Journal C'est à Dire 126 - Octobre 2007

“Chez Céline”

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V A L D E M O R T E A U

Restaurant

Villers-le-Lac “Mademoiselle Capucine” vous salue Elle a fait de sa passion un métier. À 45 ans, Emmanuelle Anguenot- Rième présente une collection de bijoux et de peinture qu’elle réalise.

Grand’Combe-Chateleu Le sapin président règne à nouveau sur le bois du Beugnon La municipalité avait souhaité qu’un successeur soit désigné pour rem- placer le sapin président qui a été frappé par la foudre en 2006. Le résineux a été désigné, il trône au lieu-dit les Envers. LES FINS - Tél. 03 81 67 58 94 (Anciennement Le Vallon) RESTAURANT OUVERT MIDI ET SOIR Vendredi 09 novembre >> CIVET DE CHEVREUIL Vendredi 16 novembre >> MOULES FRITES TÊTE DE VEAU ET TRIPES LES JOURS DE FOIRE * Sur présentation de cette publicité un apéritif OFFERT

E mmanuelle Anguenot- Rième expose ses créa- tions de bijoux et ses peintures à Villers-le- Lac jusqu’au 4 novembre dans la salle située à l’étage de la bou- langerie Viennet. À ses côtés, sa sœur, Carole Berthet, pré- sente un ensemble de luminaires qu’elle imagine et réalise. Les deux artistes viennent avec leurs œuvres à la rencontre du public local. Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuelle fait le chemin depuis Vieilley, où elle a son ate- lier, vers le Haut-Doubs où elle a ses racines. À Morteau, elle a géré pendant plusieurs années Capucine, un magasin de prêt- à-porter, avant de s’expatrier

aux portes de la Haute-Saône. C’est là dans ce petit village de 600 habitants qu’elle s’est mise à l’ouvrage avec sérénité. En tâtonnant, elle a affiné sa fibre artistique jusqu’à trouver son style. “C’est venu petit à petit.

originalité. Ensembles colorés ou alliant la sobriété du noir et du blanc, Emmanuelle Angue- not-Rième mêle perles et rubans soyeux, miroir et pâte de verre, métal et fil d’argent. Elle don- ne une âme au bijou fruit de son

*Alcool à consommer avec modération

imagination : la ligne s’appelle “Mademoisel- le Capucine.” À 45 ans, cette femme a commencé par expo- ser ses créations lors

J’ai touché à tout. J’ai mélangé des techniques. Finalement, j’ai beau- coup bricolé avant de trouver ma marque de fabrique” dit-elle.

La ligne s’appelle

“Mademoisel- le Capucine.”

Sa griffe, c’est un carré qui appa- raît dans l’ensemble de ses bijoux, qu’il s’agisse d’un collier, d’une bague, d’un bracelet ou d’une broche. C’est autour de ce fil rouge à la géométrie par- faite que se déclinent ces acces- soires de mode qui ont tous leur

des animations de villages et sur les marchés de Noël. Et puis de fil en aiguille, son travail a été remarqué par Érik Sébas- tian, le créateur de mode bison- tin. “Pour ses dix ans de carriè- re, il m’a demandé de créer les bijoux qui allaient mettre en valeur ses robes. Depuis cela, je fabrique les bijoux pour les vête- ments Érik Sébastian.” Sa pas- sion est devenue un métier. Emmanuelle Anguenot-Rième est désormais déclarée à la chambre de métiers du Doubs comme artisan plasticien. Un titre générique qui finale- ment lui convient puisqu’elle a élargi son univers artistique en s’essayant à la peinture. Là encore, son imagination vaga- bonde l’amène à coucher sur sa toile autre chose que de la pein- ture. Elle associe d’autres maté- riaux pour que ressorte de la toile l’effet matière, avec tou- jours en filigrane… un carré. Exposition visible jusqu’au 4 novembre à la boulangerie Viennet de Villers-le-Lac

L’ arbre impressionne par ses mensurations. 3,70 m de circonférence, 52mètres de hauteur pour un volume de 24 m 3 , c’est sûr, ce sapin-là a la carrure d’un président ! Gran- d’Combe-Chateleu s’est donné quelques mois pour désigner le successeur du résineux qui a été foudroyé le 13 juillet 2006 alors qu’il trônait aux Envers (dans les gorges du Doubs) depuis environ 350 ans. Son règne aura duré 30 ans. En mai dernier, une cen- taine de personnes, toutes géné- rations confondues avait assis- té avec émotion à l’abattage de ce qui restait de ce géant des forêts de 51 m de hauteur. Évelyne

Boillot, maire de Grand’Combe- Chateleu avait alors souhaité qu’un nouveau sapin président, soit reconnu comme tel. Les ser- vices de l’office nationale des forêts se sont donc mis en quête du can- didat. La cérémonie d’investiture s’est déroulée samedi 27 octobre, aux Envers. C’est là que se trouve l’élu des bois du Beugnon qui s’éten- dent sur 375 hectares. La mani- festation a eu lieu en présence des enfants des écoles et de la société de musique. Le site a été aménagé par la communauté de communes du Val de Morteau. Au-delà de l’aspect folklorique de cette élection, Évelyne Boillot a

voulu dans sa démarche, aller au- delà du symbole. “Il y a en effet une volonté de pérenniser une tra- dition. Mais il y a surtout une volonté de sensibiliser les enfants sur ce que représente la forêt en termes de patrimoine” explique- t-elle. C’est la raison pour laquelle un travail pédagogique a été réalisé avec les écoliers, qui impliquait les enseignants et les services de l’O.N.F. qui ont emmené les enfants de Grand’Combe-Chate- leu à la rencontre dumilieu fores- tier local. L’inauguration du nou- veau sapin président a été le point d’orgue de cette opération.

Emmanuelle Anguenot-Rième fait aussi des bijoux pour le créateur Érik Sébastian.

Rattachée au centre hospitalier de Lausanne, Sarah Fattet est également chercheu- se à l’institut Curie de Paris. C’est pour financer ses recherches que l’association Réagir en lutte contre le cancer pédiatrique étend son appel à la solidarité en Suisse. La solidarité devient transfrontalière avec Réagir Association Pépinières Dans la publicité consacrée le mois dernier aux pépinières de Pierrefontaine, il manquait l’adresse du site Internet de cette entreprise : www.lapepinierepplv.com

R éagir vient de jeter le pre- mier pont d’une solidari- té transfrontalière entre la France et la Suisse. Cette association du Haut-Doubs est mobilisée depuis quatre ans dans la lutte contre le cancer pédiatrique. Une poignée de

à l’institut Curie” indique Natha- lie Pèpe-Aubry, membre de l’as- sociation parrainée notamment par le footballeur Mickaël Isa- bey. Parce que la maladie n’a pas de frontière, il n’y a pas de rai- son à ce que la solidarité en ait

sés à l’institut Curie pour sou- tenir en particulier les recherches du docteur Sarah Fattet. Cette pédiatre qui travaille sur le médulloblastome, la plus fré- quente tumeur cérébrale maligne chez l’enfant, est un relais important pour Réagir. De nationalité helvétique, elle est à la fois rattachée au centre hospitalier universitaire de Lau- sanne et chercheur à l’institut Curie. Sarah Fattet est le meilleur exemple pour démon- trer que la recherche n’a pas de frontière et qu’elle peut profi- ter à tous. L’initiative lancée par Claudia Moreno et Réagir est une première action. Il devrait y en avoir d’autres pour associer peut-être les grandes entreprises horlogères à cette lutte contre la maladie.

* voir conditions en magasin

bénévoles qui a été confrontée à la mala- die, se démène pour collecter des fonds, afin d’accompagner la recherche qui progres-

une. C’est pour cela que Réagir s’est tour- née vers la Suisse pour tenter de rallier la population et les entrepreneurs à la

“Nous avons fait don de 75 000 euros à l’institut Curie.”

MAÎCHE 4 rue Montalembert - 03 81 64 01 32 MORTEAU 20 Grande Rue - 03 81 67 81 50

se à petits pas dans ce domai- ne, et favoriser la prise en char- ge de la douleur de ces jeunes malades. Réagir a décidé de soutenir l’ins- titut Curie à Paris où une uni- té de recherche travaille spécia- lement sur le cancer pédiatrique. “En moins de quatre ans, nous avons fait don de 75 000 euros

cause qu’elle soutient. Un pre- mier pas vient d’être fait en ce sens par l’intermédiaire de Clau- dia Moreno, responsable de Lineac, un organisme de forma- tion basé à La Chaux-de-Fonds. Le 24 octobre, elle a organisé son premier congrès de Res- sources Humaines dont la tota- lité des bénéfices seront rever-

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