La Presse Pontissalienne 151 - Mai 2012

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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MAI 2012 N° 151

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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LE DOSSIER en p. 21 à 27

AFFAIRE p. 8 Un chirurgien pontissalien suspendu de ses fonctions Deux enquêtes ont été ordonnées suite à la décision pri- se par la direction de l’hôpital de suspendre le D r Leclerc.

POLITIQUE p. 4, 5 et 12 Législatives 2012 La bataille de la droite locale

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 151 - Mai 2012

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Déjà 15 tués sur les routes du Doubs

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Saint-Antoine : rappel à la loi pour deux conseillers agressifs

Diabolisation Ceux qui hurlaient au méchant loup il y a encore dix jours contre des électeurs méprisables du seul fait qu’ils aient l’intention de glisser un bulletin Le Pen dans l’urne caressent désormais ces ani- maux autrefois dangereux dans le sens du poil, et veulent en faire des mou- tons. Nicolas Sarkozy comme François Hollande se sont trompés. Compren- dront-ils un jour que le vote Le Pen n’est pas systématiquement un vote de rejet, un vote de crise ou un vote anti-systè- me ? Comprendront-ils enfin que 24,66 % des électeurs de Bannans, que 25,81 % des électeurs des Alliés, que 40 % des électeurs de Rondefontaine ne sont pas plus racistes qu’ailleurs ? Dénoncer les faiblesses du programme prôné par Mari- ne Le Pen aurait dû être le vrai combat de ces candidats aujourd’hui embar- rassés. La nouvelle idole de la droite populaire parvient en effet avec peine à dissiper les relents souvent nauséa- bonds d’un programme qui atteint très vite ses limites. Mais dénoncer la fai- blesse de ceux qui y croient à ce pro- gramme, c’est leur faire insulte. Il fau- dra un jour que les grands partis cessent de penser que le vote Le Pen n’est pas un vote d’adhésion. Oui apparemment on peut adhérer à l’idée que l’Europe n’est pas efficace, oui on peut aussi esti- mer que la politique d’immigration est mal gérée en France, oui on peut aus- si juger que l’euro et les marchés finan- ciers n’ont pas eu l’effet escompté sur le porte-monnaie, oui on peut en même temps penser que la juste reconnais- sance des rapports de force politique en France voudrait qu’on instaure une dose de proportionnelle aux législatives. Pour avoir adhéré à ces idées, ces électeurs sont-ils pour autant des parias infré- quentables ? Certainement pas. Le meilleur moyen de saborder les thèses du Front National et de montrer au grand jour leurs limites, c’est bien de les confron- ter aux autres programmes. Non de les diaboliser. En votant Le Pen, ces Fran- çais ont voulu dire que les programmes des autres n’étaient pas, ou plus cré- dibles à leurs yeux. Ce n’est pas une faute. À vouloir s’acharner dans cette vaine tentative de diabolisation d’un par- ti qui rassemble aujourd’hui 20 % du corps électoral français, c’est le nourrir. Et c’est finalement leurs programmes et leurs discours à eux qui ont été diabo- lisés par des électeurs silencieux qui n’ont eu que cette unique occasion d’exprimer leur sentiment. Aujourd’hui, ils sont plus que jamais courtisés. Mais pas dupes. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mai 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, autoconstructeurs, Yves Bilat, C.C.L., C.F.D., Club collectionneurs du Mont d’Or, Gilles Moyne.

été démis de ses délégations au sein de la communauté de communes du Mont d’Or et des Deux Lacs. En séance communale du 5 mars dernier, Roland Plenel, l’un des deux conseillers rappelés à l’ordre, a menacé de démissionner. Il reviendra sur ses intentions après intervention du maire Brigitte Prêtre et d’autres conseillers. Le dernier rebondissement remonte à la séan- ce du 5 mars dernier où Jean-Marc Chapuis s’est vu notifier le retrait de ses délégations de 1 er adjoint. Cette décision a été approuvée à l’unanimité (9 oui) dans le cadre d’un vote à bulletin secret.

L e climat est toujours aussi tendu au conseil municipal de Saint-Antoine. Le ton était monté d’un cran à la séance du 4 novembre 2011 au cours de laquelle Jean-Marc Chapuis, le 1 er adjoint, avait été vic- time d’insultes et de violences physiques de la part de deux autres conseillers, à savoir Nicolas Paillard et Roland Plenel. Après avoir vainement espéré des excuses, Jean-Marc Chapuis avait porté plainte à la gendarmerie. Le tribunal de grande instance de Besançon a établi un rappel à loi aux deux contrevenants. Le malaise était loin d’être réglé. Le 2 décembre 2011, Jean-Marc Chapuis a

Les accidents mortels se sont multipliés ces dernières semaines (photo archive L.P.P.).

L es mois de mars et d’avril ont été marqués dans le Doubs par une augmen- tation du nombre d’accidents et de tués. Déjà 15 personnes ont péri sur les routes depuis le 1 er janvier, soit sept de plus qu’en 2011. L’effroyable acci- dent d’Épeugney a fait trois morts le 27 avril dernier. Quelques heures plus tard, un jeune perdait la vie dans le Haut-Doubs à la sortie d’une discothèque. Quelques semaines plus tôt, dimanche 8 avril, c’est un autre jeune qui a été fauché vers la Vri- ne, sur la commune de Vuille- cin. Au total, on déplore donc 15 tués depuis le début de l’année sur les routes du Doubs, contre 8 en 2011 pour la même période. “Cela nous interpelle tous et nous impo- se l’action” commente Chris- tian Decharrière, le préfet du Doubs. Les principales causes de ces

accidents restent, ce n’est pas un scoop , la vitesse et l’alcool. “Policiers et gen- darmes notent un relâche- ment du comportement des conducteurs depuis plusieurs semaines” confirme le pré- fet. Et dire qu’un automobiliste a été flashé courant avril à 240 km/h sur la 2 x 2 voies entre Besançon et le Haut- Doubs. Il testait sa voiture paraît-il ! Cette anecdote prou- ve que si le comportement sur les routes a évolué de manière positive depuis 2001 avec une baisse sensible du nombre de morts, le moindre relâchement est de suite visible. Prévention et répres- sion demeurent les seuls moyens pour diminuer le nombre d’accidents et donc le nombre de morts ou de blessés. Les contrôles vont encore se renforcer sur les routes du Doubs.

Deux conseillers de Saint-Antoine ont fait l’objet d’un rappel à l’ordre.

Le lynx tué par une voiture à La Cluse-et-Mijoux

D ans La Presse Pontissalienne de mars, nous avions publié la photo d’un lynx qui se bala- dait au niveau de La Cluse-et-Mijoux. Sans savoir si c’est le même, un animal de cette espè- ce a été percuté le vendredi 4 avril à 18 heures par une voiture sur la R.N. 57 à hauteur de La Cluse-et-Mijoux au lieu-dit le Frambourg. Tou- ché, il s’est blotti sur le côté de la route. Rapi- dement appelés, les agents de l’O.N.C.F.S. (Offi- ce national de la chasse et de la faune sauvage) accompagnés d’un vétérinaire puis rejoints par le centre Athéna sont arrivés sur place pour secourir l’animal âgé d’environ trois ans. En vain. Ce mâle périra quelques minutes après le choc. Ce genre de collisions est assez fréquent. Il y a un an, un lynx avait été tué par une automobile

au niveau d’Orchamps-Vennes, non loin du pas- sage à faune. Trois ans plus tôt, deux jeunes lynx périssaient non loin du Mont de Fuans. Une large étude de comptage de lynx est menée en collaboration avec la fédération des chas- seurs. Soixante-dix appareils photographiques ont été placés de Pontarlier à Chapelle-des-Bois. La méthode donnera des indications précises sur une population évaluée à 25 ou 30 adultes. Les clichés sont relevés une fois par semaine en lien avec les résultats enregistrés de l’autre côté de la frontière. Arrivé de Suisse au début des années soixante-dix, le lynx est présent du Mont d’Or jusqu’à la vallée du Dessoubre. Un animal est même régulièrement aperçu depuis un an à Montfaucon, non loin de Besançon.

Le lynx a succombé au choc malgré les soins du centre Athénas (Photo Gilles Moyne).

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L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

Jean-Marie Binétruy “Je souhaite que la candidature de Nathalie Bertin n’aille pas au bout” Le député sortant, patron de l’U.M.P. du Doubs, déplore la candidature de Nathalie Bertin qui est le fruit d’une division de la droite. Commentaires.

L a Presse Pontissalienne : Dans notre édition de juin 2009, à la suite de la polémique des élections sénatoriales, vous laissiez entendre que Nathalie Bertin devait attendre les prochaines législatives. Aviez-vous pris un engagement à l’égard de votre suppléante que vous n’auriez pas tenu ? Jean-Marie Binétruy : Non, je n’ai pris aucun engagement à l’égard de ma suppléante. Cela fait quatre ans qu’elle ne me salue plus. Elle a fait preuve de déloyauté à plusieurs reprises, notam- ment en 2008 lors des élections séna- toriales lorsqu’elle a pris une position qui allait à l’encontre de l’investiture donnée à Annie Genevard. L.P.P. : Vous êtes patron de l’U.M.P. du Doubs. Quelle dimension donnez-vous à la dissiden- ce qui naît à droite sur votre circonscription incarnée par Nathalie Bertin et son suppléant Christian Coutal ? J.-M.B. : Tout d’abord je précise que la 5 ème n’est pas une exception. Il y a des candidatures dissidentes dans les trois quarts des circonscriptions. Donc je relativise. La fédération U.M.P. du Doubs fonctionne bien, elle est unie. Dans cette affaire, j’ai le sentiment que l’on donne beaucoup d’importance à peut-être 1 % des adhérents qui ne sont pas d’accord. Je ne peux pas empê- cher quelqu’un de se présenter. En revanche, ce que je n’accepte pas, c’est que l’on mette en cause la légitimité de la candidate investie dans le res- pect des procédures de notre mouve- ment. L.P.P. : Les U.M.P. qui ont décidé de ne pas suivre Annie Genevard reprochent notamment qu’elle ait obtenu l’investiture de Paris sans qu’ils aient eu leur mot à dire. Vous auriez donc une part de responsabilité dans cette

l’investiture donnée par le mouvement.

dissidence ? J.-M.B. : Les militants ont été informés. La candidature d’Annie Genevard a été discutée, mais il n’y a pas eu de vote formel. L.P.P. : Vous relativisez cette dissidence. Pour autant, il semblerait que de nombreux élus de droite du Haut-Doubs soutiennent Nathalie Bertin, dont des conseillers généraux ? J.-M.B. : On a l’air de dire que la moi- tié des élus la soutient en effet. En vérité, je ne connais qu’un conseiller général qui soutienne officiellement Nathalie Bertin. Par contre, je peux vous affirmer que trois conseillers géné- raux de ma circonscription apportent leur soutien à Annie Genevard. Il y a aussi des présidents d’intercommunalité et des conseillers régionaux. J’apporte aussi mon soutien à cette candidate comme les trois autres députés U.M.P. du Doubs. L.P.P. : Vous regrettez évidemment cette can- didature dissidente ?

L.P.P. : Iriez-vous jusqu’à souhaiter le retrait de Nathalie Bertin ? J.-M.B. : Mon souhait est que dans un souci d’unité, la candidature de Natha- lie Bertin n’aille pas au bout. Je fais tout mon possible pour maintenir l’unité. Pour cela, je suis ouvert à toutes les discussions avec tout le monde. L.P.P. : On prétend que l’U.M.P. pourrait implo- ser si Nicolas Sarkozy n’est pas réélu. Qu’en pensez-vous ? J.-M.B. : Que Nicolas Sarkozy soit élu ou pas, il va falloir que l’U.M.P. se réor- ganise dans la mesure où le président a limité à deux, le nombre de mandats. Il faudra donc que l’U.M.P. prépare un nouveau candidat pour 2017. Malgré les turbulences, nous avons montré que notre mouvement était uni. L.P.P. :Vous terminez votre second mandat de député. Avez-vous des regrets sur des dos- siers que n’avez pas pu mener à bien. La R.N. 57 et le contournement de Pontarlier par exemple ? J.-M.B. : C’est un point négatif en effet. J’ai rencontré tous les ministres com- pétents. Mais ce projet coince sur un plan financier. Il faut essayer d’appréhender le problème différem- ment, en identifiant les points de blo- cage sur cet itinéraire, et les lever un par un. Le premier de ces points de blocage est le contournement de Pon- tarlier. Nous avons obtenu pour cela un crédit de 2 millions d’euros dans le P.D.M.I. (programme de développe- ment et de modernisation des itiné- raires) pour étudier ce contournement pour lequel nous devons choisir le bon itinéraire. Il faut maintenant pro-

d’excellence rurale dont un à Levier sur le bois, un à Consolation et un sur le secteur du Mont d’Or-Deux Lacs pour le tourisme. J’ai également aidé de nombreuses entreprises et des asso- ciations comme l’orchestre sympho- nique de Pontarlier. L.P.P. : Quels dossiers devra défendre votre successeur selon vous ? J.-M.B. : Le dossier des communications et pas seulement routières sera impor- tant, ainsi que toutes les probléma- tiques frontalières. Il faudra défendre les entreprises qui peuvent souffrir de la proximité de la Suisse. L’agriculture et la nécessité de maintenir nos A.O.C. à l’échelle européenne est un autre enjeu, ainsi que le travail sur le tou- risme. Sur ce dernier thème, les choses avancent à mon sens. Il faut surtout éviter de travailler chacun dans son coin. Les P.M.E., l’agriculture et le tou- risme sont les trois pieds sur lesquels il faut s’appuyer pour développer l’économie. L.P.P. : Longtemps on a entendu parler de la possibilité de faire du Haut-Doubs une zone franche où les entreprises auraient des avan- tages fiscaux. Le dispositif devait permettre de limiter la fuite de la main-d’œuvre en Suis- se. Est-il réaliste ? J.-M.B. : On ne peut guère espérer obte- nir ce genre d’avantage tant que l’équilibre des finances publiques ne sera pas rétabli. L.P.P. : Quels souvenirs garderez-vous de cet- te expérience politique ? J.-M.B. : Le député est d’abord un élu national. J’ai eu la chance dans mon dernier mandat d’être rapporteur spé- cial de la mission “solidarité, inser- tion et égalité des chances” qui m’a permis de travailler sur des sujets passionnants. Parmi les rapports que j’ai eus à produire, il y en a un qui concernait le marché illicite du tabac. On s’aperçoit qu’à partir du moment où on a commencé à augmenter le prix du tabac, le nombre de cigarettes ven- dues par les débitants de tabac est passé de 80 milliards en 2000 à 55 mil- liards en 2011. Dans le même temps, le marché illicite est passé de 4 % en 2000 à 20 % dix ans plus tard. Cela représente une perte de recette fis- cale de 2,7 milliards d’euros. Ce mandat national est très enri- chissant. Le fait de pouvoir côtoyer des ministres, plus rarement le pré- sident, de pouvoir échanger avec d’autres parlementaires est une bel- le expérience. Cela permet de s’apercevoir aussi que ceux qui ont la décision, contrairement à ce que l’on pense parfois, ne sont pas déconnec- tés du terrain. Ils ont de telles contraintes que c’est dur pour eux de prendre la bonne décision. J.-M.B. : Il me reste encore deux ans de mandat à la communauté de com- munes du Val de Morteau. Ensuite, pendant un moment, je continuerai de rendre des services à l’U.M.P. qui m’a tant donné. Propos recueillis par T.C. L.P.P. : Qu’allez-vous faire une fois que vous serez dégagé de vos responsabilités ?

grammer ces études. Les deux autres secteurs importants sont celui de Saint-Gorgon-Main et le secteur entre La Cluse et Les Hôpitaux où il fau- dra réfléchir à des alter- nats. Le principal souci que l’on a sur le terri- toire de la cinquième cir- conscription, c’est de fai- re exister cette zone où la ruralité est impor- tante face à l’agglomération de Besançon et à l’aire urbaine de Mont- béliard. Tout l’enjeu est là. L.P.P. : À l’inverse, quels dossiers estimez-vous avoir réussi ? J.-M.B. : Il y a beaucoup de dossiers sur lesquels j’ai travaillé dans cette cir- conscription comme le regroupement des plateaux techniques de la clinique Saint-Pierre et de l’hôpital. Il y a eu aussi les tours Berlioz dont deux ont été déconstruites. J’ai travaillé égale- ment pour les services publics, en défen- dant le maintien de la sous-préfectu- re et du tribunal d’instance. Je me suis battu pour les effectifs de la Police aux frontières. Sur les dossiers santé enco- re, j’ai œuvré pour que l’hôpital de Mouthe obtienne ses crédits. Je suis intervenu dans le cadre du projet de l’E.H.P.A.D. de Doubs, et de la maison médicale de Morteau. Le dossier de la T.N.T. ma également beaucoup occu- pé. J’ajoute encore que nous avons obtenu l’approbation de trois pôles “Le dossier R.N. 57 a été un point négatif.”

J.-M.B. : C’est une can- didature de division qui est dommageable mais que personne ne peut empêcher. Je pré- férerais que nous ayons un débat sur le fond. Dans cette affai- re, les électeurs tran- cheront. Je serais mal- heureux que pour une candidature dissiden- te, la circonscription finisse par basculer. Je le répète, nous avons besoin de don- ner une image d’unité et de respecter

“Je suis ouvert à toutes les discussions.”

Jean-Marie Binétruy : “Je continuerai à rendre des services à l’U.M.P.”

PONTARLIER

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Les législatives ne semblent pas troubler le conseil municipal de Pontarlier. Les partisans de Nathalie Bertin et ceux d’Annie Genevard cohabitent sans faire état de leurs convictions. chacun choisit son camp POLITIQUE Conseil municipal Bertin-Genevard,

I l y a bien quelques frictions, mais pas de quoi diviser le Conseil municipal de Pon- tarlier. En tout cas, pour l’instant, à en croire les élus, les législatives n’ont pas conduit à l’émergence de clans au sein de la majorité avec d’un côté les partisans de Nathalie Ber- tin, et de l’autre ceux d’Annie Genevard. Les deux tendances cohabitent au conseil. Le cla- sh redouté suite à la décision de Patrick Genre de prendre la présidence du comité de sou- tien de la candidate U.M.P. Annie Genevard, alors que sa propre adjointe, Nathalie Ber- tin, est elle aussi candidate sous l’étiquette du Parti Radi- cal, n’a pas lieu. “Il n’y a pas de division dans le sens où le soutien que j’ai apporté à Annie Genevard date de plusieurs mois. Je l’ai dit à Nathalie Ber- tin” affirme Patrick Genre. Le maire de Pontarlier reconnaît cependant que la situation est “peut-être un peu inconfortable. Je suis un grand garçon et je

problème” ajoute-t-il. L’adjoint Daniel Defrasne n’est pas indiffèrent à cette forme de respect mutuel. “Il n’y a pas de mélange des genres” obser- ve l’adjoint au maire qui est un des plus fervents soutiens de Nathalie Bertin. Un avis confirmé par la candidate qui présentera son équipe de cam- pagne le 9 mai à 18 heures au Café Français. “Je continue de faire mon travail normalement. Les élus ne me font pas la tête. Il n’y a pas de guerre. Patrick Genre a pris une position, j’ai la mienne et c’est tout.” Tout va bien si chacun garde pour lui ses convictions sans que celles-ci ne viennent pol- luer le débat municipal. La pression pourrait monter d’un cran en fonction de l’évolution de la campagne, au fur et à mesure que l’on se rapproche- ra du scrutin. “Cela risque d’être un peu tendu prévient Gaston Droz-Vincent qui soutient Annie Genevard. C’est normal que ce soit un peu houleux. Mais

suis entouré de grandes per- sonnes. Je crois qu’il faut dis- socier l’activité communale de l’investissement personnel dans une campagne des législatives.” Mesurant sans doute la sensi- bilité du sujet, le maire s’est abstenu semble-t-il de donner des consignes à ses co-listiers. “Chacun fait ce qu’il veut” affir- me Bertrand Guinchard, conseiller municipal. Militant U.M.P., il a choisi de soutenir Madame le maire de Morteau qui est la candidate naturelle de son parti. “Moi le premier,

Au conseil municipal de Pontarlier, chacun fait la part des choses… Pour l’instant.

les préoccupe pas pour l’instant” observe une commerçante de la rue de la République. Lors- qu’elle discute politique avec ses clients, ce n’est pas cela qui les dérange. “Ce qu’ils criti- quent le plus, c’est que Patrick Genre se dise sans étiquette lorsqu’il est maire, alors qu’aux régionales et aux législatives il s’affiche avec l’U.M.P. Les gens en ont assez de son double discours. Il est temps qu’il cla- rifie sa position et qu’il l’assume une fois pour toutes. Tant qu’il n’était que maire, cela passait. Aujourd’hui, ça lui fait du tort.”

soutienne pas la candidate issue de sa majorité municipale. “Si j’étais une citoyenne lambda , je trouverais la situation tota- lement illisible. Je n’ai rien d’autre à dire.” Aurait-il pu en être autrement. “Si la candi- dature de Nathalie Bertin était arrivée plus tôt, les choses auraient peut-être été diffé- rentes” confessait un élu pon- tissalien au lendemain de la présentation de l’équipe de campagne d’Annie Genevard. Les habitants de la capitale du Haut-Doubs pourraient-ils reprocher la prise de position de leur maire dans ces légis- latives quelle que soit l’issue du scrutin ? “Cette question ne

du moment qu’il y a le respect des personnes et de la démo- cratie.” Le temps des explica- tions viendra inévitablement entre les partisans de chaque camp au lendemain des élec- tions législatives. Si Annie Genevard devait perdre, il est possible que politiquement, Patrick Genre ne sorte pas indemne de cette défaite. Liliane Lucchesi, la candidate socialiste qui est aussi dans l’opposition municipale suit d’assez loin les querelles intes- tines qui chahutent la droite. Mais elle se met à la place des Pontissaliens qui pourraient trouver curieux que leur mai- re, sans étiquette politique, ne

j’ai dit que comp- te tenu du contexte, il était important que chacun prenne position au conseil afin d’éviter que l’on se regarde en chiens de faïen- ce. Tant que cha- cun respectera le choix de l’autre, il n’y aura pas de

“Aujourd’hui, ça fait du tort au maire.”

T.C.

L’ÉVÉNEMENT

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PASSION PATRIMOINE : LE CHÂTEAU DE JOUX EN PLEINE RESTAURATION Au sortir de l’hiver, les travaux sont plus que jamais d’actualité sur la forteresse de Joux, livrée aujourd’hui aux maçons et aux tailleurs de pierre. Les équipes de restauration refont à l’identique le casernement Joffre qui abritera notamment le musée d’armes anciennes impatient de trouver un nouvel écrin digne de ses col- lections. Ces ouvriers hautement qualifiés interviennent aussi sur la partie la plus ancienne dont les parements souffrent beaucoup du rude climat local. L’occasion aussi de souligner le travail des associations et des bénévoles qui œuvrent à la sauvegarde du monument et de son musée. Passion patrimoine.

TRAVAUX

Classement du Fort Malher en 2012

Château en chantier,

visites perturbées

La visite du château prend parfois des allures de visites de chantier. L’essentiel du programme de restauration devrait être terminé fin 2013. Le point.

L e premier éboulement visible sur un bout de rempart de la cinquième enceinte en grim- pant à l’accueil du château donne déjà quelques indica- tions sur l’état de santé d’une forte- resse qui subit depuis des siècles les contraintes climatiques du Haut- Doubs. L’impression est renforcée dans la petite cour de la billetterie où l’on tente comme on peut de conte- nir les humeurs d’un mur qui aurait une fâcheuse tendance à vouloir imi- ter la tour de Pise. Pas très rassu- rant. “C’est tout le problème de ce fort qui est resté trop longtemps sans tra- vaux” , constate René Émilli, l’élu pon- tissalien en charge du dossier châ- teau de Joux à la C.C.L. Tous les travaux en cours figuraient

Région et le Département pour 20 %. La C.C.L. assure le solde de 20 %. Le montant du projet était estimé ini- tialement à 13 millions d’euros. La moitié des crédits a déjà été utilisée. “Les travaux devaient s’étaler jus- qu’en 2014. Je ne pense pas que tout sera terminé à cette échéance. De tou-

au programme de restauration défi- ni en 2000. Ils consistaient pour l’essentiel à reconstruire ou démon- ter les parements qui risquaient de s’écrouler sur les différentes enceintes. L’usure du château ne suit pas tou- jours les échéanciers. L’éboulement du rempart de la première enceinte côté Fort Malher est arrivé plus vite que prévu au sortir de l’hiver 2011. Par chance, personne n’a été blessé. “La remise en état va entraîner un surcoût et nécessite de s’organiser dif- féremment” , poursuit l’élu. C’est aus- si le prix à payer si l’on veut conser- ver ce monument emblématique de la Franche-Comté. La sauvegarde de l’édifice mobilise d’ailleurs plusieurs partenaires finan- ciers : l’État à hauteur de 40 %, la

te façon, il y aura tou- jours à faire au châ- teau de Joux. L’objectif prioritaire, c’était l’étanchéité et sur ce volet-là, on arrive bien- tôt au bout. Il reste encore à étanchéifier la partie au-dessus du casernement Joffre.” La réhabilitation de ce bâtiment avance bon

“Il y aura toujours à faire.”

musée. On étudie aussi la possibilité de proposer des visites libres car cer- tains publics préfèrent ce type de for- mule autonome.” Autre bonne nouvelle attendue cet- te année, le classement du Fort Mal- her et du Chauffaud à l’inventaire des Monuments Historiques. L’ensemble faisait jusqu’à présent l’objet d’une inscription. Différence de taille car le taux d’aide passe ain- si de 20 à 50 %. Et vu l’état du Fort Malher qui s’est encore dégradé cet hiver, ce n’est pas rien. F.C. Les visiteurs découvrent vite à quel point le château de Joux souffre des outrages du temps.

train sans retard sur le calendrier. Le gros œuvre sera achevé en fin d’année pour une livraison espérée fin 2013. Rappelons que ce caserne- ment abritera des salles d’exposition, de séminaire et surtout le musée d’armes anciennes. “On est en cours de négociation avec l’office de touris- me pour une mise à disposition des collections. J’ai bon espoir que cela aboutisse. En agissant ainsi, on tou- chera plus d’aides pour entretenir l’existant et faire de nouvelles acqui- sitions. Si tout se passe bien, on pro- posera alors un accès indépendant au

“L’objectif prio- ritaire, c’était l’étanchéité et sur ce volet-là, on arrive bientôt au bout”, indique René Émilli, l’élu en charge du château de Joux à la C.C.L.

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FORTIFICATIONS Hors circuit de visite La casemate Mougin restaurée à l’identique Cette pièce d’artillerie intégrée dans le système Séré de Rivières du château de Joux a été complètement restaurée par les bénévoles de l’association Patrimoine et histoire de Joux.

C e chantier n’aurait sans doute jamais été entrepris sans Daniel André. Cet ancien militaire qui a effectué une partie de son ser- vice dans l’artillerie s’est toujours inté- ressé aux blindés. “C’est Roland Lam- balot, l’ancien conservateur du musée d’armes, qui m’a proposé de restaurer l’une des deux casemates Mougin du Fort de Joux” , explique Daniel André qui fait partie de l’association Patri- moine et histoire de Joux. De quoi s’occuper quand on découvre dans quel état se trouvait ladite casemate. Une bonne couche de rouille recouvrait les parties blindées. Les mécanismes de déplacement de la pièce d’artillerie et du verrou de 7 tonnes en fonte dure étaient complètement blo- qués. “On a entrepris la restauration en 1995. Il a fallu bloquer le verrou en position haute. La chaîne de levage est d’origine. Il s’avérait nécessaire de tout nettoyer. On a même été contraint de

démonter les roulements en laiton.” Ce bijou de l’archéologie militaire a été remis en état après deux ans de tra- vaux. Il ne lui manquait plus qu’un élé- ment : le canon de 155 qui avait été récupéré par les troupes d’occupation en 1942. Consciente de cette lacune, l’association a alors sollicité en 2008 le Centre de découverte des métiers du patrimoine àMontbéliard. Cette struc- ture réunit d’anciens maquettistes de l’usine Peugeot qui étaient déjà inter-

La casemate Mougin avant sa restauration.

COLLECTION

Les dernières acquisitions

venus sur la casemate du Mont-Bart. Ces spécialistes ont réalisé une copie en bois et en plastique de la pièce d’artillerie qui est installée désormais dans la casemate rénovée.Unemaquet- te au 1/12 ème totalement animée et construite par JeanCuynet permet aus- si de bien comprendre le fonctionne- ment du système. Tout est donc prêt pour que cette case- mate soit intégrée tôt ou tard au cir- cuit de visite. Mais ceci est une autre histoire. Des obus de 40 kg La casemate Mougin a été inventée en 1874 par le commandant Mougin pour lutter contre le canon de siège en surveillant des passages dʼinvasion militaire. À lʼépoque, cʼest une des innovations intégrées dans la ligne de fortification conçue par le général Séré de Rivières. Cette casemate sera construite en 10 exemplaires dont deux seront installés au fort de Joux. Elles étaient armées dʼun canon de 155 long de Bange à mise à feu électrique. La pièce est capable de tirer des obus de 40 kg à près de 7 km de distance. Il fallait entre 7 et 10 hommes pour la manœuvrer. À lʼexception de quelques tirs dʼessai, les deux casemates nʼont jamais ser- vi en situation de guerre. Elle nʼétait plus dʼaucune utilité avec lʼarrivée de lʼobus-torpille en 1942 capable de venir à bout de toutes les défenses Séré de Rivières.

Musée d’armes : l’autre trésor de Joux La gestion du musée s’appuie sur une politique d’acquisition d’armes, de tenues, de coiffes militaires mais aussi, on le sait moins, sur la collecte de documents iconographiques. P ropriété de l’office de tourisme de Pontarlier, cette collection de 700 pièces d’inventaires ne manque pas d’intérêt. Ses gestion- naires n’ont de cesse de l’enrichir et de l’entretenir. En 2011, ils ont acquis par exemple un képi de l’école Saint-Cyr, un sabre de Hussard an IX ou encore une carabine de Versailles qui date du pre- mier empire. “Cette belle pièce appartenait à un officier. C’est un fusil de grande précision réalisé sur les modèles des carabines de chasse autrichiennes” , explique Jean Gaconnet, l’un des deux conservateurs du musée. Plusieurs fusils à silex ainsi qu’une forte épée de cavalerie modèle 1733 ont fait l’objet d’une restauration l’an dernier. La recherche de nouvelles pièces est bien sûr conditionnée par des moyens financiers. C’est un vrai travail de limiers. “On fonctionne sur un carnet d’adresses de restaurateurs d’armes et de collectionneurs. On recherche actuellement un fusil ayant appartenu au capitaine Huot. Cet officier originaire du Russey dirigeait un groupe de francs-tireurs pendant la guerre de 1870. Le fameux fusil est une récompense de ses soldats envers leur chef” , précise Dominique Marandin, l’autre conser- vateur. La politique d’acquisition s’inscrit aussi dans la continuité du travail engagé par Roland Lambalot autour des armes de Joux. L’ancien conser- vateur avait commencé à récupérer ces fusils fabriqués par des armu- riers locaux. “La qualité du minerai de fer extrait localement leur a assuré trois siècles de prospérité. Le musée possède une trentaine de ces fusils de belle facture” , décrit Jean Gaconnet. L’ancien conservateur Roland Lambalot avait aussi développé une bibliothèque de première importance gérée aujourd’hui par l’association Patrimoine et histoire de Joux dont la plupart des membres partici- pent aussi aux activités du musée. “Tout peut avoir de l’intérêt, sou- ligne Dominique Marandin en montrant un laissez-passer établi sous l’occupation. Cela fait aussi partie du patrimoine militaire.” Le musée appelle aux dons de particuliers pour les souvenirs histo- riques militaires.

La restauration a été réalisée en grande partie par Daniel André (à droite), ici en compagnie de

Jean Gaconnet, le président, et Jacques Ferry, secrétaire de ` Patrimoine et histoire de Joux.

Deux ans de travaux ont été nécessaires pour remettre en état ce cuirassement.

RESTAURATION Un chantier perpétuel Les nouveaux bâtisseurs de Joux L’entreprise Hory Marçais intervient

“On fonctionne dans le respect intégral de l’authenticité”, explique Manuel Ribei- ro, le chef de chantier.

depuis plusieurs années sur la restaura- tion du fort de Joux. Les champions de la maçonnerie historique.

À force d’y enchaîner les chantiers, cette entreprise dijonnai- se spécialisée dans la maçonnerie et la res- tauration de patrimoine se sent un peu chez elle sur l’éperon de Joux. Le travail ne manque pas surtout, après l’éboulement surve- nu l’hiver dernier sur la première enceinte. “Cela

représente entre 3 et 4 ans de travaux” , estime Philip- pe Julien qui dirige Hory Marçais. Une équipe de huit ouvriers intervient depuis septembre 2011. Le grou- pe composé de maçons et tailleurs de pierre réside dans le Haut-Doubs du lun- di au vendredi. Ils sont hébergés en gîte. Rien d’extraordinaire en soi pour

ro. La rénovation de la première enceinte figurait au pro- gramme des travaux. Sauf qu’il était prévu de changer 20 à 30 m3 de pierre en non pas les 70 m3 qui se sont retrouvés au pied du rem- part. L’opération a nécessi- té la pose de 60 à 70 tonnes d’échafaudages. Toutes les pierres de parement sont taillées à Dijon. Entre le casernement et la premiè- re enceinte, il restera enco- re d’autres chantiers de réno- vation à mener sur la seconde et la troisième enceinte.

ces restaurateurs de monu- ments habitués aux longs déplacements. Ils travaillent 9 h 30 par jour. “Quand il fait trop froid, on se concentre sur la rénovation du casernement Joffre qui était dans un état lamen- table et souffrait surtout d’infiltrations. Cet hiver, on avait installé de gros chauf- fages soufflants. Tout doit être fait à la main. Dans la mesure du possible, on essaie de préserver les anciens enduits. On fonctionne dans le respect intégral de l’authenticité” , explique le chef d’équipe Manuel Ribei-

Cet hiver, les ouvriers du chantier ont essentielle- ment travaillé à la restaura- tion du caser- nement Joffre.

Dominique Marandin avec une forte épée de cavalerie restaurée récemment et Jean Gaconnet à droite tenant le sabre de Hussard an IX acheté par le musée l’an dernier.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 151 - Mai 2012

HÔPITAL

ENTREPRISE Le 9 mai place d’Arçon Ambition sans frontière La Boutique de gestion Franche-Comté, en partenariat avec l’Amicale des Frontaliers, propose pour la première fois un tour en bus du Haut-Doubs avec pour objectif le conseil pour la créa- tion d’entreprise en Suisse. Un phénomène en hausse.

Deux enquêtes Un chirurgien suspendu de ses fonctions Le D r Jérôme Leclerc

a fait l’objet d’une décision rarissime dans les milieux

de l’État en matière de santé sur le territoire franc-comtois, dont les services sont venus sur place. Jean-Marc Touran- cheau, le directeur général adjoint de l’A.R.S. se veut tout aussi discret : “Nous ne com- muniquons pas sur une opé- ration en cours.” La suspension du docteur Leclerc devait se prolonger jus- qu’à la fin de l’enquête, “fin avril” note la directrice. Pour expliquer cette décision, cer- taines sources parlent d’une question d’hygiène dans l’utilisation du matériel chi- rurgical, d’autres de questions de comportement du praticien au bloc opératoire. Une action judiciaire serait même enclen- chée à l’encontre du chirurgien que nous avons tenté de joindre à plusieurs reprises, en vain. J.-F.H.

blématique tout à fait interne. Une enquête administrative est en cours. Ceci dit, la santé des patients n’est pas en jeu” veut rassurer M me Fonlupt. Il a donc fallu ces dernières semaines pallier l’absence d’un des chi- rurgiens les plus embléma- tiques de l’hôpital pontissalien (son père était déjà une poin- ture de l’établissement). “Le docteur Pem, l’autre chirurgien orthopédiste, est de ce fait beau- coup plus sollicité et nous avons fait appel à quelques rempla- çants pour continuer à assu- rer le service. Tous les patients ont été pris en charge norma- lement” ajoute la directrice de l’hôpital. L’enquête déclenchée en inter- ne s’est doublée d’une secon- de enquête, diligentée cette fois par l’Agence Régionale de San- té (A.R.S.), la représentante

À l’hôpital de Pontarlier, que ce soit dans les ser- vices chirurgicaux ou à la direction, c’est un peu l’omertà. Pas de commentaire. Cependant, la directrice Gaël- le Fonlupt confirme l’information selon laquelle le docteur Jérôme Leclerc a été sanctionné par une suspension provisoire de ses fonctions : “Pour l’instant, c’est une pro- médicaux : une sus- pension - temporaire - de ses fonctions de chirurgien orthopédis- te. Les autorités sani- taires ont enquêté.

L e Bus de la création d’entreprise passe par Pontarlier le 9 mai.Ayant déjà sillon- né les routes de Franche-Comté début mars pendant deux semaines, il a permis de sensibiliser 131 personnes à la création et reprise d’entreprise. Du 9 au 11 mai, il sera de retour, cette fois dans le Haut-Doubs (le 9 à Pontarlier, le 10 à Morteau et le 11 à Maîche). Ce sera l’occasion pour ses conseillers de confir- mer un phénomène qui prend de l’ampleur : la création d’entreprise en Suisse. De plus en plus de jeunes entrepreneurs se décident à sauter le pas pour créer leur entre- prise de l’autre coté de la frontière. Il est vrai qu’avec le contexte économique actuel, le taux de change entre les devises des deux pays rend l’opération plus attrayante qu’auparavant mais pour l’Amicale des Frontaliers, ce n’est pas la principale motivation. “L’augmentation du nombre d’entrepreneurs qui montent leur propre boîte tient également au fait que se met en place une nouvelle génération.” L’Amicale en suit actuellement une vingtaine, pour la plupart trentenaires, qui s’engagent dans l’aventure. Cette génération bénéficie de l’évolution du marché du travail qui donne lieu à un bras- sage des carrières. “Les plans de carrière sont beaucoup plus élastiques que dans le temps et permettent une meilleure mobilité ainsi qu’un droit à l’erreur de la part des entrepreneurs” poursuit l’Amicale. Parmi les secteurs les plus concernés par cet- te vague de frontaliers en quête de l’eldorado économique, on peut citer l’industrie qui res-

te un secteur privilégié par les personnes sor- ties récemment de leurs études et n’ayant qu’une expérience professionnelle limitée. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à être concernés par ce mouvement, le domaine de la prestation de services attire également des entrepreneurs ayant déjà une carrière der- rière eux et qui souhaitent faire bénéficier de leur expérience à travers le conseil. Les oppor- tunités restent importantes, indépendamment de tout âge pour ceux qui croiront en leur chan- ce. Et les formalités moins lourdes que de ce côté-ci de la frontière. La Française Valérie Bonneaux a récemment créé son entreprise, un “bar à beauté”, de l’autre côté de la frontière.

L’hôpital garde le silence sur cette enquête concernant le

docteur Leclerc.

État civil d’avril 2012

14/04/12 – Valérie BRISCHOUX, professeur d'arts plastiques et Théo LEGER, ingénieur. DÉCÈS 31/03/12 – Marie-Thérèse JOLY, 67 ans, retraitée, domiciliéeàMalbuisson(Doubs),divorcéedeAlbert GENOUD. 31/03/12 – Raymond PRÉTOT, 81 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), époux de Andrée BORNE. 05/04/12 – Daniel LETELLIER, 69 ans, mécanicien retraité, domicilié à Arc-Sous-Cicon (Doubs), époux de Marie-Chantal REINERO. 08/04/12 – Marcel MOURAUX, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Geneviè- ve GUYON. 08/04/12 – Jeanne GALEY, 89 ans, retraitée, domi- ciliée à Morteau (Doubs), célibataire. 06/04/12 – Félicien GREUSARD, 91 ans, retraité, domicilié à Arc-sous-Montenot (Doubs), époux de Georgette GAVILLET. 10/04/12 – Christian BOURNIQUE, 72 ans, retrai- té, domicilié à Loray (Doubs). 10/04/12 – Dominique POISSON, 40 ans, boucher, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 15/04/12 – Edmond BERTHOUD, 79 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), veuf de Gilberte GRIS. 15/04/12 – Alice JOUILLE, 91 ans, retraitée, domi- ciliée à La Rivière Drugeon (Doubs), veuve de Fer- nand RAWYLER. 15/04/12 – Germaine TAILLARD, 88 ans, retraitée, domiciliée à Villers-Le-Lac (Doubs), veuve de André HECHE. 14/04/12 – Louis TYRODE, 92 ans, retraité, domi- cilié à Ouhans (Doubs), époux de Colette SALO- MON. 20/04/12 – Andrée CHOPARD-GUILLAUMOT, 90 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), céli- bataire. 20/04/12 – Joseph MERCIER, 92 ans (28/12/1919), retraité, domicilié à Villeneuve D'Amont (Doubs), époux de Hélène MERCIER. 26/04/12 – Bernard BERTIN-GUYON, 74 ans (11/01/1938), retraité, domicilié à Jougne (Doubs), retraité. 27/04/12 – Jean THOMET, 57 ans (09/06/1954), chef magasinier, domicilié à Morteau (Doubs).

22/04/12 – Thibaut de Florent NICOD, dessinateur topographeetdeMélanieTISSERAND,adjointadmi- nistratif. 23/04/12–JudithdeChristopheMARGUET,conseiller financier et de Lydie DROZ-VINCENT, professeur. 20/04/12 – Kilyan de David VALLET, aide-foreur et de Pauline TOUPANCE, sans profession. 23/04/12–CamilledeVincentBADOZ,chefd'entreprise et de Carole DIDIENNE, ostéopathe. 23/04/12 – Louna de Victorien MARGUET, agricul- teur et de Amandine COULET, ouvrière. 24/04/12 – Maëlle de Alexandre CHOUFFE, artisan et de Angélique ANGUENOT, coiffeuse. 24/04/12–BenjamindeMickaëlSAINTVOIRIN,ven- deur et de Christelle DE OLIVEIRA, agent des ser- vices hospitaliers. 24/04/12 – Mélissa de Fabien MARLIER, électricien et de Aurélie DHAILLE, sans profession. 24/04/12–LoudeThibautMARTIN,responsabledes auditsetdeMarjoriePAILLIER,animatricesocio-cul- turelle. 25/04/12–AxeldeJérémiePHILIPPOTEAUX,gérant de golf et de Sylvie POTIÉ, infirmière. 25/04/12–LéodeSébastienGALLECIER,maçonet de Cindy WARLET, caissière. 25/04/12–KeziahdeBenoitDEBECKER,opérateur régleur et de Aline BILGER, employée logistique. 24/04/12 – Nathan de Pédro SERRANO, comptable et de Delphine TRON, secrétaire. 26/04/12 – Leyla de Murat YILDIRIM, mécanicien et de Öznur REBENZER, polisseuse. 26/04/12 – Flavien de Nicolas DEFRASNE, agricul- teur et de Mathilde BAVEREL, fromagère. 26/04/12–LiloudeLaurentVUILLEMIN,infirmierde blocopératoireetdeMaudBELPOIS,aide-soignante. 26/04/12 – Chloé de Fabrice BURGUNDER, trans- porteur et de Marie-Anne BILLOD, assistante com- merciale. 26/04/12 – Elise de Christophe BELOT, pâtissier et de Corinne GRILLOT, employée de banque. 27/04/12–MyriamdeMouloudHAMZA,magasinier et de Fatima-Zohra BELOUNIS, sans profession. 27/04/12–LouisdeMichelSOLANILLA,chefd'atelier en horlogerie et de Fatima AZIZI, sans profession. MARIAGES 07/04/12 – Fabien BOUVERET, sous-chef cuisinier et Esther BASSOGLOG NDOM, chef de rang.

18/04/12 – Joanny de Jean-Pierre LOMBARDOT, agriculteur et de Angélique ROUSSEL, agricultrice. 18/04/12–NathandeCédricBILLOD-LAILLET,menui- sier et de Hélène DALZIN, enseignante. 1904/12 – Lilou de Alexandre MARCHANT, graphis- te et de Hélène NOBLET, assistante maternelle. 18/04/12 – Cléa de Pierre VESSELLIER, ingénieur méthodesetdeDelphineDICARO,ingénieurméthodes. 19/04/12–Elifde Erkan ARPACI,maçon et deSöret KOKEN sans profession. 19/04/12 – Lucie de Patrick DEVILLERS, horloger et de Sarah RAHALI, assistante de gestion. 19/04/12 – Jade de Gérald SANSEIGNE, automati- cien et de Fanny JEANNIER, professeur des écoles. 20/04/12 – Jules de Jean-Christophe CORBET, res- ponsable technique et de de Hélène SOICHEZ, employée de banque. 20/04/12 – Johanna de Anthony SANCHEZ, enca- drantcentrederequérantd'asileetdeAdelineBAN- DERIER, ouvrière en horlogerie. 20/04/12–MathildedeJulienVOYNNET,agenthos- pitalier et de Florence BAUDRY, laborantine en chi- mie. 20/04/12–NorahdePierreCHAILLOU,chefdepro- jet et de Sabah MAACH, bibliothécaire. 20/04/12 – Flora de David FLAMME, ouvrier et de Carole DANTIER, employée commerciale. 20/04/12 – Luka de Marc PILLARD, couvreur zin- gueur et de Prescillia REMONNAY, sans profession. 21/04/12–JulesdeJean-FrançoisCHABOD,menui- siercharpentieretdeEmilieFAIVRE,gestionnairede stock. 21/04/12 – Julie de Denis CHABRAND, technico commercialetdeFabiennePANNETIER,enseignante. 21/04/12 – Zoé de Mathieu GUILLEMIN, galvano- plasteetdeÉmilieREGNAULT,professeurdesécoles. 22/04/12 – Violette de Mathias GUINCHARD, étu- diant et de Lucie FERLAT, étudiante. 22/04/12 – Izet de Edin MURATOVIC, employé de commerce et de Mirzeta NUHANOVIC, pédagogue psychologue. 22/04/12 – Lya de Mickaël PIEMONTESE, cariste et de Nathalie CORBET, ouvrière. 22/04/12 - Violette de Simon HENRIET, technicien à la fédération française de ski et de Elsa GRESSET, hôtesse de vente. 22/04/12 – Mahé de Antony INVERNIZZI, respon- sable clients et de Chloé GENTIT, assistante export.

NAISSANCES 30/03/12–NayladeAbdelkaderHERAMZA,employé de banque et de Céline SAUGE, ingénieur qualité. 30/03/12 – Agathe de Etienne CHARBERET, opti- cien et moniteur de ski et de Blandine CLÉMENT, professeur de sport. 30/03/12 – Sofia de Sylvain GADAWSKI, opérateur régleur et de Aurélie DEBUIRE, sans profession. 30/03/12 – Lily-Rose de Julien GARDEZ, ouvrier et de Mélanie CHANNAUX, aide soignante. 31/03/12–NoémiedeJérômeBONNET,chefd'atelier et de Estelle FAIVRE, opératrice horlogère. 01/04/12 – Coline de Julien VIENNET, agriculteur et de Jessica COPPOLA, sans profession. 02/04/12 – Jules de Yohann COLLETTE, ouvrier forestier et de Audrey VOIDEY, infirmière puéricul- trice. 02/04/12 – Maëlys de Sébastien WERQUIN, cadre en horlogerie et de Cécile GAUTIER, horlogère. 02/04/12 – Violette de Fabien CARA, ingénieur et de Aimeline COLBEAUX, enseignante. 03/04/12–MaëlysdeJérômeMAIRE,chefd'équipe et de Géraldine LALANDE, sans profession. 01/04/12 – Sacha de Claude PIANEZZA, horloger et de Aurelie REBILLET, décoratrice en bijouterie horlogerie. 03/04/12 – Célia de Anthony NIGLIO, opérateur et de Steffy VELLER, vendeuse. 03/04/12 – Eva de Léony JACQUOT, mécanicien et de Manuella LAMBERT, assistante maternelle. 04/04/12 – Daniel de Fabien RENARD, consultant et de Ewa PIASEK, comptable. 04/04/12 – Lilian de Djilali BENSMAIL, opérateur et de Laurie BRUYERE, conseillère emploi. 04/04/12 – Ysaline de Fabrice BOISSENIN, chef d'entreprise et de Sophie MARGUET, comptable. 04/04/12 – Sinan de Hikmet ÖZBAY, polisseur et de Bilge URAN, sans profession. 05/04/12–JulesdeCédricSANSON,acheteuretde Julie GIRARD-LACROIX, infirmière anesthésiste. 05/04/12–ClarissedeYvesQUERRY,rédacteurchef et de Marie MARCEAU, secrétaire comptable. 05/04/12 – Charlie de Jérôme ELISABETH, menui- sier charpentier et de Céline MOREL, serveuse.

10/04/12–AdamdeMohamedKAÂNITE,gérantde société et de Anne GIRAUD, gérante de société. 12/04/12 – Louise de Patrice BOBILLIER-CHAU- MON, directeur unité de production et de Gaëlle BINETRUY, responsable adjointe point vente. 12/04/12 – Emilien de Eric JEANNEY-THOMANN, plaquiste et de Fanny BOURGEOIS, hôtesse de caisse. 12/04/12 – Fanny de David LAMY, professeur des écoles et de Sandra LOCATELLI, professeur des écoles. 12/04/12–JeannedeVanjaHALILOVIC,brancardier et de Virginie VEDRENNE, professeur des écoles. 14/04/12–AnaédePhilippeLALLEMAND,conseiller commercial et de Florence BAILLY, infirmière. 13/04/12 – Zeynep de Necmi COSGUN, agent de méthode et de Sema KOÇ, sans profession. 14/04/12 – Loïs de Mickaël HOURIEZ, imprimeur et de Gersende FACHINETTI, infirmière. 13/04/12 – Noa de Christophe GRANDVUILLEMIN, carreleuretdeAlexiaJACQUEMET,sansprofession. 14/04/12 – Charly de Cyrille DEBOIS, artisan et de Nadège LIGNON, infirmière libérale. 14/04/12–IlkandeAYSOLOsman,ouvrieretdeTur- kan KUTSAY, auxiliaire de vie. 15/04/12 – Camélia de Pierre-Yves BOUTTEÇON , contrôleur de gestion et de Lucille PERREY, hor- logère. 15/04/12–WillydeRaphaëlJEAMBRUN,opérateur et de Marie-France TARDIF, étudiante. 16/04/12 – Jef de Stéphane REMY, chef d'équipe et de Stéphanie PETITJEAN, aide-soignante. 16/04/12 – Simon de Martin HALDIMANN, ensei- gnant et de Biliana ARSOVSKI, infirmière. 16/04/12 – Oscar de Damien KÄMPF, ouvrier et de Nathalie BARON, assistante maternelle. 16/04/12 – Clément de Laurent GAL, restaurateur et de Laurence BONVOISIN, restauratrice. 17/04/12 – Arnaud de Vincent GUINAND, viticulteur et de Marilyne TISSOT, comptable. 17/04/12–AlbandeLaurentCUBY,agriculteuretde Christine LANCIA, employée commerciale. 17/04/12–CéciledeLionelBARRÉ,informaticienet de Laure BERANGER, sans profession.

05/04/12 – Jessy de Anthony PIERRE, carrossier et de Linda MARGUIER, secrétaire. 06/04/12–NathanaëldeGaëlRENAUD,dessinateur industriel et de Aude CHENET, professeur de piano, musicothérapeute. 06/04/12 – Méline de Eddy ROSSELET, technicien qualité et de Cindy SARRAZIN, sans profession. 06/04/12 – Jade de Jean-Victor VERNIER, directeur demagasinetdeNadègePARIS,hôtessed'accueil. 08/04/12 – Thomas de Luis MAGALHAES DE BAR- ROS, infirmier et de Diana MACEDO FERNANDES DE BARROS, infirmière. 07/04/12 – Noë de Quentin LERAY, boulanger et de Coraline MOREL, sans profession. 08/04/12 – Antoine de Eric DUXIN, magasinier et de Anne-Laure GIRARD,agentterritorialspécialisédes écoles maternelles. 08/04/12 – Eden de Ludovic SIMON, enseignant et de Aurélie GALMICHE, professeur des écoles. 09/04/12–ChloédeBrianWEBER,entraîneurspor- tif et de Anne CARRY, assistante administrative. 09/04/12 – Khloé de Richard YERLY, mécanicien monteur et de Khristyl PALERO PAJO, sans pro- fession. 09/04/12 – Rose de Charles du PONT de ROME- NONT, ingénieur informaticien et de Lucie PREVA- LET, coordinatrice marketing. 09/04/12 – Alice de Eric JACQUOT, technicien de maintenance et de Carine BRIENS, responsable de production. 10/04/12–CharlydeJulienLECULIER,artisanpeintre et de Sandrine RAYNAUD, ouvrière. 10/04/12 – Axelle de Patrick BRAZ, apiculteur et de Karine PARRIAUX, buraliste. 10/04/12 – Gabrielle de Marc GODIN, sans pro- fession et de Adeline DROZ-BARTHOLET, aide à domicile. 10/04/12 – Zélia de Jorge MACEDO PIRES, peintre et de Laura BOURQUIN, sans profession. 11/04/12 – Mathys de Sébastien DEPRAZ, employé d'imprimerieetdeDelphineCHANUSSOT,aide-soi- gnante. 10/04/12 – Tim de Jean-Yves CUYNET, gérant de société et de Marie BUEB, comptable.

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