La Presse Pontissalienne 175 - Mai 2014

PONTARLIER 12

La Presse Pontissalienne n° 175 - Mai 2014

NOUVEAU

CIRCULATION

Carrefour dangereux

LANCEMENT DE LA 2 e TRANCHE EN AVRIL 2014 LOTISSEMENT « LA NOIRETTE II » À LA CHAUX DE GILLEY ENTRE MORTEAU ET PONTARLIER / À PROXIMITÉ DE LA SUISSE

Halte aux feux ! Alors que tous les feux semblent être au vert à la mairie de Pontarlier, l’un est pourtant à l’orange depuis des semaines. Rien de politique pour autant. Juste une question bien embêtante de sécurité routière qu’il faut vite résoudre.

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C e n’est pas la première fois que des feux tricolores tombent en panne à Pontarlier mais cette fois, le cas est différent : il est impossible de les réparer. Non pas que la panne soit insurmontable puisqu’il suffirait de changer un petit élément électronique. “Ces équipements sont tout simplement obsolètes et nous ne trouvons plus la carte électronique qui permettrait de les faire fonctionner à nouveau. Elles ne sont plus sur le mar- ché, le constructeur ne les commercia-

lise plus” explique sans détour Gaston Droz-Vincent, adjoint au maire char- gé de la voirie et de la circulation. D’où cette situation qui se prolonge au car- refour des abattoirs, rue de la Paix.

vieux principe de la priorité à droite. Il a donc fallu accélérer les décisions, d’abord pour ce cas précis et anticiper sur d’éventuelles pannes possibles sur les autres feux tricolores. “Comme sur la place Saint-Pierre, nous allons ins- taller à cet endroit de nouveaux feux répondant aux nouvelles normes euro- péennes” précise l’élu qui poursuit : “Nous allons également mettre en pla- ce un plan pour remplacer petit à petit chacun des feux et ne plus avoir ce type de problème.” D’ici là, prudence rue de la Paix. Des panneaux supplémentaires ont été installés pour indiquer que le carrefour est provisoirement modifié. Vigilance et ralentissement seront sans doute les meilleurs moyens d’éviter l’accident. En attendant…

Placée devant le fait accompli, la mairie de Pontarlier doit donc trou- ver une solution, et vite. Car si jusqu’à ce jour, les quelques accrochages n’ont engendré que de la tôle froissée, l’accident grave est toujours à redouter, notamment pour ceux qui ne connais- sent pas le secteur,même si en pareil cas, tout détenteur du code de la route devrait pouvoir s’y retrouver avec le bon

Remise aux normes progressive.

Une signalisation provisoire a été mise en place et invite les automobilistes à ralentir.

D.A.

Ils rentrent dans le rang CÉRÉMONIE Armée Jumelée avec le 13 ème régiment du génie de Valdahon, la Ville de Pontarlier a accueilli lors d’une cérémonie, 30 jeunes nouveaux engagés désormais liés avec l’armée. Un choix de carrière, un choix de vie. Témoignage.

C e moment si “spécial”, la famille Espin ne l’aurait raté pour rien au monde. Originaires de la région d’Aix-en-Provence où ils résident, les parents et le petit frère du jeune soldat Espin (18 ans) ont parcouru 600 km dans la nuit pour rejoindre Pontarlier. C’est là que leur fils, comme 29 autres

(E.V.A.T.) du 13 ème R.G. En clair : les jeunes engagés sont deve- nus de “vrais” militaires. Ils ont retrouvé dans les plis du dra- peau français, “la foi et l’élan des anciens” explique un sol- dat. “On ne voulait pas man- quer ce moment”, témoigne la maman Espin avec une pointe d’émotion dans la voix. “C’est important pour nous de voir où

garçons, a reçu “la fourragère” des mains du colonel Stéphane Marchenoir, Chef de Corps du 13 ème Régiment de Génie de Val- dahon. Organisée vendredi 18 avril pla- ce d’Arçon à Pontarlier, cette cérémonie publique de prise d’armes a officialisé la fin de formation des engagés volon- taires de l’armée de terre

La famille Espin est venue spécialement d’Aix-en-Provence pour assister à la cérémonie célébrant l’incorporation de leur fils sous les drapeaux lors d’une cérémonie à Pontarlier.

Langlet, du 13 ème R.G., l’avenir de ces nouvelles recrues est tra- cé : “Certains d’entre eux pour- ront devenir sous-officiers s’ils le désirent.” Certains resteront sous les drapeaux pour une durée maximale de 22 ans. En attendant, les jeunes “bidasses” ont repris le chemin du camp d’entraînement duValdahon où ils répéteront leurs gammes. La caserne risque de leur paraître bien vide : la moitié du régiment valdahonnais est en effet en opération extérieure cette année. Les recrues atten- dront leur tour.

L’apprentissage au camp duVal- dahon n’a pas été de tout repos avec des réveils en pleine nuit suivis parfois de courses dans

notre fils était incorporé, dans quel univers il évoluera” reprend le papa. En s’engageant sous les drapeaux, leur enfant va servir la France. Il partira, après avoir suivi des formations, en opération extérieure et com- battra. Les parents en sont conscients. Le fiston également : “Si je m’engage, c’est pour ser- vir le pays” lâche-t-il comme si son discours avait été déjà pré- paré et bien rôdé. S’il a choisi l’armée, ce n’est pas par manque de choix : “Je voulais devenir militaire.” Son petit frère le regarde avec fierté.

la neige et le froid. Les jeunes mili- taires n’ont pas l’air de s’en plaindre : “Même si c’était parfois difficile, nous étions ensemble pour nous soute- nir. Il y a un esprit de groupe” confie l’un deux. Pour le capitaine Patrick

Des courses dans la

neige et le froid.

Pour le capitaine Patrick Langlet (à gauche), certains jeunes soldats deviendront sous-officiers.

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