Journal C'est à Dire 150 - Décembre 2009

Le journal gratuit du Haut-Doubs

8 décembre 2009 N° 150

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Retour du patois, “tuer le cochon”, “les pois”, le tarot… Haut-Doubs , TERRE DE TRADITIONS

S O M M A I R E

Morteau sous surveillance. La mairie de Morteau a décidé d’installer des camé- ras dans différents lieux publics afin de dissuader les délinquants potentiels de dégrader l’espace public. Trois caméras installées au printemps. (page 4) C’est la crise chez les nounous. Alors que des assistantes maternelles se regrou- pent pour établir un tarif commun à Arçon, celles du Val de Morteau sont directement confrontées à la crise. Moins de gardes en vue. (page 6) Maîche vaccine à tour de bras. Le centre de vaccination de Maîche gère l’arrivée croissante des habitants du Plateau. Jusqu’à 135 personnes vaccinées par jour. (page 26) Humbert refuse la main tendue. Le sénateur reste campé sur ses positions. Après avoir “posé un lapin” à Alain Joyandet, le candidat aux Régionales réaffirme sa volonté d’indépendan- ce, quoiqu’il lui en coûte. (page 34) Le “père Noël” se confie. À l’ap- proche de Noël, le père Noël Roncet, curé de Morteau, formule le vœu d’un monde plus solidai- re. Et la crise actuelle sera peut-être un déclic pour avancer dans cette voie. (page 47)

(Dossier pages 15 à 22) Daniel Leroux, promoteur de la culture régionale.

R E T O U R S U R I N F O

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Morteau s’apprête à exploiter une nouvelle ressource en eau

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Spiritualité 2009, annus horribilis ? Pour ceux qui ont subi de plein fouet la crise économique, perdu leur emploi, ou restent encore cer- nés dʼincertitudes quant à leur avenir professionnel, lʼannée 2009 restera en effet comme une année noire. 2010 ne sʼannonce pas vraiment sous les meilleurs auspices dʼailleurs. Et si cette crise, avant dʼêtre économique, était dʼabord sociale, voire socié- tale ? Plutôt quʼau bout dʼun sys- tème économique, nʼarrive-t-on pas au bout dʼun modèle de civi- lisation ? Le moment nʼest-il pas venu, à lʼapproche des fêtes de fin dʼannée, de se recentrer sur quelques valeurs essentielles totalement noyées par les dérives du système actuel où le virtuel a remplacé le réel, où Facebook est en train de supplanter le café du commerce ? Plus convivial Facebook ? Certainement pas. Ce qui est censé être un vaste “réseau social” nʼest finalement quʼun conglomérat de solitudes. À lʼheure de la mondialisation et de la globalisation des échanges et de la communication, lʼhomme nʼa jamais été aussi isolé… Para- doxe de ce monde en quête de lui-même à qui il manque, cruel- lement, ce petit supplément dʼâme. Où le trouver justement ? Dans un regain de spiritualité peut-être. Si elle nʼest pas reli- gieuse, elle peut-être philoso- phique, faite de méditation, dʼengagement vers les autres ou simplement de poésie ou de contemplation… En ces temps de crise, nʼest-ce pas aussi lʼoccasion de changer un peu son mode de vie en consom- mant mieux ? Dʼune part par- ce quʼil peut y avoir une jouis- sance à moins consommer, ensuite et surtout parce que ce contrôle donne plus de valeur aux “achats plaisir”. Cette hié- rarchie plus claire des besoins peut aussi tendre à faire posi- tiver. Se poser, échanger, dis- cuter… Les fêtes donnent lʼoccasion de quitter la virtualité dʼun monde que lʼon croit avoir tout entier pour soi devant son écran dʼordinateur. Mais cette fenêtre sur le monde sʼapparente peut-être en réalité aux grilles dʼune prison pour tous ceux qui croient y trouver lʼeldorado. Ouvrez-vous, ouvrons-nous, consommons mieux, moins peut- être mais mieux et bon… Voilà un début de recette pour entre- voir différemment 2010. En atten- dant, excellentes fêtes de fin dʼannée à tous. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2009 Crédits photos : C’est à dire, A.C.A.M., Catherine Agthe, Brass Band Saut-du-Doubs, C.C.V.M., M.J.C. Villers-le-Lac. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

D es forages sont en cours derrière lʼusine Morteau Saucisse pour installer un nouveau puits qui permet- tra dʼalimenter en eau potable la ville de Morteau. Lʼeau sera captée à une profondeur de 40 à 60 m. De là, elle sera canalisée jusquʼà la station de traitement. En novembre, des conduites ont été posées à la nautique. La prochaine éta- pe est de construire une cana- lisation qui passera sous la voie ferrée pour relier le nouveau puits au réseau.

Une fois que la ville exploitera cette ressource, la station de pompage de la Nautique dont la qualité de lʼeau est inégale, devrait être mise en sommeil. Les Mortuaciens se sont souvent plaints de la turbidité de lʼeau du robinet. Ce problème devrait être évacué à terme puisque lʼeau du nouveau puits est dʼune qualité supérieure. Néanmoins, des tests doivent encore être effectués, mais bientôt les habitants de Mor- teau boiront une eau du robi- net provenant à la fois de Mont- lebon et du nouveau puits.

Coupure à Montbenoît :

un fil de nylon

N ous faisions état d’une vaste cou- pure d’électricité à Montbenoît dans notre dernier numéro. Cette der- nière, survenue sur la commune de Mont- benoît le 19 novembre en fin d’après-midi, ne résulte en rien d’un incident sur le réseau qui serait lié à de présumées défaillances du distributeur d’électricité. Jean-Fran- çois Longeot (président du S.Y.D.E.D.) affir- me que les coupures d’électricité n’ont jamais été aussi nombreuses ces dernières années. “Faux” répond Alain Pilat, direc- teur E.R.D.F. pour le département du Doubs. La coupure de Montbenoît, “elle a été occa- sionnée par une intervention volontaire des équipes d’astreinte d’E.R.D.F. visant à mettre en sécurité le réseau après qu’un tiers ait déroulé un fil de nylon de 500 mètres au-des- sus de la vallée. Ce fil qui se trouvait en contact avec les lignes moyenne tension qui des- servent les postes de distribution de Mont- benoît représentait un risque pour la sécuri- té des tiers”, précise le directeur. E.R.D.F. qui a porté plainte contre l’auteur de cet acte

irresponsable pour mise en danger de la vie d’autrui et gène à la distribution d’électricité. L’intervention de mise en sécurité a en effet nécessité d’interrompre la fourniture d’électricité à 600 clients pendant 39 minutes.

Le bowling des Fins rouvrira ses portes

DEPUIS 1921 CAVE À VINS, ALCOOLS ET BIÈRES

Les Coffrets cadeaux sont arrivés !

P endant six ans, le bowling des Fins a figuré parmi les lieux de distraction les plus populaires du Val de Morteau. Mais il y a six mois, lʼétablissement situé face à la salle polyvalente, qui abritait un bar, des pistes de bowling et des jeux, a fermé ses portes. Lʼexploitant a cessé lʼactivité. À la suite de cette défec- tion, Olivier Dromard, le proprié- taire des murs a racheté le fonds de commerce toujours équipé du matériel nécessaire à la pratique du bowling. Cʼest ce fonds de commerce quʼil sʼapprête désor-

mais à céder. “Compte tenu de son emplacement, ce bowling inté- resse un certain nombre d’exploitants” explique lʼentrepreneur qui affirme que le bowling rouvrira ses portes lʼannée prochaine. Ce projet nʼest pas la seule muta- tion commerciale en cours sur la commune des Fins. Un peu plus bas, le restaurant le Grill du Trap- peur est également à céder. Des investisseurs sʼintéressent à cet- te affaire mais à ce jour, aucu- ne transaction définitive nʼest fina- lisée.

Caisse satellite Saint-Emilion

Caisse de 6 bouteilles de Château Haut-Macô Côtes de Bourg AOC 2004 75 cl

Les 3 bouteilles

Château Roudier 2004 Château Roc Bernon 2002

Château Champ des sables 2002

30,00 €

39,80 €

Magnum Château vieux Lavergne Château vieux Lavergne St-Emilion AOC 2007 150 cl

Caisse bois jéroboam de Gigondas

Gigondas AOC, bouchon de cire 2001 300 cl

19,00 €

76,50 €

Le Bowling Club Sportif des Fins pousse sa première boule Le club de bowling des Fins a été créé début février. Il disputera bien- tôt un premier match contre l’équipe d’Yssingeaux. Les Fins

Coffret Yoichi Mizuwari

La boite à chapeau isle of jura

Dégustation de foie gras de l’étang du moulin Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 décembre

single malt isle of jura Whisky – 43°- 70 cl

Whisky japonnais 43° 50 cl

C’ est fait ! le Bowling Club Sportif des Fins est né. Depuis le 1 er février, les 16 premiers adhé- rents se sont mis en piste au Liberty’s. La petite équipe est entraînée par Éric Loll, à la fois responsable du complexe et un des meilleurs joueurs de Franche-Comté. Il est épaulé dans son rôle d’entraîneur par Louis Michelot, trois fois cham- pion de France et une fois cham- pion du monde. Un crack ! Les joueurs se retrouvent tous

les mardis soir à partir de 19 heures pour affiner leur stra- tégie. Au programme de l’entraînement doublé d’une par- tie théorique pour les nouveaux

plus compliqué qu’il n’y paraît. Éric Loll rappelle qu’il faut “de la précision, de la régularité dans la pratique de ce jeu qui reste accessible à tout le mon- de” , et cela dès l’âge de 7 ans.

49 €

arrivants (connaissance des pistes, choix de la boule,effet à donne…). La séance se termine par une mise en pra- tique des consignes

45 €

Premières rencontres inter-club de la région.

C’est à la demande des mordus du bowling des Fins que le club est né. À force de pratique,ces

sous l’œil avisé des professeurs. Au premier abord, le bowling ne présente pas de difficultés particulières. Mais ce sport est

joueurs atteignent aujourd’hui en moyenne un score de 180 points, “un bon niveau” com- mente Éric Loll.Le bowling club des Fins a donc de bons atouts pour faire de la compétition en équipe, en doublette ou en triplette. Plusieurs contacts sont pris avec d’autres bowlings pour orga- niser la première rencontre inter-club régionale, qui se

21, rue de la Louhière - 25500 MORTEAU TÉL. 03 81 67 15 33 Site : www.rieme-boissons.fr

V A L D E M O R T E A U

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pelle le directeur des services. Avec ces caméras, la munici- palité espère dissuader des per- sonnes malveillantes de se livrer à des actes de délinquance. “Il Des lieux publics sous surveillance vidéo Morteau Le champ de foire, le parc du château Pertusier et le périmètre de la mairie feront bientôt l’objet d’une vidéo- protection. Souriez, vous êtes filmés. l’opposition municipale, les caméras ne sont pas un remè- de miracle, au contraire. “Je redoute que ce genre d’équipement entraîne l’escalade

Spécialités régionales

Pensez aux bons cadeaux

Menu du jour Du lundi au vendredi 10 €

L a municipalité de Mor- teau opte pour la vidéo protection. Les discrètes caméras seront installées au printemps pour surveiller trois lieux publics sensibles de la ville : le champ de foire, le parc du château Pertusier et les extérieurs de la mairie. “Il ne s’agit pas de vidéo-surveillan- ce mais de vidéo-protection” précise Gérard Feuvrier, direc- teur général des services de la

municipalité. La différence est qu’il n’y aura pas en perma- nence un personnel dédié à suivre en permanence les agis- sements des passants dans ces périmètres sur écrans vidéo. Les enregistrements ne seront consultés que si des méfaits sont constatés sur un des trois sites afin d’identifier les responsables. Le coût de cette opération est de 35 000 euros, subvention- né à “50 % par l’État” rap-

y a eu des dégrada- tions sur la porte de l’office du tourisme, nous avons eu un incendie de conteneur qui aurait pu mettre

d’une certaine délin- quance. Il est probable que la présence de ces caméras soit interpré- tée comme une provo- cation. Elles

“Reporter la délinquance ailleurs.”

le feu à la mairie” , des véhicules et les W.C. publics ont été van- dalisés. Ces quelques actes de délinquance confortent les élus à développer la vidéo-protec- tion. Pour Henri Leiser, leader de

n’empêcheront pas un type de brûler une poubelle qui agira masqué. Redoutons également que ce dispositif ait pour effet de reporter la délinquance ailleurs dans Morteau” obser- ve l’élu. La gendarmerie de Morteau est moins catégorique. Pour les forces de l’ordre, ces caméras installées dans un cadre pré- ventif sont complémentaires de leurs missions. Les gendarmes espèrent qu’elles pourront les aider le cas échéant dans leurs investigations. T.C.

Menu de Groupe De 16 à 25 €

Tripes à la moutarde le samedi midi

Entre Morteau etVillers-le-Lac Tél. 03 81 67 02 53 Fermé le mercredi soir, le jeudi etle dimanche midi.

Ski

Le “top départ” de la saison a été donné Avec les premières neiges, les pistes de ski de fond et de descente ont ouvert sur les hauteurs de Morteau. L’accent sera mis cette année sur le fond.

Sur le champ de foire, des dégradations de véhicules ont été enregistrées. À la mairie, la porte de l’office de tourisme a été vandalisée.

Quand les conditions climatiques sont réunies, ski de fond et ski de descente cohabitent à merveille sur le site du Meix-Musy.

L e 5 décembre, les pre- miers fondus de ski pou- vaient déjà faire chauf- fer les spatules sur les hauteurs duVal de Morteau. Les premières pistes de fond étaient tracées et les téléskis ont été remis en marche. Les 16 salariés sai- sonniers affectés au ski alpin et les 6 employés du ski de fond étaient sur le pied de guerre en attendant les premiers sportifs. Pour cette saison 2009-2010, plusieurs nouveautés sont à signaler. D’abord le “boarder-

de fond que l’accent sera mis cette saison. La collectivité a investi près de 60 000 euros dans un nouveau dameur pour rem- placer celui qui a fini par rendre l’âme l’an dernier. “Nous avons un nouveau dameur et un nou- veau chauffeur qui est pisteur nordique. En plus, nous avons remis en état certaines pistes forestières. Nous souhaitons offrir cette année une prestation de grande qualité concernant le traçage des pistes de fond” assu- re la communauté de communes.

communauté de communes du Val de Morteau gère 83 km de pistes de ski de fond réparties sur trois secteurs (Les Gras, Les Combes et les crêtes franco- suisses). Au rayon raquettes, le secteur Val de Morteau dispose de 10 pistes pour 44 km au total. Sur le site du Meix-Musy, une salle hors sac est toujours à la disposition des sportifs, ainsi qu’un point restauration. Le cha- let de location de matériel, plus spacieux, a été déplacé à l’entrée du grand parking. Dernière nou- veauté, au Chauffaud, avec la reprise récente du chalet du C.A.F. par Yvan Binot qui pro- pose lui aussi de la petite res- tauration. L’an dernier, le ski avait fonc- tionné pendant 86 jours, géné- rant 32 086 “journées” skieurs”. Pour mémoire, c’était à peine moins que la saison “record” 2005-2006 (87 jours d’ouverture) mais beaucoup mieux qu’en 2006-2007 où le site n’avait ouvert que pendant 9 jours.

cross” réalisé sur la piste du Chauffaud. “Ce projet est né de l’initiative des jeunes skieurs duVal de Mor- teau, relayé par Domi-

Quelques travaux ont également été menés pendant l’inter-saison pour le ski alpin. Notam- ment le remblaie-

Des centaines de personnes attendues.

nique Arnoux et réalisé avec les conseils du spécialiste qui avait fait le boarder-cross des J.O. de Turin. Cet équipement destiné au ski “acrobatique” est un vrai plus pour le secteur” se félicite- t-on à la communauté de com- munes du Val de Morteau qui a financé la structure. Pour le reste, c’est sur le ski

ment d’une marnière au Pra- lot et, principal investissement, la grande inspection technique du téléski de la Bonade. “Tout a été révisé, jusqu’au moindre bou- lon. Le téléski de la Bonade est comme neuf.” Si l’enneigement est au rendez- vous tout l’hiver, la saison s’étalera jusqu’au 15 mars. La

J.-F.H.

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d’une cinquantaine de points de vente (contrairement à une car- te de fidélité habituelle où le cumul ne se fait que sur un seul point de vente). Pour continuer sur sa lancée et dans le souci de toujours satis- faire au mieux sa clientèle, l’U.C.A.V.M. organise à l’occasion du premier anniversaire de la carte une grande opération tom- bola. Sur la base de tous les achats réalisés entre le 13 et le 24 décembre, plus de 2 000 euros de lots seront distribués en jan- vier sous la forme de bons d’achat allant de 20 à 50 euros. J.-F.H. Plein succès pour la carte Val’Commerce Commerce Lancée il y a un an, la carte de fidélité des com- merçants du Val de Morteau a conquis plus de 7 000 consommateurs.

Prix de l’immobilier : - 8 % en 2009 La Fédération Nationale de l’Immobilier (F.N.A.I.M.) estime la baisse à 7 % pour les appartements et 8,6 % pour les maisons. Mais le mouvement de baisse se ralentit. Étude

Le prix de l’ancien est en moyenne de 1 566 euros le mètre carré pour un appartement en Franche- Comté.

À ce jour, 57 commerçants et artisans du Val de Morteau ont intégré le dispositif Val’Com- merce. Le principe de cette carte de fidélité est simple : sur chaque achat effectué chez un des adhé- rents, 2,5 % de la somme est cré- ditée sur la carte. Les sommes, cumulables, peuvent ensuite être dépensées auprès de n’importe quel adhérent. Le dispositif a séduit depuis son lancement en novembre 2008 plus de 7 000 clients. “À 90 %, les détenteurs de la carte sont moins des clients de l’extérieur, notamment une cinquantaine de clients suisses. la carte est un vrai succès” se félicite Béa- trice Godard, la présidente de l’Union des Commerçants et Artisans du Val de Morteau (U.C.A.V.M.). Le dispositif Val’Commerce pré- sente un double avantage : il permet d’une part la valorisa- tion et la sauvegarde du com- merce de proximité, et d’autre part il permet aux utilisateurs de la carte de bénéficier de réductions de prix intéressantes sous la forme de points-euros que l’on peut cumuler sur plus Une grande opération tombola. originaires du Val de Morteau. Mais nous avons néan-

L es ménages qui ont réa- lisé un projet immobilier en 2009 ont bénéficié, en moyenne, d’une baisse des prix de - 7,8 % par rapport à 2008 selon la F.N.A.I.M. Le prixmoyen dans l’ancien pour un appartement en Franche-Comté est cette année de 1 566 euros le mètre carré, contre 1777 euros en 2008 et 1893 en 2007.

la moitié Est que la baisse des prix a été la plus vive cette année. Le nombre de crédits immobi- liers, lui, semble se redresser après une chute sensible au début de l’année. Et conjuguée à une baisse des taux et des prix, “la solvabilité des ménages pro- gresse de 7,7 % sur un an et retrouve son niveau de 2002”

c’est que peu de Français misent sur une reprise du marché dans les six prochains mois, ce qui “participe très certainement à l’attentisme ambiant.” Cependant, selon l’enquête de la F.N.A.I.M., 18 % des ménages déclarent avoir l’intention d’acheter un bien immobilier dans les trois prochaines années. À noter que la performance éner- gétique du logement apparaît primordiale aujourd’hui, com- me l’impact du trajet domici- le-travail. Pour relancer l’activité, les acteurs de l’immobilier suggè- rent notamment un doublement du prêt à taux zéro pour les opé- rations d’accession dans l’ancien, comme c’est déjà le cas pour le neuf. J.-F.H.

selon la Fédération. Ce qui explique en fait le recul brutal de l’activité immobilière, c’est notamment la dégradation brutale de

“Pas favorable pour vendre un bien.”

Mais la baisse des prix semble se calmer tou- jours selon les experts de la Fédération. “La baisse des prix semble

la confiance des ménages. Près de la moitié des vendeurs de biens estiment que la situation économique actuelle n’est “pas du tout favorable pour vendre un bien immobilier” , et le pire,

céder la place aujourd’hui à un mouvement de stabilisation des prix” confirment-ils. Et c’est sur le prix des maisons que la bais- se des prix aura été la plus vive. Sur le plan national, c’est dans

Béatrice Godard, présidente de la nouvelle Union des Commerçants et Artisans du Val de Morteau.

PUBLI-INFORMATION De l’or pour les fêtes La réputation de la bijouterie Création Or à Morteau est intacte. Une qualité de service, une gamme de produits diversifiée, cette renommée est liée à la personnalité d’Évelyne et Marco Lejeune dont la passion pour le bijou est communicative.

V A L D E M O R T E A U

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Garde d’enfant : le coût des nounous Assistantes maternelles Une partie des 14 assistantes maternelles d’Arçon s’est réunie pour fixer un prix commun de la garde d’enfants à 3 euros de l’heure à partir de janvier. Parents pris à la gorge mais rien d’illégal.

P eut-être aurait-il fallu titrer le “coup” des nounous et non “le coût” des nounous ! À Arçon, une partie des quatorze assistantes du village a en effet décidé d’établir un tarif unique pour limiter les différences de prix entre chacune. Au regard de la loi, rien ne les empêche. Cette décision “locale” prendra effet à partir du 1 er janvier même si les 14 assistantes agréées ne sont pas obligées de suivre cette décision non officielle. Si une “nounou” souhaite demander plus ou moins aux parents, elle en a la possibili- té. La loi n’impose qu’une chose : qu’elle ne travaille pas en dessous du S.M.I.C. (lire par ailleurs). Reste que cette annonce publiée dans le dernier numéro du “Cailleux” - bulletin municipal d’Arçon - met à mal le princi- pe de la libre concurrence dans ce sec- teur et pourrait conduire à des dérives. Les parents peuvent se sentir pris en ota-

ge. Dans la revue, on apprend ainsi que le droit de garde est fixé à 3 euros, les frais d’entretien à 2,65 euros de l’heure pour une durée de garde inférieure à 8 heures et 2,83 euros pour une durée de garde à 8 heures. Le prix des repas est détaillé com- me suit : 2 euros de 1 à 3 ans, 3,40 euros de 3 à 10 ans. Le prix du déjeuner ou goû- ter varie de 0,80 euro à 1 euro. Ces prix se situent dans la fourchette appliquée dans le Haut-Doubs. Sur les 14 nounous d’Arçon, nous avons contacté une partie d’entre elles. “Au départ, nous nous sommes réunies non pas pour établir un tarif unique mais pour nous ren- contrer autour d’un café” explique l’assistante maternelle à l’origine de la rencontre, qui préfère rester anonyme. “Cela semblait bizarre de voir autant d’écarts de prix entre nous toutes, c’est pourquoi nous avons choi- si un tarif moyen.” Demander 3 euros de l’heure demeure la

norme dans le Haut-Doubs. Certaines assis- tantes maternelles ne cachent pas qu’elles demandent en général moins. D’autres, tou- jours sous couvert d’anonymat, jugent ce tarif “cher car les prix doivent être établis en fonction de chaque cas. On ne peut deman- der 3 euros à un enfant que l’on garde durant toute la journée et 3 euros à un enfant que l’on va juste chercher à l’école” dit une dame qui avoue qu’elle ne respectera pas la déci- sion prise avec ses collègues. Bref, entre la réalité des chiffres et l’application de cette décision, il y a encore un fossé, d’autant que des parents n’ont pas été franchement ravis d’entendre cette nou- velle. Si les assistantes maternelles béné- ficient aujourd’hui de nouveaux droits légi- times (retraite, salaire fixe, congés payés…), elles ne doivent pas oublier qu’elles ont des devoirs. Celui de ne pas trop gonfler leurs tarifs ! E.Ch.

Marco Lejeune vous accueille avec le sourire.

L a bijouterie CréationOr n’a rien perdu de son authenticité. C’est d’ailleurs ce qui fait le charme de cette enseigne qui siège dans laGrande rue à Mor- teau. L’accueil y est soigné, tout comme le conseil et la qualité des produits. Évelyne et Mar- co Lejeune portent à leur clien- tèle l’attention qu’elle mérite pour répondre aux mieux à ses attentes. Et ça fait 30 ans que se en question notamment, aujourd’hui, face à la concur- rence d’internet” explique Mar- co, artisan bijoutier que l’on peut voir œuvrer installé à son établi. “Notre valeur ajoutée est le service de proximité que nous proposons. Tous nos prix de montres sont nationaux, mais en plus, nous sommes garants d’un service après-ven- te auquel les gens sont parti- culièrement attachés”. Création Or innove, fait évo- luer les gammes de bijoux. “Nous avons repris la marque Yema” poursuit Marco qui a créé une ligne de montres estampillées à son nom. Dans les vitrines, les montres tour- billon trônent à côté des montres de poche squelette. Quelles soient automatiques ou mécaniques, pour les ça dure ! “La moti- vation est intacte. C’est peut-être lié au fait que nous nous remettons sans ces-

hommes ou pour les femmes, Création Or offre à ses clients un choix important de gar- de-temps élégants. Le service qui accompagne la vente du produit n’est jamais négligé. “De plus en plus, on donne la possibilité aux gens de faire des paiements différés sans frais” indique Évelyne Lejeune. Bagues, colliers, bracelets, pen- dentifs, boucles d’oreilles, bijoux prix. Dans ce magasin, on peut se faire plaisir et faire plai- sir à partir de 30 euros ! Le point fort de Création Or vient aussi de la personnalité de Marco. Passionné de sport, il est aussi un artisan de talent. Il dessine, travaille l’or, le modè- le, grave et personnalise ain- si les bijoux. “Actuellement, les gens ont intérêt à revaloriser leurs bijoux en or, plutôt que d’essayer de les vendre à un coût inférieur à celui du mar- ché” insiste Marco. Les devis et les dessins sont gratuits. Création Or est une affaire de famille en laquelle la clientèle renouvelle sa confiance. Mar- co et Évelyne viennent de sala- rier Marion, leur apprentie. Les savoir-faire se transmettent ainsi que le plaisir de partager la passion du bijou. fantaisie, qu’ils soient en or, en céramique ou en tungstène, il y en a pour tous les goûts et à tous les

Annonce gardes d’enfants pour l’année 2009 (source Ville de Morteau)

Validation annonces Annonces dʼassitantes maternelles Annonce de

Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Total

7

10 6

8 7

11 19 9

18 12 15 13

135

9

20 10 7 10 13 10 4

5

7

8

3

106

parents Total

“Paiements différés sans frais.”

16 30 16 15 17 24 29 13 23 19 23 16

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La fin d’une pénurie dans le Val de Morteau Elles subissent la crise Retournement rapide de situation dans le Val de Mor- teau où l’on passe de 3 assistantes maternelles pour 10 enfants… à 10 nounous pour 3 enfants. 543 ruptures de contrat enregistrées

se” dit-elle. Autant dire que la marge de manœuvre des assistantes maternelles devient de plus en plus faible, donnant au passa- ge peu de crédibilité à l’opération menée par les professionnelles d’Arçon pour établir un prix commun de la garde. La concur- rence n’aurait donc jamais été aussi forte. le nombre d’agréments (environ 300 nouveaux pour le Doubs cet- te année) et le Pôle emploi inci- te des personnes à se reconver- tir dans ce domaine” explique le docteur Élisabeth Vinit qui délivre les précieux agréments lesquels permettront à l’assistante maternelle d’accueillir un ou plusieurs enfants pour une période 5 ans : “Sur les 300 nouveaux agré- ments, j’ai dû en refuser 20 à C’est aussi vrai au Rus- sey ou à Maîche. Plu- sieurs raisons à cela : “ Nous avons augmenté

30. La loi a professionnalisé ce travail. En face, nous avons des exigences et beaucoup d’assistantes maternelles tra- vaillent encore à l’ancienne ! Elles ont de nouveaux droits… mais aussi des devoirs comme l’obligation de formation. Cer- taines ne comprennent pas que l’on multiplie les contrôles.” Bref, le métier se profession- anormale vis-à-vis des parents.” Cette dernière rappelle que les assistantes maternelles ont désormais le droit de se regrou- per dans un même lieu pour garder des enfants depuis peu. “Dans le Doubs, aucune n’a choi- si cette méthode car cela pose des problèmes en matière juri- dique notamment en matière de responsabilité.” Parents ou nou- nous : pas si évident de voir la vie en rose ! nalise. Quant à la décision des “nou- nous” d’Arçon, le doc- teur la juge “un peu

L a pénurie d’assistantes maternelles dans le Val de Morteau est terminée à en croire les chiffres recueillis auprès du relais assistantesmaternelles deMorteau (R.A.M.) qui gèreMor- teau, Les Fins, Grand’Combe- Châteleu, Montlebon, Villers- le-Lac, Les Gras, Les Combes et Le Bélieu. Sur le site Internet de la ville de Morteau (www.morteau.org) qui met à jour les annonces entre parents et nounous, on note également une recrudes- cence des offres venues des “nou- nous” et une baisse de la deman- de des parents (lire le tableau). “Dans ce secteur, nous avions 3

assistantes maternelles pour 10 enfants en 2008. Aujourd’hui, c’est l’inverse : nous avons 3 enfants pour 10 assistantes” analyse le docteur Élisabeth Vinit, responsable protection maternelle et infantile (P.M.I.) dans le Doubs. Pourquoi un tel revirement de situation ? “La crise économique qui touche durement les fron- taliers, répond Delphine Bar- bat, animatrice au R.A.M. de Morteau qui oriente parents et assistantes maternelles. Cette année, il y a eu 543 ruptures de contrats (parents retirant leurs enfants) contre 348 en 2008. On sent vraiment une forte haus-

“C’est un peu anormal.”

Assistantes maternelles dans le Val de Morteau en 2009 (environ 17 662 habitants) Morteau : 76 (66 en activité), Les Fins 43 (36), GrandʼCom- be-Châteleu 26 (21), Montlebon 31 (23), Villers-le-Lac 72 (62), Les Gras 13 (9), Les Combes 12 (9), Le Bélieu 3 (3). Total : 276 (229 soit un taux dʼactivité de 81,98 %). Zoom - Ce que dit la loi Selon la convention collective, chaque heure de travail doit être rémunérée au minimum 2,48 euros, sur la base de 1/8ème du salaire brut journalier. À titre dʼexemple, une journée de neuf heures de garde est payée 22,32 euros. Le salaire mensuel brut pour une année à temps plein est fixé de la manière sui- vante : salaire horaire brut (x) nombre dʼheures hebdomadaires (x) 52(/)12. Légalement, rien nʼempêche les assistantes mater- nelles de demander plus. Moyenne de prix (fourchette indicative) - Grandes villes (Paris) : entre 3 et 4,50 euros de lʼheure - Petites villes (Besançon) : entre 2,75 et 3,50 euros/h - Zone rurale : entre 2,75 et 3,50 euros/h Indemnité dʼentretien : environ 3 euros Indemnité de nourriture : 3,60 euros pour le déjeuner

“Les questions des parents sur les ruptures de contrat reviennent souvent” explique Delphine Barbat, animatrice au R.A.M. de Morteau.

Création Or 3, Grande Rue - 25500 Morteau 03 81 67 26 47

Renseignements : Relais assistantes maternelles Val de Morteau 03 81 67 61 05 - Maîche-Le Russey 03 81 43 89 51

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V A L D E M O R T E A U

“Il faut arriver à l’interdiction du cumul” Ancien maire socialiste de Pontarlier entre 1989 et 1995, le Bisontin Yves Lagier porte un regard critique sur la question du cumul des mandats, à l’heure où la réforme des collectivités locales fait débat. Interview. Politique

En bref…

Chasse Contrairement à ce qui a été écrit dans notre dernier numé- ro, lʼassociation communale de chasse agréée des Combes (A.C.C.A.) que nous avions mise en cause nʼa jamais outre- passé la loi en matière de chas- se lors dʼune battue aux san- gliers en novembre dernier. Son président Bernard Simon- Vermot veut rétablir la vérité pour une affaire qui ne concer- ne nullement son secteur. Jamais les chasseurs des Combes ne sont rendus dans le quartier du “Bois Robert” pour y chasser, encore moins pour y prélever un animal. Dont acte. Raquettes Trois stages pour devenir ani- mateur de raquettes à neige sont proposés, en 2010 dans les Alpes et les Pyrénées, par la Fédération Française du Milieu Montagnard. Cette for- mation sʼadresse aux anima- teurs bénévoles des associa- tions et aux personnes qui sou- haitent approfondir leurs connaissances personnelles. Lʼâge minimum est de 18 ans (pas de limite supérieure). Hautes-Pyrénées, vallée du Louron, 15, 16 et 17 janvier. Alpes du Nord, massif de Char- treuse, 22, 23 et 24 janvier. Pyrénées-Atlantiques, vallée dʼAspe, 5, 6 et 7 février. Ren- seignements au 04 78 39 49 08 ou sur Internet : www.ffmm.net.

C’ est à dire : En vingt ans, la fonction d’élu local a beaucoup évolué. Quel est votre avis sur la réforme annoncée des col- lectivités locales ? Yves Lagier : Elle est néces- saire et sur ce point, le prési- dent Sarkozy a du courage de s’attaquer au millefeuille admi- nistratif français. La France compte 36 000 communes, contre 12 000 en Allemagne, un pays

le temps le nombre de mandats successifs. Càd : Vous pensez à qui en disant cela ? Y.L. : Pour ne prendre que l’exemple des prochaines régio- nales, quatre élus le sont depuis 1986, cela va faire 24 ans : Jean- François Humbert, Yves-Marie Lehmann, Jean-Claude Duver- get et Joseph Parrenin. Il faut que ces gens-là aient la décen-

qui a 20 millions d’habitants de plus. Les premiers rapports sur l’intercommunalité en France datent des années soixante-dix. Trente ans plus tard, on n’a pas beaucoup évolué.

ce de ne pas se repré- senter. Car il est néces- saire de faire un trans- fert générationnel et donner leur chance à des jeunes de 35-40 ans. Les élus ne doivent pas se sentir proprié-

“Je soutiens le principe du “un homme, un mandat.”

Sur la question du cumul des mandats, il faut aussi réformer. Càd : Quel est votre point de vue sur le cumul ? Y.L. : Il faut arriver tout bon- nement à l’interdiction du cumul. C’était l’idée défendue en son temps par le député Arnaud Montebourg, mais aujourd’hui, en plus d’être député, il est pré- sident du Conseil général de Saône-et-Loire… Je soutiens le principe du “un homme, ou une femme, un mandat”. Je pense aussi qu’il faudrait limiter dans

taires de leur mandat.

Càd : Sur la question du cumul, il y a quelques contre- exemples locaux, avec le mai- re actuel de Pontarlier notamment ? Y.L. : J’estime que Patrick Gen- re est un très bon maire. Je res- te un homme de gauche, lui est de droite, mais je vois qu’il n’a jamais cherché à devenir un pro- fessionnel de la politique. Il aurait pu sans problème deve- nir député à la place de Jean- Marie Binétruy, ou encore

Pourtant ancien haut fonctionnaire, Yves Lagier estime aussi que “les fonctions électives les plus importantes ne doivent pas être réservées qu’aux fonctionnaires.”

conseiller général, haut la main. Il se consacre à la ville et à la communauté de communes, je dis bravo. On peut citer aussi

quelqu’un comme Pierre Magnin-Feysot qui, quand il a été élu conseiller régional, a lais- sé son mandat de maire du Rus-

sey. Il faut éviter la profession- nalisation des politiques. Propos recueillis par J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

L’ Espace Cattin émerge à Morteau comme un nou- veau pôle économique. L’Espace Cattin : histoire d’une reconversion réussie Les locaux qu’occupait l’ancienne entreprise horlogère sont devenus un pôle d’activité significatif sous l’impulsion de la municipalité. Morteau

L’opérationde“réindustrialisation” du site engagée par lamairie il y a une dizaine d’années est réussie. La page s’est tournée en douceur sur l’épopée horlogère Cattin dont l’épilogue aurait pu se terminer par la vente de ce bâtiment emblé- matique à des promoteurs immo- biliers qui en auraient fait sans doute tout autre chose qu’un espa- ce dédié à l’entreprise. Avec son parking nouvellement goudronné et un bâtiment réno- vé, le site est désormais un lieu d’activité incontournable ne serait-ce que par la présence ici du Pôle Emploi. Ce service public fait partie de la dizaine de struc- riel médico-chirurgical, nettoya- ge, menuiseries extérieures, ser- vices, les 4 306 m 2 de l’Espace Cattin sont désormais occupés à 100 %. Certaines entreprises sont propriétaires alors que d’autres ont préféré louer leurs locaux à la ville. La société horlogère Verlux fait partie des locataires depuis 2001. Employant cinq salariés elle occu- pe 221 m 2 d’un espace qu’elle a entièrement rénové. “Nous avons quitté nos anciens locaux pour tures qui ont élu domi- cile dans ces murs. La diversité des activités qui cohabitent dans ce lieu lui donne son ori- ginalité. Gestion, horlogerie, maté-

nous installer ici. Les lieux sont plus fonctionnels. En terme d’image, c’est préférable d’être dans un bâtiment récent et moderne” explique la respon- sable Monique Saillard. Verlux a comme voisin Hexaca- th, une entreprise spécialisée dans la fabrication de “stents” utilisés en chirurgie vasculaire. Cette société est désormais la plus importante de l’Espace Cat- tin. Elle occupe 1 200 m 2 dont elle n’est qu’en partie proprié- taire. Pour les besoins de son activité, Hexacath vient de ter- miner l’aménagement d’une seconde salle blanche. “Nous deux entrées du bâtiment (B.C.) “pour les rendre plus qualita- tives.” Là encore, Hexacath a fait le choix de rester dans ces locaux plutôt que de construire. Un des arguments avancés par les socié- tés pour rester dans ces murs, sont les loyers pratiqués par la municipalité qu’elles reconnais- sent modérés. Une centaine de salariés travaillent dans l’Espace Cattin. T.C. sommes actuellement 26 salariés. Nous allons en recruter dix de plus en 2010” indique le respon- sable Cyril Meuterlos. Par ailleurs, la société a en projet de rénover

“Un bâtiment récent et moderne.”

L’Espace Cattin est complet.

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Expert ouvre le 6 janvier à Morteau Commerce Attendue, l’enseigne d’électroménager et multimé- dias ouvre ses portes le jour des soldes d’hiver. 5 personnes y travailleront dans un premier temps.

L e retour de l’enseigne Expert à Morteau est imminent. Après la dis- parition d’Expert-Favre du paysage commercial local, et malgré la présence de quelques magasins spécialisés, il manquait

tion entre la Saint-Michel et le magasin Carrefour Market, est quasiment terminé. “Nous aurons ensuite 15 jours à trois semaines pour nous installer, avant l’ouverture le 6 janvier. Je sais qu’on est très attendu, les

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aux yeux de la population locale une grande sur- face d’électroménager, Hi- Fi et multimédias. L’attente des consom- mateurs est bientôt satisfaite. L’ouverture

gens sont très impa- tients, d’autant que les travaux avaient pris un peu de retard. Ceci dit, il vaut mieux ouvrir un peu plus tard et que tout soit bien en place” esti-

“Je sais qu’on est très attendu.”

du magasin Expert à Morteau est fixée au matin du 6 jan- vier prochain. “C’est officiel, nous ouvrons bien le mercredi des soldes” confirme le gérant David Bessadet, qui sera à la tête d’une équipe de 5 personnes. Le bâtiment, en cours de fini-

me M. Bessadet. Le magasin de vente s’étalera sur 500 m 2 . À l’occasion de l’ouverture, les clients bénéfi- cieront de nombreuses offres commerciales proposées par l’enseigne. J.-F.H.

Le futur magasin Expert est construit en face de Carrefour Market.

V A L D E M O R T E A U

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Des bois, mais pas à n’importe quel prix Forêt Les scieurs de Franche-Comté réagissent pour tenter de déverrouiller une situation dont la clé est détenue par l’O.N.F.

L’Évolution remercie ses mécènes Association

L es scieurs de feuillus et les scieurs de résineuxmontent ensemble au créneau pour expliquer que les difficultés écono- miques auxquellesils sont confron- tés ne relèvent pas de leur seule responsabilité.La profession poin- te du doigt le rôle de l’O.N.F. qui régule le marché du bois tout en cantonnant les prix de la matière première à des cours anormale- ment hauts,qui ne tiennent en tout cas pas compte de la conjoncture. “Le chêne est vendu actuellement 150 euros le m 3 . On ne demande pas qu’il passe à 38 euros, mais que le cours revienne à 110 voi- re 120 euros” explique le repré-

sentant du syndicat régional des feuillus dont la majorité des entreprises adhérentes se situent en Haute-Saône. Ce décalage de perception crée

l’exploitation. “On ne veut pas nous donner la matière ni en volume, ni en prix. C’est un sui- cide économique alors que nos approvisionnements dépendent

une situation para- doxale. D’un côté, alors qu’ils ont besoin de bois, les scieurs ne sont pas disposés à acheter la matière première à des prix trop élevés en

à 80 % des forêts doma- niales. Il faudrait que les communes aient aus- si la sagesse d’accepter que leurs revenus fores- tiers soient revus à la baisse. Si on continue,

“C’est un suicide économique.”

sachant qu’ils perdront leur com- pétitivité sur un marché concur- rentiel. De l’autre, l’O.N.F. à qui la plupart des communes ont délégué la gestion de leur forêt semble vouloir limiter

20 à 30 % des scieries de feuillus vont disparaître” poursuit le syn- dicat. Les scieurs, les communes qui fournissent le bois et l’O.N.F. n’ont décidément pas la même lecture du marché. L’information circule mal entre tous ces acteurs qui ont pourtant tous intérêt à ce qu’il n’y ait pas de ruptu- re dans la chaîne d’exploitation des forêts. Le problème est un peu diffé- rent pour les scieurs de résineux qui contrairement à leurs col- lègues de Haute-Saône tra- vaillent sur la base de contrats d’approvisionnement. “Ce systè- me est remis en cause souligne Didier Lamotte, représentant des scieurs de résineux. Le sou- ci est que nous devons prendre des engagements de production et de fourniture de bois en 2010 auprès de nos clients. Mais nous ne savons pas à ce jour si la matière première disponible sera en quantité suffisante pour hono- rer ces engagements.” Il est urgent pour les scieurs que l’O.N.F. assouplisse clairement sa politique de gestion pour l’adapter à la conjoncture. T.C.

À l’occasion du “beaujolais nouveau”, le club de Gymnastique “Évolution de Morteau” a invité ses mécènes à partager le pot de l’amitié et s’en est suivi d’un repas autour de la tripaille et cochonnaille. L’occasion était donnée au Président Jean- Pierre Sauge de remercier pour leur contribu-

tion, financière et autre, chaque chef d’entreprise, de rappeler les bons résultats obtenus en compétitions par certaines gym- nastes (1 ère et 3 ème au Championnat de Fran- ce de Gymnastique Acrobatique notamment) et d’évoquer le bon développement de l’association par son nombre d’adhérents.

Villers-le-Lac

Patinage sur le Doubs : attention danger Un habitant de Villers-le-Lac, victime d’un accident malgré lui en début d’année, défend la prévention à tout prix à destination de ceux, trop nom- breux, qui s’aventurent sur la glace sans prudence.

Didier Lamotte est responsable de R.H.D. Usibois à Fournets-Luisans.

D imanche 11 janvier 2009, il est environ 15 heures. LeDoubs est noir de monde ce jour- là,près de 8 000 personnes venues goûter aux joies du patinage ou de la simple promenade sur ce que les dépliants touristiques ont l’habitude de présenter comme “la plus grande patinoire naturelle d’Europe.” Aux abords du pont de Villers- le-Lac, une jeune femme et sa fille tâtonnent sur la glace. Sou- dain, “crac”, la glace se brise sous leurs pieds, les deux pati- neuses se retrouvent plongées dans une eau à 2 °C, profonde à cet endroit de 3 mètres. À quelques mètres de là, Jacques Billerey et sa famille démar- raient leur balade sur le “petit Doubs” gelé, avant de partir à l’assaut des bassins. En quelques secondes, venus à la rescousse des deux infortunées, lui et plu- sieurs membres de sa famille passent également à l’eau. Bilan : huit personnes subissent un bain forcé. Tous s’en tirent sains et saufs, grâce à l’aide d’autres promeneurs, un des gendres de M. Billerey sort néan- moins en hypothermie. Un an plus tard, l’intéressé en parle encore la gorge nouée. Aujourd’hui, ce patineur che- vronné n’a qu’une idée en tête : faire comprendre que le Doubs

Jacques Billerey montre la carte des principaux points dangereux recensés par la mairie.

connaisseur du Doubs a recen- sé “plus d’une vingtaine de zones dangereuses.” La mairie quant à elle, en a pointé sept, les plus sournoises certainement, dont celle située sous le pont, lieu de l’accident.

le long de la rivière. À ce jour, je n’ai pas encore de nouvelle” constate M. Billerey qui attri- bue l’accident de janvier à “l’ignorance. Que les gens vien- nent sur la glace, car c’est magni- fique, mais qu’ils fassent par- ticulièrement attention. Ne pas s’aventurer là où il n’y a pas de trace” martèle l’habitant de Villers-le-Lac qui patine sur le Doubs depuis son plus jeune âge. Alors, une seule consigne avant l’éventuel démarrage de la sai- son du patin : prudence, pru- dence… J.-F.H.

gelé est certes magni- fique, mais particuliè- rement traître. “Sur les 8 000 personnes présentes ce jour-là, je suis persuadé qu’il y

Des “points d’intervention” le long de la rivière ?

Le patinage sur le Doubs, faut-il le rap- peler, est interdit par arrêté municipal. La mairie se décharge

ainsi de toute responsabilité en cas de problème. Mais l’accident de janvier a néanmoins fait bou- ger les consciences. “La mai- rie nous a promis de mettre en place des “points d’intervention”

en a une grande majorité qui ne savent pas que sous leurs pieds, c’est l’eau. Et qu’ils viennent sur une rivière gelée et non pas sur une patinoire municipale” com- mente Jacques Billerey. Ce

V A L D E M O R T E A U

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Les entreprises résistent mieux que prévu Tendances L’activité économique retrouve quelques couleurs en cette fin d’année. En particulier dans le secteur de l’automobile. Les entreprises locales parviendraient à faire face à la crise selon l’U.I.M.M.

Étienne Boyer, président de l’U.I.M.M. du Doubs.

L’ onde de choc de la cri- se se propage encore dans l’industrie. “Cependant, la situa- tion est moins mauvaise que prévu” observe Étienne Boyer, président de l’U.I.M.M. du Doubs. Les P.M.E.-P.M.I. franc- comtoises résisteraient donc dans une conjoncture incertai- ne. “Nous redoutions que la tré- sorerie des entreprises fléchis- se totalement, ce qui aurait eu pour conséquence de faire dis- paraître une série de sociétés. Elles sont parvenues à provi- sionner pour passer le cap. Actuellement, les commandes repartent et il y a beaucoup de projets. Mais ce qui domi- ne toujours, c’est cette grande incertitude” ajoute-t-il. Le ralentissement de l’activité se lit dans les chiffres du chô- mage qui augmentent encore

pour les chômeurs de catégo- rie A (sans emploi) au mois d’octobre dans la région (+ 1,7 %) comme partout en France (+ 2,0 %) par rapport à septembre. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A ins- crits à Pôle Emploi est en haus- se de 34,2 % ! Les moins de 25 ans et les plus de 50 ans sont les plus touchés. Cette évolu- tion est observée dans les quatre départements à des degrés divers. C’est dans le Doubs (+ 1,4 %) qu’elle est la plus faible, et dans le Jura qu’elle est la plus forte (+ 2,2 %). Les services de Pôle Emploi remar- quent que les demandeurs d’emploi se tournent principa- lement vers eux suite à des licenciements économiques (+ 52,9 %). L’incertitude de la conjoncture

économique se perçoit aussi au C.F.A.I. à Besançon. Jusqu’à présent, l’établissement de for- mation aux métiers de l’industrie pouvait sans diffi- cultés proposer des contrats d’apprentissage à ses étudiants. “Cette année, nous n’avons pas eu suffisamment de contrats à proposer aux jeunes. Nous avons donc dû refuser des dos- siers d’inscription” déplore le directeur Philippe Labouche. Pourtant, un des enjeux de cet- te crise pour les entreprises est aussi de préserver leurs com- pétences pour qu’elles soient prêtes pour la reprise. Dans certaines entreprises, la direc- tion a profité des mesures gou- vernementales pour envoyer le personnel en formation pen- dant les temps morts.

Le secteur automobile est parvenu à se maintenir, notamment grâce aux mesures environnementales.

T.C.

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V A L D E M O R T E A U

Il y a encore de la place pour le lynx dans le Doubs… Si l’Ain et le Jura affichent pratiquement complet, le Doubs offre encore des potentialités territo- riales au grand prédateur. État des lieux. Faune sauvage

Pour Noël Nos bûches traditions

D eux jeunes lynx ont récem- ment été surpris en plei- ne recherche de nourri- ture dans la périphérie de Pon- tarlier. Sans aide, ils sont pra- tiquement condamnés. L’installation de cages pour les capturer n’a rien donné. Un autre jeune a été victime d’un accident routier du côté d’Orchamps- Vennes. Le lynx habituellement si dis- cret fait donc beaucoup parler de lui. Ces faits divers sont-ils le signe d’une nouvelle vague d’expansion ? “La concordance de ces deux phénomènes est plu- tôt rare mais on n’est pas autre- ment surpris, annonce Emma- nuel Renaud de l’office national de la chasse et de la faune sau- vage. 80 % des jeunes lynx

n’atteignent pas l’âge adulte.” Pendant les premiers mois de leur existence, ils sont exposés aux mêmes problèmes patholo- giques que les chatons ou les chiots, sauf que ces derniers sont vaccinés. “La mortalité chez les adultes est principalement liée aux activités humaines comme le braconnage ou les écrasements routiers et ferroviaires” , pour- suit Éric Marboutin, le chef du projet loup et lynx à l’Office. Le lynx est réapparu sur le mas- sif jurassien français suite aux réintroductions effectuées en Suisses dans les années soixan- te-dix. Lentement mais sûre- ment, il a occupé les biotopes les plus propices, à savoir les mas- sifs forestiers riches en ongu- lés : chevreuils, chamois. La colo-

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La population de lynx jurassiens est estimée à une centaine d’individus (photo Stéphane Regazzoni).

troupes. “Il existe un noyau de 30 à 35 individus dans les Vosges. Et on observe un début de déve- loppement dans le Nord des Alpes. L’altitude n’est pas trop un critère d’attractivité chez cet animal forestier par excellen-

nisation jurassienne s’est pro- pagée à partir des forêts de la haute-chaîne. D’abord dans l’Ain et le Jura. Le territoire d’un lynx varie de 100 à 300 km 2 en fonc- tion de l’abondance du gibier. Combien sont-ils désormais ?

Difficile d’avoir une esti- mation précise. Tout repose sur le travail du réseau d’observation lynx qui regroupe des gardes et des natura- listes bénévoles. “On

ce, du moins en Fran- ce” , note Éric Marbou- tin. Ce spécialiste esti- me qu’il y a encore des possibilités de crois- sance dans le Doubs où plusieurs ensembles

Un animal forestier par excellence.

forestiers pourraient accueillir de nouveaux individus. “Ces forêts ne sont pas jointives contrairement à la haute-chaî- ne. Ce qui limite l’expansion. Le potentiel reste néanmoins dif- ficilement évaluable.” La population de lynx jurassiens est toujours en progression. Pro- gression qui tendrait à s’infléchir quelque peu, signe que la plu- part des biotopes sont désormais pourvus.

relève et cartographie les traces, les indices de présence comme les empreintes, les proies. Le lynx est un chasseur qui tue ses proies. Il a besoin de beaucoup de quié- tude” , indique Emmanuel Renaud. La population est évaluée à une centaine d’individus sur le ver- sant français du Jura. Les Suisses qui n’ont pas tout à fait la même grille d’observation puisqu’un tiers de l’effectif glo- bal réside chez eux. Le massif du Jura abrite le gros des

F.C.

Emmanuel Renaud, de l’office national de la chasse et de la faune sauvage. Pas de grand tétras au menu du lynx L e coq de bruyère nʼentre pas dans le régime alimentaire du lynx sous nos latitudes. Ses détracteurs en font parfois lʼépouvantail à lʼorigine des difficultés du Grand tétras qui pei- ne à se développer. “Le lynx consomme entre 5 et 10 % des chevreuils et chamois présents sur son territoire. Cela corres- pond au prélèvement des chasseurs. C’est insuffisant pour mettre en péril le chevreuil par exemple dont la croissance naturelle avoisine 30 %” , dément Éric Marboutin.

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