Journale C'est à Dire 128 - Decembre 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

12 décembre 2007 N° 128

Le journal du Haut-Doubs

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TRAVAIL CLANDESTIN : les dérives du système Enquête dans le bâtiment-travaux publics

S O M M A I R E

Délocalisation partielle de la Fabi. La direction technique de Fabi Automobile, filiale mortuacienne du groupe Bourbon, devrait quitter Morteau pour s’implanter dans la région de Besançon. La raison de ce déménagement est une nouvelle fois la proximité de la Suisse. (page 4) Municipales aux Combes : le maire Joseph Moner-Banet a décidé de raccrocher. Élu en 2001, il invoque l’âge pour motiver sa décision. Mais la fonction de maire dans une commune de 800 habitants comme Les Combes est devenue de plus en plus contraignante. (page 8) Le temps deNoël est arrivé. De Maîche à Morteau, les animations de Noël battent leur plein. Le point sur les principales attractions de ce Noël 2007 dans le Pays Horloger. (page 9) Patek Philippe arrive. Une des plus prestigieuses marques de l’horlogerie mondiale vient d’acquérir un terrain d’1,8 hectare au Crêt-du-Locle. Les travaux démarrent dès le début de l’année 2008. (page 35) Un métro Morteau-Neuchâtel. L’ambition projet de TransRun a été validé par les élus suisses. L’idée est de créer une ligne ferro- viaire express qui relierait le bas du canton de Neuchâtel à la frontière française. (page 37)

Une dizaine de dossiers en attente de jugement sur le bureau du procureur de Besançon.

(Dossier pages 12 à 20)

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L ’ É V É N E M E N T

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La direction technique de Fabi devrait partir Le groupe Bourbon envisage de transférer la direc- tion technique de l’entreprise Fabi en périphé- rie de Besançon dans les prochains mois. Morteau ca quitte Morteau. Le Haut-Doubs donne l’impression de patiner comparé à ce qui se passe de l’autre côté de la frontière où l’horloger Patek Philippe vient d’annoncer qu’il allait construire 18 000 m2 au Crêt-du-Locle ou encore en Vallée de Joux où les grandes manufactures horlogères n’arrêtent pas de s’agrandir. Voilà qui laisse perplexe. L’ÉCONOMIE DU HAUT-DOUBS PATINE Fin d’année difficile pour l’industrie du Haut- Doubs. L’annonce de la fermeture de Cébé à Frasne et le transfert de l’entreprise Ixme- ca de Morteau à Besançon, enfonce le clou dans le moral des entrepreneurs de la ban- de frontalière dont certains parviennent enco- re à tirer leur épingle du jeu. Ces évolutions confirment malheureusement qu’à quelques exceptions près, le tissu indus- triel de la bande frontalière part en lambeaux. Des sociétés en proie à la stratégie financiè- re de grands groupes disparaissent faute d’une rentabilité suffisante, c’est le cas de Cébé. D’autres préfèrent investir en Suisse ou s’éloigner de la bande frontalière pour ne plus avoir a souffrir d’une pénurie de main-d’œuvre liée à l’attractivité économique du territoire helvé- tique. C’est une des raisons pour laquelle Ixme-

En bref…

Assainissement La ville des Brenets et la Com- munauté de Communes du Val de Morteau ont décidé de réaliser en commun sur le site du Saut du Doubs un projet dʼassainissement pour assu- rer la collecte et le traitement des eaux usées. Le projet ini- tial prévoyait de stocker les eaux usées dans une fosse étanche avant dʼêtre ache- minées et traitées à la station dʼépuration de Villers-le-Lac. Cette solution sʼavérant oné- reuse en terme de coût de fonctionnement, il a été déci- dé de revoir le projet par la mise en place dʼune unité de traitement des eaux usées sur le site même. Cette filière, dʼune capacité variant de 30 à 180 équivalents-habitants coûtera environ 150 000 euros hors taxes. Les travaux seront financés pour moitié par la commune des Brenets. Le Paris Les travaux en cours au ciné- ma de la Grande rue à Mor- teau sont bientôt terminés. La salle de projection doit rouvrir ses portes le 20 décembre. Maîche Le coteau Saint-Michel à Maîche, qui a fait lʼobjet de nouveaux aménagements inaugurés en septembre der- nier, est désormais soumis à un arrêté municipal qui inter- dit la circulation aux véhicules à moteurs et aux chevaux. Gendarmerie Le projet dʼextension et de restructuration des locaux de la gendarmerie de Maîche doit démarrer prochainement. Le coût de ces travaux avoisi- ne les 350 000 euros.

L’ entreprise Fabi devrait faire l’objet d’une restruc- turation dans les mois à venir. Le groupe Bourbon de Saint-Lupicin (Jura) a “un pro- jet de transfert” pour sa filiale mortuacienne, confirme la direc- tion jurassienne par la voix de son service communication. Dans l’immédiat, Bourbon ne souhaite pas s’étendre davantage sur ce dossier qui est “à l’étude. Rien n’est encore entériné. C’est une réflexion.” Officiellement, les d’affaires en 2004), qui emploie 2 358 personnes réparties sur 14 sites en Europe précise seu- lement qu’il s’agirait de dépla- cer une partie de l’activité de Morteau dans “la région de Besançon” , sur un site, a priori , autre que celui de BourbonAuto- mobile à Pelousey. Selon nos sources, l’activité concernée par le départ est la direction technique qui englobe notamment le bureau d’études. Un secteur qui emploie aujour- contours du projet ne sont donc pas encore arrêtés. Le plasturgiste industriel (279 millions d’euros de chiffre

d’hui une soixantaine de per- sonnes. En revanche, l’ensemble de la production restera à Mor- teau. L’argument avancé par la direc- tion de Bourbon pour justifier ce choix est celui “de la difficulté de recruter du personnel à la direction technique” murmu- re-t-on chez Fabi. Une fois de plus, en filigrane de ce com- mentaire, c’est la Suisse qui est montrée du doigt. C’est pour recruter sereinement et éviter plus facile de convaincre les can- didats à l’emploi d’intégrer une société qui se situe aux portes de la capitale régionale recon- nue pour sa qualité de vie. Enfin, chez Fabi, des salariés indiquent que Bourbon étudierait la pos- sibilité d’installer l’unité sur le plateau de Saône (zone de Mamirolle par exemple), un sec- teur géographique facilement accessible pour les employés concernés par le transfert depuis le Haut-Doubs. que les cadres ne pas- sent la frontière que la société jurassienne cherche à s’éloigner du Haut-Doubs. Peut-être est-il aussi

“Rien n’est encore entériné.”

Une soixantaine de personnes serait concernée par le projet.

Morteau Ixméca envisage aussi de s’éloigner de la bande frontalière L’entreprise Ixméca à Morteau pourrait être transférée à Besançon en 2008, où est implan- tée une unité du groupe. Un moyen d’échapper, entre autres, au problème de main- d’œuvre propre à la bande frontalière.

D ire que la main-d’œuvre française quitte les sociétés du Haut-Doubs pour aller gagner sa vie en Suisse est désormais un lieu commun. Cela fait partie de la réalité économique de ce terri- toire. Mais pour les entrepreneurs qui sont confron- tés auquotidienàcephénomène,lasituationest pesan- te. Elle l’est d’autant plus lorsqu’ils ont le sentiment d’être les bonnes poires d’un système dans lequel ils jouentlerôledeformateurdupersonnelavantque celui- cinedécidederejoindrelaSuisse,plusalléchante finan- cièrement, après avoir acquis sa première expérience en France. La société Ixméca de Morteau (qui fut d’abord Altech avant d’intégrer le giron du groupe Dion devenu Ixméca depuis peu) a pris la mesure du problème. La maison-mère basée à Maule dans les Yvelines, restructure en ce moment l’ensemble de ses sites (9 au total) répartis sur l’ensemble du territoire national. Dans le cadre de sa réflexion, elle prévoit de fusion- ner les usines de Morteau et de Besançon. L’unité du Haut-Doubs spécialisée notamment dans l’usinage de produits à destination de l’industrie horlogère qui emploie une trentaine de salariés, devrait être transférée début 2008 dans les locaux de Ixméca situés dans la zone d’activité d’École- Valentin. Dans l’opération, Maule fait des éco-

Ixméca subit de plein fouet la fuite de la main-d’œuvre vers la Suisse.

nomies de structure et peut espérer préserver ses salariés.À ce jour, la direction de Morteau remarque que la décision de transférer l’unité n’a pas enco- re été arrêtée. “Elle sera prise fin décembre début janvier. Il se peut que l’on décide de maintenir Mor- teau finalement.” Un scénario peu probable puisqu’à la fois la direc- tion de Maule et de Besançon confirme que le transfert est engagé. Le projet a été exposé aux salariés qui le cas échéant seront amenés à fai- re les trajets pour aller travailler à Besançon.

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L ’ É V É N E M E N T

Discussions en cours Cébé Frasne-Pontarlier : “2% de chance de sauver l’activité” Le sort de Cébé est-il scellé ? Vu la tournure que prennent les événe- ments, la réponse est “oui”. L’usine de Frasne va fermer et la platefor- me logistique de Pontarlier également. Pourtant, tout n’est peut-être pas perdu si le groupe Marcolin accepte de se séparer de la marque.

“E n cinq ans, Marco- lin aréussia sabo- ter 110 ans d’existence.” La direction de l’usine de Frasne est dépitée. L’épilogue de l’aventure Cébé laisse un goût amer. Chacun savait que la socié- té avait des hauts et des bas, mais pas au point de fermer ce site de production et la plate- forme logistique de Pontarlier. Et pourtant, après que Cébé a affiché des déficits pendant les cinq dernières années (dont 10,8 millions d’euros de pertes nettes en 2006), le groupe italien qui fabrique 6 millions de lunettes solaires de luxe sous licence (Mont-Blanc, Ferrari, etc.) a déci- dé de cesser la production de masques de ski et de casques ainsi que la vente de ces pro- duits. Résultat, le site de Frasne fer- mera définitivement ses portes au 31 décembre au plus tard. 64 personnes sont concernées. La plateforme logistique de Pon- tarlier qui se trouve dans les locaux de L’Space 900 bénéfi- cie d’un sursis de trois mois puis- qu’elle stoppera l’activité enmars. Dix salariés sont sur la sellette, auxquels vient s’ajouter la sup- pression de 18 postes à Paris. 92

emplois sont donc menacés par cette mesure. Toutes les per- sonnes concernées doivent faire l’objet d’un plan de reclassement qui courra sur 2008. À Frasne, la direction accuse directement la politique com- merciale de Marcolin “qui a ache- té Cébé en 1999 pour se diver- sifier et qui s’est plantée. Ils n’ont pas d’affection particulière, ce sont des financiers. Pourquoi, ça nous fait mal, parce que nous sommes liés affectivement à cet- te marque.” En 2005, Cébé a fabriqué 850 000 masques de ski et 550 000 cants de ce genre de produits techniques et de qualité, plé- biscité par les amateurs de sports d’hiver. Cébé réalisait 50% de son chiffre d’affaires sur l’arc alpin franco-suisse, et 50% sur l’ensemble de la planète. Les volumes de production étaient là selon la direction de Frasne, le problème est que les responsables de la marque auraient rogné les marges pour commercialiser les produits jus- en 2006, une baisse liée à la douceur exception- nelle de l’hiver. Néan- moins, ces chiffres pla- cent cette enseigne par- mi les plus gros fabri-

qu’à ne plus dégager aucun béné- fice. “Une faute commerciale” qui aurait fini par conduire Cébé dans le mur. D’ailleurs, dans le débat actuel, à aucun moment la qualité des produits et la cré- dibilité de la marque sont mis en cause pour expliquer le déclin. “C’est à se demander aussi pour- quoi Marcolin a changé l’ensemble de l’outil informatique de Cébé il y a un an et déplacé la plateforme logistique à Pon- tarlier pour finir par fermer. Un jour tout allait bien, le lendemain tout allait mal” remarque une source proche du dossier. Le de Cébé, si Marcolin refuse pour l’instant de céder le nom (une possibilité que ce groupe n’excluait pourtant pas il y a un an), sous lequel il continuera à commercialiser des lunettes solaires fabriquées en Chine. Le problème est qu’en gardant la propriété de la marque, le lune- tier empêche dans l’immédiat toute reprise par un tiers de l’activité de fabrication de masques de ski et de casques bateau aurait donc pris l’eau suite à une mau- vaise gestion. Ce n’est sans doute pas un hasard, mais bien la preuve de la notoriété

“Il y a encore une issue possible.”

50% du chiffre d’affaires de Cébé est fait sur l’arc alpin.

commercialisés sous la griffe Cébé. Plusieurs scénarios de reprise ont été proposés à Marcolin. Ils ont tous été écartés. “Il y a enco- re une issue possible estime la direction, un petit espoir de sor- tir de l’impasse. Nos chances de réussite sont de l’ordre de 2%.” La marge de manœuvre est

maigre, mais les responsables de Frasne ne veulent pas gâcher cette occasion, aussi mince soit- elle. Selon nos informations, des sala- riés de l’usine du Haut-Doubs avec l’appui d’investisseurs seraient prêts à relancer la pro- duction. Ils ne pourront rele- ver ce défi qu’à la seule condi-

tion que Marcolin leur cède au mieux la marque Cébé ou qu’un accord soit trouvé pour qu’ils puissent produire les masques de ski sous cette étiquette. Dans le cas contraire, c’est le dernier hiver où l’on verra dans les vitrines des articles Cébé.

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V A L D E M O R T E A U

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Joseph Moner-Banet décide de raccrocher Les Combes Au bout d’un mandat, le maire des Combes est le seul du canton de Morteau à ne pas se représenter aux municipales de mars prochain. À 73 ans, il estime plus raisonnable d’arrêter.

É lu,c’estpresqueunmétier à part entière. Et c’est particulièrement le cas dans une commune de 800 habitants comme LesCombes qui n’a,aucontrairedes villesdeplusgrandeimportance,aucun service urbanisme ou juridique pour épauler les élus, ni même d’employé communal comme c’est encore le cas auxCombes!JosephMoner-Baneten saitquelquechose.Aprèsseptannées passéesauxcommandesduvillage,le maire a pris la décision de ne pas briguer un nouveau mandat en mars2008.Principalmotifdesadéci- sion :l’âge. “Avec quelques années de moins, j’aurais retenté le coup. Mais là, si je me représentais, avec six ans de plus, ça me ferait 80 ans à la fin du mandat. Il faut savoir arrêter” juge-t-il. Élu dans des conditions pour le moins difficile en 2001 - à une

voix près, la sienne ! -, Joseph Moner-Banet aura vécu une pre- mière partie de mandat assez éprouvante. Quelques membres du conseil, dont l’ancien maire Joseph Cuenot, avaient démis- sionné à mi-mandat.

circulaient dans le village, il y avait même l’hypothèse d’un retour de l’ancien maire Joseph Cuenot. “Surtout pas” répond- on dans la famille Cuenot. Alors quel candidat sera le mieux placé pour reprendre les rênes de cette commune qui en sept ans a vu se réaliser plusieurs dossiers d’importance ? Parmi ceux-ci, l’aménagement du cœur de village, l’extension de l’école de la Motte, l’élaboration d’un plan local d’urbanisme ou enco- re la mise aux normes de la sour- ce de Remonot. Par ailleurs, Les Combes est la commune du can- ton de Morteau à avoir connu, proportionnellement, le plus fort taux de croissance de sa popu- lation. Début 2008, un nouveau lotissement de 19 parcelles sera opérationnel. J.-F.H.

ne décision. Tout cela dépen- dra de plusieurs conditions” dit Ferjeux Monnin. La première, c’est la compatibilité avec son métier d’agriculteur. L’autre, et peut-être la plus importante, c’est la lourdeur de la tâche. “Les

Pour succéder à Joseph Moner-Banet à la tête de la commune, plu- sieurs noms circulent, dont certains avec insis- tance. Parmi eux, l’agriculteur Philippe

affaires municipales, c’est toujours très inté- ressant, mais dans cer- taines conditions… Et notamment qu’on aille de l’avant…Sans règle- ment de comptes” pen-

Parmi eux, l’agriculteur

Philippe Schaller.

Schaller. “J’ai des pressions, des appels du pied, reconnaît l’intéressé. Mais je n’ai pas enco- re pris de décision. Je me posi- tionnerai début janvier.” Autre nom qui circule, celui du premier adjoint actuel Ferjeux Monnin, lui aussi agriculteur. Mais ce der- nier reste très, très prudent. “Pour le moment, je n’ai pris aucu-

se-t-il. Pour lui, dans la fonction d’élu local, “il y a de moins en moins d’honneur et de plus en plus de servitudes. Les gens ne font plus de cadeaux, ça devient très compliqué.” Lui aussi se don- ne donc encore quelques semaines de réflexion. Aux Combes, on ne se livre guè- re. Parmi les autres “bruits” qui

Le maire des Combes avait été élu à une voix près en mars 2001 (photo archive Càd).

Mon beau sapin président Forêt Trois sapins géants à Grand’Combe-Chateleu, à La Chenalotte et à Rochejean ont été intronisés cette année au plus haut échelon de la hiérarchie forestière. L’occasion de revenir sur une coutume typiquement franc-comtoise.

Municipales Alain Bailly renonce à Morteau

U n des principaux fers de lance de la cam- pagne présidentielle de Nicolas Sarkozy dans le Haut-Doubs, lʼU.M.P. Alain Bailly, renonce à monter une liste pour les prochaines municipales à Morteau. Appa- remment, il avait été forte-

ment sollicité pour se lancer dans la conquête de la mai- rie de Morteau. “Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui, depuis le mois de mai 2007, m’ont encouragé à conduire une lis- te électorale à Morteau. Je ne le ferai pas, car je suis des Fins

et mon âme reste finoise. Mer- ci encore à toutes celles et tous ceux qui m’ont témoigné leur confiance” commente Alain Bailly. Le militant U.M.P. semble donc se réserver pour une éventuel- le candidature à la mairie des Fins.

P rès de 200 personnes, enfants des écoles, fores- tiers, autorités locales ont été invitées le 27 octobre à l’inauguration du sapin président de Rochejean. “C’est la premiè- re fois qu’on honorait un arbre remarquable dans cette forêt communale de 340 hectares com- posée majoritairement de sapins et d’épicéas” , note Jean-Fran- çois Lhomme, le garde-forestier du triage concerné. Un géant de 35 mètres de haut qui mesure 3,3 m de circonfé- rence à hauteur d’homme. Il aurait entre 150 et 180 ans. Ces mensurations ne sont pas excep- tionnelles pour un sapin. Elles restent néanmoins impression- nantes dans un contexte qui n’est pas des plus favorables. Cet arbre est planté à 1 200 mètres d’altitude qui plus est, sur une petite bosse. Le choix d’avoir un sapin pré- sident relève avant tout d’une volonté communale souvent encouragée par le garde-fores- tier en poste. La taille de la forêt n’est pas forcément un critère, à l’exemple de La Chenalotte. Cette petite commune forestiè- re a discrètement célébré le sien en juin dernier. Un spécimen de 52 mètres de haut avec 3,96 m de circonférence. “Le jour de l’événement, le maire en a pro- fité pour souligner qu’il n’y a pas que les grosses forêts qui ont des gros arbres” , indique autre gar- de, Benoît Duquet. celui qui en connaît le nombre exact. Aucun service, aucune statistique ne les recense. Ils se concentrent bien sûr sur le Haut- Doubs et le Haut-Jura. Les plus célèbres sont ceux de la forêt de la Joux et de Levier où se trou- vent les plus belles sapinières. Élu en 1964, celui de la forêt domaniale de la Joux dépasse les 50 mètres de haut pour une circonférence de 4,6 m. Son âge est estimé à plus de 250 ans. Car le sapin président, c’est aussi une fierté qui peut faire l’objet d’une certaine concur- rence entre communes voisines. Bien malin

Le plus récent sapin président se trouve sur la forêt de Rochejean. Il a été intronisé en grandes pompes le 27 octobre dernier.

pays avant l’invasion des sapins et épicéas. Cet arbre qui mesu- rait 6,10 m de diamètre avait dû voir le jour sous Charlemagne ou ses premiers descendants. Il existe aussi des épicéas géants. Mais de moins en moins à cau- se des scolytes. Après plusieurs décennies en sommeil, la mode du sapin président revient d’actualité. Une manière com- me une autre de se remettre du traumatisme de la tempête de 1999. Cette tradition qui relè- ve d’un certain folklore donne parfois lieu à des situations cocasses. Comme le prouve ce qui s’est passé il y a une dizai- ne d’années dans le Jura à Esserval-Tartre. Un ancien sapin président devait être abattu le jour de l’inauguration de son successeur. Qu’elle ne fut pas la surprise du bûcheron désigné à cet effet quand, arrivant sur les lieux, il découvre que d’autres que lui, sans doute par jalousie, s’étaient chargés de l’opération pendant la nuit. La cérémonie n’avait plus tout à fait la même saveur. F.C.

Son prédécesseur victime de dépérissement a été abattu le jour même de son intronisation. La tradition veut aussi qu’un président en fin de règne pour diverses de raisons, la princi- pale étant souvent la foudre, soit aussitôt remplacé. C’est le cas en forêt domaniale de Levier présidée par un sapin élu en 1938 qui se substituait à un autre géant baptisé en 1906 déjà en remplacement de celui qui fut probablement le premier dis- tingué en 1896. largement contribué à instau- rer la coutume en organisant en 1896 un concours d’arbres remarquables. Elle avait par exemple repéré les “espagnols” de Chaux-Neuve, Palzard et Peti- te-Chaux, trois géants nés à l’époque de la domination espa- gnole. Plus surprenant figurait au pal- marès le doyen du Carlot à Montlebon, dernière trace des chênes qui peuplaient jadis le Cette tradition remonte en effet à la fin XIX ème siècle. La société forestière de Franche-Comté a

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Figurait au palmarès le doyen du Carlot à Montlebon.

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V A L D E M O R T E A U

Les commerces de Morteau et Maîche sont en fête Les associations de commerçants sont mobi- lisées pour donner le sourire aux consom- mateurs pendant les fêtes de fin d’année. Noël

En bref…

Pépinière La convention de gestion de la pépinière dʼentreprises du Bas-de-la-Chaux passée entre la communauté de communes du Val de Morteau et la socié- té I.E.N. arrivé à échéance à la fin de lʼannée. Les élus ont décidé de ne pas la renou- veler en estimant que le concept de pépinière ne cor- respond plus aux besoins actuels. Dʼautre part, le bud- get pépinière accusait un défi- cit de 120 000 euros par an. Atalante Au cinéma LʼAtalante de Mor- teau en décembre : du 13 au 16, “Les promesses de lʼombre” de David Cronenberg et du 19 au 23, “Un jour sur terre” dʼAlaistair Fothergill et Mark Linfield. Relâche du 24 décembre au 3 janvier pro- chain. Cyclone Le Secours Catholique a lan- cé fin novembre un appel aux dons suite au cyclone sur- venu le mois dernier au Ban- gladesh. Les dons sont à envoyer à lʼadresse suivan- te : Secours Catholique - 14, rue dʼAlsace - B.P. 413 - 25018 Besançon CEDEX - Mention “cyclone Bangladesh”.

N oël, période faste s’il en est pour les com- merçants. À Mor- teau et à Maîche, les associations de professionnels sont mobilisées pour donner le sourire aux consommateurs en leur proposant une foule d’animations. L’association pour la promotion de Maîche

(A.P.P.M.) organise un grand jeu qui court jusqu’au 23 décembre. Chaque client est invité à gratter des tickets pour peut-être gagner un bon d’achat chez les commerçants parti- cipants ou plein d’autres cadeaux comme des appareils photos numériques. 11 000 lots - dont 400 bons d’achat - sont

Les préparatifs se terminent. 11 000 lots seront à gagner à Maîche !

mis en jeu pour un montant de 20 000 euros ! 70 commerçants participent à cette opération. La ville aura également des allures de fête les 15, 16, 22, 23 et menades en calèches, vin chaud, fanfares, peluches, spec- tacle avec la troupe du cirque “Il y a”, acrobates, mime, clown, l’association des commerçants maîchois veut marquer le coup 24 décembre. Un manège pour enfant va être installé. Pro-

pour séduire et remercier en quelque sorte les consomma- teurs du plateau. Un jeu est spécialement dédié aux enfants

commerçants participent à un grand jeu qui permet à tous les consommateurs de tenter leur chance pour gagner des voyages, des week-ends, et des bons d’achats, le tout pour une valeur de 15 000 euros. Toutes les enseignes qui participent à cette opération sont facile- ment reconnaissables grâce à leur tapis rouge. Le tirage au sort aura lieu le 23 décembre, sans le Père Noël qui a promis de passer à Morteau le 16 décembre.

qui peuvent gagner des bandes dessinées et des D.V.D. De son côté, l’association des com-

Clown, musique et gros lots.

merçants et artisans de Mor- teau (A.C.A.M.) est aussi mobi- lisée pendant cette période. Ici les clients font leurs courses de Noël en musique puisque les rues sont sonorisées. 51

Après le marché de Noël (photo), place à la grande opération commerciale à Morteau.

M enus de F ête

1 Menu Divin Menu U 2 3 4

Menu Exquis

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(Suggestions de présentation)

(Suggestions de présentation) (Suggestions de présentation)

20 € par personne

23 € par personne

Mises en bouche : Effilochée de canard confit aux pommes et amandes grillées - 22 g et Mise en bouche de brochet aux morilles et son coulis de safran - 65 g 1ère entrée au choix : Assiette de 12 escargots* belle grosseur à la bourguignonne - 125 g ou Verrine de foie gras entier de canard - 50 g et son chutney de figue au Muscat - 25 g .......................................................................................

2ème entrée au choix : Cassolette de noix de Saint- Jacques** sauce safran et sa juli- enne de légumes - 140 g ou Vol au vent d’écrevisses aux girolles au velouté de champignon à la crème truffée - 170 g Plats au choix : Méli- mélo de lotte et Noix de Saint- Jacques*** en sabayon de chablis - 200 g et son riz crémeux aux morilles - 110 g ou Suprême de chapon au jus de miel .......................................................................................

Mises en bouche : Amuse- bouche de Noix de Saint- Jacques* au Sabayon de Champagne - 26 g et Mini cassolette de crème brûlée au foie gras de canard - 20 g 1ère entrée au choix : Croustade aux noix de Saint- Jacques et écrevisses - 175 g ou Verrine de foie gras entier de canard et son chutney de figue au Muscat - 25 g .......................................................................................

et citron - 205 g et son trio de fagotine de légumes - 110 g ou Pavé d’autruche sauce au poivre - 180 g et son risotto aux petits légumes - 120 g N otre S ommelier vous conseille ........................................................................................ Un côte du Rhône Village Plan de Dieu accompagnera divinement votre Suprême de chapon au miel et citron et son trio de fagotins aux légumes

Cassolette de ris de veau et écrevisses - 130 g ou

Chevreuil Grand Veneur - 200 g et sa poêlée forestière aux marrons - 120 g *Zygochlamys patagonica - origine Amérique du Sud ou Chlamys Nobilis - origine Vietnam **Zygochlamys patagonica

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Marbré de noix de Saint- Jacques** et son coulis de cresson - 200 g

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Plats au choix : Filet de Saint- Pierre sauce au Sauternes - 180 g et sa mousseline aux 2 choux - 90 g ou Canard farci aux poires sauce au Vouvray - 210 g et sa purée de céleri aux pommes fruits - 120 g ou

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N otre S ommelier vous conseille ........................................................................................ Un Muscadet Expert Club, ou un Chablis l’Orangerie accompagnera divinement votre croustade de noix de Saint- jacques et écrevisses.

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2ème entrée au choix :

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10 € par personne

Mises en bouche : Mise en bouche de noix de Saint- Jacques* à la crème de roquette - 65 g ....................................................................................... Entrée : Couronne de sole tropicale farcie de riz sauvage, sauce au beurre de tomates confites - 180 g ....................................................................................... Viande : Filet de pintade aux morilles et vin du Jura - 170 g avec sa mousseline aux 2 choux - 90 g

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N otre S ommelier vous conseille

.................................................................................... Un Moulis Château Moulis accom- pagnera divinement votre Filet de pintade aux Morilles et vin du Jura accompagné de sa mousseline aux 2 choux.

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*Zygochlamys patagonica - origine Argentine

Grand Chef

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

“Les mets se marient mieux quand le vin est offert !” Pour 4 menus Exquis achetés, une bouteille de Haut-Médoc Baron de Gravelines 75 cl offerte

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du 7 au 31 décembre 2007

Menu Délice

Menu Gastronome

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(Suggestions de présentation)

(Suggestions de présentation)

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15 € par personne

17 € par personne

Mises en bouche : Petit pot de noix de Saint- Jacques* et Noilly Prat avec son mirepoix de légumes - 90 g et Crème de parmesan au chutney de tomates - 60 g ....................................................................................... Entrées au choix : Cassolettes d’écrevisses aux morilles - 120 g ou Cassolette de noix de Saint-

Mises en bouche : Amuse- bouche de gambas à la concassée de tomates et basilic - 26 g ou Mini cassolette de crème brûlée au foie gras de canard - 20 g ....................................................................................... Entrées au choix : Cassolette de ris de veau aux champignons des bois - 100 g ou

et son risotto aux cèpes - 120 g

Jacques** et châtaignes au Champagne - 150 g ....................................................................................... Plats au choix : Pavé de sandre sauce au beurre rouge d’échalotes - 170 g avec son risotto aux petits légumes - 120 g ou Pavé de biche au vinaigre de fram- boise et baies de cassis - 210 g avec son gratin dauphinois aux girolles - 120 g

Cassolette de gambas et d’écrevisses à la sauce Chablis - 100 g ....................................................................................... Plats au choix : Blanquette de lotte au romarin - 200 g et son riz crémeux aux morilles - 110 g ou Filets de caille mi- figues mi- raisins - 170 g

*Zygochlamys patagonica - origine Atlantique Sud-Ouest **Argopecten purpuratus - origine Chili

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N otre S ommelier vous conseille

N otre S ommelier vous conseille ........................................................................................ Un Cadillac L’Or de l’Orangerie accompagnera divinement votre Mini cassolette de crème brûlée au foie gras de canard.

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........................................................................................ Un Bourgogne Hautes Côtes de Nuits accompagnera divinement vote Pavé de biche au vinaigre de framboise et baies de cassis avec son gratin dauphinois aux girolles.

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Les commandes sont à passer, au plus tard le mercredi 19 décembre pour Noël et mercredi 26 décembre pour le Nouvel An Pour être servi dans les meilleurs conditions, nous vous invitons à passer vos commandes dès que possible. Nous vous informons que la livraison des menus s’effectuera à partir du 15 décembre.

commandez au : 03 81 67 81 02 ou au rayon traiteur de votre Intermarché

Toujours une raison de préférer

LES FINS - MORTEAU Horaires d’ouverture : du lundi au Jeudi 8h45 - 12h15 / 14h30 - 19h Vendredi 8h45 - 19h30 (sans interruption) Samedi 8h45 - 19h (sans interruption) 03.81.67.68.40

Tous unis contre la vie chère !

D O S S I E R

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TRAVAIL CLANDESTIN : les dérives du système

lation française et européenne qui régit l’emploi des travailleurs étrangers, originaires des nou- veaux pays de l’Union. La préfecture s’est trom- pé dans sa requête. Mais cette issue favorable aux 11 chauffeurs ne saurait faire oublier que nombreuses sont les situations où cette main- d’œuvre étrangère originaire de ces pays est employée en dehors de tous les cadres légaux qui régissent la coopération internationale. Le gouvernement Fillon a d’ailleurs affirmé sa volon- té d’endiguer le phénomène de travail clan- destin, présent en particulier dans les métiers du bâtiment. Le point dans notre département.

Fin octobre, le tribunal administratif de Besan- çon a annulé l’arrêté du préfet du Doubs qui ordonnait la reconduite à la frontière des 11 conducteurs roumains interpellés sur le chantier de l’A 36, et considéré par l’État comme étant en situation irrégulière. Or, la justice a donné raison à ces salariés étrangers qui étaient déta- chés sur le territoire national par une société de recrutement basée en Pologne, dans le cadre d’une prestation de service internationale. Le tri- bunal a d’ailleurs condamné l’État à verser 1 500 euros d’indemnité à chacun des chauffeurs. Cet- te affaire illustre toute la complexité de la légis-

Un phénomène complexe

L’ensemble des fédérations du bâtiment, ainsi que les organismes de contrôle de la législation, constatent un afflux de main-d’œuvre venue des pays de l’Est dans le Doubs. Mais au-delà du constat, quelle est la réalité du phénomène qui semble prendre de l’ampleur ? “Économisez 1 000 euros grâce à l’Europe”

“À vos problèmes de main- d’œuvre nous avons la solution.” L’en-tête du fax est explicite. Le texte qui suit l’est tout autant. “Nos prestations vous assurent une qualité de tra- vail effectuée par des ouvriers hautement qualifiés à des prix défiant toute concurrence.” Ah, nous y voilà ! “Pour un travail de même nature et de même quali- té, vous économisez 1 000 euros par mois (sous-entendu par rap- port à un salarié français), grâ- ce à l’Europe et en toute légalité.” Un ouvrier compétent et pas cher, l’offre est alléchante. C’est le type même d’annonce que les socié- tés du bâtiment retrouvent sur leurs piles de fax. Celle-ci pro- vient, en l’occurrence d’une socié- té de recrutement polonaise qui a une antenne en France. Car dans le bâtiment, l’emploi de la main-d’œuvre étrangère en particulier venue d’Europe de l’Est est une question qui déran- ge. Que cela se fasse dans des conditions légales ou non, le sujet est tabou. À décharge des pro- fessionnels du métier : la réac- tion de Monsieur Tout-le-Mon- de, pour qui un travailleur polo- nais ou slovène qui intervient sur un chantier est forcément exploité et clandestin. Ce n’est jamais bon pour l’image, même si, dans la profession, nombreux sont ceux à admettre que “ces gens-là sont souvent très compé- tents dans leur métier car ils ont la même culture de la construc- tion que nous.” Et si en plus ils coûtent moins cher, alors tout va bien ! L’entrepreneur n’a qu’à retourner le for- mulaire rempli s’il veut aller plus loin dans la démarche. Certains y souscrivent, d’autres au contraire s’inquiètent de ce genre de sollicitations et préfè- rent alerter leur fédération. Dans tous les cas, on évite d’en faire la publicité.

De l’élargissement de l’Europe naît cette ambiguïté : ce vaste territoire cosmopolite est mal- heureusement à l’heure actuel- le le terreau à un dumping social entre les pays de l’Est, nouveaux adhérents à l’Union et des États comme la France ou l’Allemagne. Ce décalage des niveaux de vie fait qu’un Polonais a pour l’instant toujours intérêt à venir travailler sur un chantier dans le Doubs, même mal payé. Des sociétés de recrutement - parfois bidon - qui jouent avec la législation ont compris ce mécanisme. Elles recrutent à l’Est, placent à l’Ouest et pren- nent leur commission au pas- sage. Les services de l’U.R.S.S.A.F., de l’inspection du travail, vérifient quand ils le peu- vent que la réglementation est leurs moyens sont limités com- parés à l’ampleur de la tâche. Les procédures sont longues, il faut parfois pousser les investi- gations jusque dans le pays d’origine pour démanteler une filière, obtenir des pièces, carac- tériser la fraude, établir les res- ponsabilités. La législation est complexe, elle l’est plus encore avec la régle- mentation européenne. Les moyens humains alloués à ce tra- vail de vérification nécessaire sont insuffisants pour suivre le rythme de la construction. Une équipe roumaine qui est là pour deux ou trois mois le temps de bâtir un pavillon passe à travers les mailles du filet. Le phénomène de main-d’œuvre étrangère existe donc, mais il est difficile à quantifier. La fraude l’est tout autant. L’action pour- rait être plus efficace s’il y avait une véritable coopération entre les services compétents à Besan- çon dans le cadre de la commis- respectée (par exemple ces salariés doivent être employés aux mêmes conditions qu’un Français). Mais

sion de lutte contre le travail dis- simulé. Chacun à son niveau ne peut que constater cet état de fait comme le Pontissalien Alain Boissière, président de la F.F.B. du Doubs. Il déplore “la présence de plus en plus nombreuse de travailleurs étrangers sur les chantiers du B.T.P. qui ne sont très souvent en aucune conformité avec la régle- mentation applicable en matiè- re de travail.” La C.A.P.E.B. (chambre des artisans et des petites entreprises du bâtiment) invoque la concurrence déloyale menée par ces “sociétés” qui cas- sent les prix du marché. La direction départementale du travail a déposé une dizaine de dossiers au Parquet de Besan- çon qui attendent d’être suivis par la justice. Car quand il y a fraude, l’envers du décor est peu glorieux. “Les ouvriers sont accueillis par exemple par un donneur d’ordres français. Ces gens sont logés de façon précai- re dans un bungalow, dans un gîte ou alors on les installe à plu- sieurs dans un logement où ils ont un réchaud et des lits de camp. Les conditions de sécuri- té ne sont pas respectées sur les chantiers remarquent les ser- vices de la D.D.T. Souvent ces ouvriers ne savent pas lire un plan, ils ne parlent pas la langue, ils n’ont aucune autonomie la plupart du temps. Nous avons même trouvé dans une ferme louée par un maître d’ouvrage un ouvrier alité qui avait fait une chute et qui s’était blessé.” C’est le genre de situation qui met les responsables dans l’embarras, puisque si la personne n’est pas déclarée, il est probable qu’elle ne soit pas assurée. Alors dans le meilleur des cas si elle peut être renvoyée chez elle sans passer par l’hôpital local, chacun évitera les ennuis. Pas vu, pas pris. Drôle d’Europe. T.C.

Animation samedi 22/12

avec la venue de Denis Sandona, scupteur à la tronçonneuse.

NOCTURNE vendredi 21 décembre jusqu'à 21 h.

“Ces gens-là sont souvent très compétents.”

OUVERTURES EXEPTIONELLES les dimanches 16 et 23 décembre de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h

Coup de cœur des Jardins Comtois Tendance Noël 2007 : Le Noir et Blanc

OUVERT 7 / 7 JOURS Lundi de 14 h. à 19 h. (fermé le lundi matin) Mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h. à 19 h.

Samedi 9 h / 12 h - 14 h./ 18h.30 Dimanche matin de 10 h. à 12h.30

Rue des Prés Mouchets - 25500 LES FINS Té l . : 03 81 67 46 64

Century 21, l’immobilier de proximité et de conseils : achat, vente, gestion, location, vente de neuf et investissement L’ enseigne Century 21 est présen- te sur leHaut-Doubs et le Juraà travers sept agences : Pontar- lier,Morteau,Métabief,Valdahon, qui construisent ensemble leprojet immo- bilier. sur la Bourgogne-Franche-Comté - une offre nationale avec 945 agences et de 6 900 collaborateurs. Ainsi, un investisseur du Haut-Doubs peutacheterunbiendansuneautrerégion de France. À l’inverse, un vendeur peut voir sa propriété acquise par un inves- tisseur extérieur. 41 CONSEILLERS EN IMMOBILIER À VOTRE SERVICE SUR LA BANDE FRONTALIÈRE Ornans,ChampagnoleetLons-le-Saunier. Laproximitéavec la clientèle et le respect de l’identité immobilière propre à chacun de ces secteurs géographiques sont deux critèresessentielssur lesquelsPierreGelin s’appuie pour développer ses agences. Le choix prépondérant du recrutement est axé sur une connaissance accrue du tissu local et suivi d’une formation dans les écoles de l’immobilier à Paris. C’est laraisonpourlaquellelarelationdeconfian- ce s’établit entre le conseiller et le client, À la différence de ses confrères, Century 21peutmettreà ladispositionde saclien- tèle vendeuse : -uneoffre“acquéreurpotentiel” localeavec 41 collaborateurs - une offre régionale avec 21 agences

22 - Dominique Blondeau 23 - Eric Meuterlos 24 - Sylvie Da Silva 25 - Marielle Vidonne 26 - Céline Maugen 27 - Jérémy Vauthier 28 - Rachel Paintendre 29 - Chantal Florence 30 - Nadine Ramel 31 - Virginie Berrard 32 - Farida Lazzali 33 - Aline Bonnet 34 - Maud Bernard 35 - Audrey Tissot 36 - Nicolas Marguet 37 - Emilie Gaiffe Les absents : Laetitia Cauzo, Isabelle Vernier, Laetitia Simonet, Amélie Passard

1 - Sylvain Lethier 2 - Audrey Dutruel 3 - Galien Maugain 4 - Fabien Thomas 5 - Ludivine Leménager 6 - Eric Cuenot 7 - Valérie Picard 8 - Pierre Gelin 9 - Céline Beudet 10 - Frédéric Marguier 11 - Céline Dornier 12 - Mélanie Magrin 13 - Julie Guyon 14 - Delphine Daudey 15 - Thibault Bovet 16 - Virginie Chauvin 17 - Virginie Fouilleron 18 - Julie Nou 19 - Sophie Paulin 20 - Mathieu Julliard 21 - Steeve Pernin

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Dans un souci de vous assurer toujours le meilleur service, dans ce paysage immobilier en pleine mutation, et avec une clientèle de plus en plus avide de conseils, Century 21 a pris le parti d’accroître son effectif pour répondre à votre demande.

Conseiller transaction : - Maud Bernard - Chantal Florence - Rachel Paintendre Conseillère location : - Virginie Fouilleron

Gestion : - Farida Lazzali - Marielle Vidonne Comptabilité : - Nicolas Marguet

Conseiller transaction : - Valérie Picard - Ludivine Leménager - Mathieu Julliard Conseillère location : - Virginie Fouilleron : responsable commerciale - Mélanie Magrin

Gestion : - Farida Lazzali - Marielle Vidonne Comptabilité : - Nicolas Marguet

Propriétaire : Pierre Gelin Responsable commercial transaction : Frédéric Marguier

Propriétaire : Pierre Gelin Responsable commercial transaction : Sylvain Lethier

AGENCE DE MORTEAU

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