Journal C'est à Dire 126 - Octobre 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

29 octobre 2007 N° 126

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE RUE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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Morteau est une des villes les plus chères du département.

S O M M A I R E

Ça chauffe au Chauffaud ! Deux habitants de ce hameau de Villers-le-Lac ont été condamnés en appel pour escroquerie à l’assuran- ce. Faux dégâts sur un bâtiment, sur du matériel, chiens abattus… Depuis, l’ambiance se dégrade. (page 5) Importateur de chalet : l’affaire continue à faire des vagues. Les victimes sont de plus en plus nombreuses à se manifester contre la société du Haut-Doubs “Demeures et villas du Canada”. Un couple de Villers-le-Lac a récemment gagné un procès. (page 6) Un troisième mandat pour Joseph Parrenin ? Le maire de Maîche brigue un nouveau mandat aux prochaines élec- tions municipales de mars 2008. Pour l’instant, une moitié des membres de son équipe a souhaité repartir à ses côtés. Pendant ce temps, l’opposition prépare sa liste. (page 22) Fête des Gentianes : c’est fini. Au Russey, une des plus anciennes fêtes de villages du Haut-Doubs n’aura certainement plus lieu, après 43 ans de bons et loyaux services. Faute de combattants, le comité des fêtes du Russey jette l’éponge. À moins d’un sursaut des associations locales et des bénévoles, la fête des Gentianes aura vécu en 2007 sa dernière édition. (page 26)

(Dossier pages 11 à 19)

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R E T O U R S U R I N F O

La forêt des Fins de nouveaux accessibles aux véhicules à moteur

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le parc Pertusier redore son image

ÉDITORIAL

Concurrence Ils ont du travail, ils ont des com- mandes, ils fabriquent pour les plus grands noms du luxe français et pourtant. Qu’ils s’appellent Berma, Christian Bernard Diffusion, FM industries, Henri Bourgeois S.A., Surfaces Synergie ou Silaque, tous ces noms de l’industrie sont ins- tallés dans le Pays Horloger, dans un périmètre minuscule circonscrit entre le Val de Morteau et le Pla- teau de Maîche. Dans les sacs Her- mès ou les montres Cartier, c’est un peu du Pays Horloger que l’on retrouve car toutes ces entreprises, et une trentaine d’autres encore, fabriquent des pièces pour ces grandes marques du luxe interna- tional. Présenté comme cela, le scénario pourrait s’apparenter à celui d’un conte de fée pour l’in- dustrie locale. Seulement, le film ne se déroule pas aussi simple- ment que cela car un acteur majeur est venu se glisser dans le casting : la Suisse voisine, qui agit com- me un véritable aspirateur à main- d’œuvre. Le phénomène n’est pas nouveau mais à entendre ces chefs d’entreprises, il s’accentue de mois en mois. Et l’avenir ne semble guè- re rassurant. La volonté de l’in- dustrie suisse de renforcer sa spé- cificité à travers un durcissement du fameux “swiss made” abouti- ra à devoir fabriquer encore plus de pièces en Suisse pour obtenir la fameuse estampille “swissmade”. Corollaire de ce durcissement annoncé des normes industrielles suisses : l’horlogerie des cantons de Neuchâtel et du Jura aura besoin d’encore plus de salariés. À leur grand désespoir, les entreprises françaises qui perdent, pour cer- taines, plus de 10%de leurs effec- tifs tous les ans, en sont réduites bien malgré elles à faire office d’or- ganisme de formation à destina- tion de l’industrie suisse. Après le délitement de l’industrie horlo- gère du Haut-Doubs, on n’a pas manqué de fustiger l’individualis- me des horlogers de l’époque qui, niant la force du vent du change- ment, avaient préféré jouer le registre du chacun pour soi. L’initiative des 32 industriels réunis sous la ban- nière “Luxe and tech” doit être saluée comme une première auda- cieuse. Mais ce que font aujour- d’hui ces entrepreneurs soucieux de préserver intact un tissu indus- triel encore bien portant pourra- t-il résister encore longtemps à la véritable distorsion de concurren- ce exercée par un pays situé face aux fenêtres des entreprises du Pays Horloger ? J ean-François Hauser

P lusieurs fois dans nos édi- tions, nous avons présen- té le conflit abracada- brantesque qui oppose un citoyen de Montbenoît, Jean- Marie Barrand, au maire de la commune. L’un réclamant à l’autre une parcelle de terrain dont chacun pense être le vrai propriétaire. La bataille dure depuis plusieurs années et au jeu des procédures judiciaires, c’est pour l’instant la commune de Montbenoît qui a le dernier mot. Jean-Marie Barrand, qui ne doute pas de son bon droit, a toujours crié à l’injustice allant jusqu’à brocarder des pancartes sur sa maison dénonçant les injustices dont il se pense vic- time. Mais le maire de Mont- benoît a vraisemblablement déci- dé d’aller lui aussi jusqu’au bout de sa démarche. Et il fait appli- quer à la lettre les jugements ren- dus dans l’affaire. M. Barrand a notamment dû rendre acces- sible un chemin qui a été jugé communal. À chaque jour de retard, il écope de pénalités finan- cières qui s’élèvent maintenant à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’affaire qui a dégé- néré ne fait pas les affaires de la famille Barrand qui se voit depuis le début du mois, accu- lé par les huissiers : voitures gagées, comptes en banque vidés et saisie-arrêt sur les salaires… Rien n’est désormais épargné aux Barrand. Cet acharnement n’a pas laissé Colard, daté du 16 mai 2006, qui interdisait “la circulation des véhicules à moteur de manière permanente” dans le bois du Geay et le bois des Suchaux. Cette décision fait suite au recours déposé par l’associa- tion Chemins libres comtois, qui réunit des amateurs de balade à moto en pleine nature. Pour Stéphane François, un des fon- dateurs de l’association, “c’est une injustice qui est levée.” Mais il prévient : “Nous ne voulons pas que des gens profitent de ce jugement pour aller faire le bazar dans les bois.” Car c’est le bruit généré par quelques qua- deurs et certains motards qui avaient tendance à prendre la forêt pour un terrain de jeu sans se soucier ni des riverains, ni des promeneurs, qui avait conduit à l’époque la munici- palité à prendre cette mesure d’interdiction. Chemins libres comtois condamne ceux qui esti- ment pouvoir se passer du res- pect d’un certain nombre de règles, et qui par leur manière d’agir jettent le discrédit sur tous les amateurs de sport méca- L e tribunal administratif de Besançon a annulé l’arrê- té du maire des Fins, Gérard

indifférent quelques habitants du Haut-Doubs qui viennent de constituer un comité de soutien à la famille Barrand. Ils organi- saient samedi 27 octobre un ras- semblement devant la mairie de Montbenoît. “Nous n’avons pas à nous immiscer dans ces affaires judiciaires mais nous considé- rons que le maire a un peu trop harcelé notre ami Jean-Marie” commente Françoise Jacquet, membre de ce collectif d’une douzaine de personnes. Ce que souhaite ce collectif, c’est “que désormais le préfet prenne les choses en main pour rétablir le dialogue” entre deux parties qui ont visiblement décidé d’aller jusqu’au bout du bout. nique en milieu naturel. Cette association milite pour le dialogue, estimant qu’une cohabitation est possible entre tous les usagers des bois. C’est ainsi qu’elle va se rapprocher de la mairie des Fins pour “mon- ter un projet et voir ce qu’il est possible de faire pour que des règles de bonne conduite soient respectées” précise Stéphane François. Par exemple, Chemin libre comtois proposerait que les panneaux d’interdiction soient remplacés par un affichage de consignes adressées aux utili- sateurs de véhicules à moteur qui s’aventurent dans les bois. “Nous ne serions pas contre une interdiction de circuler en forêt le dimanche après-midi par exemple.” Un terrain d’entente est donc possible pour cette association qui veut jouer son rôle de média- teur entre la collectivité, les motards et autres quadeurs. Ses bénévoles sont également prêts à jouer les guides pour des balades en forêt motorisées. D’ailleurs, au printemps pro- chain, elle accompagnera le club 4 x 4 Mercedes France qui a pré- vu venir faire son assemblée générale dans le Haut-Doubs.

E nfin, les enfants de Mor- teau peuvent à nouveau profiter du parc Pertu- sier, aire de jeu favorite de plu- sieurs générations de Mor- tuaciens. Depuis quelques années, la vétusté des instal- lations ludiques avait peu à peu poussé les bambins et les familles à déserter l’en- droit. Le 25 octobre, tous les enfants des maternelles de Morteau étaient conviés à découvrir le nouvel espace de jeu installé par la mairie. Un lâcher de ballons a scellé l’évé- nement qui marque une pre- mière étape dans la revalori- sation de ce poumon vert qu’est le parc Pertusier. 58 000 euros ont été investis par la ville (hors travaux d’amé- nagement) pour cette aire de jeux délimitée en trois zones (2-6 ans, 4-8 ans et 8-12 ans). L’espace sera bientôt clos par

une barrière, un portail qui sera fermé le soir et entouré d’une ceinture végétalisée. Le mur qui sépare le parc de l’école Jeanne-d’Arc avait été reconstruit l’an dernier dans le cadre d’un chantier d’in- sertion. “Ces travaux étaient nécessaires, les équipements s’étaient dégradés. Ces nou- veaux équipements sont aus- si une manière de dire que le parc est fait pour tout le monde, les anciens comme les jeunes. Il ne s’agit d’ex- clure personne” note Annie Genevard, maire de Morteau. Cette opération doit permettre au parc Pertusier de retrou- ver son attrait d’antan. Les élus tiennent à ce que les Mor- tuaciens s’approprient à nou- veau l’endroit, trop souvent livré ces derniers temps à une population de jeunes désœu- vrés pas toujours pointilleux

en matière de respect de l’en- vironnement. Dans cette optique, la ville de Morteau réfléchit à fermer le parc par un portail. “L’idée est d’ins- taller un portail devant le châ- teau Pertusier” confirme M me Genevard. Le ferronnier d’art Benoît Vuillemin de Gran- d’Combe-Chateleu planche sur un projet de portail en fer forgé. Sur le volet propreté, la mairie annonce que les ser- vices municipaux augmente- ront la cadence du ramassa- ge des détritus dans le parc avec bientôt quatre passages au lieu de trois actuellement. L’opération parc Pertusier est complétée par d’autres actions en faveur de la petite enfan- ce De nouveaux jeux pour enfants ont été installés dans le même temps : au Sauron et face à l’école Pergaud.

Un comité de soutien à la famille Barrand

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2007 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner, Loren Marguet. Crédits photos: C’estàdire,Anim15,E.N.R.25,Sté- phanVanFleteren,M.E.U.H.,Luxeandtech,Rugby ClubValdeMorteau,C.C.P.R.,C.C.V.M.,Z’amnéz’iks.

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V A L D E M O R T E A U

Un collège qui donne envie d’apprendre Le 19 octobre, les nouveaux locaux du collège Jean-Claude Bouquet à Mor- teau ont été inaugurés. Beaucoup d’enthousiasme et peu de reproches. Enseignement

En bref…

Collecte Pour la vingtième année consé- cutive, la Banque Alimentaire du Doubs organise le vendre- di 23 et le samedi 24 novembre sa collecte de produits ali- mentaires dans les grandes surfaces. Elle aimerait que cet anniversaire soit marqué par une moisson record. Le but de la collecte est bien précis : pal- lier le manque de produits frais par la fourniture de produits de longue conservation utilisables tout au long de l’année. Sont donc demandés : les produits secs (huile, café, sucre, confi- ture, chocolat…), des conserves en boîte (légumes, poissons, plats cuisinés, fruits…). Deux jours de collecte dans une cen- taine de grandes surfaces du Doubs nécessitent une orga- nisation rigoureuse et une par- ticipation massive de béné- voles, sans lesquels rien ne serait possible. Ils étaient 2 000 l’an dernier, il en faudrait davan- tage encore. Offrir un peu de son temps c’est une autre bon- ne manière de manifester sa solidarité. Pour tout rensei- gnement : 03 81 80 96 06. Tourisme Le comité départemental du tourisme vient d’éditer le “gui- de pratique touristique du Doubs”. Plus de 500 adresses y sont référencées. Ce docu- ment de 144 pages est gra- tuit. Sur simple demande au 03 81 21 29 99.

C eux qui ont connu le collège Jean-Claude Bouquet avant qu’il ne soit rénové y per- draient leurs repères tant la structure a été modifiée. Le Conseil général du Doubs vient d’investir un peu plus de 15 mil- lions d’euros dans cette opé- ration de restructuration et d’ex- tension de l’établissement qui accueille 680 élèves. 44 entre- prises sont intervenues sur le chantier. Le 19 octobre, ils étaient tous là, les élus locaux, l’équipe pédagogique ani- mée par le principal Phi- lippe Legain, des ensei- gnants à la retraite qui ont fait toute leur carrière dans ces murs et même quelques anciens élèves, pour l’inauguration du “nou- veau” collège. Les locaux fonc- tionnels, colorés et lumineux semblaient faire l’unanimité à quelques détails près. “Ce que l’on peut regretter peut-être c’est que les bâtiments se sont éten- dus sur les seuls espaces verts que possédait le collège. Aujour- d’hui, il n’y en a plus. Peut-être aurait-il fallu le reconstruire ailleurs, ça n’aurait probable- ment pas coûté plus cher” com- mente un professeur qui a connu les deux versions. Un de ses confrères à la retrai- te ajoute qu’il “serait prêt à reprendre du service rien que pour profiter des nouveaux locaux. En revanche, je redou- terais les élèves” trop turbulents

sans doute. Pourtant, le spec- tacle donné par les collégiens pour accueillir les hôtes don- ne l’apparence d’un établisse- ment aux allures tranquilles, et dans lequel les élèves sont encore suffisamment dociles pour conduire des projets péda- gogiques. Au rang des reproches, il y a aussi les parkings qui font cruel- lement défaut selon la plupart des enseignants qui ne peuvent plus stationner devant la por- te de l’établissement. Le nombre de places s’est réduit comme peau de chagrin, alors chacun doit garer sa voiture un peu plus loin près des gymnases par exemple. Cela fait partie des rares petits désa- gréments. Car globalement, les avis sont enthousiastes. “Nous avons la conviction en effet que le cadre de l’apprentissage concourt de manière importante à la réus- site des élèves” a expliqué Clau- de Jeannerot, président du Conseil général du Doubs. Il a ajouté : “Un cadre d’ensei- gnement stimulant donne à chaque jeune les outils pour qu’il se sente à l’aise dans cet envi- ronnement, prêt à devenir un adulte épanoui. Il permet d’un autre côté à la structure édu- cative de jouer pleinement son rôle avec des moyens matériels performants.” C’est une évidence qu’avec ses

nouvelles salles de cours, ses salles de physique-chimie équi- pées, et son centre de docu- mentation accueillant, “ça don- ne envie d’apprendre” lance Nadège, élève de 4 ème . Dans le cadre de l’opération Doubs 2010, 428 millions d’eu- ros sont engagés par le Conseil général pour restructurer 40 collèges du département et en construire deux nouveaux. Mor- teau vient d’avoir sa part

Ceux qui ont fréquenté l’établissement il y a quelques années, ne reconnaîtraient pas leur collège.

“Reprendre du service rien que pour profiter des nouveaux locaux.”

Les élus locaux sont allés à la rencontre des élèves.

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V A L D E M O R T E A U

Ça chauffe au Chauffaud ! Deux habitants du hameau du Chauffaud ont été condamné par la cour d’appel de Besançon pour escroquerie à l’assurance. Ce jugement intervient sur fond de querelle de voisinage qui plombe l’am- biance de ce secteur d’habitude paisible. Villers-le-Lac

En bref…

11 novembre Commémoration du 89 ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, dimanche 11 novembre prochain. À Mor- teau, service religieux à la mémoire des Morts des deux guerres à 10 heures en l’égli- se de Morteau. À 11 heures, rassemblement d’une délé- gation avec leurs drapeaux Place Chanoine Pagnier. Dépôt de gerbe par le Sou- venir Français et la Ville de Morteau au monument de 1870. À 11 h 10, défilé avec la participation de la Com- pagnie des Sapeurs Pompiers, des autorités civiles et mili- taires, de toutes les associa- tions patriotiques, de la Lyre Mortuacienne, de l’Harmonie Municipale, des enfants des écoles et de toutes les socié- tés de la ville qui sont cor- dialement invitées à partici- per au défilé. Dinozoo Comme chaque année, le Parc Préhistorique Dino-Zoo clôt la fin de la saison tou- ristique d’été en organisant une manifestation spéciale “Halloween” ! Pendant tou- te la durée des vacances de la Toussaint du 27 octobre au 7 novembre : concours du plus beau déguisement, cadeaux pour les enfants, masques, bonbons, ateliers, maquillage, dessin et jeux…

C ondamnés une première fois en septembre 2004 par le tribunal de grande instance de Besançon, un père et son fils, tous deux domiciliés au hameau du Chauffaud (com- mune de Villers-le-Lac), ont vu leur peine entièrement confir- mée par la cour d’appel de Besançon qui a rendu son arrêt le 18 septembre dernier. Motif de la condamnation : de mul- tiples escroqueries à l’assuran- ce. Tout démarre après la fameuse tempête de décembre 1999. Quelques jours après cet évé- nement climatique, ces deux coup de vent du 26 décembre. Après enquête, il s’est avéré que ladite toiture, totalement épar- gnée par la tempête, avait volon- tairement été détruite par les intéressés aux fins de percevoir des indemnités de leur compa- gnie d’assurance. “Plusieurs témoins ayant expressément vu la ferme peu de temps après la tempête n’ont expressément rien vu d’anormal” , souligne la cour d’appel. Les magistrats ajoutent que les parties mises en cause “ne produisent aucune attesta- tion de quiconque ayant expres- habitants du Chauffaud déclarent à leur compa- gnie d’assurances, Grou- pama, la destruction de la toiture de leur ferme qu’ils attribuent au fort

sément vu de ses yeux des dégâts à la ferme immédiatement consé- cutifs à la tempête.” Le maire lui-même, qui résidait au Chauf- faud à l’époque des faits, avait pris soin de patrouiller sur sa commune après la tempête. Il avait assuré n’avoir rencontré aucun bâtiment lourdement sinistré ni avoir été avisé de ce que ledit bâtiment l’aurait été. Après enquête des experts, il s’est avéré que la toiture aurait été volontairement démolie aux alentours du 15 janvier 2000. Deuxième charge retenue contre les deux “Chauffouillards” : la destruction d’un tracteur appar- ment à cause de la négligence des intéressés et non du fait d’un accident comme ils l’avançaient. Troisième motif de condamna- tion des deux intéressés : la mise à mort de plusieurs chiens, soi- disant renversés par une voi- ture. Le fils, chasseur, s’adonne à l’élevage de chiens de chasse. Ne se posant aucune question, il n’hésitait pas à abattre à coup de masse (!) les chiens qu’ils ne jugeaient plus assez performants pour la chasse. Puis il trans- portait les corps des pauvres canidés sur le bord de la rou- tenant à l’un deux. Leur déclaration est tout aussi farfelue que la première puisque le tracteur aurait été mis hors d’usage unique-

“On craint qu’ils se vengent sur nous.”

À la messe, tout le monde se salue, mais par-derrière, ce n’est pas la même chose” commente un habitant du Chauffaud.

te, faisant croire à un accident. Parallèlement, grâce à des cer- tificats de vétérinaire, il se fai- sait rembourser par l’assuran- ce la valeur de ces chiens sau- vagement exécutés. Après une minutieuse enquê- te de la compagnie d’assuran- ce, étayée par de nombreux témoignages contredisant la ver- sion des deux protagonistes, ces derniers avaient été condamnés en première instance à rem-

bourser environ 30 000 euros indûment perçus. Leurs gros- sières manipulations ont donc été confirmées par la cour d’ap- pel de Besançon. “La cour confir- me la décision déférée en toutes ses dispositions” notent les magistrats. En plus, elle débou- te les deux intéressés de leur demande de dommages et inté- rêts et les condamne solidaire- ment à payer à la compagnie d’assurances les frais relatifs

à la procédure d’appel. D’autres habitants du Chauf- faud, pour la plupart anciens collègues et amis de chasse des condamnés, craignent des repré- sailles de leur part. “On craint qu’ils se vengent sur nous” com- mente l’un deux dont le témoi- gnage, parmi d’autres, avait per- mis aux enquêteurs de confir- mer la supercherie du père et de son fils. J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

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Le chalet commencé en 2002 n’est toujours pas fini L’importateur de chalets canadiens installé à Saint-Point-Lac continue de faire des victimes. Une habitante de Villers-le-Lac témoigne. Début octobre, la société de ce “constructeur” a été mise en liquidation. Villers-le-Lac

I l y a deux mois, nous révé- lions l’affaire de cet impor- tateur de chalets canadiens, Hervé Dagna, installé dans le Haut-Doubs à Saint-Point- Lac. Impliqué dans plusieurs affaires judiciaires pour cause de malfaçons ou de non-respect du contrat de vente de matériel, il poursuivait toujours son acti- vité. Depuis la révélation de ce dossier, de nombreuses vic- times se sont fait connaître. Dans le Haut-Doubs mais aussi dans d’autres régions françaises. Parmi les victimes qui ont inten- té - et gagné - un procès à M. Dagna, ce couple de Villers- le-Lac, Nathalie et Philippe Kral- jic. En juin 2002, ils ont passé commande d’un chalet à livrer en kit. Plus de cinq ans après, le chalet n’est toujours pas ter- miné. Malfaçons, retard dans l’exécution du chantier, dépas- sement de coûts… Le tribunal de grande instan- ce de Besançon a jugé cette affai- re en estimant que M. Dagna a engagé sa responsabilité civile contractuelle à l’égard des époux Kraljic en manquant à son obli- gation de faire souscrire au couple un contrat de construc- tion de maison individuelle. La peine est lourde : près de

50 000 euros au titre du dépas- sement du coût prévisible de l’opération de construction, plus de 40 000 euros au titre des tra- vaux de reprise de malfaçons, 10 000 euros pour le retard dans l’exécution, etc. Hervé Dagna a fait appel de cette décision. En attendant le dénouement final de cette affaire, les époux Kraljic ne peuvent toujours pas commence à vous monter le cha- let en janvier. À Pâques, vous êtes de dedans…” On attend tou- jours la finition des travaux. Et dire que ce Monsieur continuait récemment encore de faire les salons de l’habitat en toute impu- nité” s’insurge Nathalie Kraljic. Selon nos informations, la socié- té “Demeures et villas du Cana- da” gérée par Hervé Dagna, vient d’être mise en liquidation judi- ciaire. Résultat : toutes les créances extérieures de M. Dagna ne peuvent plus être réclamées. Si aucun plan de reprise n’est validé, la justice procédera à la vente des actifs de M. Dagna et en l’occurrence, si ces actifs sont nuls, tous ses habiter leur maison, cinq ans après le démarrage des tra- vaux. “Il y a cinq ans, il nous avait dit : “On

clients floués ne reverront jamais leur argent. “On a bien l’im- pression qu’il ne nous paiera jamais” devine M me Kraljic. Mais tout n’est peut-être pas perdu pour ces infortunés clients qui se comptent aujourd’hui par dizaines. Selon un avocat bison- tin spécialiste des questions immobilières, le salut viendra peut-être des banques. “À par- contrat de construction de mai- son individuelle. C’est un outil qui date d’une loi de 1990 et qui protège le client de ce genre de problèmes. Normalement, tout constructeur est censé le pro- poser à ses clients. Et s’il ne le propose pas, les banques sont censées l’exiger avant tout accord de prêt immobilier. Nous nous retournerons donc contre les banques” affirme cet avocat qui gère le dossier de plusieurs per- sonnes qui se sont fait flouer par Hervé Dagna. Malgré la récente liquidation judiciaire de l’entreprise de M. Dagna, tout n’est donc peut-être pas perdu pour les victimes. J.-F.H. tir du moment où M. Dagna s’est enga- gé sur la base de plans, il était censé mettre en place un Seul petit bémol, Jean-Philip- pe Favre reconnaît certaines dif- ficultés à recruter des bénévoles hommes ou femmes prêts à don- ner un peu de leur temps au ser- vice du club. “On ne leur deman- derait pas de prendre des grosses responsabilités mais seulement de donner un coup de main com- me tenir une buvette par exemple.” Qui dit effectif en évolution sup- pose aussi un budget qui sui- ve le mouvement. Il s’avère nécessaire d’utiliser maintenant d’autres moyens de transport que les voitures des licenciés. Les coûts ne sont plus les mêmes. “On a réussi à établir des partenariats avec des socié- tés de bus. De toute façon, sur le plan du budget on arrivera toujours à s’arranger.” La confiance règne. Espérons seulement que le club du Val de Morteau ne termine pas sa sai- son sur le même tempo que son élite nationale. Même s’il ne faut pas faire la fine bouche. Une demi-finale de Coupe du Mon- de, ça n’arrive pas tous les jours et battre les Blacks encore moins. F.C.

“Nous nous retournerons donc contre les banques.”

L’école de rugby double son effectif En jouant à fond la carte de la Coupe du Monde, les dirigeants du Rugby Val de Mor- teau ont remporté le plus beau des challenges, celui de la jeunesse. Le meilleur moyen d’assurer l’avenir d’un club aujourd’hui plein d’ambitions. Morteau

La maison des époux Kraljic est terminée de l’extérieur. À l’intérieur, c’est loin d’être le cas.

“A u-delà des regrets de la défaite en demi-finale contre les Anglais, il res- tera cette formidable victoire à Cardiff face aux All Blacks” , analyse Jean-Philippe Favre, le président du club mortuacien. En bon supporter de l’équipe de

plémentaires en doublant tous les postes d’encadrement. D’un point de vue sportif, les effets de cette dynamique se font déjà sentir. Lors du premier match amical contre une formation bourguignonne qui évolue à un niveau supérieur, l’équipe pre- mière a fait pratiquement jeu

France, il espérait com- me tant d’autres une fin de parcours plus glo- rieuse. Le réalisme et la puissance du pack anglais en ont décidé autrement.

égal. “En championnat, on perd seulement de 10 points contre Vesoul alors que l’an dernier on en avait pris 70 dans la musette.” De quoi nour-

La barre des 123 licenciés est franchie.

rir de sérieuses ambitions. Le président vise tout simple- ment la première place et rêve ainsi de décrocher le fameux bouclier Gilles Lapraye qui récompensera le meilleur club comtois. Cette année, le R.C. Val de Morteau franchit la bar- re des 123 licenciés, du jamais vu dans l’histoire du club. “On est complet dans toutes les caté- gories et on espère même mon- ter une équipe réserve.” Si la fidé- lité va de paire, plus de souci alors d’alimenter l’équipe pre- mière. Reste ensuite à entrete- nir la motivation des joueurs. “Ce sera le gros challenge à rele- ver.”

Le dirigeant savoure en revanche l’engouement susci- té par l’événement. “Les effets sont largement bénéfiques. À l’échelle nationale, le nombre de licenciés a augmenté de 30 %. Sur Morteau, on enregistre une hausse supérieure à 100 % au niveau des jeunes avec 40 ins- criptions supplémentaires à l’éco- le de rugby qui compte main- tenant 75 éléments. Chez les adultes, compte tenu des départs et des arrivées, l’effectif est sen- siblement le même par rapport à la saison dernière. On obser- ve par contre un rajeunissement. Ce phénomène est lié au retour d’anciens joueurs. Après avoir arrêté leur carrière, ils ont déci- dé de renouer avec les couleurs du club.” Ces résultats très bénéfiques sont également le fruit d’une politique de communication engagée depuis plusieurs mois autour de l’événement en vue d’assurer la promotion du rug- by en général et du club mor- tuacien en particulier. “On sait maintenant qu’il y a un club sur le Val de Morteau.” Plus de pratiquants c’est bien, encore faut-il pouvoir s’en occu- per. Là aussi les dirigeants ont su anticiper ces renforts sup-

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Les effectifs des jeunes ont tout simplement doublé !

8

V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac Fréquence brouillée au musée de la radio

Les ondes ne passent plus au musée de la radio. Faute de moyens, l’endroit ne peut s’ouvrir correctement un public, qui en consé- quence n’a jamais répondu massivement présent. Son respon- sable s’inquiète de l’avenir des pièces exposées.

À sa création en 1992 par un passionné de radio et de communi- cation - Jean-Marie Girardot -, le musée de la radio était considéré comme un for- midable vecteur d’ouverture pour les actions pédagogiques que le principal du collège qu’il était alors avait souhaité mettre en place. Quinze ans après l’ou- verture de ce lieu de mémoi- re, que reste-t-il ? Comme figé dans leur écrin d’ori- gine, les quelque 250 postes de radio, dont les plus anciens remontent aux années 1910, sont toujours impeccablement alignés dans leurs vitrines, étayés par des textes explica- tifs, affiches, maquettes minia- tures et croquis très bien faits pour expliquer, sur trois salles, l’histoire passionnante d’un média devenu banal : la radio. Mais sur la porte d’entrée, pas de jours d’ouverture, pas de tarifs. Et pour cause, depuis plusieurs années, le musée de la radio n’a plus d’animateur. Tant bien que mal, Jean-Marie Girardot, aujourd’hui retraité, répond au coup par coup aux quelques demandes de touristes qui souhaiteraient découvrir ce lieu trop méconnu. Las, il se pose

aujourd’hui de sérieuses ques- tions sur la pérennité d’un tel outil. “J’ai tenté plusieurs fois de trouver des systèmes d’accueil et de promotion efficaces, mais en vain, déplore le fondateur du musée. Comme le musée est excentré par rapport aux autres attractions de Villers, il est dif- ficile d’inviter les gens à y venir. Il est également très compliqué d’envisager quelqu’un en perma- plan pédagogique de Radio Col- lège Villers, le canal mis en pla- ce par M. Girardot à l’époque où il était à la tête du collège. Depuis, l’intéressé est parti en retraite, le jeune public sensi- bilisé a grandi et le grand public censé visiter le musée s’est peu à peu évaporé. “Il n’y a certai- nement pas assez de public pour ce genre de musée, reconnaît- il. C’est un peu comme le musée de la montre à Villers. En plus, on ne fait pas grand-chose pour encourager tout cela.” Alors que deviendra ce musée si cher à son cœur ? Il ne le sait pas. “Il me paraît inconcevable nence ici. Quel est l’ave- nir de ce musée ? Je n’en sais rien” répond-il. À l’origine, le musée de la radio était une pro- longation idéale sur le

que ces centaines de pièces de collection n’intéressent person- ne dit-il. Tout ce qui est là méri- te attention, il y a de véritables trésors. Je suis sûr que si on met- tait ensemble toutes les initia- tives, toutes les passions, on pour- rait faire quelque chose de ces collections.” Les léguer à un col- lectionneur ? Les exposer ailleurs, à Morteau comme il y avait pensé un temps, à Besan- bon à mettre à la poubelle” sou- pire-t-il la gorge nouée. Et c’est tout un pan de patrimoine qui risque de disparaître. Avec cet exemple se pose une question plus large : de telles initiatives qui sont l’œuvre iso- lée de passionnés sont-elles enco- re viables de nos jours ? Il semble que, du moins dans le Haut-Doubs, ce ne soit plus vrai- ment le cas. On croyait pour- tant qu’une des ambitions du secteur était de promouvoir toutes les initiatives à vocation touristique. J.-F.H. çon ou plus loin enco- re ? Jean-Marie Girar- dot n’a encore trouvé aucune solution. “Il y a une vraie démarche à faire. Sinon, tout sera

Le musée de la radio, rue Parrenin à Villers-le-Lac, a été créé par Jean-Marie Girardot. Il présente plus de 250 vieux postes de radio, sans compter les autres appareils de communication, gramophones, téléphones… pour l’U.S. Les Fins. Les retombées financières liées à ce rendez-vous lui permettent de consolider son bud- get annuel pour accompagner notam- ment la formation des jeunes. Le club compte une centaine de joueurs de moins de 18 ans sur 170 licenciés, et une équipe 1 qui évolue en ce moment en pro- motion de ligue. Renseignements : 06 75 93 86 26 (après 20 heures Bienvenue au grand loto du foot ! Les Fins Succès populaire pour Emmaüs aux Fins Les Fins Peugeot 206, lecteur D.V.D. embarqué, camé- scope numérique. Les locaux de l’association les Amis d’Emmaüs, installée aux Fins depuis quelques semaines, ne désemplissent pas. Le succès rencontré par la formule a été immédiat. V endredi 2 novembre, l’U.S. Les Fins orga- nise à 20 h 30 un super-loto à la salle polyvalente. Le club de foot est mobilisé sur cette opération dont les lots sont de nature à séduire le public. Pour une Peugeot 206, un lec- teur D.V.D. embarqué, un écran L.C.D., un caméscope numérique, et toute une série de nouveautés à gagner comme des paniers de dégustation et des coffrets senteur, ça vaut le coup de tenter sa chance ce soir-là. L’ouverture des portes de la salle est prévue à 19 heures. Toutes les cartes achetées sont valables pour toute la durée du jeu. Ce loto est une manifestation importante

“Sinon, tout sera bon à mettre à la poubelle.”

Un grossiste à Morteau … DI.COM est installé depuis 1994 en tant que grossiste, au 45 rue de la Louhière à Morteau.

L a place vient déjà à man- quer pour les Amis d’Em- maüs Les Fins qui ont ouvert un point de collecte et de vente sur la zone des Prés Mou- chets, dans les locaux de l’an- cienne fromagerie “Les deuxmon- tagnes réunies”. Preuve, s’il fal- lait l’apporter, que l’utilité d’une telle démarche n’est plus à démontrer. c’est parce qu’entre Pontarlier et Le Russey, où il existe un Emmaüs, il y avait un réel besoin local. Une quinzaine de béné- voles motivés s’activent chaque jour pour trier, sélectionner, emballer, conditionner et expo- ser les centaines d’articles que S’ils ont lancé l’idée de créer une anten- ne d’Emmaüs dans le Val de Morteau,

chacun peut venir déposer, tous les jours et 24 heures sur 24, sur le côté du bâtiment. “Nous accep- tons tout, à condition que ça soit en bon état note Jean-Claude Vieille, le secrétaire de l’associa- tion présidée par Gérard Bri- sebard : vêtement, bric-à-brac, jouets, vélos, électroménager,

part au Secours catholique de Montbéliard. Des cartons de chaussures légères s’apprêtent à partir au Bénin. Nous avons fait récemment un don pour une asso- ciation de Bangui, “La voix du cœur”, dont la responsable est sœur Thérèse” énumère Jean- Claude Vieille pour illustrer les rôles multiples d’Emmaüs. Les Amis d’Emmaüs organisent des ventes un mercredi après- midi et un samedi par mois. À chaque fois, le public se pres- se. La formule marche si bien que l’endroit attire bien au-delà du public attendu. Il est égale- ment prisé, hélas, par des “bro- canteurs” ou des personnes qui viennent chiner, oubliant que le rôle d’Emmaüs est avant tout de proposer des articles à bas prix à ceux qui en ont le plus besoin.

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous connaître ! Vous le savez, nous pratiquons sur l'électromé- nager, télé, écran plat, son, hi-fi … des tarifs préférentiels grossiste . C'est-à-dire des prix plus avantageux que la grande distribution ou même Internet. Aujourd'hui, vous êtes de Morteau, Maîche, Pon- tarlier, Besançon voire même de Strasbourg, d’An- necy et de Suisse, à être intéressés par nos tarifs spécifiques. Néanmoins, notre priorité est la livraison de notre matériel sur la France et l’Europe … Si vous êtes intéressés par l'achat d'articles en électroménager, son, image … à tarif grossiste , vous pouvez venir nous rendre visite de 16h00 à 18h00 du lundi au jeudi et de 16h00 à 17h30 le vendredi , afin de ne pas gêner notre travail et nos expéditions. En vous remerciant de votre compréhension. Nous restons à votre entière disposition dans les horaires précités. Un petit mot du gérant : M. CASSAGNE Christophe

peluches, vaisselle. Ensuite, toutes ces mar- chandises sont remises dans le circuit écono- mique. Elles sont reven- dues à un prix

L’endroit attire bien au-delà du public attendu.

modique. Le public que l’on cible, c’est bien sûr les nécessiteux avant tout.” Fidèle au principe d’Emmaüs, le bénéfice des ventes réalisées est ensuite redistribué à des actions caritatives. “Une cargaison de vêtements que nous avons triée

Nos tarifs vont vous surprendre…

Besançon

Ch. Cassagne

Cordialement

L’équipe DI.COM remercie toutes les personnes qui se reconnaîtront, de part leur geste de sympathie.

Peugeot

Grossiste depuis 1994 45 rue de la Louhière 25500 MORTEAU

Les bénévoles d’Emmaüs aux Fins organisent des ventes deux fois par mois. Prochaines dates : mercredi 7 novembre après-midi et samedi 17 novembre toute la journée. Renseignements au 03 81 67 03 44.

“Chez Céline”

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V A L D E M O R T E A U

Restaurant

Villers-le-Lac “Mademoiselle Capucine” vous salue Elle a fait de sa passion un métier. À 45 ans, Emmanuelle Anguenot- Rième présente une collection de bijoux et de peinture qu’elle réalise.

Grand’Combe-Chateleu Le sapin président règne à nouveau sur le bois du Beugnon La municipalité avait souhaité qu’un successeur soit désigné pour rem- placer le sapin président qui a été frappé par la foudre en 2006. Le résineux a été désigné, il trône au lieu-dit les Envers. LES FINS - Tél. 03 81 67 58 94 (Anciennement Le Vallon) RESTAURANT OUVERT MIDI ET SOIR Vendredi 09 novembre >> CIVET DE CHEVREUIL Vendredi 16 novembre >> MOULES FRITES TÊTE DE VEAU ET TRIPES LES JOURS DE FOIRE * Sur présentation de cette publicité un apéritif OFFERT

E mmanuelle Anguenot- Rième expose ses créa- tions de bijoux et ses peintures à Villers-le- Lac jusqu’au 4 novembre dans la salle située à l’étage de la bou- langerie Viennet. À ses côtés, sa sœur, Carole Berthet, pré- sente un ensemble de luminaires qu’elle imagine et réalise. Les deux artistes viennent avec leurs œuvres à la rencontre du public local. Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuelle fait le chemin depuis Vieilley, où elle a son ate- lier, vers le Haut-Doubs où elle a ses racines. À Morteau, elle a géré pendant plusieurs années Capucine, un magasin de prêt- à-porter, avant de s’expatrier

aux portes de la Haute-Saône. C’est là dans ce petit village de 600 habitants qu’elle s’est mise à l’ouvrage avec sérénité. En tâtonnant, elle a affiné sa fibre artistique jusqu’à trouver son style. “C’est venu petit à petit.

originalité. Ensembles colorés ou alliant la sobriété du noir et du blanc, Emmanuelle Angue- not-Rième mêle perles et rubans soyeux, miroir et pâte de verre, métal et fil d’argent. Elle don- ne une âme au bijou fruit de son

*Alcool à consommer avec modération

imagination : la ligne s’appelle “Mademoisel- le Capucine.” À 45 ans, cette femme a commencé par expo- ser ses créations lors

J’ai touché à tout. J’ai mélangé des techniques. Finalement, j’ai beau- coup bricolé avant de trouver ma marque de fabrique” dit-elle.

La ligne s’appelle

“Mademoisel- le Capucine.”

Sa griffe, c’est un carré qui appa- raît dans l’ensemble de ses bijoux, qu’il s’agisse d’un collier, d’une bague, d’un bracelet ou d’une broche. C’est autour de ce fil rouge à la géométrie par- faite que se déclinent ces acces- soires de mode qui ont tous leur

des animations de villages et sur les marchés de Noël. Et puis de fil en aiguille, son travail a été remarqué par Érik Sébas- tian, le créateur de mode bison- tin. “Pour ses dix ans de carriè- re, il m’a demandé de créer les bijoux qui allaient mettre en valeur ses robes. Depuis cela, je fabrique les bijoux pour les vête- ments Érik Sébastian.” Sa pas- sion est devenue un métier. Emmanuelle Anguenot-Rième est désormais déclarée à la chambre de métiers du Doubs comme artisan plasticien. Un titre générique qui finale- ment lui convient puisqu’elle a élargi son univers artistique en s’essayant à la peinture. Là encore, son imagination vaga- bonde l’amène à coucher sur sa toile autre chose que de la pein- ture. Elle associe d’autres maté- riaux pour que ressorte de la toile l’effet matière, avec tou- jours en filigrane… un carré. Exposition visible jusqu’au 4 novembre à la boulangerie Viennet de Villers-le-Lac

L’ arbre impressionne par ses mensurations. 3,70 m de circonférence, 52mètres de hauteur pour un volume de 24 m 3 , c’est sûr, ce sapin-là a la carrure d’un président ! Gran- d’Combe-Chateleu s’est donné quelques mois pour désigner le successeur du résineux qui a été foudroyé le 13 juillet 2006 alors qu’il trônait aux Envers (dans les gorges du Doubs) depuis environ 350 ans. Son règne aura duré 30 ans. En mai dernier, une cen- taine de personnes, toutes géné- rations confondues avait assis- té avec émotion à l’abattage de ce qui restait de ce géant des forêts de 51 m de hauteur. Évelyne

Boillot, maire de Grand’Combe- Chateleu avait alors souhaité qu’un nouveau sapin président, soit reconnu comme tel. Les ser- vices de l’office nationale des forêts se sont donc mis en quête du can- didat. La cérémonie d’investiture s’est déroulée samedi 27 octobre, aux Envers. C’est là que se trouve l’élu des bois du Beugnon qui s’éten- dent sur 375 hectares. La mani- festation a eu lieu en présence des enfants des écoles et de la société de musique. Le site a été aménagé par la communauté de communes du Val de Morteau. Au-delà de l’aspect folklorique de cette élection, Évelyne Boillot a

voulu dans sa démarche, aller au- delà du symbole. “Il y a en effet une volonté de pérenniser une tra- dition. Mais il y a surtout une volonté de sensibiliser les enfants sur ce que représente la forêt en termes de patrimoine” explique- t-elle. C’est la raison pour laquelle un travail pédagogique a été réalisé avec les écoliers, qui impliquait les enseignants et les services de l’O.N.F. qui ont emmené les enfants de Grand’Combe-Chate- leu à la rencontre dumilieu fores- tier local. L’inauguration du nou- veau sapin président a été le point d’orgue de cette opération.

Emmanuelle Anguenot-Rième fait aussi des bijoux pour le créateur Érik Sébastian.

Rattachée au centre hospitalier de Lausanne, Sarah Fattet est également chercheu- se à l’institut Curie de Paris. C’est pour financer ses recherches que l’association Réagir en lutte contre le cancer pédiatrique étend son appel à la solidarité en Suisse. La solidarité devient transfrontalière avec Réagir Association Pépinières Dans la publicité consacrée le mois dernier aux pépinières de Pierrefontaine, il manquait l’adresse du site Internet de cette entreprise : www.lapepinierepplv.com

R éagir vient de jeter le pre- mier pont d’une solidari- té transfrontalière entre la France et la Suisse. Cette association du Haut-Doubs est mobilisée depuis quatre ans dans la lutte contre le cancer pédiatrique. Une poignée de

à l’institut Curie” indique Natha- lie Pèpe-Aubry, membre de l’as- sociation parrainée notamment par le footballeur Mickaël Isa- bey. Parce que la maladie n’a pas de frontière, il n’y a pas de rai- son à ce que la solidarité en ait

sés à l’institut Curie pour sou- tenir en particulier les recherches du docteur Sarah Fattet. Cette pédiatre qui travaille sur le médulloblastome, la plus fré- quente tumeur cérébrale maligne chez l’enfant, est un relais important pour Réagir. De nationalité helvétique, elle est à la fois rattachée au centre hospitalier universitaire de Lau- sanne et chercheur à l’institut Curie. Sarah Fattet est le meilleur exemple pour démon- trer que la recherche n’a pas de frontière et qu’elle peut profi- ter à tous. L’initiative lancée par Claudia Moreno et Réagir est une première action. Il devrait y en avoir d’autres pour associer peut-être les grandes entreprises horlogères à cette lutte contre la maladie.

* voir conditions en magasin

bénévoles qui a été confrontée à la mala- die, se démène pour collecter des fonds, afin d’accompagner la recherche qui progres-

une. C’est pour cela que Réagir s’est tour- née vers la Suisse pour tenter de rallier la population et les entrepreneurs à la

“Nous avons fait don de 75 000 euros à l’institut Curie.”

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se à petits pas dans ce domai- ne, et favoriser la prise en char- ge de la douleur de ces jeunes malades. Réagir a décidé de soutenir l’ins- titut Curie à Paris où une uni- té de recherche travaille spécia- lement sur le cancer pédiatrique. “En moins de quatre ans, nous avons fait don de 75 000 euros

cause qu’elle soutient. Un pre- mier pas vient d’être fait en ce sens par l’intermédiaire de Clau- dia Moreno, responsable de Lineac, un organisme de forma- tion basé à La Chaux-de-Fonds. Le 24 octobre, elle a organisé son premier congrès de Res- sources Humaines dont la tota- lité des bénéfices seront rever-

V A L D E M O R T E A U

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Manifestation Le Pérou s’invite au Barboux Vente de vêtements pour enfants, concerts, animations… Le mou- vement d’espoir et d’union humanitaire de Villers-le-Lac organise une manifestation au profit du Pérou.

Morteau

En bref…

Le chef des pompiers est en poste L e major Philippe Kauff- mann est officiellement, depuis la passation de com-

Tremplin Le transformateur électrique du quartier du Tremplin à Morteau a été entièrement redécoré par cinq travailleurs handicapés de l’E.S.A.T. deMorteau (ex-C.A.T.) sur le thème du saut du Trem- plin qui a fait les grandes heures sportives de Morteau. Déguisements Concours de déguisements de Halloween à l’office de tourisme de Villers-le-Lac le 31 octobre jusqu’à 17 heures. Prise de pho- tos des déguisés. Le 2 novembre sera élu le déguisement le plus effrayant. Petits et grands peu- vent participer. Récompense au gagnant : des bons d’achat dans les commerces de Villers. Rens. : 03 81 68 00 98. Cinéma Le 18 ème festival du film de Mor- teau se déroule jusqu’au 3 novembre. Cette année, le fes- tival visite le nouveau cinéma allemand et autrichien. 22 films à l’affiche. Rens. : 03 81 67 04 25. Photos À voir à la boulangerie Viennet (Villers-le-Lac) jusqu’au 11 novembre, une exposition de photos signées Jacques Dornier, du club Handisport du Haut- Doubs. Thème : la Bible au quo- tidien. “Photos certifiées conformes, textes (pas toujours) aux normes…” annonce l’affiche.

vention qui regroupe huit com- munes pour 16 000 habitants. En 2006, les pompiers de Mor- teau sont intervenus à 698 reprises. Pour 58 % des interven- tions, il s’agissait de secours à personnes. 10 % des appels concernaient des incendies et les 18 % restants, des opérations “diverses” (destruction de nids de guêpes…). Le major Philippe Kauffmann est originaire du service dépar- temental d’incendie et de secours des Vosges.

L e 10 novembre, à par- tir de 14 heures, la sal- le des fêtes du Barboux se transformera en un lieu de vente de vêtements pour enfants collectés auprès de familles du Haut-Doubs. Le bénéfice de cette opération orga- nisée par le mouvement d’es- poir et d’union humanitaire (M.E.U.H.), servira à soutenir les projets que cette nouvelle association de Villers-le-Lac mène pour le Pérou. “ Nous avons ciblé la région de Cuzco, où nous voulons investir ces fonds soit dans un projet éducatif, soit dans

un projet médical” expliquent les représentants de l’associa- tion. Le rendez-vous du 10 novembre est donc le premier d’une série

heures de bus dans des condi- tions difficiles pour accéder à un hôpital. Notre but est pour- quoi pas de mettre en place un centre de soins.” Si cette asso-

mandement du 8 octobre dernier, le nouveau chef du centre d’in- cendie et de secours de Morteau. Dans le même temps, l’ancien chef de centre, Bernard Lambert, nommé le mois dernier à l’état- major du groupement Sud des pompiers à Pontarlier, a reçu ses galons de capitaine. Les sapeurs-pompiers de Mor- teau sont actuellement 53, res- ponsables d’un secteur d’inter-

de manifestations que ces bénévoles s’apprêtent à programmer pendant les deux prochaines années, le temps de réunir une somme suffisante avant

ciation cible d’abord le Pérou, elle envisage ensuite d’étendre sa zone d’intervention sur d’autres continents com- me l’Afrique, au Séné-

“Nous avons ciblé la région de Cuzco.”

de s’envoler pour ce pays d’Amé- rique latine où ils concrétise- ront un projet. “En dehors des deux grandes villes que sont Lima et Arequipa, la campagne est pauvre. Il faut faire des

gal par exemple, un pays où elle a également des connaissances. La vente de vêtement est le point fort de l’opération au Barboux. Ce n’est pas le seul puisque tout au long de l’après-midi des ate- liers de création seront propo- sés aux enfants. Le soir, dès 19 h 30, l’ambiance aura entre autres la couleur de l’Amérique latine lors du concert qui réuni- ra plusieurs groupes. Émilie tout d’abord, en lever de rideau et ses chansons françaises, céde- ra ensuite sa place à Quetzal, puis à Los Criollos (salsa). C’est avec Téféo (Tribal funk) que se terminera la soirée. En attendant, l’association lan- ce un appel à toutes les familles qui veulent se débarrasser de vêtements pour enfant (en bon état). Il est possible de les dépo- ser à la M.J.C. de Villers-le- Lac pendant les heures d’ou- verture.

Le major Philippe Kauffmann était auparavant pompier dans les Vosges.

Renseignements au 06 88 09 02 65

Entrée : 6 euros à partir de 18 heures pour les concerts

Une manifestation au profit des enfants du Pérou.

Villers-le-Lac GH Auto Service est dans ses nouveaux murs Le garage créé par Damien Grenouillet et Jacques Henriet est désormais installé dans de vastes locaux modernes sur la zone artisanale de la Griot- te, qui regroupe le hall de vente et d’exposition et l’atelier réparation.

Passat SW TDI 140 4 MOTION SPORT 2/2006 - 31 000 km GPS COULEUR Radar av et ar - Reg 28 900 € Corsa 1.2 Enjoy 12/2003 - gris alu 63 000 km 6 990 € Hyundai Tucson 2.0 Crdi 4WD Pack Lux 10/2004 - 62 000 km 17 900 €

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I l est désormais oublié le petit chalet où Damien Grenouillet et Jacques Henriet vendaient leurs véhicules sur la zone arti- sanale de la Griotte à Villers- le-Lac. À la place, un imposant bâtiment abrite désormais le hall d’exposition des véhicules, les bureaux et l’atelier désor- mais regroupés au même endroit. Car GH Auto Service, c’est non seulement un des prin- cipaux vendeurs de voitures du Val de Morteau mais l’entrepri- se assure aussi l’entretien et la réparation des véhicules. “Com-

sérail, ils ont mis leur amour de la belle mécanique en commun pour créer, dès 1999, l’entrepri- se qui emploi aujourd’hui une dizaine de personnes entre le siège social de Vil- lers-le-Lac, l’anten- ne de Morteau créée l’an dernier et plu- sieurs stations de lavage de voitures (Morteau, Villers-le-Lac, Gray, Saint-Vit et Pontarlier). L’an dernier, GH Auto Service a vendu 420 voitures. La force du garage de Villers-le-Lac, c’est sa capacité d’adaptation aux demandes précises de ses clients. “Nous vendons essentiellement des véhicules d’occasion mais nous faisons aussi du neuf, toutes marques. Ce sont des véhicules d’usine ou de collaborateurs à très faible kilométrage. Com- me nous faisons toutes les marques et tous les modèles, l’avantage c’est qu’un client peut nous rester fidèle, conserver le même interlocuteur, même s’il souhaite changer de marque. Et nous assurons également la mise à disposition gratuite de véhi- cules pour nos clients” précise Damien Grenouillet.

me l’atelier était au-dessus de Villers, les gens ne savaient pas toujours que l’on assurait l’en- tretien. Maintenant que nous sommes dans nos nouveaux locaux, cela ne fait plus aucun doute” commente Damien Grenouillet, un des deux associés de cet- te entreprise qui organisait ses portes ouvertes les 27 et 28 octobre. GHAuto Service, c’est l’aventu- re de deux passionnés d’auto- mobiles. N’étant pas issus du

En 2006, GH Auto Service a vendu 420 voitures.

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GH Auto Service à Villers-le-Lac. Renseignements au 03 81 68 43 26.

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