de Nantes avait également gardé des contacts avec Robert Schwint, l’ancien sénateur-maire de Besançon disparu en 2011. Liliane et Yves Jacquet-Pierroulet viennent de transmettre un message à Mon- sieur Ayrault pour le féliciter.

Jean-Marc Ayrault (2 ème en partant de la droite) aurait souhaité revenir dans le Haut-Doubs a-t-il confié.

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