Journal C'est à Dire 126 - Octobre 2007

É C O N O M I E

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Prendre le temps de déguster du vrai et du bon Le “slow food” arrive en Franche-Comté. Cet art de vivre venu d’Italie a désormais une antenne dans notre région. Pour les épicuriens. L’anti “fast-food”

“M anger slow” ou en français “manger lentement” : ceci n’est pas le slogan d’une de ces grandes campagnes nationales incitant les Français à adop- ter une meilleure hygiène de vie

tie officielle du convivium de Franche-Comté, Slow Food avait d’ailleurs choisi de mettre la pomme de terre à l’honneur car, le saviez-vous, 2008 sera l’an- née du tubercule en a décidé l’O.N.U. Grâce à ses qualités biologiques et nutritives, le fécu- lent est en effet un des moyens de mieux se nourrir dans les pays en développement. En Franche-Comté, cette jour- née était l’occasion pour deux restaurants de servir des menus spéciaux slow food. “On n’est pas dans l’hypergastronomique ni dans l’hyperbio. On prend plaisir” souligne Jean-Claude Augé. “On veut vanter l’effet bénéfique de la bonne bouffe.” Le convivium franc-comtois va édifier, d’ici la fin de l’année, un programme proposant ren- contres gastronomiques et valo- risation des produits naturels de la région.

revivre des produits qui dispa- raissent, le tout dans un esprit convivial. On est plus dans la proposition que dans la dénon- ciation” explique Jean-Claude Augé, le président. Le chef d’entreprise et artiste

mais bien la devise du très sérieux mou- vement international Slow food. L’association est née en 1989 en Italie, alors que Mac Do

peintre a convaincu son ami restaurateur Chris- tophe Menozzi d’im- planter Slow Food dans la région, pour mieux faire passer le messa- ge. “Chacun adhère à

Rencontres gas- tronomiques et

valorisation des produits.

souhaite ouvrir une enseigne à Rome. Elle compte aujourd’hui 82 000 adhérents dans 50 pays et une nouvelle antenne : le “convivium de Franche-Comté”. “L’idée, c’est de revenir à une nourriture saine, favoriser l’ap- prentissage du goût et faire

titre personnel. On n’est pas un mouvement professionnel” pré- cise le président. Au-delà de l’envie de renouer avec le plaisir, les adhérents prônent un modèle d’agricultu- re moins intensif, plus respec- tueux de l’environnement ani- mal comme végétal. Ils encou- ragent aussi les initiatives d’ai- de alimentaire aux pays en voie de développement. Pour sa jour- née internationale le 15 sep- tembre, qui fut la première sor-

Jean-Claude Augé, président du “convivium de Franche-Comté”.

PUBLI-INFORMATION

La piscine écologique est en vogue dans le Haut-Doubs L’entreprise Jardins Passion, spécialisée dans l’aménagement de ces bassins naturels, se félicite de l’adhésion grandissante

A.B.

Morteau

Le Paris pour Noël Les travaux de rénovation du cinéma de la Gran- de rue à Morteau se poursuivent. Le premier film devrait y être projeté à Noël.

M ontlebon, Damprichard, Loray, Villers-le-Lac, Charquemont… Dans toutes ces communes du Haut-Doubs des particuliers ont ou vont investir dans des piscines naturelles. Ces baignades écologiques, qui s’im- posent comme une alternative aux pis- cines traditionnelles, trouvent progres- sivement leur public. L’entreprise Jar- dins Passion du Bélieu, qui était pré- sente au salon de l’habitat, est à l’ori- gine de ce dynamisme. Avant-gardiste dans l’installation de ce genre d’équi- pement, elle rayonne aujourd’hui sur l’ensemble de la Franche-Comté depuis 3 ans. Alors que s’ouvre le Grenelle de l’envi- ronnement, ces bassins ont toute leur légitimité aux yeux d’une population sensible à l’écologie. Des collectivités en France y souscrivent également. Ces piscines naturelles sont intéres-

santes à plusieurs titres. Elles deman- dent peu d’entretien. L’eau est dou- ce, sans traitements chimiques (chlore et autres additifs), ni U.V. Elle s’épure grâce à des plantes et se réchauffe très vite grâce à l’aménagement de zones de plage. Ces baignades sont en har- monie avec l’environnement qui les entoure, elles épousent l’âme de votre jardin.

L es entreprises s’affairent. Les travaux de rénova- tion du cinéma mortua- cien avancent bon train. Com- me prévu, le Paris devrait ouvrir ses portes pour Noël. Les spec- tateurs seront surpris de décou- vrir cette nouvelle salle dessi- née par l’architecte Patrick Mas- son. Les volumes restent inchan- gés, contraints par la structu- re même du bâtiment. Le nombre de places est constant avec 121 fauteuils, dont quatre sont réservés à des personnes à mobilité réduite. En revanche, le sens de pro- jection est inversé pour des rai- sons de commodité. Avant, le spectateur qui achetait son billet à la caisse devait ressortir du bâtiment pour entrer dans la salle. Ce ne sera plus le cas. Le Paris aura aussi un niveau de confort équivalent à celui des cinémas actuels. La communauté de communes du Val de Morteau qui a acquis les murs et le fonds de commerce pour 135 000 euros en 2005,

investit 316 000 euros (hors taxes) dans la rénovation de ce lieu culturel. Sur cette enve- loppe, 41 000 euros sont réser- vés à l’achat de matériel de pro- jection. Dans ce projet, la collectivité est subventionnée à 30 % par le Conseil général du Doubs qui a participé à l’investissement immobilier. Le Conseil régional de son côté apporte 20 % pour l’achat des fauteuils et du maté- riel de projection. Le C.N.C. (centre national du cinéma) finance enfin 20 % de l’inté- gralité du projet. Le Paris sera placé en location- gérance par la communauté de communes du Val de Morteau. Pour commencer, ce sont les anciens propriétaires du ciné- ma, le couple Gagliardi, qui devrait assurer le fonctionne- ment du cinéma après avoir consacré toute son énergie à fai- re vivre le 7 ème art dans cette sal- le généraliste, pour laquelle 19 000 entrées par an sont attendues.

LE BÉLIEU Tél. : 03 81 67 65 98 sin, 80 % de l’espace est réservé à la baignade et 20 % seulement à la fil- tration naturelle. Le concept s’adapte donc aux terrains les plus petits. Le second point est esthétique. Jardins Passion crée des bassins à la forme et à la taille souhaitée par le client. Ces spécialistes peuvent lui donner un carac- tère sauvage ou, à l’inverse, très contemporain. Ainsi la baignade peut prendre l’allure d’un étang où les végé- taux sont très présents ou alors celle d’une piscine traditionnelle originale où le système de filtration, toujours naturel, est discret. Pour les particuliers qui ont un projet de piscine naturelle, c’est maintenant qu’il faut commencer à en dessiner les contours pour pouvoir profiter de la baignade dès le début de l’été. Jar- din Passions vous accueille et vous guide dans le projet qui vous corres- pond. Le bassin peut être moderne ou sauvage, dans tous les cas, le traitement de l’eau est fait par des plantes. Dans le Haut-Doubs, de plus en plus particuliers se laissent sédui- re par ces baignades naturelles qui épousent l’environnement.

“On peut travailler sur des projets très nature.”

Aussi l’implantation du bassin s’accompagne d’un aménagement pay- sager. “On peut travailler sur des projets très natu- re ou au contraire très modernes” précise Jar- dins Passion qui com-

mercialise la marque Teichmeister, un système allemand qui présente un double avantage par rapport à ses concurrents. Tout d’abord, pour un bas-

RENSEIGNEMENTS : JARDINS PASSION E-mail : contact@piscines-ecologiques.fr - Site : www.piscines-ecologiques.fr

Le sens de projection de la salle a été inversé.

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