Journale C'est à Dire 128 - Decembre 2007

PUBLI-INFORMATION

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Un bonheur simple comme un bijoux L’accueil, la qualité et la diversité des bijoux, le service rendu à la clientèle et le savoir- faire, font de Création Or une bijouterie incontournable dans le Val de Morteau.

Moins de Suisses dans les supermarchés frontaliers Consommation Deux facteurs expliquent cette désaffection : le déclin du franc suisse face à l’euro et l’arrivée des hard discounters aux portes de la Suisse romande qui poussent les enseignes en place à baisser les prix.

S iaucuneétuderécentenemesure l’ampleurduphénomène,ilesten toutcasconfirmédepartetd’autre delafrontière. “Cette tendance s’observe depuis plusieurs années. Elle se traduit par une baisse globale du chiffre d’affaires. Les Suisses sont moins nombreux. C’est plus dif- ficile à vérifier pour les frontaliers susceptibles eux aussi de s’approvisionner plus en Suis- se” , explique ce directeur de super- marché dans leHaut-Doubs. Pour résister, il tente bien de commu- niquer davantage en Suisse.Mais le contexte n’est guère favorable. À La Chaux-de-Fonds, nul besoin

d’être un spécialiste du marketing transfrontalier pour constater une augmentation significative des plaques d’immatriculation fran- çaises sur les parkings des centres commerciaux. L’envolée de l’euro explique en grande partie cette situation.Au cours des 24 derniers mois, son cours par rapport à la monnaie suisse n’a cessé de pro- gresser, passant de 1,52 à 1,65 franc suisse. Cette évolution se répercute invariablement sur le pouvoir d’achat des Suisses et des frontaliers qui, sans augmenta- tion salariale, ont perdu entre 8 et 10%de revenusmensuels. Ces

derniers profitent indirectement de cette faiblesse. Un franc suis- se en perte de vitesse renforce les capacités d’exportation des entre- prises helvétiques. Plus d’export, c’est plus de travail donc des garan- ties d’emploi supplémentaires. Ce manque d’intérêt croissant du consommateur suisse vis-à-vis du commerce de détail français se justifie aussi par une diminution des prix dans les linéaires suisses. “La Suisse a longtemps été consi- dérée comme un îlot de cherté. On vit dans une situation de duopo- le partagée entre les deux distri- buteurs que sont la Coop et la Migros” , indique NathalieThion- gane, économiste à la Fédération Romande des Consommateurs. Rien ne semblait ébranler cette maîtrise. La tentative d’implantation de Carrefour s’est soldée par un échec qui pourrait même aboutir au rachat de cet- te enseigne par laCoop.LaMigros n’est pas en reste.Début 2007, elle rachetait 70%du capital de Den- ner, alors troisième distributeur sur le marché suisse. L’arrivée des hard discounters étrangers comme Lidl ouAldi est une tout autre menace à l’hégémonie des distributeurs his- toriques. “Ils sont déjà implan- tés dans les cantons suisses alle-

mands.” En vue d’anticiper cet- te concurrence, les deux géants suisses proposent maintenant des lignes de produits à bas coût. “Les clients peuvent réaliser des éco- nomies sur ces produits bas de gamme qui n’existaient pas aupa- ravant” poursuit l’économiste,ravie de cette ouverture à la concur- rence. Ces prémices d’alignement lais- sent encore une certaine marge demanœuvre aux enseignes fran- çaises. Bien sûr, c’est toujours plus intéressant de faire son plein d’essence en Suisse. Le différen- tiel sur la viande, la charcuterie, les produits laitiers est toujours favorable aux distributeurs fran- çais. “C’est clair. Le prix de la vian- de varie toujours pratiquement du simple au double. Les produits lai- tiers sont moins chers et l’assortiment est plus étendu en France. Les différences observées au rayon fruits et légumes tendent à s’atténuer.Un autre facteur prend également de l’importance. Les consommateurs suisses tendent à limiter leurs déplacements pour faire leur course.Même si les pro- visions peuvent toujours servir de prétexte à une sortie.Une chose est certaine. L’attrait du prix n’est plus aussi primordial qu’auparavant” poursuit la spécialiste.

Toutes les grandes marques sont dans les vitrines de Création Or.

L e bijou n’est pas un objet ordinaire. Qu’il soit bra- celet, collier, montre, bague ou pendentif, il raconte une histoire propre à la per- sonne qui le porte. C’est le bijou que l’on offre, que l’on transmet, en signe d’affection, par plaisir ou en symbole d’un événement. À chacune de ces occasions char- gées d’émotion, le bijoutier a

et à tous les prix. “Je viens d’aménager une nouvelle vitri- ne de montres automatiques hommes et femmes, griffées Younger et Bresson, dont un véritable tourbillon” explique Marc Lejeune qui d’une année sur l’autre est à la recherche de nouveauté pour faire évo- luer sa bijouterie dont le rideau de fermeture est peint en un

Moins de plaques suisses sur les parkings des supermarchés français.

Confiance renouvelée dans l’A.F.A.R. Maîche La convention qui unit la commune à l’Association Franc- comtoise d’Assistance Radio vient d’être reconduite pour un nouveau bail de 9 ans. Une décision largement justifiée.

Maîche Les fûts polluants sont toujours là En un an, la situation est restée inchan- gée. Les tonneaux situés dans un petit bâtiment implanté à l’arrière de l’ancienne usine France Ébauches n’ont toujours pas été enlevés. Les fûts dʼhuile usagée, une quinzaine au total, dʼune capacité de 200 litres chacun, pourris- sent toujours dans un petit bâtiment situé à lʼarrière de lʼancienne usine France Ébauches, route de Saint-Hippolyte à Maîche. Le problème est connu. Une étude menée par le service environne- ment de la Chambre de Métiers réalisée en 2004 à la demande dʼun artisan maîchois, indique pour- tant “que le danger est que ces matières ont peut- être été en contact avec des métaux lourds.” Le problème est quʼil nʼy a aucune indication sur ces tonneaux qui renseignerait sur leur contenu. Ce qui est sûr, cʼest quʼau regard des matières grasses et saumâtres qui sʼen échappent, tout cela nʼinspire rien de bon. Il y a un an, la rédaction du journal Cʼest à dire a traité le sujet pour tenter de comprendre com- ment cet endroit pouvait à la fois rester ouvert aux quatre vents, et dʼexpliquer pourquoi ces ton- neaux ne soient pas enlevés. La difficulté dans cette affaire est dʼétablir les responsabilités. Ce nʼest toujours pas fait puisque les fûts sont tou- jours là. Lʼentreprise L.B. qui investissait les lieux les aurait abandonnés après quʼelle ait été liqui- dée. Depuis, ni la copropriété qui gère les bâti- ments (dans laquelle la commune de Maîche est partie prenante), ni la société Silvant qui a repris L.B. ne veulent assumer la responsabilité de ces déchets. Le tout est arbitré par le liquidateur de lʼentreprise en question. Le dossier en est là. La seule chose qui a changé en une année est que la municipalité a fait verrouiller les portes du petit bâtiment. Le maire Joseph Parrenin a bon espoir quʼune solution soit désormais trou- vée dans les meilleurs délais. Dans le cas contrai- re, la commune est prête à procéder à lʼenlèvement des fûts par une entreprise spécialisée. Il faut compter près de 100 euros par fût.

son rôle à tenir. Il conseille, restau- re les pièces, en crée de nouvelles et confère ainsi au bijou la part

trompe-l’œil origi- nal. Des horlogers comme Herbelin ont également trou- vé leur place sur les présentoirs. “En

“Une nouvelle vitrine de montres automatiques.”

d’intimité qu’il mérite. Le ser- vice est complet lorsque la rela- tion de confiance s’établit entre le professionnel et la person- ne qui va faire vivre le bijou. Mais toutes les enseignes ne sont pas en mesure de propo- ser une telle prestation. Créa- tion Or à Morteau fait partie de ces bijouteries reconnues dans leHaut-Doubs pour la qua- lité de leur service. La renommée de cette adres- se qui rayonne sur le Haut- Doubs est due à un homme : Marc Lejeune. Artisan bijou- tier-joaillier diplômé de l’école du Louvre, il met à profit 28 ans d’expérience et de savoir- faire raffiné pour répondre de la façon la plus juste aux exi- gences de sa clientèle. Dans les vitrines de Création Or se mêlent les plus grandes marques de bijoux qui se décli- nent dans touts les gammes

revanche, je ne commerciali- se pas la marque Festina car à mon sens les délais de ser- vice après-vente sont trop longs” déplore l’artisan. Justement, le S.A.V. est un des points forts de Marc Lejeu- ne. Dans la plupart des cas, l’artisan a les compétences techniques pour réparer les bijoux, les faire évoluer, en créer de nouveaux en fonction des souhaits du client. Cha- cun peut le voir travailler à l’arrière de la boutique pen- ché sur son établi. “On fait beaucoup de S.A.V. La personne qui a acheté un bijou chez nous peut le changer contre un autre. Il y a des facilités de paiement. Sur les alliances, on offre le S.A.V. gratuit sur la mise de grandeur des alliances.” Un service de proximité appré- ciable, tout simplement.

“C ette convention remonte à 1994. Depuis cette date, la commune nous met à dis- position un terrain situé sur les hauteurs de laGoule.On a construit un petit chalet en rondins qui nous sert de point de ralliement afin d’établir des liai- sons lointaines et d’éviter les perturbations locales.On y reçoit d’autres clubs de cibistes. L’A.F.A.R. se charge également d’entretenir les alentours et l’aire de pique-nique voi-

mégahertz” , se souvient ce passionné. Mais l’intérêt de l’A.F.A.R. réside sur- tout dans sa capacité à couvrir de mul- tiples missions au service de la vie asso- ciative, voire même à des fins de la plus haute importance comme ce fut le cas dans les années quatre-vingt-dix lors- qu’elle prêtait assistance à la gendar- merie sur des opérations de recherche de personnes égarées. “On participe tou- jours à des manifestations sportives et

sine” , observe Philippe Bri- sebard, le président de cette association fondée il y a une vingtaine d’années. L’A.F.A.R. rassemble aujour- d’hui entre 30 et 40 personnes

culturelles au niveau des liai- sons radio. Il peut s’agir de surveillance de parking, d’assistance sur des courses cyclistes, pédestres, des rallyes automobiles, des événements

De multiples missions au service de la vie associative.

de 16 à 70 ans. Pour la plupart, des cibistes du Haut-Doubs. Avec le temps et l’arrivée des portables, ce loisir a per- du de son attrait. “À la grande époque, on a même été contraint d’acheter une fréquence V.H.F. sur la bande des 150

comme le Téléthon…” poursuit un pré- sident toujours prêt à accueillir de nou- veaux membres. Cette convention renou- velée pour 9 ans a reçu également un avis favorable de l’O.N.F. et du Syndi- cat Mixte de Gestion Forestière.

Création Or 3, Grande Rue - 25500 Morteau 03 81 67 26 47 Un trompe-l’œil qui représente le magasin est peint sur le rideau de Création Or.

L’A.F.A.R. a construit sur son terrain de la Goule un chalet en rondins utilisé pour des liaisons longue distance.

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