Journale C'est à Dire 128 - Decembre 2007

É C O N O M I E

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Magasin participant à l'opération "Grattez-Gagnez" Des bons d'achats de 15 € à 500 € à gagner, des minis cadeaux enfants, des lecteurs DVD, des lecteurs MP3, ... Magasin OUVERT les Dimanches 16 et 23 Décembre Olivier, Marie-Charlotte, Sonia, Cindy, Laure, Marie-Justine, Thomas, vous souhaitent de

Avec du retard, le Père Noël fait le plein de cadeaux À quelques jours de Noël, la course aux cadeaux est lancée. Les consommateurs débutent désormais plus tardivement leurs achats. Les incontournables de la saison : les figurines Petshops, les jouets “Cars”ou les jeux de Poker pour les grands. Consommation

pied du sapin. Stars de cette fin d’année, les “Petshops” de Hasbro sont pour certains modèles déjà en rupture de stock. Les petites figurines ani- malières aux yeux immenses, prisées des fillettes, se sont arrachées. “Cela va être dur pour les parents d’avoir tout ce qu’ils veulent. ” Autres hits de Noël : les jouets “Cars” dérivés du film Disney du même nom pour les garçons, les hélico- ptères radiocommandés et bien sûr les consoles vidéo Wii ou DS pour les adolescents. Là aussi, la demande risque d’être supérieure à l’offre. Pour les adultes, “la gamme de Poker fonctionne très bien” , affirme un vendeur. Restent les valeurs sûres, tou- jours à la mode. “La gamme des Playmobils, tout le domai- ne éducatif pour enfants et les jeux de sociétés marchent très bien” , confirme-t-on dans cet-

te enseigne. Les objets décorés du chaton Hello Kitty, star des années soixante-dix, “revien- nent très fort cette année.” Cette année, les Français devraient cependant se serrer la ceinture pour leurs cadeaux… pour mieux se lâcher sur le foie gras. Le budget moyen des achats de Noël s’établira cette année à 556 euros, selon une étude publiée par le cabinet de conseil Deloitte. Au global, la somme allouée aux fêtes de fin d’année progresse de 1,4 %, une pre- mière depuis quatre ans. Par contre, le budget cadeaux a diminué par rapport à l’année dernière, passant de 357 euros en 2006 à 313 euros en 2007. Une baisse dont profite le repas de Noël, pour laquelle les Fran- çais comptent dépenser 162 euros contre 123 l’année précédente. S.D.

“N ovembre n’a pas été bon. Mais décembre est sensiblement dans la moyenne de l’année der- nière” , reconnaît-on dans un magasin de jouets local. À trois Zoom Quand le père Noël s’entend sur les prix Attention aux “fausses promo- tions” de Noël. Le conseil de la concurrence doit se prononcer le 20 décembre sur une pos- sible entente dans le secteur des jouets. Fabricants et dis- tributeurs sont soupçonnés dʼavoir harmonisé leurs prix dʼun magasin à lʼautre et mis en place des promotions fic- tives. Un fait dénoncé par plu- sieurs associations de consom- mateurs dont U.F.C.-Que Choi- sir. Selon la dernière enquête de lʼassociation qui a comparé 60 jeux dans 13 enseignes, le “Camion Ferrari F1” de Lego est ainsi vendu au même prix partout, 49,99 euros. Les pro- motions des catalogues ne sont “que la poudre aux yeux” , affir- me lʼU.F.C.

semaines de Noël, les achats pour les fêtes de fin d’année battent leur plein. Moins pré- voyant qu’avant, le Père Noël s’y prend de plus en plus tard pour faire le plein de cadeaux. “C’est un phénomène que nous observons depuis plusieurs années déjà. Les courses de Noël sont raccourcies. Les achats commencent un peu plus tard. Il y a quatre ans, on commen- çait à vendre beaucoup dès le 11 novembre. Désormais, les gens font leurs courses à par- tir du 25” , ajoute-t-on dans cet- te autre enseigne. Une stratégie qui comporte ses risques : se retrouver sans le jeu fétiche et risquer la crise de larme du petit dernier au

bonnes Fêtes de fin d'années .

“On recrute des seniors compétents sur le Haut-Doubs” Un réseau d’experts L’association d’Échanges et Consultations Techniques Internationaux cherche à élargir son réseau de professionnels seniors bénévoles dans le secteur. Questions à Claude Bouffet, le chargé de mission départemental.

C’ est à dire : E.C.T.I., c’est quoi en quelques mots ? Claude Bouffet : Cette asso- ciation reconnue d’utilité publique a été créée en 1974 à Paris. Elle réunit environ 3 000 retraités bénévoles qui ont exer- cé à des postes à responsabili- té : anciens cadres, responsables d’entreprises et d’administrations, techniciens et membres des professions libé- rales. Ils deviennent des experts membres d’E.C.T.I qui mettent leurs compétences pratiques, techniques, commerciales ou de gestionnaires à disposition des collectivités, des entreprises confrontées à des difficultés ponc- tuelles qu’elles n’arrivent pas à résoudre seules. Càd : Quels genres de pro- blèmes ? C.B. : Recrutement de person- nel, souci d’organisation, besoin d’un conseil, d’une aide pour réa- liser un document unique. Càd : Pouvez-vous citer quelques missions concrètes ? C.B. : À Besançon, on mène actuellement une action d’insertion d’anciens détenus. On fonctionne en partenariat avec les services du ministère de la Justice. À Dole, des experts d’E.C.T.I issus du milieu indus- ne dans une structure d’espaces verts qui emploie des personnes en insertion. Càd : Vous êtes présents par- tout ? C.B. : À sa création, E.C.T.I réa- lisait plus de 80 % de ses actions à l’étranger. La tendance s’est inversée puisqu’aujourd’hui, cet- te part ne représente que 35 % au profit d’un recentrage des actions en France où l’on mène triel assistent un ate- lier de vulcanisation qui ne parvient pas à mettre en place son process. D’autres inter- viennent en Haute-Saô-

Dans les magasins de jouets, il y a l’embarras du choix.

P U B L I - I N F O R M A T I O N Les Fins : le Celtic Café fait dans le festif Ce bar-tabac-presse en plein boom renforce son programme d’animations à l’approche des fêtes de fin d’année. Ambiance garantie.

F red et Sandrine Roland ont repris cette affaire en février 2004. Plutôt que de subir les conséquences des hausses du tabac succes- sives qui pénalisent tant les buralistes frontaliers, ils pren- nent le parti de diversifier leurs activités. Cette stratégie débu- te en septembre 2004 avec l’accueil du premier point-pos- te mis en place en Franche- Comté qui est devenu par la suite un relais postal. “On a profité des travaux pour tripler

au bar. Ces jeux renforcent peu à peu l’attractivité des lieux. “Avec tout ce public, on a pu pro- poser diverses animations : soi- rée conscrits, Petit Nouvel An et autres thèmes festifs” , poursuit Fred. Au fil du temps, l’effectif s’est agrandi. Avec le couple Roland, Ela, Sandrine et Justin assu- rent désormais l’accueil et le service des clients. Le moral est au beau fixe à quelques enca- blures de Noël. “L’équipe sou- haite de bonnes fêtes à toute la clientèle” , lancent à l’unisson Fred et Sandrine. Histoire de célébrer l’événement, deux dégustations d’huîtres avec le petit verre de blanc qui va bien sont programmées le vendredi 14 décembre de 18 heures à 21 heures et le samedi 15 de 11 heures à 13 heures. Le Celtic Café joue- ra aussi les prolongations du réveillon 2007 en organisant samedi 12 janvier son tradi- tionnel Petit Nouvel An. Une heureuse soirée cotillons, sou- pe aux fromages et bonne humeur en perspectives. HORAIRES D’OUVERTURE lundi, mardi, mercredi : 6 h 30 à 12 h 30, 13 h 30 à 19 h jeudi : 6 h 30 à 12 h 30, 13 h 30 à 1 h

le rayonnage presse dont la lon- gueur est passée de 30 à 100 mètres linéaire” , confie le patron. La rentrée de septembre cor- respondant aussi à celle des innovations au Celtic Café. Un an plus tard, c’est le loto de la Française des Jeux qui fait son apparition dans l’établissement. Une nouveau- té qui se traduit également par une rénovation complète du comptoir tabac. Jamais deux sans trois, septembre 2006 marque l’arrivée du “Rapido”

Claude Bouffet est missionné pour recruter de nouveaux experts E.C.T.I. sur le Haut-Doubs. Renseignements au 06 07 01 29 57.

près de 2 000 missions par an. En Franche-Comté, on était pré- sent sur Vesoul, Montbéliard et Dole. On souhaitait mieux se positionner dans le Doubs. On dispose maintenant d’une anten- ne à Besançon implantée sur le parc Temis Innovation. Càd : Et rien sur le Haut- Doubs ? C.B. : Effectivement. Je suis mis- sionné pour recruter des experts sur ce secteur. La municipalité de Pontarlier a accepté de mettre une salle à notre disposition quand le besoin s’en fera sentir. On espère évoluer vers l’ouverture d’une per- manence plus régulière et pas forcément à plein temps. Càd : Ces nouveaux experts interviendront uniquement sur le secteur ? C.B. : Non car ils intègrent un réseau national et sont suscep- tibles de se déplacer un peu par- tout là où leurs compétences s’avèrent nécessaires. Il est uti- le de rappeler que ces seniors interviennent dans un cadre

bénévole sans toucher de rému- nération. Ils sont bien sûr défrayés. Càd : Un vrai engagement personnel donc ? C.B. : Tout à fait. On ne leur demande pas de rester dans leur coin à attendre qu’on les solli- cite. Ils doivent aussi s’impliquer dans l’enrichissement du réseau E.C.T.I. Càd : Vous n’empiétez pas sur le terrain d’autres sociétés comme les cabinets de recrutement ou les consultants d’entreprise ? C.B. : Surtout pas. On a une démarche complémentaire vis- à-vis de ces professionnels qui font aussi appel à nous. E.C.T.I. agit exclusivement dans le cadre de missions d’accompagnement de courte durée avec des règles déontologiques strictes : ne pas prendre la place d’actifs rému- nérés, respecter la législation de l’emploi et respecter aussi la confi- dentialité et les politiques d’entreprises. Propos recueillis par F.C.

“Une action d’insertion

d’anciens détenus.”

2, rue du Beau Soleil 25500 Les Fins 03 81 67 69 66

vendredi : 6 h 30 à 1 h samedi : 7 h 30 à 1 h dimanche : 8 h à 12 h 30

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