La Presse Pontissalienne 175 - Mai 2014

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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N° 175

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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MAI 2014

LES POUVOIRS PUBLICS ANNONCENT LA TOLÉRANCE ZÉRO ACCIDENTS DE LA ROUTE : L’HÉCATOMBE

Déjà 13 morts sur les routes du Doubs

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 8

LE DOSSIER p. 20 à 24 L’année des jumelages 50 ans de relations : souvenirs, souvenirs…

TERROIR

p. 36

Distillerie Guy : la 5 ème génération en piste L’avenir de la distillerie de la rue des Lavaux est assuré avec l’arrivée de Pierre.

Les Shoes

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 175 - Mai 2014

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Sursis d’un an pour l'école de Chapelle-des-Bois

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le loup, discret, mais présent

Ouverture C’est une note positive : la Franche-Com- té est une des deux seules régions fran- çaises à pouvoir se targuer d’afficher une balance commerciale positive, à hauteur de 2,2 milliards d’euros selon les chiffres les plus récents, c’est-à-dire qu’elle expor- te plus de produits qu’elle n’en importe. Preuve que l’industrie est encore bien vivace en Franche-Comté et que ses fleurons locaux, toujours avec l’indus- trie automobile et le secteur de l’éner- gie en tête, dont Alstom bien sûr, pour- suivent leur conquête du monde. Cette dynamique d’ouverture doit évidemment être renforcée et encouragée et ce n’est pas en écoutant les discours délétères et obtus de certains partis qui n’ont d’autres programmes pour notre région et notre pays que de se recroqueviller sur eux-mêmes que l’économie de la France se redressera. La Franche-Com- té a une chance inouïe de compter dans son périmètre proche plusieurs frontières, l’Allemagne, la Suisse ou encore l’Italie. Et c’est bien en se confrontant aux autres pays, aux autres cultures industrielles que l’identité industrielle française, franc- comtoise, pourra s’imposer. Dans un marché définitivement mondialisé, la seu- le politique économique qui vaille est cel- le de l’ouverture et sans scrupule. Atten- tion, on ne parle pas du libéralisme à tous crins destructeur d’emplois et létal pour l’équilibre planétaire. L’ouverture, c’est l’audace pour une entreprise d’al- ler montrer son savoir-faire hors de nos frontières et pour les dirigeants locaux de les soutenir dans cette démarche. On assiste souvent entre régions à une sor- te de course à l’échalote, à qui serait la meilleure pour attirer (ou faire croire qu’el- le pourrait attirer) des entreprises sur leur territoire. Sachant que tous les ter- ritoires s’échinent à faire de même, ces efforts de développement exogène sont quasiment vains. Alors que la meilleure politique économique qui vaille est celle qui consiste à valoriser les savoir-faire que l’on possède déjà sur place et à contri- buer à diffuser leur notoriété à l’extérieur de nos frontières, qu’elles soient régio- nales ou nationales. Pour cela, il est néces- saire que ces entreprises locales se sen- tent écoutées. Il n’est en revanche pas bon que ces dernières se sentent sur- protégées voire brimées par une abon- dance de dispositifs d’aides plus compli- qués les uns que les autres. L’économie locale ne demande qu’à s’émanciper, lais- sons-la s’exprimer. Jean-François Hauser Éditorial

I l y a trois ans maintenant, le loup faisait parler de lui à Chapelle-d’Huin avec plusieurs attaques dans le troupeau d’un éleveur d’ovins, puis à Châtelblanc, Belle- fontaine, Les Rousses. Depuis, l’animal s’est montré plus dis- cret même si l’espèce est présente dans le Val-de- Travers, à quelques encablures de Pontarlier. Il y a eu quelques apparitions du canidé dont les dernières ont été officialisées et validées par le réseau Loup et lynx : “Un loup a été observé par

une automobiliste et pho- tographié sur le plateau de Maîche, rapporte le réseau. Début janvier 2014, un animal a été photographié, cette fois dans le département du Jura, non loin du massif forestier de Chaux et dans la forêt de Châtelblanc. Il faut noter que l’espèce est également présente sur le versant suisse du massif du Jura. En mars 2013, l’espèce est iden- tifiée non loin de Neuchâtel, et en mai 2013, plus au sud- ouest dans le Val-de-Travers, grâce aux résultats d’analyses

génétiques conduites par les équipes suisses. Plus récem- ment, en janvier 2014, dans le Jura Vaudois, un loup a été observé et photographié attaquant un chevreuil” explique l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui collabore avec la Suisse pour mieux connaître les faits et gestes de ces ani- maux. Avec les forêts et massifs du Haut-Doubs, l’animal a tout le loisir de se confondre dans la végétation. C’est sa plus grande force.

À Chapelle-des-Bois on s’inquiète aussi de la possible création d’une école à Chaux-Neuve.

L e couperet n'est pas tombé. Lors de la présen- tation de la nouvelle carte scolaire, décision a été annon- cée de maintenir deux class- es à Chapelle-des-Bois. “Je souhaite conduire une réflex- ion avec les élus et les par- ents. Pour l’instant, je n’ai aucune idée préconçue, on étudiera l’intérêt ou pas de maintenir la situation actuelle ou de faire évoluer les choses en sachant qu’il faut perme- ttre aux enfants de Chapelle- des-Bois d’avoir une ouver- ture la plus grande possible” , confie Jean-Marie Renault, l’inspecteur académique en place depuis la rentrée dernière. En théorie, une classe peut faire l’objet d’une fer- meture dès lors que son effec- tif est inférieur à 27 élèves. L’effectif de chaque classe de Chapelle-des-Bois avoisine 24 à 25 élèves. “On est très au-dessous des moyennes habituelles. Je le fais de bon cœur” , annonce l’inspecteur avec la volonté manifeste d’a- paiser un débat très

tumultueux sur ce dossier. À la mairie chapelane, on se montre soulagé et très pru- dent. “C’est à la fois une bonne nouvelle mais aussi un souci. On a des effectifs en hausse mais on s’attend toujours à un nouveau Trafalgar” , déclare Élisabeth Greusard, le nou- veau maire d’une commune passablement éprouvée par la défense de son école. L’heure est désormais à la recherche de solutions pour attirer de nouvelles familles dans ce village plutôt isolé. Pour ce faire, la commune envisage de rénover et d’amé- nager du locatif. Figure aus- si dans les tuyaux un projet de lotissement qui pourra être engagé après la révision du P.L.U. “C’est vital pour nous de maintenir ces deux class- es” , confirme l’élue qui s’in- quiète aussi des projets de la communauté de communes des Hauts-du-Doubs. Laque- lle ayant la compétence sco- laire étudie la possibilité de créer une nouvelle école à Chaux-Neuve.

Le réseau loup et lynx piloté par l’O.N.C.F.S. a photographié deux loups : un dans la forêt de Châtelblanc, un dans la plaine jurassienne.

Municipales : retour sur l’attribution des nuances politiques

L ors des dernières municipales, plusieurs élus, notamment dans les communes qui passaient au scrutin de liste, s’étonnaient d’avoir été catalogués au sein d’une nuance politique pas forcément représentative. D’où la question de savoir sur quelles bases elles sont définies. Les services de la préfecture du Doubs nous ont transmis les éléments de réponse suivants : “L’exercice fait l’objet d’un cadre juridique précis. Selon la C.N.I.L., “l’at- tribution des nuances répond à un intérêt pub- lic dans le sens où elle permet aux pouvoirs publics et aux citoyens de disposer de résul- tats électoraux faisant apparaître les tendances politiques locales, et nationales et de suivre ces tendances dans le temps.” Les candidats restent totalement libres de déclarer ou non leur appartenance politique. La nuance attribuée par le préfet permet d’établir un rapport des forces politiques au terme d’un scrutin. Elle se réfère à une grille établie par le ministère de l’Intérieur fondée sur les clivages politiques issus des scrutins passés et de l’actualité poli- tique. Le nuançage fait partie des missions historiques du ministère de l’Intérieur. Il était déjà effectif aux municipales de 2008. Le seul

changement concerne l’abaissement du seuil de scrutin qui a conduit à nuancer également les listes des candidats dans les nouvelles communes concernées. Lors du dépôt de candidature, le candidat ou son mandataire peut afficher ou non son étiquette politique. Les préfets analysent ensuite la nuance qui reflète le mieux leur positionnement politique. Lorsque des listes et des candidats ne peu- vent être situés dans la grille des nuances, la nuance D.I.V. (divers) leur est alors attribuée. En remplissant le formulaire de candidature, le candidat est informé qu’il lui sera attribué une nuance conformément au droit en vigueur. Le candidat dispose d’un droit de rectifica- tion de la nuance qui lui est attribuée lors du dépôt de candidature. Les préfets ont donc pu donner droit, jusqu’au 19 mars 2014, à des demandes de rectification qui leur semblaient motivées au regard des éléments d’analyse dont ils disposent.” Yves Louvrier, le maire de La Cluse-et- Mijoux n’avait guère apprécié de voir sa liste cataloguée divers droite.

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : David Aubry Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80

Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Mai 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Association franco-allemande, C.N.P., Harmonie, Lycée Xavier-Marmier, L. Pritzy.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 175 - Mai 2014

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POLITIQUE

Et maintenant, les Européennes “Le projet européen reste un horizon indispensable” Arnaud Danjean est député européen (U.M.P.) de la région Est dont dépend la Franche-Comté. Candidat pour un deuxième mandat, il tente de convaincre les euro-sceptiques de l’utilité de se déplacer aux urnes le 25 mai prochain.

L a Presse Pontissalienne : À quoi bon voter le 25 mai aux élections européennes se disent bon nombre de citoyens ? Arnaud Danjean : Il y a plusieurs bonnes rai- sons d’aller voter aux Européennes. La prin- cipale, c’est que les choses changent vite au niveau du Parlement européen qui a acquis de plus en plus de pouvoir au sein des institutions. Le Parlement européen peut beaucoup plus qu’avant. Jusqu’il y a cinq ans, il n’était qu’un organe consulta- tif et depuis 2009, il est véritablement un co-décideur avec le Conseil. De plus en plus de lois européennes passent par le Parle- ment européen. Désormais, les députés européens ont un réel pouvoir sur les deux tiers des lois européennes qui sont votées. On parle souvent de bureaucratie en évo- quant l’Europe, c’est de moins en moins vrai dans la mesure où le Parlement est devenu un vrai organe démocratique de décisions. Une des façons d’influencer Bruxelles est donc de voter aux Européennes. L.P.P. : Les décisions prises par les députés euro- péens au Parlement peuvent vraiment avoir des répercussions concrètes sur la vie quotidienne ? A.D. : Je prends un des plus récents exemples d’une loi que nous avons votée le 3 avril à Bruxelles : la suppression des frais de “roa- ming” (d’itinérance) en matière de télé- phonie mobile qui faisait que l’on ne paie pas le même prix quand on appelle d’un autre pays européen ou que l’on paie des frais quand on reçoit un appel de l’étranger. C’est du concret et ça s’appliquera dans moins de deux ans. Ce genre de mesures, il n’y a que le Parlement européen qui peut les prendre. Un autre exemple, c’est la P.A.C. Je suis venu le 4 avril à Nancray à la ren- contre des jeunes agriculteurs les rassurer sur plusieurs points, notamment concer- nant les aides à l’installation. Sur ce volet agricole, c’est bien grâce au Parlement euro- péen que la baisse du budget de la P.A.C. a été limitée à 12 % et n’a pas été diminuée de 30 % comme l’Europe l’avait prévu. L.P.P. : Des dossiers européens peuvent-ils concer- ner notre région ? A.D. : La question de la définition de l’absinthe est purement une question européenne. Si j’ai été sollicité par les parlementaires francs-comtois sur cette question, c’est bien parce qu’ils savaient qu’elle relevait du niveau européen. Pour l’instant, on a per- du ce combat contre l’Allemagne et l’Autriche, mais ce dossier va revenir sur la table. L.P.P. : Faut-il s’attendre pour ce scrutin européen du 25 mai à une immense vague bleu marine ?

Arnaud Danjean fera campagne notamment aux côtés de la tête de liste U.M.P. pour l’Est, Nadine Morano.

Enfin, prétendre que l’Europe détruirait l’identité française est totalement absur- de. Je continue à parler français, je bois des vins de Bourgogne, j’ai le drapeau fran- çais qui flotte sur ma mairie. Rien ne chan- ge de tout ce qui fait notre identité fran- çaise. L.P.P. :Sur quelle argumentation précise vous appuyez- vous pour affirmer que sortir de l’euro serait catas- trophique ? A.D. : Ne serait-ce que parce que ce qui revien- drait à une dévaluation aurait un impact immédiat sur deux paramètres majeurs : la dette (qui, traduite dans une monnaie affaiblie - le franc - deviendrait abyssale) et le pouvoir d’achat des Français, puisque nos importations - notamment énergétiques - deviendraient très chères. L.P.P. : Quand les anti-européens et les partis extré- mistes affirment qu’à cause de l’Europe, la France n’est plus un pays souverain qui peut décider de son propre destin, que répondez-vous ? A.D. : Je leur réponds que le premier fac- teur de dépendance de la France, ce qui limite sa souveraineté, c’est sa dette ! La pire des dépendances, c’est celle qui consis- te à dépendre de prêteurs internationaux pour payer nos propres frais de fonction- nement. Pour le reste, je ne vois pas en quoi l’Europe nous empêche de prendre des déci- sions souveraines. L.P.P. : Reconnaissez néanmoins qu’une Europe à 28, c’est devenu juste ingérable ? A.D. : Le projet européen reste un horizon indispensable. Mais c’est en effet dans la façon dont on fonctionne qu’il y a beaucoup de choses à améliorer. À 28, c’est beaucoup, c’est pourquoi il faut penser à instaurer une Europe à géométrie variable selon les

sujets. On a des valeurs communes et un grand marché à 28, c’est très bien, mais certains sujets méritent que l’on y travaille à quelques pays seulement. Il faut com- mencer par renforcer l’intégration entre les pays. Il faut que les pays à frontière extérieure avec l’Europe travaillent ensemble sur une politique migratoire commune. Même chose pour la défense où il faudrait créer une sorte d’eurogroupe de la défen- se avec quelques pays impliqués. Si l’Europe ne fait pas ses réformes dans son fonc- tionnement, il est clair qu’elle aura de plus en plus de mal à devenir populaire. L.P.P. : Quels sont donc les enjeux des 5 prochaines années pour l’Europe ? A.D. : Il faudra donc plus de souplesse et de géométrie variable. Sur deux ou trois sujets : adopter une politique migratoire commu- ne, qui est aussi un drame pour les migrants, est une absolue nécessité. Un deuxième chantier capital sera celui de l’énergie et les coûts énergétiques pour les particuliers et pour les entreprises. Sur ce point, l’Europe doit se structurer pour être plus forte afin de négocier d’une seule voix les approvi- sionnements et gérer les investissements dans la distribution de l’énergie. Le troi- sième chantier impératif qui fait que pour l’instant l’Europe n’est pas populaire, c’est la question de l’harmonisation des légis- lations en matière d’emploi, de coût du tra- vail et de fiscalité. Le but est bien d’aller vers une convergence fiscale et sociale. Et contrairement à ce que prônent les socia- listes européens, il ne s’agit pas de tout harmoniser car on risque de niveler par le bas, mais bien de convergence. Sous la pres- sion des autres pays, le Luxembourg et l’Autriche ont bien levé leur secret ban- caire, et l’Allemagne a bien mis en place

un salaire minimal. Cette pression vers la convergence devra être accentuée dans ce prochain mandat. L.P.P. :Une nouvelle fois,la Franche- Comté sera privée d’un député euro- péen. Comment comptez-vous agir en direction de notre région ? A.D. : J’ai l’habitude de dire en souriant qu’en tant que Bressan, j’habite à seulement 22 km de la Franche-Comté et que je suis beaucoup plus près du Jura que de l’Yonne ou de la Nièvre. Pour la Franche-Comté, je travaille très étroitement avec les par- lementaires de la région. Et beaucoup de catégories socio- professionnelles ont l’habitude de me solliciter, je pense

Bio express Arnaud Danjean est né le 11 février 1971 à Louhans (Saône-et-Loire). C’est un homme politique français. Il est élu député européen lors des élections de juin 2001 et il est conseiller régional de Bourgogne depuis mars 2010. En 2007, il avait perdu à 400 voix près contre Arnaud Montebourg à des élections législatives en Saône-et-Loire. Il préside la sous- commission sécurité et défense, qui est une sous-commission de la commission des affaires étrangères du Parlement européen.

“Il faut une Europe à géométrie variable.”

“Sans l’Europe, la France serait en troisième division.”

A.D. : On a tous bien conscien- ce que les citoyens doivent être critiques vis-à-vis de l’Europe et c’est légitime. Ceci dit, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Être cri- tique, cela ne signifie pas devoir être contre des réali- sations majeures de l’Europe comme par exemple l’existence de l’euro. Il est évi- dent que sortir de l’euro serait parfaitement absurde, çamet- trait en péril l’économie fran- çaise. Ensuite, quelle est l’alternative de ceux qui cri- tiquent tant l’Europe, que proposent-ils en face ? Rien. À l’heure où de grands blocs mondiaux se forment, avec la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique-du-Sud, que pèse- rait la France seule dans 20 ans ? Nous serions en deuxiè- me ou troisième division.

notamment aux agriculteurs qui ont tou- jours ce réflexe ainsi que d’autres filières. En revanche, la plupart des citoyens l’ignorent. Pour cela, il faudrait que l’on fasse correspondre beaucoup plus les cir- conscriptions européennes aux régions. L.P.P. : En tant que grand connaisseur des questions de défense, on parle parfois de vous comme un potentiel ministre de la Défense en cas d’alternance en 2017. Quelles sont vos ambitions ? A.D. : Si je suis réélu, je pars pour faire un mandat de 5 ans en tant que député euro- péen. Je veux convaincre les Français de l’intérêt à porter sur les questions euro- péennes. Cette fonction me plaît car en même temps elle me permet de rester très ancré dans mon territoire.té qui en est désormais dépourvu. Propos recueillis par J.-F.H.

Il est membre de l’U.M.P. et du Parti populaire européen.

PONTARLIER

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EN BREF

Le club des Travailleurs Turcs de Pontarlier interdit de stade SPORT Violence dans les clubs Le district de football a pris une mesure radicale envers ce club pontissalien : il l’a privé de matches sur tous les terrains de la ville suite à des menaces proférées par des joueurs et supporters envers l’arbitre. Un dirigeant, pour avoir frappé l’arbitre, est interdit pour 5 ans de toutes fonctions officielles.

Photo Samedi 24 mai, de 14 heures à 16 h 30, à la bibliothèque municipale de Valdahon, atelier de photographie avec Jack Varlet, photographe professionnel. Inscription obligatoire à la bibliothèque municipale. Autisme Réunion d’information sur l’autisme et la méthode des 3 I à Pontarlier le mardi 13 mai de 18 heures à 21 heures salle Morand. Pour toutes les familles touchées par l’autisme, les professionnels et ceux voulant s’engager comme bénévoles. La maman du petit Mikael des Gras témoignera. Renseignements au 06 20 99 76 34. Dédicace Jacques Lacoeuilhe dédicacera son roman “Deux étoiles sur la montagne” samedi 17 mai de 9 h 30 à midi à la maison de la Lancement de saison à la base nautique des Grangettes. En mai- juin, la base est ouverte tous les jours à partir de 10 heures. Renseignements au 03 81 69 62 31. presse de Frasne. Les Grangettes

L e championnat de football n’aura jamais été aussi long pour le club des Tra- vailleurs Turcs de Pontarlier. Depuis l’automne, les joueurs sont interdits de stade dans leur ville. Cette mesure, assez rare, a été décrétée par une instan- ce fédérale : le district de foot- ball du Doubs-Sud. Elle est la conséquence d’incidents qui ont émaillé la rencontre opposant cette équipe à celle d’Arçon lors d’un match de troisième divi- sion de district le 3 septembre dernier. Si ce match est loin d’être du niveau de la Ligue 1, l’enjeu semble avoir tué… le jeu. Et la commission de discipline du district s’est montrée impla- cable : elle a interdit le club de jouer l’ensemble de ses matches sur toutes les pelouses de laVil- le de Pontarlier après que les supporters aient “créé des désordres” dit la commission de discipline. Le club réalise l’ensemble de ses matches à

Le district du Doubs via sa com- mission de discipline semble intransigeant. Lors des com- missions, “c’est souvent la paro- le de l’un contre la parole de l’autre car nous n’assistons pas à tous les matches. Mais nous procédons comme dans une affai- re judiciaire, explique la prési- dente de la commission de dis- cipline Nicole Gullaud. La personne convoquée a toujours la parole en dernier pour s’expliquer. Nous appliquons une procédure.” Le foot amateur dérive-t-il ? Ramenées au nombre de matches par an (3 500 dans le district), au nombre de clubs (105), et au nombre d’équipe (1 058), les 25 auditions de joueurs ou de dirigeants convo- qués demeurent toutefois faibles. Plus inquiétant toutefois : les supporters posent problème com- me dans ce cas précis à Pon- tarlier. “Oui, il y a plus de vio- lence qu’auparavant, mais il y

l’extérieur. Il a fait appel de cet- te décision mais n’a pas été entendu. Un des dirigeants de l’équipe, que nous avons tenté de joindre, a lui écopé de douze matches de suspensions pour avoir proféré des menaces envers l’arbitre. Un autre, dirigeant et entraî- neur, a écopé de 5 années d’interdiction de fonctions offi- cielles “pour avoir porté des coups à l’arbitre après le match” pré- cise le procès-verbal de la com- mission de discipline. Le dis- trict oblige

Si l’arbitre est protégé pénalement, il arrive que des joueurs ou supporters dépassent les limites (photo archive L.P.P.).

clubs posent problème dans le Doubs. Ils empoisonnent le cham- pionnat.” Quant aux repentances des fauteurs, elles sont rares. La Ville de Pontarlier, via son nouvel adjoint aux sports Phi- lippe Besson, ne commente pas la décision prise par le district. Comme il le fait en ce moment avec tous les clubs de Pontar- lier, le nouvel élu rencontrera les dirigeants de l’ensemble des clubs de la ville.

a surtout plus de violence en dehors des terrains” synthétise Nicole Gullaud, présidente (béné- vole) depuis 10 ans. En dehors de l’aire de jeu, le football n’a pas de réponse pour la contre- carrer : “Nous sommes dému- nis. Lorsque ce sont des sup- porters qui envahissent le terrain, nous ne pouvons pas sanction- ner. Nous pouvons seulement décréter une interdiction de licen- ce. Sur une saison, trois ou quatre

également le club à payer les frais de fonc- tionnement des arbitres assis- tants. Cela pour- ra-t-il le mettre en péril ? Joints à plusieurs reprises, les diri- geants n’ont pas donné suite.

“La violence est en dehors des terrains.”

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L’ÉVÉNEMENT DÉLINQUANCE, INSÉCURITÉ ROUTIÈRE : STOP !

La lutte contre l’insécurité, qu’elle soit routière ou liée à la délinquance, s’impose comme une priorité dans le Haut-Doubs. Les chiffres ne sont pas bons.

Tolérance zéro sur les routes du Haut-Doubs Bilan 3 g d’alcool dans le sang

Les cambriolages sont en baisse I l y a la délinquance routière, et la délinquance tout court. Les autres formes de délinquance sont orien- tées à la baisse sur le Haut-Doubs depuis le début de lʼannée. “Nous sommes dans un territoire encore pré- servé. Tout lʼenjeu est quʼil le reste” résume le sous-préfet Bruno Charlot. Lʼévolution est cependant contrastée entre la zone police (Pontarlier et Doubs) et la zone gendarmerie (tout le reste du Haut-Doubs). En ville, la délinquance est en baisse de 10 % sur les quatre premiers mois de lʼannée 2014 par rap- port à la même période 2013. Elle est en hausse de 10 % en zone gendar- merie. Le point commun des deux zones, cʼest la baisse des cambriolages. Ils sont passés de 87 à 80 en zone gen- darmerie, et de 49 à 15 en zone poli- ce entre 2013 et 2014. Un type dʼinfraction est cependant en hausse : les vols de voiture. “Les pre- miers réflexes que tous les gens nʼont pas forcément ici, cʼest dʼenlever les clés de sa voiture quand on la quitte. Il y a encore trop de vols idiots com- me ça” note le sous-préfet. Les violences et agressions sont éga- lement en hausse cette année, notam- ment en zone gendarmerie, avec une centaine de faits enregistrés déjà depuis le début de lʼannée.

Déjà 8 morts sur les routes du Haut-Doubs depuis le début de l’année, contre 3 sur la même période de l’an dernier. Trop, c’est trop. Les forces de l’ordre déclarent la guerre aux chauffards.

L e 10 avril aux Fourgs. Un auto- mobiliste, seul au volant de sa voiture, quitte soudain la chaus- sée et percute un poteau. Il décédera des suites de ce choc. Unmois plus tôt, le 13 mars à La Longeville, un conducteur de 65 ans perdait le contrôle de son véhicule après un coup de volant et percutait une voiture qui arrivait en face : le conducteur perdra la vie. Le 25 mars à la sortie de Bon- nevaux, à l’occasion d’un dépassement, un choc frontal fera également unmort. Autre drame depuis le début de l’année, ce piéton fauché à Doubs qui perdra la vie. Et la série funèbre n’est pas complète…

l’an dernier, qui ont fait 115 blessés, contre 146 l’an dernier. Si on zoome sur le Haut-Doubs, les chiffres sont encore plus effrayants. Deux fois plus d’accidents en quatre mois par rap- port à l’an dernier (36 contre 18), 8 morts (contre 3 l’an dernier) et 38 bles- sés, contre 19. “Dans plus de la moi- tié des cas, l’alcool est mis en cause” note Bruno Charlot, le sous-préfet de l’arrondissement de Pontarlier, sévè- re sur ce qui apparaît pour l’instant comme un échec : “Il y a des compor- tements inacceptables en matière de circulation routière dans le Haut-Doubs” dit-il. À l’issue du dernier week-end d’avril, le sous-préfet de Pontarlier a signé 8 arrêtés de suspension du permis de conduire, la plupart pour alcoolémie, les autres pour grands excès de vites- se. “Et pas des petits excès : du 180 au lieu de 110 km/h, du 150 au lieu de 90. Pour ce qui est de l’alcoolémie, ce n’était pas juste le verre de trop. Les taux oscillaient entre 1,6 et 3 g ! Ces comportements déviants sont devenus intolérables.” La sous-préfecture de Pontarlier est bien résolue à “frapper fort” dit M. Charlot. “La prévention ne suffit plus, il faut désormais faire feu de tout bois.

Les opérations de contrôle devraient s’intensifier.

Les événements ont pris une tournure drama- tique depuis le début de l’année sur les routes du Doubs, et duHaut-Doubs en particulier. En quatre mois, pas moins de 13 personnes ont déjà per- du la vie sur les routes du Doubs, dont 8 sur le seul arrondissement de Pontarlier. 94 accidents de la circulation sont sur- venus dans le Doubs depuis janvier contre 121

Le sous-préfet de l’arrondissement de Pontarlier, Bruno Charlot, veut désormais “frapper fort.”

que s’intensifier durant ces prochaines semaines pour tenter d’infléchir cette alarmante courbe de l’accidentologie sur les routes du Haut-Doubs. Tout comme l’utilisation de la voiture équi- pée d’un radar mobile qui devrait elle aussi davantage sillonner nos natio- nales et départementales. J.-F.H.

Il n’y a que la répression qui permet de mettre à l’abri les autres usagers de la route des chauffards. Comptez sur moi pour être sévère, les forces de l’ordre ne feront preuve d’aucune indulgence” assène le sous-préfet, très remonté face à aux chiffres de l’insécurité routière. Les automobilistes sont prévenus : les opérations de contrôle ne devraient

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La page facebook qui prévient des radars L’initiative 5 800 “J’aime” Cette page créée sur le réseau social cartonne : elle alerte en temps réel des contrôles radars dans le Haut-Doubs. Son nom : “Info contrôle gendarmerie Haut-Doubs”. L’initiative n’est pas du goût des forces de l’ordre. Le créateur s’est fait connaître auprès des services de police

En finir avec les incivilités Insécurité Vidéo-protection La nouvelle équipe municipale comprend un conseiller délégué aux questions sécuritaires. Un emploi sur mesure pour Jacques Prince soucieux de remettre au goût du jour cette tranquillité chère aux Pontissaliens. Entretien.

L a Presse Pontissalienne : Quelles sont vos missions ? Jacques Prince : Je dois mettre en pla- ce la stratégie globale de sûreté. Les gens demandent plus de sécurité, d’où le choix de créer une délégation spé- cifique. C’est une réponse au senti- ment d’insécurité qui se développe depuis quelques années. On consta- te un certain nombre de dérives qu’on ne peut pas tolérer. Les incivilités perpétrées à l’encontre des agents municipaux feront désormais l’objet de plaintes systématiques. J’en veux pour exemple ce qui se passe sous le hall de la bibliothèque. Il ne s’agit pas d’agressions physiques mais plutôt de voies de faits : intimidations, menaces, crachats… L.P.P. :Vous avez la charge de piloter la pose des caméras de vidéo-protection ? J.P. : Cet équipement n’est qu’une mesure parmi d’autres. Il s’appuie sur un comité d’éthique intégrant des élus et des personnes extérieures. L’installation intègre 19 caméras reliées à un système d’exploitation sans supervision. Le terminal sera dans une salle sécurisée en cours d’aménagement. Les enregistrements

pourront être consultés uniquement en cas d’infractions graves par l’officier de police judiciaire à la demande d’un juge d’instruction ou du procureur de la République. Ces images seront automatiquement détruites tous les 16 jours. Les caméras seront posi- tionnées aux endroits les plus sen- sibles. L.P.P. : Ne faudrait-il pas apporter des chan- gements dans le fonctionnement de la poli- ce municipale ? J.P. : Suite à un audit, il s’avérait néces- saire de redéfinir les tâches, de revoir par exemple les horaires de travail qui pourront être étendus en soirée pendant la saison estivale. On va ren- forcer les effectifs en recrutant un sixième agent. L.P.P. : Seront-ils armés ? J.P. : Ce n’est toujours pas à l’ordre du jour. En revanche, ils seront équipés deV.T.T. Pour permettre de renforcer la proximité avec la population. L.P.P. : Faut-il être plus sévère vis-à-vis du stationnement en ville ? J.P. : En 2013, la police municipale a dressé 3 300 P.V. pour des problèmes

La page facebook créée le 5 avril donne en temps réel des informations sur les contrôles routiers.

“C Contrôle radar avant le radar automatique de Nods direction Pontar- lier 17 h 15.” “Contrôle radar Mégane grise en bas du pont rouge direction Pontarlier, 16 h 40.” “Contrôle radar et contrôle alcoolémie à l’entrée de Labergement Sainte-Marie en venant de Pontarlier, dimanche 27 avril à 16 h 13.” La liste des mes- sages publiés sur la page facebook “Info contrôle gendarmerie Haut-Doubs” s’allonge de jour en jour. Ils visent à alerter en temps réel des contrôles

n’a rien de spécifique au Haut-Doubs. L’idée vient d’un Pontissalien (N.D.L.R. : qui préfère bien sûr rester anonyme) : “J’ai perdu mon permis après la per- te de points suite à des excès de vites- se. Je suis commercial et je roule beau- coup. J’ai créé la page le 5 avril… et je suis étonné par l’ampleur que cela a pris.” Deux de ses amis l’aident à répertorier les contrôles en cours : “Ce n’est pas de l’anti-flics que nous fai- sons” assure-t-il. Pour autant, les forces de l’ordre ne cautionnent pas. “J’ai appelé la gendarmerie. Je le répète, je ne fais pas de l’antiflics, je ne gagne rien et ne veux pas de soucis. La gen- darmerie m’a dit que je pouvais signa- ler les contrôles sauf les opérations en cours contre les malfrats.” Le sous-pré- fet Bruno Charlot, lui, désapprouve totalement l’initiative : “Je condamne fermement ce genre d’initiative qui selon moi ne rend service qu’aux chauf- fards. C’est le contraire d’une initiati- ve citoyenne, c’est tout simplement irres- ponsable” tranche le représentant de l’État.

de stationnement en zone bleue. Soit 1 500 contraventions supplémentaires par rapport à l’année précédente. Cet- te progression est aussi liée à l’embauche d’un agent de surveillance de la voie publique. On relève 1 100 P.V. pour stationnement gênant, 165 sur des places handicapées. On enre- gistre aussi 159 mises en fourrière de véhicules dont 31 de deux roues. On peut encore gagner en efficacité. Lamise en place des P.V.électroniques va soulager les agents de certaines tâches administratives. Ils seront plus disponibles pour aller sur le terrain. Avec ce système, les contrevenants seront informés par un papillon sur le pare-brise. L.P.P. : Par quels moyens peut-on renforcer la sécurité routière ? J.P. : Il y a toujours le volet préventif avec les radars pédagogiques qui indi- quent aussi les vitesses. Comme ils sont mobiles, on peut vérifier les sou- cis de circulation dans tel ou tel quar- tier. Les plateaux ralentisseurs consti- tuent des solutions assez dissuasives en sachant qu’on ne peut pas non plus en mettre partout. La prévention, la présence sur le terrain, c’est bien, mais au besoin il faut aussi de la répression. L.P.P. : D’autres actions en signaler ? J.P. : On envisage peut-être de faire appel à des médiateurs de rue. On a lancé un audit en vue d’harmoniser la sécurisation des bâtiments publics. Propos recueillis par F.C. “On va réprimer davantage les incivilités”, annonce Jacques Prince, le conseiller municipal à la sécurité.

radars, ou alcoolémie, réalisés sur nos routes. Le nombre de personnes suivant ces informations distillées s’accroît de jour en jour : 2 800 personnes font partie de cette “com- munauté”. Près de 5 800 “J’aime” ont été recueillis. Un phénomène qui n’est pas du goût des autori- tés même si l’initiative

“Ce n’est pas de l’anti-flics.”

Prévention

Action de sensibilisation

Sécurité routière : dans la peau d’un piéton Face à la recrudescence des accidents, une opération de prévention était organisée le 15 avril dernier au centre-ville sur le thème “droits et devoir des piétons”.

L e piéton est de plus en plus en danger sur les routes du Doubs. Les chiffres par- lent d’eux-mêmes : cinq pié- tons sont décédés en 2013, soit 13,9 % des tués. L’année 2014 ne commence par sous les meilleurs auspices avec plusieurs accidents touchant des pié- tons. “On déplore déjà un décès et un blessé à l’échelle de Pontarlier” , indique Bruno Charlot le sous-préfet de Pon- tarlier. Dans ces circonstances, l’action pro- posée par le pôle sécurité routière du Doubs arrive à point nommé. Seul regret peut-être que l’animation soit proposée un jour de semaine quand les chauffards ne sont pas forcément nombreux dans la Grande rue de Pon- tarlier. Car c’est bien à ceux qui négli- gent trop souvent le droit de passa-

ge aux piétons que s’adresse l’action. Les volontaires se voient proposer un parcours chronométré à effectuer dans un premier temps sans contrainte particulière puis ensuite entravé d’équipements qui font d’eux un pié- ton à mobilité réduite. “L’idée, c’est de transformer les gens en personnes âgées” , explique l’un des animateurs.

en 18 secondes, celui qui était corse- té façon personne âgée mettait pra- tiquement le double de temps. Une fois ce test effectué, chacun comprend mieux le besoin de respecter le pié- ton. À lui aussi de prendre conscien- ce de traverser aux endroits adéquats si ce n’est dans les clous, au moins dans les zones bien dégagées. Les pas- sants pouvaient également tester leurs connaissances dans un quiz “code de la route” où l’on a vite fait de faire piétiner dans le doute. Les déplacements sur la voie publique sont tout de suite plus complexes en tenue de piéton à mobilité réduite.

Corseté façon personne âgée.

Port du casque, lunettes troubles, corset, cou- dière et genouillère à liberté de mouvement limitée : la vie paraît tout d’un coup plus pénible à vivre dans ses déplacements au quo- tidien. Là où le piéton en pleine autonomie bouclait son parcours

L’ÉVÉNEMENT

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Illustration

Un car sort de la route

Le pire évité dans un nouvel accident à Fuans Le chauffeur du bus reliant Besançon à Morteau se serait endormi au volant. Le car a plongé dans un champ avec 28 personnes à son bord. Par miracle, seules 18 ont été blessées légèrement. Un important dispositif a été mis en place.

“J e n’ai même pas eu le temps de com- prendre ce qui se passait. Je me suis accrochée !” Il est 8 h 45 ce lun- di 5 mai à Fuans. Mélody, 17 ans, est une miraculée comme 27 autres personnes qui voya- geaient dans le bus reliant Besançon à Morteau. Alors qu’elle se rendait au lycée de Morteau, le véhicule dans lequel elle était assise a quitté la dépar- tementale 461 à la sortie de Fuans (avant le carrefour des Commènes) vers 7 h 30. Le car

a traversé la chaussée, franchi un talus d’environ 3 mètres de hauteur et terminé sa course 20 mètres plus bas dans un champ. “Par bonheur, il n’y a que des blessés légers : 18 au total. S’il faut voir une bonne chose dans ces circonstances, c’est que le bus soit resté sur ses roues” , fait remarquer le sous- préfet de Pontarlier Bruno Char- lot, présent sur les lieux avec la députée Annie Genevard et le conseiller général Jean-Marie Pobelle. Selon les premiers éléments, le

11/04/14 – Jason de Christophe BUGNET, res- ponsable d’atelier et de Céline KOK, assistante magasin. 11/04/14 – Lison de Yann QUARTENOUD, régleur outilleur et de Emilie THIEBAUT-GEORGES, secré- taire médicale. 12/04/14 – Tom de Sébastien CAVAGNAC, bou- langer et de Anne-Laure TISSERAND, boulangè- re. 12/04/14 – Théo de Sébastien CAVAGNAC, bou- langer et de Anne-Laure TISSERAND, boulangè- re. 12/04/14 – Paul de Simon SCHNOEBELEN, tech- nicien et de Françoise BONNET, secrétaire. 12/04/14 – Eden de Anthony LANQUETIN, chef d’équipe et de Elodie JOUFFROY, vendeuse. 13/04/14 – Ambre de Julien DUCHENE, ingénieur et de Céline PIDOUX, opticienne. 16/04/14 – Zayneb de Rochdi MANAI, commercial et de Ines AISSAOUI, sans profession. 16/04/14–HugodeDamienDURAND,maîtred’hôtel et de Magalie DUBOIS, sommelière. 16/04/14 – Jessym de Rabah MOSTEFA, techni- cien en ascenseur et de Ghizlane MESSADI, sans profession. 16/04/14 – Sacha de Laurent MULIN, pharmacien et de Pauline FERRARI, préparatrice en pharma- cie. 17/04/14 – Elina de Denis MOUROT, bûcheron débardeur et de Monia CLERC, horlogère. 17/04/14 – Adam de Ahmed CHEKHAB, ouvrier intérimaire et de Sana HOUMOUR, opératrice sal- le blanche. 17/04/14 – Marley de Martin WALDVOGEL, chauf- feur poids lourd et de Elodie ZANIN, employée en hôtellerie. 19/04/14 – Jules de Damien BAHLINGER, artisan peintre et de Noémie CHARVOT, infirmière. 19/04/14 – Joseph de Laurent TROUTET, froma- ger et de Laurianne ORY, aide- soignante. 19/04/14 – Amine de Yuva HACID, plombier et de Manon LEDENTU, ouvrière. 20/04/14 – Malone de Anthony GUY, technicien biomédical et de Océane SAPOLIN, sans profes- sion. 21/04/14 – Lizzie de Yohann NARDUZZI, cuisinier et de Sabrina GIROD, employée en administration. 20/04/14 – Nada de Nabil OUDDIR, contrôleur qua- lité et de Latifa ID BIHI, sans profession. Une maison d’un habitant de Fuans a été réquisitionnée. Dans le garage de celle-ci, un P.C. sécu- rité a été installé, des blessés y ont été secourus. Sur les 28 occu- pants, 18 ont été blessés légè- rement. Une salle communale a été réquisitionnée dans la jour- née pour accueillir les familles venues rechercher leurs proches ou leurs enfants qui regagnaient en ce jour de reprise des cours les établissements scolaires de Morteau. Vers 10 heures, les voyageurs indemnes ont récu- péré leurs bagages. La fin du cauchemar. chauffeur se serait assoupi.Heu- reusement, le véhicule n’a pas percuté de voitures venant en sens inverse ou les arbres pré- sents à cet endroit. Les centres de secours de Besan- çon, Morteau,Orchamps-Vennes, Montbéliard, sont arrivés rapi- dement sur les lieux ainsi que deux hélicoptères de la sécuri- té civile : celui de Besançon et celui duHaut-Rhin. Ils ont trans- porté les blessés au C.H.R.U. de Besançon et au C.H. de Pontar- lier. Près de quarante pompiers, autant de gendarmes (de Besan- çon, Morteau, Valdahon), ont rapidement été dépêchés sur les lieux.

Évacuation d’un blessé vers l’hôpital de Besançon

D’importants moyens de secours ont été déployés pour secourir les blessés (légers) lundi 5 mai à Fuans dont deux hélicoptères.

Le garage d’un habitant de Fuans a été transformé en P.C. sécurité.

État civil d’avril 2014

21/04/14 – Milo de Gérémy PÉRONY, technicien et de Delphine RANKIC, laborantine. 20/04/14 – Selena de Paulo ELIAS COELHO, gar- dien d’animaux et de Aurélie TARARE, ouvrière. 22/04/14 – Lola de François CUENOT, conducteur bâtiment et travaux publics et de Aurélie GAU- THIER, coiffeuse. 24/04/14 – Rayan de Johan RASPAOLO, assistant technique et de LOOCK Laëtitia, sans profession. 24/04/14–AmbredeMarcBÔLE-FEYSOT,concep- teur joaillier et de Elodie CHOPARD-LALLIER, sans profession. 26/04/14 – Livio de Thomas PERRIN, électricien et de Stéphanie LEVEXIER, éducatrice jeunes enfants. 26/04/14 – Mia de Kévin DELVAL, opérateur et de Perrine BLANCHET, sans profession. 26/04/14 – Esmanur de Erkan DEMIRTAS, décol- leteur et de Ipek YÜNÜK, sans profession. 26/04/14 – Kelia de Jean GOMES ANGELICO, chef de chantier et de Acksone VONGKHAMPHA, huis- sière de sécurité. 27/04/14 – Maëline de Mikaël MANON, horloger et de Céline BOURDENET, employée. 27/04/14 – Léopold de Mickaël DROZ-BARTHO- LET,règleurmécanicienetdeEliseMOREL,employée de banque. 23/04/14 – Eliot de Johann GRONIER, horloger et de Kateryna SMETANINA, sans profession. 27/04/14 – Nisa de Veli KOVAN, polisseur et de Ayse BULDUK, ouvrière. 28/04/14–LanadeJordanDUMONT,employélibre service, et de Justine GROSDEMANGE, vendeu- se en boulangerie. 28/04/14–AlexandredeFabienBOUTON,conseiller financier et de Lauriane PION, manipulatrice radio. 28/04/14 – Albin de Stéphane LHOTE, électricien et de Jeanne LALLOZ, employée de banque. 29/04/14 – Elie de Olivier BARTHELET, dessina- teur industriel et de Géraldine MAUGAIN, conseillè- re en économie sociale et familiale. 29/04/14 – Blanche de Eric SCALABRINO, agri- culteur et de Laurence LACOSTE, infirmière. 29/04/14 – Lia de Ghislain SANSEIGNE, technicien de maintenance et de Cécile ALLEMANDET, sans profession. 29/04/14 – Timéo de Fabrice CHEVALLEY, opéra- teur en horlogerie et de Eva GIROD, opératrice en horlogerie. 29/04/14 – Colombe de Benoit TOURNIER, agri- culteur et de Céline DORNIER, employée.

29/04/14 – Camille de Steven HARRY, déclarant en douane et de Mathilde QUERRY, infirmière. 30/04/14 – Lola de Mickael LUCAS, ouvrier en scie- rie et de Aline MARCHAIS, ouvrière. 01/05/14 – Léon de Gilles AUGSBURGER, sans profession et de Julie HUG, éducatrice spéciali- sée. 01/05/14 – Emily de Jean-Luc TAILLARD, cuisinier et de Célia ALARCON FERRER, restauratrice. 02/05/14 – Oussama de Walid MOIADA, employé communal et Mélanie COURVOISIER, employée lycée. DÉCÈS 29/03/14–YvetteMASSON,86ans,retraitée,domi- ciliée à Mignovillard (Jura) veuve de Pierre JAY. 30/03/14 – Henri JEANNIN GROS, 80 ans, retrai- té, domicilié à Chasnans (Doubs) célibataire. 31/03/14 – André BÉLIARD, 87 ans, retraité, domi- cilié à Sainte-Colombe (Doubs) époux de Mar- guerite FONTANEL. 01/04/14 – Marcel ROBBE-GRILLET, 84 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Pau- lette GEORGEOT. 31/03/14 – Simone MAIRE, 93 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Paul GRAND- VOINNET-PHILIBERT. 01/04/14 – Alphonse CORDIER, 94 ans, retraité, domicilié à Vuillafans (Doubs) époux de Fernande ROUSSEAU. 01/04/14 – François CUPILLARD, 70 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Danièle BILLARD. 02/04/14 – Bortolo PIANTONI, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Rosa BEN- DOTTI. 04/04/14 – Pierre JEANGIRARD, 81 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique BATTAGLIN. 06/04/14 – Paule VUITTENEZ, 92 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Georges DUBOIS. 06/04/14 – Henriette MARGUET, 91 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Alain POSTAT. 07/04/14–YvesTAMBORINI,66ans,retraité,domi- cilié à Arçon (Doubs), célibataire. 10/04/14 – Claude GIRARDOT, 80 ans, retraité, domicilié à Saint-Germain-en-Montagne (Jura), époux de Marie-Ange VANOTTI. 11/04/14 -Jean-Claude RIPOLL, 68 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), célibataire.

13/04/14 – Gabriel BOUQUET, 81 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Nicole HEN- RIET. 12/04/14 – Yvonne OEUVRARD, 92 ans, retraitée, domiciliée à Chasnans (Doubs), célibataire. 12/04/14–RogerGALOCHER,70ans,retraitéfron- talier, domicilié à Dommartin (Doubs), époux de Christiane GUY. 12/04/14 – Alain MARIOT, 73 ans, retraité, domi- cilié à Cize (Jura), époux de Hannelore STREM- LOW. 17/04/14 – Sylvie VUILLAUME, 50 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), pacsée avec Jean-Marc BLEIN. 20/04/14 – Luigi ORLANDO, 74 ans, retraité, domi- ciliéàFrasne(Doubs)épouxdedeConcettaCELES- TE. 19/04/14- Jeannine MEUNIER, 83 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) épouse de Yvo DAL PRA. 19/04/14 – Jeanne CLERGEOT, 67 ans, retraitée, domiciliéeàGuyans-Durnes(Doubs)veuvedeMar- cel ROY. 20/04/14–SimoneVERMOT-DESROCHES,68ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Marcel BEDOURET. 20/04/14 - Roger FORESTIER, 93 ans, retraité, domicilié à Nozeroy (Jura) époux de Andrée COL- LINET. 23/04/14 – Jean GUYON, 83 ans, retraité, domici- liéàPontarlier(Doubs)épouxdeMoniqueMAGNIN. 23/04/14 – Monique MARION, 84 ans, retraitée, domiciliée à Salins-les-Bains (Jura) veuve de René CORNU. 23/04/14 – Robert POUX, 87 ans, retraité, domici- lié à Châtelblanc (Doubs) époux de Camille BOUR- GEOIS-RÉPUBLIQUE. 26/04/14 – Gabriel LOUVRIER, 100 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs), veuf de Sidonie VION- NET. 29/04/14 – Alain PATOIS, 73 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), époux de Paulette GRE- VOT. 30/04/14–RenéLIGIER,86ans,commerçantretrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Renée BOURDENET. 30/04/14 – Herculano DOS SANTOS ARRAIAL, 78 ans, retraité, domicilié à Morez (Jura) veuf de Isa- bel DOS SANTOS AMARAL. 03 /05/14 – Raymonde CHENAL, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marcel QUERRY.

NAISSANCES 28/03/14–CalixtedeMaximeAUBRY,chefd’atelier de galvanoplastie et de Stéphanie LEMAIRE, édu- catrice de jeunes enfants. 30/03/14–OcéanedeSébastienMYOTTE-DUQUET, régleur programmeur et de Edwige MOREL, déco- ratrice sur mouvement de montres. 31/03/14 – Emma de Jean-Marc VUILLAUME, des- sinateur industriel et de Géraldine MESNIER, assis- tante de vie scolaire. 29/03/14 – Clément de Franck OUDOTTE, méca- nicien automobiles et de Muriel GUYON, vendeu- se. 30/03/14 – Juliette de Alexis MULLER, militaire et de Aline JEANNEROT, conseillère d’orientation. 30/03/14 – Ethan de Stéphane BLANDIN, gérant d’entreprise et de Delphine GALMICHE, assistan- te de direction. 30/03/14 – Marius de Gérôme VALLET, carrossier et de Maryline LONCHAMPT, coiffeuse. 30/03/14 – Mathilde de Vincent PERROT, carreleur et de Marie PRÊTRE, technicienne de laboratoire. 31/03/14 – Tristan de Sébastien FRUND, cuisinier et de Lydia GLORIOD, infirmière. 31/03/14 – Louane de Frédéric GIRARDOT, adjoint techniqueetdeBarbaraMONSCOURT,agentadmi- nistratif. 31/03/14 – Timéo de Mickaël ROULLET, respon- sable d’atelier et de Candice DENIS, assistante commerciale. 31/03/14 – Amandine de Gilles CUENIN, bûche- ron et de Nathalie GIGON, technicienne de pro- duction. 31/03/14 – Théo de Joris FAIVRE, menuisier et de Céline FUMEY, employée commerciale. 01/04/14 – Enzo de Jeremy NOWOTARSKI, mili- taire et de Aurélie LOCHE, ouvrière en fromagerie. 01/04/14 – Tom de Christophe PICHARD, com- mercial et de Virginie JACQUES, professeur des écoles. 02/04/14–LorennadeBryanRODRIGUEZ,appren- ti peintre et de Laura TOURNIER, sans profession. 02/04/14 – Emmy de Philippe TOURNIER, menui- sier et de Sabrina CASSARD, horlogère. 02/04/14–LinadeYohanMYOTTE-DUQUET,ouvrier travaux publics et de Mélanie VOUILLOT, sertis- seuse.

02/04/14 – Chloé de Sébastien BRETILLOT, pres- tataire de services travaux publiques et de Ludivi- ne RECEVEUR, infirmière. 03/04/14 – Nora de Sabir GUERROUJ, mécanicien de locomotives et de Naïma LAMZIRA, couturiè- re. 03/04/14–LohandeErickBERTHE,plombierchauf- fagiste et de Alexandra BOURDIN, opératrice. 03/04/14 – Louis de Xavier FRICKER, horloger et de Emmanuelle SOULET, aide-soignante. 04/04/14 – Jayden de Katharina NABAL, profes- seur de danse. 05/04/14 – Kyara de Frédéric LAMBERT, magasi- nier automobile et de Sophie VOEGTLIN, attachée de recherche clinique. 05/04/14 – François de Vincent EDME, intérimai- re et de Lejla KUNIC, sans profession. 06/04/14 – Rose de Thibaut GERMAIN, respon- sable magasin et de Christelle TRIBOULET, colla- boratrice agence assurance. 06/04/14 – Sienna de Yacine ABOUDATE, vendeur automobile et de Mélanie HAUBRY, aide-soignan- te. 06/04/14 – Zoé de Cédric DUMONT, mécanicien motocycles et de Eliza BESSANT-LAMOUR, assis- tante maternelle. 07/04/14 – Sarah de Mickaël NICOD, technicien et de Alexandra MINY, sans profession. 08/04/14 – Clara de Yoanne BESSON, agent de méthodes et de Catherine SROKA, conseillère en patrimoine financier. 08/04/14 – Timmy de Fabien RUFENACHT, tech- nicien de maintenance et de Aurélie DEVOCHEL- LE, sans profession. 09/04/14 – Elena de Julien FAIVRE, technicien en télécommunications et de Marie BENOIT, assis- tante commerciale. 10/04/14 – Léon de Florent FAIVRE, chauffeur ramasseur de lait et de Adeline VIENNOT, profes- seur des écoles. 10/04/14–EliedeEvelyneGUYON,aide-soignante. 10/04/14 – Leyna de Dimitri PALAUSI, horloger et de Mélanie CRETIN, ouvrière. 11/04/14–AmbredeRaphaëlLONCHAMPT,maga- sinier cariste et de Karen DE OLIVEIRA, aide-soi- gante. 10/04/14 – Helena de Joel DA GRAÇA CÂNDIDO, opérateurenhorlogerieetdeSusanaNEVESPIMEN- TA FREIRE, sans profession.

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