La Presse Pontissalienne 170 - Décembre 2013

10 DOSSIER

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 170 - Décembre 2013

La Presse Pontissalienne n° 150 - Avril 2012

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Avenir du restaurant municipal : statu quo jusqu’en 2017 SERVICE PUBLIC Chiffre d’affaires 2012 en augmentation de 4,41 % Face à de multiples incertitudes, le conseil municipal s’est finalement engagé sur une nouvelle Délégation de Service Public (D.S.P.) sur trois ans à compter du 1 er août 2015. PRÉSIDENTIELLE 2012 : PAROLES DE MILITANTS

C ette “D.S.P. de transition” com- me la qualifie Patrick Genre ne réglera pas la question de l’avenir du restaurant muni- cipal. La sociétéElres qui exploi- te le site depuis sept ans a réalisé 369 518 euros de chiffre d’affaires en 2012, soit une progression de 4,41 %. Ce résultat s’inscrit dans le périmètre de la D.S.P. en cours qui intègre la res- tauration scolaire,municipale et le troi- sième âge. Il n’y a donc pas non plus matière à s’affoler même si les locaux vieillissent et ne répondent plus forcé- ment aux attentes des uns et des autres. “Une commission a examiné la situa- tion. Trois choix se présentaient. L’arrêt de la restauration, cette option a vite été éliminée. Passer en régie directe, nous n’avons pas les moyens ni les compé- tences ni les ressources.Il restait laD.S.P. sur trois ou neuf ans et plus en sachant que sur trois ans il n’y a pas d’investissement espéré alors que sur neuf ans, là c’est possible” explique le maire au conseil. Ce qui n’empêche pas FrançoisMandil de réagir. “On se posait déjà ces questions au début de mandat et là on se donne à nouveau trois ans pour réfléchir.” Pourquoi trois ans ? La réponse, c’estMarie-ClaudeMasson, Un projet sur la future zone d’activités de Crêt de Dale. La Presse Pontiss lienne a souhaité donner dans ce num ro d’avril la parole aux militants, ceux de l’ombre, que l’on voit peu et qui se démènent depuis des mois pour certains, afin que la voix de leur chef de file soit la mieux ntendue possible. Cette année, tout est bon pour faire vendre : affi hage, tracts, réunions publiques, S.M.S., newsletters, tweets et toujours les méthodes classiques comme le porte-à-porte qui revient en force. Si les adhérents ne sont pas des milliers dans le Haut-Do bs, les partis peuvent pourtant compter sur une forte mobili- sation des mili ant . La Pres e Pontissalien a fait le tour de outes les formations politiques en présence pour cette présidentielle. Deux sont absentes de ce dossier, i dépendamment de la volonté de la rédactio : les partisans de Jacques Cheminade, inconnus ici, et ceux du Fro t National, qui fidèle à leurs ales habitudes, n’ont jamais donné suite à nos sollicitations. Dossier spécial présidentielle 2012, la parole est aux militants. Ça y est, la campagne officielle pour la présidentielle 2012 est lancée. Ils seront donc dix au départ et désormais, sont tous sur la même ligne, puisqu’ils disposeront chacun dans les médias audiovisuels du même temps de parole jusqu’au premier tour, le 22 avril. première adjointe en charge du dossier qui la fournit. “C’est le temps qui me semble nécessai- re pour faire évoluer le restaurant municipal notamment sur le volet scolaire. Avec la réforme en cours, on ne sait abso- lument pas comment évo- luera la fréquentation de la restauration scolaire.” Sera-t-il pertinent de regrouper les enfants aumême endroit ? Pourquoi ne pas envisager une autre organisation dans chaque école. Ce qui réglerait aussi la question du transport des enfants à la pause méridienne. L’entretien du restaurant actuel coûte assez cher. Avec le temps, le complexe des Capucins est devenu énergivore.Tôt ou tard, le bâtiment devra faire l’objet d’une réfection complète. “On sait que le restaurant inter-entreprises a tendance à s’essouffler probablement car l’offre en restauration rapide est en progression constante en nombre et en qualité sur Pontarlier. On souhaiterait passer au peigne fin toutes ces évolutions. Dans la prochaine D.S.P., on resserre aussi nos exigences sur le fait de privilégier quand cela est possible les produits locaux et les circuits courts. Le nouvel exploitant devra bienprendre en compte ces aspects.” L’avenir, comme le soulignait aussi le maire, pourrait se traduire par un nou- veau projet sur la future zone d’activités de Crêt de Dale, face aux Gravilliers. Simple hypothèse. F.C. 70 622 en 2012, contre 67 906 en 2011 La fréquentation du restaurant est en hausse significative pour les établisse- ments scolaires : + 11,4 % et en bais- se significative pour les agents de la vil- le : - 7,4 % et le club du 3 ème âge : - 26 % Les chiffres-clés Chiffre d’affaires D.S.P. : 369 519 euros, contre 353 915 euros en 2011 Chiffre d’affaires activités traiteur : 30 378 euros, contre 30 541 euros en 2011 Résultat net 2012 : 103 024 euros Nombre de repas (tous publics confondus) :

PAGNE

Les réseaux sociaux

L’avenir du restaurant municipal n’est pas forcément figé aux Capucins. STATIONNEMENT 5 policiers et un A.S.V.P. La police municipale va passer aux P.V. électroniques Petite révolution en vue au sein de la police municipale de Pontarlier qui devrait délaisser peu à peu les bons vieux carnets à souches pour passer à la verbalisation électronique. L’opposition craint un système qui ne serait pas au point. profit des S.M.S. intenant que la campagne officielle a démarré et ue les temps de parole des candidats sont égaux l’audiovisuel, c’est sur les militants de base que comptent les candidats. De l’extrême droite à l’extrême gauche, ils sont tous mobilisés. ésidentielle : s militants ur le pont

Les carnets à souches seront mis au placard au profit d’appareils électro- niques (photo D.R.). Le militantisme aurait-il retrouvé des couleurs ?

salien” rassure l’adjointe. Le conseil municipal a adopté à l’unanimité le principe du recours à la verbalisation élec- tronique. Une seule voix disso- nante s’est fait néanmoins entendre, celle de l’élu d’opposition François Mandil qui a mis le doigt sur “les nom- breux dysfonctionnements de l’agence nationale de traitement automatisé des infractions qui fait actuellement l’objet d’une enquête administrative diligentée par l’État” note l’élu vert. En cause notamment, la révélation faite lemois dernier selon laquel- le le directeur général de cette agence (qui a démissionné Pour chaque candidat, se dépenses de ca pagne sont pl fonnées. Son o - tant, actualisé par décret, s’élevait en 2007 à 16,16 million d’euros pour les c ndidats au premier t ur et à 21,59 millions pour ce x du second to r. Un remboursement des frais de campagne est prévu. Mais attention, pas pour tous et c’est là que certains “petits” prennent des risques énormes. En effet, le remboursement pour les candidats présents au 1 er tour s’élève seulement au 1/20 ème du plafond des dépenses du premier tour pour ceux ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés (808 000 euros en 2007). Un règlement- couperet pour certains petits partis, à l’image d’Europe Écologie-Les Verts dont la situation financière était simplement catastrophique avant même l’amorce de la campagne. Un score inférieur à 5 % serait peut-être fatal au p rti écologiste. D puis 2001, le rembours m nt par l’État est de la moitié de ce plafo d pour c ux ayant recueilli plus de 5 % des voix (8,08 millions d’euros en 2007). Pour les candidats présents au second tour, il s’élève à la moitié du plafond des dépenses du second tour (10,79 millions d’euros en 2007). Dans tous les cas, ces remboursements ne peuvent pas être plus impor- tants que les dépenses déclarées par les candidats. En effet, l’autre règle en matière de financement des campagnes est la limi- depuis) aurait fait payer par le Trésor public les nombreuses contraventions qu’il avait lui- même récoltées…L’enquête en question va plus loin puisqu’il s’agit également de déterminer si les règles régissant les mar- chés publics ont été scrupuleu- sement respectées par l’agence, notamment avec des presta- taires privés comme la société Atos, présidée par l’ancien ministreThierry Breton. Le mai- re de Pontarlier a pris acte de la remarque préventive de Fran- çois Mandil en attendant des informations complémentaires sur cette enquête nationale. J.-F.H. Financement : les règles à respecter L a tenue d’un compte de campagne qui retrace très précisément l’origine des recettes et la nature des dépenses engagées est obligatoire. Le can- didat ne peut pas le gérer personnellement et doit nommer un inter- médiaire financier (mandataire). Ce point n’est pas nouveau. Ce qui est plus récent en revanche, c’est ce qu’impose la loi organique du 5 avril 2006 : le compte doit être déposé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (C.N.C.C.F.P.) – et non plus au Conseil consti- tutionnel – a plus tard le neuvième vendredi suivant le second tour de scru- tin, afin d’en vérifier la régularité.

de Twitter pour donner rendez-vous aux militants dans les réunions locales de campagne. Au Part Socialiste, si n privilégie désor- mais les newsletters et autres “tweets”, on n’a pas pour autant abandonné les bonnes vieilles méthodes. Pour preu- ve, la grande opération de porte-à-por- te lancée par les militants socialistes à partir du 20 mars. “Les réseaux sociaux, c’est bien, mais rien ne vaut un bon porte-à-porte note Nicolas Bodin, le secrétaire départemental du parti. Nous ciblo s des rues ou des secteurs où l s gens so t peu allés voter lors des précédent s éché nces.” La c mpagne se jou ra d nc plus dans l s cages d’escalier et dans les réunions p bliques qu’à la télévision cette an ée, à entendre les principaux Q.G. locaux de cam- pagne. Paradoxal. On trouve le même discours au Front de gauche (voir page 24) dont la stratégie a été de véri- tablement quadriller le terrain. L’U.M.P. n’est pas en reste avec l’appui des Je nes Pops et l’utilisation massive, ce n’étai pas son habitude, d’Int rnet. Seules les formation les plus modestes ne peuvent pas compter sur une mobi- lisation de masse. Ainsi le Bisontin Jean-Claude Chomette qui ne comp- tera que sur lui-même pour faire avan- cer les idées de son mentor Nicolas

L a Ville de Pontarlier a déci- dé de faire l’acquisition de deux terminaux électro- niques portables pour un coût global de 3 191,29 euros. Ces appareils permettront à la poli- ce municipale qui en sera équi- pée de verbaliser les véhicules en infraction (de stationnement gênant par exemple) de maniè- re beaucoup moins fastidieuse qu’avec le traditionnel carnet à souches. L’équipement de ce nou- veau P.D.A. (Personal digital assistant) est on ne peut plus simple : les agents remplissent à l’aide d’un stylet les informa- tions relatives à l’infraction et au véhicule contrevenant puis transmettent les données au centre de traitement de Rennes au moyen d’une liaison infor- matique sécurisée. C’est rapi- de, simple et au lieu de l’avoir sur son pare-brise, la mauvai-

se surprise arrive directement au domicile du contrevenant. Imparable. La Ville de Pontarlier justifie aisément le passage à la ver- balisation électronique. “Pour la commune, l’enregistrement électronique permet d’éviter les erreurs de transcription. Et l’envoi des avis de contraven- tion est généré directement par le centre de traitement de Rennes. Tous ces éléments contribueront à rationaliser le travail des poli- ciersmunicipaux” observeMarie- Claude Masson, l’adjointe char- gée de la police municipale. La mise en œuvre de ce nouveau dispositif interviendra “au cours de l’année 2014” indique l’élue sans plus de précision. Selon la ville, le futur système de P.V. électroniques serait, contrairement aux idées reçues, moins pénalisant. “Dès l’instant dernier, avait rempli le Pal is des Sports de Besançon avec près de 5 000 sympathisants. Car adhérent ne veut pas dire militant. Si le parti commu- niste français revendique “220 adhé- rents dans le Doubs” , les autres com- posantes du Front de gauche (le Parti de gauche, la Gauche unitaire, Répu- blique et socialisme, Convergences et alternative, le P rti communiste des vriers d France et la Fédéra io pour une alternative social et écolo- gique) co ptent, chacune d’elles, tout au plus quelques dizaines d’unités. Et pourtant, ils ont su, emmenés par leur leader national, créer un véritable engoue- ment, y compris loca- lement. Le travail du militant a fortem nt évolué depuis la campagne précédente avec la généralisation des nou- velles technologies et l’explosion des réseaux sociaux. À l’U.M.P. par La campagne se jouera dans les cages d’escalier.

que le policier porte un nom sur son carnet à souches, le P.V. est considéré comme reçu. Alors qu’avec le nouveau système, le policier pourra peut-être être plus indulgent tant qu’il n’a pas appuyé sur la touche d’envoi au terminal” suppose M lle Masson. Le P.V. électronique, et c’est là le principal avantage aux yeux de la ville, fera gagner un temps précieux sur le travail admi- nistratif des 5 policiers muni- cipaux pontissaliens et de l’A.S.V.P. (agent de surveillan- ce de la voie publique) qui pour- ront ainsi se consacrer à leurs autres missions de sécurité publique : suivi de la fourrière, gestion des chiens catégorisés, collaboration aux enquêtes, pré- sence sur l’aire d’accueil des gens du voyage, problèmes de voisinage, etc. La Ville y voit également une question

n ne sait combien ils sont précisément. Environ 2 000, revendique l’U.M.P. dans le Doubs, un peu plus de 1 000 selon la fédération départe- e du Parti Socialiste. Du côté Dem du Doubs, on avance le de 500. Dans les autres partis, ffres sont inférieurs : Europe e-Les Verts annonce “200 adhé- our le Doub , dont 130 sur le de Besançon. Le F.N., fidèle à itude, se terre dans le silence. lus petits partis, eux, ne co p- s plus de quelques dizaines ents dans le département, par- ins de dix pour les formations ins populaires. Le N.P.A. par e totalise 70 adhérents dans le t, ils sont tous mobilisés à tout n mois du premier tour. Et ce pas forcément les favoris des es ou les mieux placés dans la à l’Élysée qui font le plus de u qui savent le mieux se faire re. Le cas du Front de gauche

“d’uniformisation des pratiques” avec celles de la Police natio- nale qui utilise déjà ce système de verbalisation électronique. Pour le contrevenant, c’est une facilité de paiement avec le règle- ment par Internet notamment. Pour autant, la Ville de Pon- tarlier n’annonce pas une accé- lération du nombre de verbali- sations. “Nous ne verbaliserons pas plus tout simplement parce que nous n’aurons pas de poli- ciers en plus. Même si certains automobilistes abusent et notam- ment en période de déneigement, nous ne faisons pas de matra- quage. Et la gratuité des par- kings restera un dogme pontis-

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