Journal C'est à Dire 126 - Octobre 2007

É C O N O M I E - C O M M E R C E

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De nouveaux visages au tabac-presse Damprichard

Travaux

Améliorer la route Les Fins-Morteau

L e Conseil général lance- ra l’année prochaine une étude pour améliorer le carrefour entre la R.D. 437 et les voies communales qui des- servent les Suchaux et la rue de la Diligence, à la sortie des Fins. Une campagne de sondages a été effectuée début octobre au lieu-dit Sous les Roches, à l’en- droit où se croisent la dépar- tementale qui relie Les Fins à Morteau, et les routes commu- nales qui descendent sur les Suchaux et montent rue de la Diligence. Ce secteur, jugé dan- gereux, a déjà fait l’objet de plu- sieurs accrochages. “ La confi- guration du site, et plus parti- culièrement la topographie, nuit

A près cinq ans à la tête du tabac-presse de Dam- prichard, Philippe et Marylène Rondot ont cédé les rênes du commerce de la rue du Général De Gaulle à Bruno Prud’hon. Depuis le 1er octobre, il est seul aux commandes, épaulé par une vendeuse, Romy Tranier.

à la lisibilité du carrefour” confir- ment les services du Conseil général. L’importance du trafic à cet endroit-là, environ 10 000 véhi- cules par jour, rend les échanges difficiles avec les deux voies adjacentes. Et le contexte géo- logique du secteur génère des affaissements de la partie aval de la chaussée. Un aménagement, actuellement à l’étude, aurait pour objectif de stabiliser les talus et la chaus- sée et d’améliorer la perception du carrefour, notamment en redimensionnant le “tourne à gauche” avec un bordurage des îlots centraux. L’étude de fai- sabilité devrait aboutir début 2008.

ne bien, je ne regrette vraiment pas mon choix” affirme M. Pru- d’hon. Avec ce changement de proprié- taire, le tabac-presse de Dam- prichard élargit ses prestations et ses horaires d’ouverture. “Nous souhaitons nous diri- ger vers un commerce multiser-

vice. Dans cet objec- tif, nous développe- rons les jouets et la bimbeloterie. Nous sommes en train de tester les produits qui

“Nous dévelop- perons les jouets et la bimbeloterie.”

Originaire du Russey, Bruno Prud’hon a choi- si de quitter son tra- vail de frontalier après plus de vingt ans pas-

Bruno Prud’hon est épaulé par Romy Tranier. Ils sont tous deux originaires du plateau de Maîche.

au lieu de 8 heures, pour pou- voir capter notamment le public des frontaliers qui partent au travail. Le tabac-presse est désormais ouvert de 6 h 30 à midi et de 14 heures à 19 heures les lun- dis, mardis et vendredis. Le jeu-

di, il ouvre de 6 h 30 à midi et de 16 heures à 19 heures. le samedi, de 7 heures à midi et de 14 heures à 19 heures. Le dimanche enfin, le commerce ouvre ses portes de 7 heures à midi. Renseignements au 03 81 44 57 85.

sés de l’autre côté de la frontiè- re. Les anciens responsables du tabac-presse étant ses mais, “c’est vraiment l’opportunité qui m’a permis de reprendre ce com- merce. C’est une affaire qui tour-

marchent le mieux pour pou- voir étoffer l’offre d’ici Noël” affirme le nouveau gérant. Du côté des plages horaires, le principal changement est une ouverture plus matinale : 6 h 30,

L’institut du cancer est sur les rails Santé

Social Moins de RMistes dans le Doubs F aut-il y voir les premiers effets de la politique nationale en faveur de l’emploi ou, plus proche de nous, l’action du Conseil géné- ral du Doubs en matière d’insertion ? Une bonne nouvelle en tout cas, le nombre d’allocataires du R.M.I. dans notre département est en baisse. Ils étaient encore 7 092 à bénéficier de ce revenu minimal au début de l’année et moins de 6 700 au 31 juillet dernier. Le département du Doubs s’est engouffré dans les dispositifs des contrats aidés. Ainsi, 168 contrats d’insertion sont en cours et 604 contrats d’avenir. C’est notamment le cas dans l’Éducation Nationale avec la signature au 1 er septembre dernier de nou- veaux contrats d’avenir ou leur renouvellement sur des postes d’ac- compagnement d’élèves handicapés.

monotones où patientent les malades. Si la qualité des soins prodigués dans les services de cancérologie de Minjoz ne fait aucun dou- te, voilà les conditions d’accueil qui ne sont plus dignes d’un hôpital au XXI ème siècle. L’institut régional fédératif du cancer com- prendra les activités suivantes : radiothéra- pie, chimiothérapie, curiethérapie, plateau de consultation, hospitalisation d’oncologie ainsi que des espaces dédiés aux soins de support, aux dispositifs d’annonce, aux asso- ciations d’usagers, à la Ligue et aux actions de prévention, dépistage, recherche et registre du cancer. Le projet a reçu le soutien offi- ciel de l’Institut National du Cancer. La Franche-Comté est une des dernières régions françaises à ne pas disposer d’un outil unique de lutte contre le cancer.

L’ institut fédératif du cancer est désor- mais le projet numéro 1 de la région dans le plan Hôpital 2012. Cet aveu de Patrice Blémont, le directeur de l’Agen- ce régionale d’Hospitalisation, devrait ras- surer ceux qui, depuis plusieurs mois, por- tent cet ambitieux projet à bout de bras. Une enveloppe de 25 millions d’euros doit être débloquée pour réaliser, d’ici 2011, une nouvelle construction sur l’emprise de l’hô- pital Minjoz, sur un terrain de 17 000 m 2 , entièrement dédiée à la prise en charge des personnes atteintes de cancer. “La construc-

tion de cet institut du cancer sera coordon- née avec la rénovation complète du plateau biologique de l’hôpital” poursuit Patrice Blé- mont. “La création de cet institut, véritable pôle d’excellence, permettra entre autres de pérenniser sur Besançon des équipes de valeur” ajoute Xavier Pivot, chef du service oncolo- gie médicale au C.H.U. D’ici quatre ans, les malades auront, enfin, de nouvelles conditions d’accueil. Car pour l’instant, ce n’est guère engageant. Au niveau - 2, enterré dans les sous-sols de l’hôpital Minjoz, des pièces sans fenêtres, des couloirs

Stéphane Vermot à droite entouré de ses deux collaborateurs.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Cap Architecture prend le vent de l’innovation L’entreprise du Russey vient de s’installer dans ses nouveaux bureaux. Un bâti- ment vitrine ossature bois qui démontre toute l’étendue de son savoir-faire tant dans la création d’un projet architectural que dans l’aménagement intérieur.

C ap Architecture vient de quitter son bureau étriqué de la rue De Lattre de Tassigny au Russey pour s’installer dans ses nou- veaux locaux : un bâtiment ossature bois de 125 m 2 situé face à Super U. La construction est facilement identifiable à son toit arrondi qui coiffe la partie centrale. Elle est habillée de mélèze, un matériau réputé imputrescible, agré-

mentée de vastes surfaces vitrées, et surtout elle repose sur des pilotis qui l’isolent entièrement du sol. À l’intérieur, l’espace est ouvert et rythmé par des couleurs vives, cha- leureuses, associées avec harmonie. Au centre, un poêle permet de chauf- fer l’ensemble de la structure bois. À l’extérieur enfin, des panneaux pho- tovoltaïques ont été installés sur 22 m 2

“Plus besoin de système de chauffage.”

pour produire de l’électricité. Avec la réalisation de ses propres bureaux, l’entreprise Cap Architectu- re démontre l’étendue de son savoir- faire, tant dans sa capacité à dessiner l’enveloppe extérieure d’une construc- tion que dans son architecture inté- rieure (choix des matériaux, position- nement des meubles et des luminaires dès l’avant-projet.) “Notre confort de travail et surtout l’accueil de la clien- tèle est incomparable avec ce que l’on a pu vivre dans nos anciens locaux” admet Stéphane Vermot, fondateur et gérant de Cap Architecture. Avec ce projet, la société du Russey prend un nouveau cap. Mais elle n’est pas arrêtée sur un seul point de l’ho- rizon de la construction qui pourrait être la maison ossature bois. Ce type de réalisation n’est qu’un des segments du champ d’intervention de l’entrepri- se. Il est en réalité beaucoup plus vas- te grâce à l’association des compétences de Stéphane Vermot et de ses deux collaborateurs, Alexandre Colisson et Emmanuel Cornali. “Les techniques que l’on utilise aujourd’hui nous per- mettent de dire oui à beaucoup de pro-

jets. Nous intervenons aussi bien dans la création que dans la rénovation de maisons anciennes. Ça peut-être aussi des bâtiments à vocation com- merciale comme le restaurant des Per- ce-Neige à Bonnétage où nous avons repris toute la décoration intérieure. En matière de construction, tout est réalisable : de l’ossature bois comme de la brique monomur ou de la mai- son traditionnelle” ajoute Stéphane Vermot. Cap Architecture est sensible aux évo- lutions du marché où émergent les constructions dites respectueuses de l’environnement. Dans ce domaine, les deux prochaines étapes que la peti- te équipe s’est fixées sont d’être en mesure de proposer à la clientèle des maisons très basse consommation d’énergie, et ensuite “des maisons pas- sives où il n’y a plus besoin de systè- me de chauffage.” Ces techniques sont rodées dans d’autres pays d’Europe comme l’Autriche, l’Allemagne ou la Norvège mais sont encore balbutiantes en France. Nous nous devons de don- ner l’impulsion pour encourager ces nouveaux concepts.

Le bâtiment de Cap Architecture est situé dans la zone commerciale du Russey face à Super U.

Zone Commerciale “Les Rondeys” 25210 LE RUSSEY TÉL. 03 81 43 79 56 - FAX. 03 81 43 78 97 cap-architechture@wanadoo.fr

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