La Presse Pontissalienne 170 - Décembre 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2013 N° 170

LE BUSINESS DE NOËL DANS LE HAUT-DOUBS ZONES COMMERCIALES, ALIMENTAIRE, JOUETS, ANIMATIONS…

LE DOSSIER en p. 21 à 25

POLITIQUE p. 4 La tête de liste des Verts : “Patrick Genre aurait dû passer la main”

L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8 Rythmes scolaires La fronde des communes rurales

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*DU 25 NOV. AU 25 DEC. 2013, sur le moins cher, hors PROMOS et PRIX NETS

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 170 - Décembre 2013

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Pontarlier pourrait être éligible à la loi Duflot

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Voie verte : l’opposition ronge son frein

Renouvellement On prend les mêmes, et on recommence. Dans trois des principales villes du dépar- tement, Pontarlier, Besançon et Mor- teau, c’est une nouvelle fois les mêmes têtes, les mêmes équipes, les mêmes élus qu’on devrait retrouver aux com- mandes des municipalités. À Pontarlier, c’est Patrick Genre qui a annoncé son souhait de poursuivre le travail engagé depuis 14 ans qu’il est maire et comme là-bas la gauche n’est pas très vigou- reuse, il sera réélu dans un fauteuil. À Morteau, alors qu’il avait laissé entendre qu’il tournait la page de la politique après trente ans d’engagement public, l’an- cien député Jean-Marie Binétruy réflé- chit à revenir sur la scène des munici- pales en mars prochain. Aux côtés d’Annie Genevard qui se représentera, c’est repar- ti pour un tour. À Besançon, c’est Jean- Louis Fousseret qui espère rempiler pour un troisième mandat, soit au bout du compte, près de vingt ans passés aux manettes de la ville socialiste. Pour le renouvellement de la classe politique et des idées, vous repasserez. La défian- ce grandissante envers la classe poli- tique s’explique sans doute en grande partie par la lassitude née de cette sor- te d’immobilisme démocratique. Mais il ne faut pas pour autant en imputer la faute aux politiques eux-mêmes. En l’ab- sence de confrontation d’idées, de per- sonnalités et d’engagement, ils conti- nuent, c’est logique, à vouloir enchaîner les mandats. La loi du 17 avril 2013 rela- tive à l’élection des conseillers munici- paux apporte un changement de taille pour les communes de plus de 1 000 habitants : l’instauration de listes blo- quées qui introduit en particulier la pari- té hommes-femmes. À ce propos, la députée du Doubs Barbara Romagnan a pris une initiative remarquable en orga- nisant le 18 novembre dernier une ren- contre intitulée “Élues, pourquoi pas vous ?” où intervenaient des élus, maires, adjointes ou conseillères municipales. L’idée sous-jacente est de faire réfléchir les femmes aux freins liés notamment, au-delà des questions d’organisation professionnelle et familiale, à l’estime de soi ou à la perception de ses capa- cités et de ses connaissances. Ce rai- sonnement vaut aussi pour les hommes. Alors avant de vitupérer sans cesse contre l’immobilisme politique, il serait bon que chacun réfléchisse auparavant à son propre engagement citoyen. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Contact publicitaire : Anthony GLORIOD Portable : 07 86 50 0523 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Décembre 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Collection P. Stainacre, Fotolia,Ville de Pontarlier.

L a décision du Conseil général et de la préfectu- re de faire appel du juge- ment du Tribunal administratif nʼa pas plu, on sʼen doute, au collectif dʼassociations oppo- sé à ce projet. “La réaction de Claude Jeannerot ne nous sur- prend pas mais nous étonne. On est remonté comme des pendules” , indique Philippe Jacquemet. Ce scénario quʼon pensait définitivement enterré va donc connaître des nou- veaux épisodes. Le collectif attend dʼavoir en main les jus- tifications qui motivent ces appels. “Le Conseil général et le préfet doivent produire un mémoire et on adaptera notre stratégie quand on recevra ces documents.” Lʼexamen de cet- te affaire par la cour adminis- trative de Nancy devrait prendre entre 18 et 24 mois. Pas de quoi décourager le collectif. “On fera tout pour que cela

dure le plus longtemps pos- sible. Si le jugement se solde par une victoire de Claude Jeannerot, on ira un cran plus haut” , annonce Philippe Jac- quemet. Les griefs reprochés à cette voie verte sont désor- mais bien connus : inutilité dʼun demi-tour du lac, impact envi- ronnemental, traversée de vil- lage, alternats et bien sûr, le coût. “Il serait de 14 à 15 mil- lions dʼeuros selon le Conseil général mais nous, on parle de 18 millions dʼeuros selon les estimations mêmes du com- missaire-enquêteur. Ce chif- frage ne prend pas en comp- te les aménagements au bout du lac et les traversées des Grangettes et de Saint-Point” , décrit Denis Bauquier. Les opposants nʼont franchement digéré la question des alter- nats. Le Conseil général pré- voyait au départ dʼen installer une dizaine sur la R.D. 129 en

rive gauche du lac. Les tests effectués à Saint-Point se sont avérés plutôt négatifs. “De 10, on est passé à 7 et maintenant Claude Jeannerot parle de seu- lement 4 alternats dans le der- nier “Vu du Doubs”. Cela fait trois ans quʼon se bat contre ces alternats et aujourdʼhui il est presque question de les supprimer.” Les opposants poin- tent aussi les retombées éco- nomiques escomptées par un tel aménagement. “Entre Oye- et-Pallet et Malbuisson, plu- sieurs hôtels sont en vente ou sur le point dʼêtre transformés en projets immobiliers. Les esti- mations du Conseil général sont erronées. Quand on rentre dans des considérations tech- niques, on découvre que tout est flou dans ce dossier. Ce qui plaît ici aux touristes, cʼest dʼabord lʼauthenticité des lieux” , martèle à son tour Joëlle Casa- grande.

Après la fin du Scellier, Pontarlier pourrait bénéficier du dispositif Duflot. Les élus se sont prononcés pour.

L a loi Scellier qui donnait droit à des réductions d’impôt en faveur des investisseurs dans l’im- mobilier est arrivée à expira- tion le 31 mars dernier, rem- placée par le dispositif Duflot. Si elle bénéficiait par déro- gation préfectorale du dispo- sitif Scellier, Pontarlier était jusqu’à maintenant exclu du Duflot. Mais par un courrier en date du 11 octobre der- nier, l’État a informé la Ville de Pontarlier qu’il envisageait de classer Pontarlier en zone B2 et non plus en zone C, ce qui signifie que la capitale duHaut- Doubs pourrait, à nouveau à titre dérogatoire, bénéficier de ce nouveau dispositif inci- tatif pour les investisseurs. Les élus pontissaliens se sont montrés favorables au dépôt d’un dossier de demande de dérogation pour bénéficier du

Duflot. La loi Duflot, comme le Scel- lier, vise à inciter les particu- liers à investir dans l’immo- bilier neuf. Un particulier pourra ainsi investir jusqu’à 300 000 euros dans un loge- ment pour obtenir une réduc- tion de son impôt sur le reve- nu sur une durée de 9 ans, dans la limite de 18%dumon- tant du bien (soit une réduc- tion maximale pour l’inves- tisseur de 6 000 euros par an sur son impôt sur le revenu). C’est encore plus intéressant que le dispositif précédent, mais contrairement au Scel- lier, en échange, l’investisseur doit s’engager à louer son bien à un particulier pendant aumoins 9 ans avec des loyers plafonnés, et ces logements devront être attribués à des locataires répondant à des conditions de ressources.

Joëlle Casagrande, Philippe Jacquemet et Denis Bauquier tous trois membres du collectif contre cette voie verte ne resteront pas sans réagir si le Conseil général obtient gain de cause en appel.

D ans sa dernière édition, La Pres- se Pontissalienne sʼest intéressée à lʼenquête de lʼassociation Contri- buables Associés (300 000 adhérents et 22 ans dʼexistence) intitulée “Votre mai- re est-il dépensier ?” En sʼappuyant sur les chiffres de Bercy, cet organisme a publié sur son site Internet lʼévolution des dépenses dans chaque commune française sur les six dernières années et a attribué à chacune dʼelle une note allant de 0, pour les plus dépensières, à 20 pour les plus économes. Lʼévaluation est subjective et donc forcément soumi- se à caution, “mais nous lʼassumons” insiste Contribuables Associés. Tout le propos de La Presse Pontissalienne a été justement de nuancer ce barème dont on perçoit rapidement les limites. Car dans son village, un corbeau sʼest emparé de cette information pour lʼutili- ser de façon fallacieuse dans le but unique de nuire au maire. Un administré a envoyé un mail au contenu insultant et diffama- toire à 47 personnes, dont les élus de la commune. Le maire a porté plainte. Le corbeau a été démasqué et interpellé. Il sera traduit en justice lʼété prochain. Si lʼobjectif de Contribuables Associés était de susciter un débat constructif avant les municipales, et bien cʼest raté dans le cas de Chaffois. Dʼailleurs, lʼassocia- tion a décidé dʼapporter des précisions sur son enquête afin de bien clarifier les choses. Elle a donc mis en lʼArgus des communes en maintenance. Il devait être à nouveau accessible aux internautes le 4 décembre. Une note blessante pour le maire de Chaffois Le risque en effet est que les adminis- trés prennent cette note pour argent comptant et résument à cela le mandat de leur maire. Tel quʼil est présenté, le travail de Contribuables Associés mène à cette vision erronée et étriquée de la situation, car lʼassociation ne fournit pas dʼexplication sur la note dʼune commu- ne, confiant le soin aux internautes de demander des comptes à leurs élus, ce que beaucoup ne feront pas. Si notre journal a pu contribuer à cette dérive possible en publiant les notes attri- buées à quelques communes du Haut- Doubs sans en commenter aucune, alors mea culpa ! Cependant, comme nous lʼavons écrit, ce nʼest pas parce quʼun maire investit quʼil est forcément dépen- sier, si lʼobjet de lʼinvestissement répond à un besoin pour la population (école, crèche…). À lʼinverse, ce nʼest parce quʼun maire ne dépense pas quʼil est bon gestionnaire. Il peut ne pas investir par manque dʼenvie, ou parce quʼil nʼen a pas les moyens car la situation finan- cière héritée dʼun prédécesseur le contraint à lʼéconomie. Quʼelle soit bonne ou mauvaise, la note donnée par Contribuables Associés a dérouté beaucoup de maires qui lʼont trouvé aussi “injuste” que “farfelue” mais avant tout “décourageante.” Chaffois par exemple a été mal notée alors que pen- dant son mandat, le maire, Raymond Perrin, a entre autres construit une éco- le et a sécurisé le village. Pour lʼélu, la pilule ne passe pas. Elle a même eu des conséquences “blessantes” confie-t-il.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

La tête de liste Europe Écologie-Les Verts “Il aurait été bien que Patrick Genre passe la main”

À 25 ans, la jeune militante écologiste sera la tête de liste d’Europe Écologie-Les Verts aux municipales de Pontarlier en mars prochain. En l’absence d’une liste commune avec les socialistes, elle compte bien égaler au moins le score réalisé par les Verts en 2008.

L a Presse Pontissalienne : On vous a découvert en mars 2011 à l’occasion des cantonales de Mouthe où vous aviez réalisé un score plus qu’honorable en recueillant près de 20%des voix.Vous passez cette fois à l’échelon supérieur en vous présentant à Pontarlier face à Patrick Genre notamment. Qu’est-ce qui explique cette candidature ? Claire Rousseau : François Mandil a dit qu’il ne se représentait pas. Habitant désormais Pontarlier, je trouvais très dommage qu’il n’y ait pas de liste éco- logiste cette fois-ci. Mon intention de départ était de me présenter sur une liste écologiste et comme il faut bien le reconnaître, parmi les militants, ça ne se bouscule pas pour occuper la tête de liste, je me suis décidée. François Mandil en tant que tête de liste avait fait un bon résultat en 2008 avec 15 % des suffrages. Le fait d’avoir un peu le même profil que lui, d’être jeune, entre bien dans la dynamique qu’il avait ins- taurée il y a six ans. En plus, le fait d’être une femme peut apparaître com- me un élément intéressant également. La différence avec François Mandil, c’est que je suis peut-être un peu plus consensuelle que lui… L.P.P. : Vous seriez donc plus disposée que lui à travailler avec les socialistes ? C.R. : Je reconnais qu’au départ, j’aurais préféré une liste d’union avec les socia- listes. J’imaginais d’ailleurs bien une belle liste avec moi en tête de liste et Jean-Yves Bouveret en second… Ça aurait fait une belle affiche de chan- gement. Ceci dit, avec les socialistes, on pourra continuer à travailler en bonne intelligence pour constituer un contre-pouvoir efficace en cas de réélec- tion de Patrick Genre. Les militants Europe Écologie-Les

15 % des voix, nous avions eu deux élus. Notre objectif est de fai- re entre 15 et 20 %, et éventuellement avoir un troisième élu. Ensui- te, l’objectif de la gauche, c’est qu’il y ait un deuxième tour et si deuxième tour il y a, on se ralliera sans hésita- tion les écologistes et les socialistes. L’ambition d’Europe Écologie-Les Verts, c’est d’avoir un droit de regard sur ce qui se pas- se au sein du conseil. Car on s’aperçoit bien que depuis que les éco- logistes sont au conseil, les élus de la majorité font davantage atten- tion à ce qu’ils faisaient

“On se retrouve avec un centre-ville aseptisé.”

ou disaient par rapport à certains sujets sensibles comme le traitement des eaux, la gestion des déchets, etc. Cela n’a pas changé fondamentalement la politique menée, mais je pense que nous sommes un garde-fou efficace. Nous n’avons certes pas de pouvoir en terme de voix, mais je pense qu’on a un vrai pouvoir, médiatique, notam- ment. On se fait davantage entendre depuis qu’on a des élus. L.P.P. : Quel est votre sentiment sur le bilan de Patrick Genre ? C.R. : C’est un bilan mitigé. Des choses bien ont été faites, notamment en termes de culture.Mais il va être atten- du au tournant sur certains dossiers qui n’ont pas avancé comme le centre nautique. Des travaux ont eu lieu au centre-ville mais on se retrouve avec un centre-ville aseptisé, le même qu’à Besançon ou Dijon. Il aurait mieux valu miser sur des aspects plus mon- tagnards, avec des bancs en bois, etc., comme l’avait suggéré Nathalie Ber- tin avec l’idée de station. Je pense qu’il aurait été bien qu’après deux mandats et demi, Patrick Genre se décide à pas- ser la main. Qu’il se représente, certes, mais en tant qu’adjoint seulement. Le problème avec Patrick Genre, c’est qu’il ne laisse la place à personne quand il a décidé quelque chose. Il a beau avoir des services techniques très compé- tents, il ne les écoute pas du tout. Avec ses adjoints, il n’y a pas de démocra- tie, il les laisse parler mais la décision finale lui revient toujours. Ce constat est encore plus flagrant au sein de la C.C.L. L.P.P. : Quels sont les principaux dossiers que vous allez porter pendant la campagne ? C.R. : Trois grands dossiers. La ques- tion de l’accessibilité aux logements d’abord. Les gens qui travaillent en France et qui veulent habiter à Pon- tarlier ne le peuvent plus, tellement c’est devenu cher. La ville n’a rien fait pour par exemple acquérir du terrain et mettre à disposition des logements à des tarifs préférentiels. Le transport est un autre dossier qui nous tient à cœur : il faut impérativement que la Ville ait un réseau de transport en commun plus performant en fréquen- ce et en offres. Il faudra aussi créer un

Verts ont donc tranché pour une liste autonome, je respecte évidemment ce choix. Et avec le recul, je me dis qu’une liste autonome, ce n’est pas plus mal car sur le plan purement stratégique, le fait d’avoir deux listes de gauche permettra à la gauche d’être deux fois mieux représentée au conseil. Il y a six ans, le P.S. avait récolté 25 % des suffrages et Europe Écologie-Les Verts 15 %. Je ne suis pas sûre qu’avec une liste com- mune nous aurions pu faire 40 % des voix. De plus, avec une liste auto- nome, les écologistes pourront aussi être pré- sents dans les instances communautaires de la C.C.L. Tout cela per- mettra d’avoir un vrai droit de regard sur la politique de Patrick Gen- re. L.P.P. : À vous entendre, on pourrait presque croire que Patrick Genre a déjà gagné… C.R. : Notre objectif est de faire aumoins aussi bien qu’il y a six ans. Avec

“Je défends le principe d’un tarif progressif de l’eau.”

Claire Rousseau a 25 ans, elle est infirmière à domicile en Suisse.

significatif. Monter une liste a été plus facile pour deux raisons. Première- ment, les gens sont encore plus sen- sibles aux questions d’écologie poli- tique et deuxièmement, je pense qu’on a pu récupérer des gens déçus du P.S. avec un tel contexte national. L.P.P. : Quelles couleurs aura cette liste ? C.R. : Il y aura pas mal de jeunes, c’est logique, et tout de même une dizaine, soit un tiers, de personnes de plus de 50 ans, quelques retraités aussi. Le profil des futurs candidats : pas mal d’enseignants et de fonctionnaires ter- ritoriaux quand même, quelques fron- taliers et des personnes qui travaillent dans l’industrie. Propos recueillis par J.-F.H.

vrai réseau péri-urbains entre les com- munes de la C.C.L. Il faudra aussi ren- forcer l’offre en matière de T.E.R. Rien n’est mis en place pour que les gens abandonnent leur voiture. Le maire de Pontarlier n’apporte aucun appui à ces alternatives. Le troisième sujet capital à nos yeux, c’est la gestion de l’eau et des déchets. On devra fermer des puits de captage dans la plaine de l’Arlier car ils ne seront plus proté- geables. Et je défends le principe d’un tarif progressif de l’eau et non dégres- sif. Il faudra travailler enfin avec les autres intercommunalités : est-ce logique que les eaux usées du secteur du Mont d’Or reviennent jusqu’à la station de Doubs pour être traitées ?

L.P.P. : Comment préparez-vous votre entrée dans la peau d’une tête de liste élue à la Vil- le ? C.R. : Avant de partir pour un long voya- ge, François Mandil sera là de mars à septembre pour un travail de coaching intensif (rires). J’ai toujours son sou- tien en termes de technique, d’écoute avec tous ses réseaux, et il y aura une période de “tuilage” entre lui et moi, qui a déjà commencé. L.P.P. : Ne sera-ce pas trop compliqué de bou- cler une liste avec 33 noms ? C.R. : Je suis agréablement surprise : nous avons quasiment notre liste com- plète. Par rapport à 2008 où 10 jours avant le scrutin la liste n’était pas encore bouclée, c’est un changement

PONTARLIER

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Patrick Genre candidat à sa propre succession MUNICIPALES En route pour un troisième mandat Comme on pouvait s’y attendre, le maire de Pontarlier

a confirmé qu’il se présenterait aux prochaines municipales avec une équipe renouvelée à 45 %.

I nsensible aux pressions média- tiques qui spéculaient sans trop se tromper sur le renouvellement de sa candidature, Patrick Genre a attendu le 13 novembre pour confirmer l’information. “Ce n’est pas un engagement qu’on prend à la légè- re, surtout quand on est déjà en place. La réflexion, je la mène depuis un cer- tain nombre de mois. Pourquoi l’annoncer maintenant ? Car je me dois de mener à bien tous les dossiers com- me le budget 2014, les rythmes sco- laires ou la maison de l’interco au niveau de la C.C.L. avant de parler politique municipale.” Tous les indicateurs sont au vert chez le maire sortant. Après 14 années aux commandes de la ville, Patrick Genre a toujours les crocs. “L’envie, la moti- vation. Oui je l’ai encore plus aujour- d’hui qu’hier.” Du côté de la famille et de l’employeur, ça joue aussi. S’il repart, c’est parce qu’il estime qu’il est enco- re en capacité d’apporter quelque cho- se à la ville avec une expérience à fai- re valoir. “Ma candidature peut être utile car Pontarlier et le Haut-Doubs vont être confrontés à des choix très importants. Il va falloir que l’on se bat- te pour que Pontarlier existe.” Et pas question d’y aller seul. “Une candidature, elle se fait en équipe. Une

équipe compétente et représentative qui a des principes de simplicité, d’objectivité, de transparence, d’efficacité.” Quand on lui demande des noms, la tête de liste botte en touche. Le futur maire, pardon le futur candidat, lâche quelques biscuits avec une liste déjà bien avancée, renouvelée à 45 % qui comprendra des personnes adhérentes à l’U.M.P. et l’U.D.I. même si la majo- rité n’est pas encartée. “On aura même un colistier de gauche modérée” , sou- rit le candidat en reconnaissant la dif- ficulté de l’exercice. L’équipe est déjà au travail et sa composition devrait être annoncée courant janvier.

Après 14 ans aux com- mandes de la capitale du Haut-Doubs, Patrick Genre annonce son envie de pro- longer l’expérience. Qui pourra lui contester cette ambition ?

Celui qui n’a cessé de prô- ner “Pontarlier, toujours Pontarlier” dans ses enga- gements, même s’il a ten- té sa chance aux régio- nales, se définit encore et toujours comme un élu de terrain. Plutôt confiant même s’il ne l’avoue pas, sur ses chances de victoi- re, il ne tient surtout pas à rompre le contact. “Je demande à ceux qui me suivent de rester totale- ment à l’écoute et même d’avoir une écoute encore plus attentive que

“Fier du bilan qui est le mien, qui est le nôtre.”

celui qui n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds sur ce terrain- là. Est-ce à dire qu’il faudra s’attendre à une campagne musclée ? Pas fran- chement, mais le candidat Genre est prêt à défendre bec et ongles son bilan. “Je serai réactif par rapport à ceux qui disent que Pontarlier est endormie. C’est à mon sens une ville gérée sérieu- sement, avec réalisme en tenant comp- te de l’environnement. Ici, tous les ratios

sont meilleurs qu’ailleurs. Pourquoi changer ? Je suis fier du bilan qui est le mien, qui est le nôtre. Ce qui me pré- occupe maintenant, c’est le projet. Il se déclinera en six ou sept thématiques. On part pour gagner avec beaucoup d’humilité et étant très combatif. On a vraiment Pontarlier chevillé au corps” , conclut un candidat qui n’en dira donc pas davantage. F.C.

d’habitude. En connaissant ses forces et ses faiblesses, on peut toujours s’améliorer. Je suis loin d’être parfait. Ce que l’on ne peut pas me reprocher, c’est ma disponibilité.” Il réfute d’emblée cette réputation d’autocrate dont ses opposants l’affublent. “À un moment, il faut déci- der. Pour moi, c’est arbitrer.Dans l’équipe actuelle, chaque adjoint suit ses dos- siers. Ils arbitrent sans moi” , explique

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L’ÉVÉNEMENT

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RYTHMES SCOLAIRES : LA RÉFORME CASSE-TÊTE

Si tous s’entendent sur la nécessité d’harmoniser le temps scolaire, beau- coup sont très critiques sur les moyens d’y parvenir. En imposant aux collectivi- tés le soin d’organiser et de financer à terme la réforme du temps scolaire, le gouvernement Hollande n’a pas engagé la mesure la plus populaire de son quin- quennat. Les élus du Haut-Doubs dénoncent la précipitation et le manque de concertation autour de cette réforme qui ne prend pas du tout en compte les réalités des territoires ruraux. Le finan- cement pose problème mais au-delà même des moyens, où trouver du per- sonnel qualifié prêt à venir travailler 30 ou 45 minutes au fin fond du Haut-

Doubs ? Comment résoudre la question du transport sur des R.P.I. (regroupe- ments pédagogiques intercommunaux) à plusieurs communes ? Sans parler de l’arbitrage entre le mercredi ou le same- di matin travaillé. Les parents sont sou- vent sur la même longueur d’ondes que les collectivités locales. À l’école de la contestation. La solution du compromis trouvée à Pontarlier PONTARLIER Le samedi matin de 8 h 30 à 10 h 30

La Ville de Pontarlier a retenu le scénario qui se rapproche le plus de l’organisation scolaire actuelle en optant pour le samedi matin d’école comme le préconisait la majorité des enseignants.

E st-ce le réflexe de conservation, la peur de l’inconnu, la sécurité des choses maîtrisées, toujours est-il que Pontarlier n’a peut- être pas opté pour la solution la plus innovante mais certainement la plus proche de l’existant. Peut-on lui repro- cher ? Non car Patrick Genre et sa pre- mière adjointe Marie-Claude Masson en charge du dossier n’ont jamais caché leur point de vue sur cette réforme. Le maire estime qu’il s’agit avant tout “d’un choix politique sans se préoccu- per de l’impact sur les enfants, l’enseignement et les collectivités locales. Tout a été mené à l’encontre du bon sens et il s’est avéré judicieux de prendre une année de plus.” La méthode pontissalienne consiste à élaborer avec les services concernés différents scénarios en prenant en comp- te l’avis du corps enseignant,des parents, du monde associatif susceptible d’être mobilisé dans cette réforme. La resti- tution de ce travail a été présentée lors d’une réunion publique le 17 octobre dernier. Cette rencontre a permis de mesurer toute la complexité du dos- sier. 1 1 395 enfants sont scolarisés dans les écoles publiques pontissaliennes. La Ville consacre aujourd’hui un budget annuel de 370 300 euros pour l’accueil en périscolaire, l’animation sportive et l’animation artistique et culturelle. “Du personnel municipal intervient enmilieu scolaire pour encadrer des séances de piscine et gymnastique, indique Marie- Claude Masson. Cet accompagnement prend aussi la forme d’initiation spor- tive, musicale, littéraire, archéologique.” L’avantage de la formule, c’est qu’elle

profite à tous les enfants. Ce critère s’avérera déterminant au moment du choix final. Pour mener à bien la réforme sur Pon- tarlier, il faut trouver au moins 85 ani- mateurs susceptibles d’encadrer les activités périscolaires. D’un scénario à l’autre, les coûts varient de 100 000 à 300 000 euros. Se pose aussi la ques- tion des locaux et des bus. La Ville qui se devait alors de rendre sa copie à l’académie pour le 15 novembre a pris en compte les remarques des associa- tions, du conseil d’école et des parents qui ont réagi suite au 17 octobre. “On a reçu une dizaine de contributions” , note Patrick Genre au conseil munici- pal du 6 novembre où le choix du scé- nario retenu a été annoncé et validé. Les petits Pontissaliens iront à l’école de 8 h 30 à 11 h 30 et l’après-midi de 13 h 30 à 16 heures Ils seront libérés le mercredi matin et reprendront le

“Le seul reproche :

que l’État se soit défaussé su les collec- tivités pour cette réfor- me”, critique Marie-Claude Masson.

chemin de l’école le same- di matin de 8 h 30 à 10 h 30. Ce qui fait déjà dire à certains qu’il fau- dra s’attendre à beau- coup d’absentéisme pour cette courte matinée. À voir. “On a fait le choix de mettre l’enfant au centre des préoccupations municipales. Ce scéna- rio maintient les efforts de la ville dans le cadre du temps scolaire. C’est le choix de l’équité et de la gratuité” , justifie le maire. Le choix du samedi résul- te tout simplement de la

S’attendre à beaucoup d’absentéis me le samedi matin.

ne Grosjean en séance. “Le projet édu- catif formalise l’engagement des diffé- rents partenaires de se coordonner pour organiser des activités éducatives et assurer la cohérence des actions conduites sur l’ensemble des temps de vie des enfants. Il constitue donc un outil essentiel pour la mise en œuvre du volet éducatif de la réforme des rythmes scolaires.” selon l’Éducation nationale. Beaucoup d’interrogations subsistent. “On ne sait pas encore les activités qui

seront proposées aux enfants, ni com- bien ils seront. On ne sait pas dans quel contrat enfance on fera entrer ces acti- vités. Les C.A.F. ne sont pas prêtes à tout subventionner. On a transmis nos propositions à l’Éducation nationale. Nous savons que des écoles ne sont pas d’accord et qu’elles ont fait des contre- propositions à l’Inspection qui devra trancher. La décision finale sera enté- rinée le 19 décembre” , conclut Marie- Claude Masson. F.C.

volonté de suivre l’avis des enseignants qui s’étaient prononcés à 59% en faveur de cette journée. Les parents avaient opté à 75 % pour le mercredi scolari- sé. En privilégiant le samedi, la ville semet aussi dans l’obligation d’élaborer un Programme Éducatif Local.Un enga- gement qui a le mérite de rallier les conseillers socialistes au choix de la majorité. “J’ai retrouvé le sourire car vous avez parlé de projet éducatif. C’est le plus dur, c’est le plus beau. Je trou- ve cela enthousiasmant” , a réagi Kari-

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MALBUISSON-MONTPERREUX Boycott, pétition

Les parents d’élèves montent au créneau Le boycott du mercredi 13 novembre a été largement suivi à l’école intercommunale de Montperreux-Malbuisson où personne ne veut de cette réforme, du moins dans cette configuration-là.

la communauté de communes, à savoir ne pas appliquer cette réforme. Aujour- d’hui, j’irais plutôt dans le sens demettre en place quelque chose en concertation avec les parents, les enseignants et les deux conseils de façon à ne pas refuser systématiquement. C’est mon point de vue” , explique Claude Mignon. Pour le maire de Malbuisson, l’obstacle n’est pas vraiment financier. “On aura plus de mal à trouver les locaux et le per- sonnel.” F.C.

qui est le cas sur la rive droite du lac. “Comme les temps d’activités péri-édu- catifs ne sont obligatoires, ceux qui habi- tent près de l’école pourront rentrer direc- tement chez eux. Prenons le cas d’un enfant de maternelle vivant à Mont- perreux dont les parents ne veulent pas payer pour ces temps d’activités péri- éducatifs mais l’inscrivent au périsco- laire organisé à Montperreux. Il devra revenir en car àMontperreux et attendre seul 45 minutes avant d’aller au péri- scolaire ? La question des transports est

centrale dans notre école. Sans parler des problèmes de recruter des anima- teurs diplômés prêts à travailler quatre fois 45 minutes par semaine.” Pour Valérie Benoît, tout est fait à la va-vite dans cette réforme. Le maire de Montperreux Jean-Paul Bonnet confir- me qu’aucune décision n’a été prise. “Rien n’a encore été mis en place. On a demandé un report.” À Malbuisson, la position est sensiblement identique. “Pour l’instant, on a suivi ce qui avait été convenu implicitement au niveau de

Valérie Benoît avec d’autres mamans qui ont participé à la mobilisation contre la réforme.

R ien n’est encore arrêté dans cet- te école répartie sur deux sites avec les maternelles àMalbuis- son et le primaire à Montper- reux. “Au premier conseil d’école, les enseignantes nous ont présenté une simu- lation avec des enfants qui arrêteraient l’école trois quarts d’heure plus tôt l’après- midi et viendraient le mercredi matin pendant trois heures. Cela nous a per- mis de mieux comprendre les limites du problème.Toutes les personnes présentes ont refusé par principe la réforme. Ce soir-là, les parents ont décidé de semobi- liser” , indique Valérie Benoît qui fait partie des parents d’élèves. Une pétition contre la réforme a été dis- tribuée à l’ensemble des 115 familles concernées. “Rappelons qu’on n’est pas

contre une réforme mais à partir du moment où elle est conduite de maniè- re concertée et intelligible.” 101 familles ont renvoyé leurs copies transmises ensuite à la direction de l’inspection aca- démique avec copies aux maires. Acte deux de lamobilisation :les parents ont participé à la journée de boycott national du 13 novembre. “15 enfants sur 159 étaient présents le matin et 11 sur 159 l’après-midi. Certains étaient présents car leurs parents n’avaient pas forcément d’autres choix. On peut consi- dérer que le refus est massif dans nos deux villages.” Les enseignantes ont également manifesté leur avis sur la question en faisant grève le lendemain. Tout se complique quand les enfants sont scolarisés sur plusieurs écoles, ce

L’école de Montperreux n’a guère résonné des cris des enfants le 13 novembre dernier.

POLITIQUE

Un refus massif

gros du Haut-Doubs. L’élu sou- lève la question du rapatrie- ment des enfants des villages les plus éloignés de l’école. Il estime que ce n’est peut-être pas lemoment d’alourdir la pres- sion fiscale, seul levier pour financer cette réforme. “Si l’on nous oblige à appliquer cette La fronde des communes rurales Placées devant le fait accompli sans qu’on leur ait demandé leur avis, la plupart des communes du Haut-Doubs n’ont pas enco- re renvoyé leur copie à l’Éducation nationa- le. Exemple dans le Saugeais.

La solidarité joue à plein dans les intercommunalités à com- pétence scolaire. “On consulte d’abord les communes pour savoir ce qu’elles souhaitent mettre en place avec de se réunir avec les parents et les ensei- gnants. On en est donc au sta- de de la réflexion active même si aujourd’hui personne n’est pour” , confie Jean-Pierre Gurt- ner, le président de la commu- nauté de communes Altitude 800. Même son de cloche dans les Hauts duDoubs (Mouthe et alen- tours) où le non s’est imposé à une large majorité à la derniè- re séance communautaire. “On a formalisé notre refus par une délibération transmise à qui de droit. La difficulté, c’est d’avoir des intervenants de qualité qui apportent quelque chose. On n’est pas hostile à revoir le système. Sur un tel sujet, il me semble- rait nécessaire d’avoir une approche territoriale” , suggère Jean-Marie Saillard, le prési- dent de la communauté de com- munes des Hauts du Doubs.

minutes du lundi au vendredi en fin d’après-midi. “Cette réfor- me est complètement déconnec- tée de la réforme rurale. Ce n’est même pas une question de mau- vaise volonté. On n’a pas forcé- ment le droit mais on partant du fait que c’est nous qui payons, on peut légitimement manifes- ter notre mécontentement” mar- tèle un autre élu du R.P.I. On botte aussi en touche à La Chaux-de-Gilley en R.P.I. avec Bugny. “J’ai envoyé une lettre en expliquant qu’on avait des difficultés à appliquer cette réfor- me sur un R.P.I. comme le nôtre réparti sur deux sites. On n’a pas de solution intéressante à proposer. Si c’est la loi, on essaie- ra de faire les propositions horaires les moins pires.” La concertation a joué à plein dans les autres communautés de communes rurales du Haut- Doubs. Du côté de Mont d’Or- Deux lacs, on s’est entendu sur une position commune de ne pas appliquer cette réforme. Chaque commune restant bien sûr sou- veraine sur son territoire.

sion du dispositif. Le courrier a été transmis à l’inspection, au ministère” , note Colette Jacquet, maire de Lièvremont-Maisons- du-Bois qui dispose de sa propre école communale. L’élue pose la question des familles de fron- taliers avec des enfants déjà contraints de se lever très tôt et qui n’auront plus que le dimanche matin pour se repo- ser. Le refus est encore plus radi- cal dans les communes consti- tuées en R.P.I. “C’est impossible d’appliquer la réforme. On a envoyé la délibération comme quoi on n’acceptait pas les rythmes scolaires. Nous n’avons pas les moyens financiers d’organiser les compléments horaires. Pour nous, c’est trop difficile” , annonce Frédéric Bour- din, lemaire deMontbenoît asso- cié à Ville-du-Pont, Montflovin, Hauterive-la-Fresse et La Lon- geville où se situe l’école du R.P.I. Avec 253 écoliers, c’est le plus

L e plus dur, c’est de trou- ver des petites communes qui, à défaut d’être favo- rables au principe de la réforme, aient renvoyé leur pro- position sur les rythmes sco- laires. Certaines l’ont fait. Exemple àArçon. “Une question de conviction personnelle, indique le maire Bernard Laithier. On vient tout juste d’envoyer le cour- rier à l’Académie. On s’est ali- gné sur Pontarlier avec six voix pour, cinq contre et deux abs- tentions. Cette réforme a au moins réussi à semer la zizanie dans les petites communes non

réforme, je ne sais pas comment on va faire. On a envie de dire à ceux qui nous gouvernent que cela se passe bien. La question du personnel est un vrai casse-tête. Le challenge consisterait à La Longeville à recruter 18 per- sonnes prêtes à travailler 45 Laissez-nous tranquilles.”

politisées.” Cet élu sait la diffi- culté de la tâche, notamment de trouver des salles. “Ce n’est pas facile de changer les habitudes. Comme on terminera l’école à 16 heures, c’est à l’association qui s’occupe du périscolaire de proposer des activités.” Il n’écarte pas la question de la charge financière. “C’est vrai que cela coûte mais on sera bien obligé d’aller vers cette réforme.” Son optimisme est loin d’être partagé dans les autres com- munes saugettes. C’est plutôt le contraire. “On a voté unmora- toire en demandant la suspen-

“Laissez- nous tranquilles.”

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L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 170 - Décembre 2013

POINT DE VUE Laisser du temps au tempsse “La réforme est une chance pour les enfants de milieux défavorisés”

F.C.P.E. Soulagement du mercredi libéré Une réforme nécessaire sur le fond et complexe sur la forme Les parents d’élèves défendent bec et ongles l’intérêt d’adopter de nouveaux rythmes sco- laires. Ils regrettent le manque de concertation sur ce dossier et le peu d’enthousiasme des élus.

Thérapeute familial, Valérie Lonchampt apporte sa vision sur une réforme qui malgré ses points faibles peut être très bénéfique à l’épanouissement de l’enfant, de tous les enfants. Entretien.

21/11/13 – Alayna de Olivier ROUQUETTE, ambu- lancier et de Emilie LE GUERN, infirmière. 22/11/13 – Alexis de Florent CRETIN, respon- sable commercial et de Sarah CHOGNARD, res- ponsable magasin. 23/11/13 – Nilay de Asim ÇIMEN, maçon et de Muhsine ZENGIN, sans profession. 24/11/13 – Marc de Pierre-Marie VOINET, bûche- ron et de Alexia LIEBERMANN, agent d’accueil. 25/11/13 – Louise de Stéphane CERF, cuisinier et de Marlène BRESSAND, serveuse. 25/11/13 – Lina de Fabrice GUY, ambulancier et de Angelika CORNU, aide laborantine. 26/11/13 – Eva de Laurent DERIAZ, opérateur technique et de Stéphanie MANZANO CANTE- RO, sans profession. 27/11/13 – Nathan de Alexandre BERTHET-TIS- SOT, responsable méthodes et de Maria De Fati- ma DIAS CASTANHEIRA, opératrice en horloge- rie. 28/11/13 – Léo de Simon FAIVRE, fromager et de Lydie MAILLOT, ouvrière en horlogerie. 28/11/13 – Nina de Jérôme JUNIER, charpentier et de Angélique COMMENT, aide à domicile. 26/11/13 – Malone de Anthony REBOUTÉ, rou- tier et de Claudie GUICHARD, assistante comp- table. 28/11/13 – Naya de Cyril BOUSSON, ouvrier et de Julie NEULLAS, aide-soignante. 29/11/13 – Luis de Ludovic DESRONDIERS, arti- san et de Claire DELATTRE, assistante mater- nelle. DÉCÈS 26/10/13 – Marthe PAULIN, 98 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Point-Lac (Doubs), veuve de Marcel CANONGE. 26/10/13 – Georgette MATHEY, 89 ans, retraitée, domiciliée à Les Gras (Doubs), veuve de Camil- le GRANDVOYNNET. 29/10/13 – Raymond BOURGEOIS, 93 ans, retrai- té, domicilié à Foncine le Haut (Jura), époux de Georgette ALARDET. 31/10/13 – René BARRÉ, 85 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique BÔLE-BESANÇON. 31/10/13 – Reine HENRIET, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de René LONCHAMPT. 30/10/13 – Hervé BERNARDET, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Patricia HOUSSEAUX. laires. “C’est nécessaire. On est le seul pays au monde qui pra- tique ce rythme-là. Il y a beau- coup d’hypocrisie sur le sujet. On est tout aussi d’accord sur le chan- gement des calendriers scolaires. On propose même trois semaines de vacances à Noël avec un rac- courcissement des congés d’été” , observe Nathalie Pobelle qui adhère toujours à la F.C.P.E. où elle a occupé des responsabilités au plus haut niveau national. Gaëlle Goffredo, celle qui lui a succédé à la tête de la circons- cription locale de Pontarlier, a suivi de près ce qui se passait à Pontarlier. “La F.C.P.E. a été invi- tée à participer à toutes les réunions mais on n’a pas été consulté dans l’élaboration des scénarios dont j’ai pris connais- sance lors de la séance publique du 17 octobre. La décision fina- le de la Ville, c’est-à-dire le choix du scénario 2 bis a été annoncé début novembre en conseil d’école. À aucun moment, j’aurais pensé L a F.C.P.E. s’est toujours posi- tionnée favorablement à l’évolution des rythmes sco-

L a Presse Pontissalienne : Peut-on rappe- ler le fondement même de cette réfor- me ? Valérie Lonchampt : Les journées des éco- liers sont longues et chargées en Fran- ce. On a une concentration sur 36 semaines du temps scolaire alors qu’ailleurs, c’est plus ample. Avec la semaine des cinq jours et l’école le same- di matin, les enfants étaient plus repo- sés et disponibles. Les rythmes biolo- giques de l’enfant ne sont pas adaptés aux longues journées. Cela se traduit forcément par une perte de concentra- tion. D’où la nécessité de raccourcir les temps de travail et d’allonger la pause déjeuner sous réserve qu’il s’agisse d’un temps de calme et de repos. Il ne fau- drait surtout pas les laisser jouer en permanence dans la cour. L.P.P. : Qu’apportent ces activités d’éveil pro- posées après l’école ? V.L. : La démarche va dans le sens de l’égalité des chances des enfants et notamment ceux issus de milieux défa- vorisés ou en échec scolaire.Aujourd’hui, 20 à 25 % d’enfants sont en difficulté en France. Je suis assez d’accord avec le pédopsychiatre Marcel Rufo qui dit que cette réforme va ouvrir l’école. Le sport

peut amener de la confiance en soi, le théâtre permet aux enfants de mieux s’exprimer. C’est un éveil vers d’autres connaissances, avec d’autres méthodes d’apprentissage. Imaginer tout le béné- fice qu’un enfant pour tirer à apprendre à construire des nichoirs. Les activités proposées doivent être de qualité et enca- drées par un personnel formé pour ça. L.P.P. : École le mercredi ou le samedi ? V.L. : La rupture du mercredi matin ne pose pas de problème chez un enfant élevé dans une famille structurée. C’est moins vrai au niveau des enfants “insé- cu” en détresse. L’école le samedi n’arrange pas les familles séparées.

à ce scénario.” La présidente loca- le de la F.C.P.E. était persuadée que les enfants iraient à l’école le mercredi matin. Quel ne fut pas son soulagement quand elle a appris qu’il s’agissait du samedi. “J’ai dit ouf. Ce qui me gêne un

“Il faut aller de l’avant.”

L.P.P. : Certains préconisent d’agir sur le calen- drier scolaire. V.L. : Pourquoi pas en effet raccourcir les vacances d’été, ce qui permettrait de mieux répartir les autres pauses.D’autres spécialistes proposent aussi de rallon- ger le parcours scolaire ou d’alléger les programmes. L.P.P. : Rien d’autre ? V.L. : Excusez-moi de revenir sur la ques- tion des enfants en difficultés qui tôt ou tard représentent un coût. Essayons donc de ne pas les oublier. Propos recueillis par F.C. “La démarche va dans le sens de l’égalité des chances des enfants”, estime Valérie Lonchampt, thérapeute familiale.

31/10/13 – Marie ZIALOR, 57 ans, retraitée aide soignante, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épou- se de Louis PAYET. 02/11/13 – Camille PRENOT-GUINARD, 93 ans, retraitéartisan,domiciliéàMorteau(Doubs),époux de Simone MICHEL AMADRY. 03/11/13–AmbroiseBETTINESCHI,65ans,retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Béné- dicte RENAUD. 06/11/13 – Marcelle POURCELOT, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Sombacour (Doubs), veuve de Henri MAIRE. 06/11/13 – Jean MAIRE, 92 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeYvonneDÉBOIS. 08/11/13 – Marie-Louise TRIBUT, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Michel GAGELIN. 09/11/13 – Bernard BOHIN, 94 ans, ouvrier retrai- té, domicilié à La Rivière Drugeon (Doubs), veuf de Jeannine GUILLARD. 11/11/13 – Annie MARCHIANO-BAGIOTTO, 67 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude ITZSTEIN. 18/11/13 – Jean BOURGEOIS, 84 ans, retraité, domicilié à Foncine Le Bas époux de Laure BLON- DEAU. 16/11/13 – Duilio GARZITTO, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Hélène HERSPERGER. 22/11/13 – Lucienne POIBLANC, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Léon HANRIOT. 23/11/13 – Marie-Claude BELOT, 62 ans, retrai- tée de l’Industrie du Livre, domiciliée à Vuillecin (Doubs), épouse de Gérard MICHEL. 23/11/13 – Christine RIFFIOD, 65 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean GOBET. 25/11/13 – Suzanne VOYNNET, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Clau- de PIEL. 26/11/13 – Jeanne BOURGEOIS, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Champagnole (Jura), célibatai- re. 27/11/13 – Roberto LONCHAMPT, 78 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), épouse de Geor- gette HENRY. peu, c’est d’aller à l’école seule- ment deux heures le samedi matin. Quand on compte le temps d’installation et de prise des consignes, il ne reste pas beau- coup de temps pédagogique. De nombreux enseignants partagent ce point de vue.” Gaëlle Goffre- do s’interroge aussi sur la com- plexité de mettre en place des activités péri-éducatives pour seulement trente minutes après la fin du temps scolaire. La cri- tique est facile, aussi ce parent d’élèves se veut-elle constructi- ve. “Dans toutes les propositions, il y a du bon et dumauvais.Main- tenant que la loi est votée, il faut aller de l’avant.”

L.P.P. : Que vous inspire actuelle- ment cette réforme ? V.L. : Pour l’instant, elle a sur- tout révélé les inégalités au niveau des moyens. Elle a des points forts et des points faibles. Même s’il semble qu’elle ait été un peu préci- pitée, c’est encore un tôt pour l’enterrer avec seulement quelques semaines de recul. N’oublions pas de laisser du temps au temps.

“Cette réforme va ouvrir l’école.”

État civil de novembre 2013

14/11/13 – Marilou de Vincent SALVI, menuisier agenceur et de Aline CHEVALIER, coiffeuse. 14/11/13 – Finn de Chris KRÜCKEN, technicien de maintenance et de Laure SORET, employée familiale. 15/11/13 – Mathis de Guillaume GARNIER, logis- ticien et de Maud SALINS, infirmière. 15/11/13 – Ezechiel de Thomas BASSET, ingé- nieur et de Céline ENAULT, pharmacien. 15/11/13 – Giuliana de Victor MOUSSERON, mécanicien et de Belinda GAILLER, sans pro- fession. 15/11/13 – Tedy de Sylvain BLIN, mécanicien et de Stéphanie WURTZ, sans profession. 16/11/13 – Tilio de Sébastien ARNOUX, pâtissier et de Marina MOUTARLIER, comptable. 17/11/13 – Chloé de Bertrand DROMARD, fro- mager et de Aline FELEZ, esthéticienne. 17/11/13 – Lina de Marie WEINBERGER, sans profession. 17/11/13 – Lou de Jonathan SANCHEZ, archi- tecte et de Laurence CONORT, dessinatrice en bâtiment. 19/11/13 – Léandre de Eric BAVEREL, magasi- nier et de Stéphanie BERTIN, infirmière puéricul- trice. 19/11/13 – Ethan de Raphaël HUSSENOT, ouvrier de scierie et de Stéphanie CAMBIER, sans pro- fession. 19/11/13 – Layla de Julien GAUME, commercial et de Solène GABLIS, fleuriste. 19/11/13 – Elyna de Sylvain BOURGEON, ouvrier de maintenance et de Laetitia THIEBAUD, infir- mière. 20/11/13 – Louis de Laurent HUGUENIN, com- mercial et de Emilie VUILLEMIN, serveuse. 20/11/13 – Emmie de Yannick MOUGENEL, chef d’équipe et de Christine VIRY, secrétaire. 20/11/13–MatysdeChristopherGARNERI,menui- sier et de Elodie LAVALETTE, horlogère. 21/11/13–LorisdeEmmanuelCHAVANNE,contrô- leur qualité et de Lucie FOURNIER, contrôleuse qualité. 21/11/13 – Nelson de Nicolas LEFEBVRE, plom- bier et de Marlène MENDES TEIXEIRA, sans pro- fession. 21/11/13 – Lucie de Grégory SAGUIN, chef de centraled’enrobageetdeLeatitiaCOULON,sage- femme. 21/11/13 – Aidan de Arnaud LETARD, chauffeur de bus et de Murielle PERRON, maroquinière.

NAISSANCES 26/10/13 – Ayse de Hidayet ERDEM, logisticien et de Sultan ISIKLI, agent d'entretien. 26/10/13 – Lily de Laurent MARGUET, chef d'entreprise et de Marie SALOMON, esthéticien- ne. 26/10/13 – Aline de Vincent MANSART, peseur laitier et de Marie BERQUAND, aide soignante. 27/10/13 – Lina de Noureddine BOULABI, som- melier et de Charlotte SOUBIEUX, serveuse. 27/10/13 – Olivia de Sidiki KONÉ, opérateur et de Angélique MESNIER, infirmière. 27/10/13 – Léonard de Florian BULLIARD, chef d'atelier et de Géraldine HOUVER, orthophonis- te. 28/10/13 – Adam et Alexandre de Julien FLA- HAUT, dessinateur en horlogerie et de Olfa HAN- CHI, assistante commerciale. 28/10/13 – Sila de Metin SEVINDI, maçon et de Sevda SAVAS, sans profession. 28/10/13 – Samy de Salime HIMEUR, éducateur spécialisé et de Zahia BOUSBAÏN, éducatrice jeunes enfants. 30/10/13 – Maëly de Damien COURDIER, maga- sinier et de Jennifer BRESSAND, fonctionnaire administrative. 30/10/13 – Léonce de Alban ROUSSEL, expert comptable et de Anne-Sophie JACQUOT, infir- mière. 30/10/13 – Gabin de Jérémy JAWORSKI, cuisi- nier et de Maud THOLOMIER, monitrice d'auto- école. 30/10/13 – Shanna de Thibault ROY, chauffeur livreur et de Camille DELMI, lycéenne. 30/10/13 – Romain de Yohann FALLAS, ouvrier et de Julie GIRARDET, approvisionneuse maro- quinerie. 31/10/13 – Félix de Franck SALVI, transporteur et de Estelle MINELLA, aide-soignante. 31/10/13 – Giulia de Sébastien PETITFOURG, ingénieur et de Virginie MAILLARD, banquière. 01/11/13 – Bera de Umut ÖZKAYA, technicien et de Serife YILDIZ, sans profession. 02/11/13 – Noé de Frédéric HUOT-MARCHAND, technicien architecture et de Patricia DESTAING, assistante maternelle. 02/11/13 – Rosalie de Cédric SALINO, kinési- thérapeute et de Bérénice PEYRON, hôtelière.

02/11/13 – Capucine de Bertrand CANNELLE, ingénieur et de Léa DUMARTHERAY, infirmière. 02/11/13–AndréasdePierre-AlainFAIVRE,bûche- ron et de Allison BIDEAUX, infirmière. 02/11/13 – Soan de Rémi DELACROIX, chef d’entreprise et de Magali CASAGRANDE, horlo- gère. 02/11/13 – Inaya de Mélanie COMBES, sans pro- fession. 03/11/13 – Emerik de Raphaël JEAMBRUN, com- mercial et de Marie-France TARDIF, sans profes- sion. 03/11/13 – Jules de Mathieu FAYOLLE, vendeur et de Julie ZIMMERMANN, infirmière puéricultri- ce. 03/11/13 – Oscar de Joël POINTURIER, techni- cien de maintenance et de Dominique REUILLE, infirmière. 03/11/13 – Elyne de Yannick MANENTI, électri- cien et de Christelle FOURNIER, coordinatrice. 03/11/13 – Léo de Martin PITUSSI, automaticien et de Céline BAVEREL, assistante commerciale. 05/11/13 – Adrien de Daniel DESCIEUX, musi- cien et de Florence SCHALL, professeur de fran- çais. 04/11/13 – Augustine de Yannick PATTON, ingé- nieur en informatique et de Marie BONNET, atta- chée parlementaire. 04/11/13 – Eliott de Pascal BESSON, agriculteur et de Fanny JEANNIN, employée de banque. 05/11/13 – Alban de Jean-Charles VIPREY, ouvrier travaux publics et de Emilie MICHEL, archiviste. 05/11/13 – Valentin de Damien DUGOIS, méca- nicien agricole et de Mathilde GOUGET, aide-soi- gnante. 05/11/13 – Enzo de Kévin RODRIGUEZ, peintre et de Elodie BATAILLE, sans profession. 05/11/13 – Nohan de Christian LACK, respon- sable de communication et de Mylène BERTIN- MOUROT, infirmière. 05/11/13 – Alexis de Damien GRESSET, agricul- teur et de Dominique DOLE, kinésithérapeute. 06/11/13 – Justin de Jean-François PETIT, com- mercial et de de Delphine CHEVÈNEMENT, agent de service. 06/11/13 – Sia de Anthony BESSANT, technicien de laboratoire et de Manja MANIG, coordinatri- ce de projet.

06/11/13 – Manon de Laurent DE VETTOR, ensei- gnant de physique-chimie et de Lise-Marie DES- CHAMPS, médecin généraliste. 06/11/13 – Kylian de Kévin REY, intérimaire et de Séverine QUARTIER dit MAIRE, vendeuse. 06/11/13 – Soline de David BROCAIL, opérateur et de Marilyne BULLE, hôtesse ferrovière. 07/11/13–VictordeGrégoryBAUQUEREY,conduc- teur de travaux et de Marie JACQUET, vendeu- se. 09/11/13 – Olympe de Sylvain FAGES, ingénieur agro-alimentaire et de Marion JOURDAN, Com- merciale marketing. 09/11/13 – Clarisse de Ludovic COURVOISIER, agriculteur et de Céline BELEY, professeur des écoles. 09/11/13 – Naël de Baptiste GELIN, cuisinier et de Mélody MARIE, sans profession. 10/11/13 – Eloi de Fabien MEDIGUE, ferblantier et de Delphine BESANÇON-MATHIL , horlogère. 10/11/13 – Alix de Paul CHEVALLIER, ingénieur et de Lauriane FERRAND, ingénieur. 12/11/13 – Eléonore de Matthieu BAILLY, bûche- ron et de Sonia INVERNIZZI, assistante de direc- tion. 11/11/13 – Maël de Alexi LHUILLIER, ouvrier et de Laura PARRAT, sans profession. 12/11/13 – Jules de Boris CHILLARON-PEREZ, menuisier et de Karine GRANDIDIER, hôtesse d’accueil. 12/11/13 – Gabrielle de Fabien DORNIER, ingé- nieur et de Natalia MATIAS, enseignante. 12/11/13 – Romain de Olivier PETITE, respon- sable planning et de Cindy STOLLER, sans pro- fession. 12/11/13 – Célia de BrahimMERROUCHE, caris- te électricien et de Salima LEZIAR sans profes- sion. 13/11/13 – Loukas de Aurélien MALARTRE, ven- deur et de Aurélie SAULNIER, assistante mater- nelle. 13/11/13 – Hasan de Erkan GÖKER, maçon et de Filiz AYTOP, animatrice de centre de loisirs. 14/11/13 – Seifeddine de Haithem AMEUR, polis- seur et de Nhed KHEDHER, sans profession. 14/11/13 – Jimmy de Patrice CHALONS, agent territorial et de Karine DONZÉ, employée de com- merce.

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